FR2701081A1 - Dispositif de débrayage à actionneur hydraulique à encliqueter sur un embrayage de type tiré et procédé pour sa mise en Óoeuvre au montage. - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'un dispositif de débrayage comportant un actionneur hydraulique (11), des moyens de précharge (32) à ressort (34) qui sollicitent en permanence la pièce mobile (24) de cet actionneur hydraulique (11) en direction de sa position rentrée, et des moyens de retenue (33) assurant le maintien en position sortie de cette pièce mobile (24). Suivant l'invention, le ressort (34) est indexé angulairement sur la pièce fixe (23) et sur la pièce mobile (24), et les moyens de retenue (33) comportent une patte (46) qui, solidaire d'une de ces pièces (23, 24), est en prise avec une cornière (48) qui, solidaire de l'autre de celles-ci, en assure une butée tant axiale que circonférentielle pour une position angulaire relative des pièces (23, 24) dont il résulte une précontrainte de torsion pour le ressort (34). Application aux embrayages de type tiré, notamment pour véhicules automobiles.

Description

i "Dispositif de débrayage à actionneur hydraulique à encliqueter sur un

embrayage de type tiré et procédé pour sa mise en oeuvre au montage" L'invention concerne d'une manière générale l'assemblage d'un dispositif de débrayage à un embrayage de type tiré lorsque ce dispositif de débrayage met en oeuvre un actionneur hydraulique, c'est-à- dire lorsqu'il comporte deux pièces, l'une fixe, l'autre mobile, qui, en relation de cylindre-piston l'une par rapport à l'autre, définissent entre elles une chambre de commande, avec, liée à la pièce mobile, une butée de débrayage propre à agir en traction sur le

dispositif débrayeur de l'embrayage.

Elle vise plus particulièrement le cas o, s'agissant de l'équipement d'un véhicule automobile, cet assemblage se fait par encliquetage lors du rapprochement axial relatif de deux blocs, l'un comportant le moteur et l'embrayage, l'autre comportant la boîte de vitesses et le dispositif de débrayage, l'embrayage, ou, plus précisément, son dispositif débrayeur, étant équipé à cet effet d'un dispositif d'accostage avec lequel vient en prise la butée de débrayage du dispositif de

débrayage par l'intermédiaire d'un organe de couplage.

Le problème en l'espèce est que, pour que la butée de débrayage puisse ainsi venir en prise avec ce dispositif d'accostage au montage, la pièce mobile qui la porte doit être en position sortie par rapport à la pièce fixe avec laquelle elle est en prise, alors que, pour que, par l'intermédiaire de l'organe de couplage, la butée de débrayage porte en permanence contre le dispositif d'accostage en service, des moyens de précharge sollicitent au contraire en permanence cette pièce mobile en direction de sa position rentrée par rapport à cette

pièce fixe.

Il est donc nécessaire, au montage, d'abord de sortir et de maintenir en position sortie la pièce mobile de

l'actionneur hydraulique, puis de la libérer.

Autrement dit, il est nécessaire de prévoir des moyens de retenue aptes à assurer un maintien en position sortie de

cette pièce mobile.

Dans le document FR-A-2 651 846 les moyens de précharge comportent un ressort de type ressort à boudin et les moyens de retenue sont constitués par une butée escamotable qui, sur commande, vient fournir un appui à la pièce mobile de

l'actionneur hydraulique à l'arrière de celle-ci.

Pour son effacement, et donc pour la libération de la pièce mobile de l'actionneur hydraulique, cette butée escamotable nécessite une intervention spécifique

supplémentaire, ce qui complique les opérations.

Elle augmente en outre de manière non négligeable l'encombrement radial de l'ensemble, elle est relativement compliquée et coûteuse à réaliser, et, fournissant une butée mécanique rigide à la pièce mobile de l'actionneur hydraulique, elle est susceptible d'être à l'origine de détériorations rédhibitoires pour l'une ou l'autre des pièces en cause si la poussée axiale exercée pour l'encliquetage recherché est trop accentuée. Enfin, aucun contrôle n'étant en pratique exercé sur la réalité de l'encliquetage recherché, il est possible que cette butée escamotable soit de manière intempestive commandée en effacement alors même que, pour une raison ou pour une

autre, cet encliquetage n'a pas eu lieu.

Lorsque ce manquement est apparent, il est nécessaire de recommencer les opérations, et, donc, tout d'abord, de ramener en position sortie la pièce mobile de l'actionneur hydraulique. Mais ce manquement peut tout aussi bien passer inaperçu, au détriment de toute possibilité ultérieure de

procéder à un quelconque débrayage.

L'invention a pour objet un dispositif de débrayage

permettant d'éviter ces inconvénients.

Ce dispositif de débrayage, qui est du genre concerné, c'est-à-dire du genre comportant un actionneur hydraulique, des moyens de précharge à ressort de type ressort à boudin et des moyens de retenue, est d'une manière générale caractérisé en ce que le ressort des moyens de précharge est indexé angulairement à l'une de ses extrémités sur la pièce fixe de l'actionneur hydraulique et à l'autre de ses extrémités sur la pièce mobile, et en ce que les moyens de retenue comportent au moins une patte qui, solidaire d'une de ces pièces, est en prise avec une cornière qui, solidaire de l'autre de celles-ci, en assure une butée tant axiale que circonférentielle pour une position angulaire relative de ces pièces dont il résulte une précontrainte de torsion pour le ressort des moyens de précharge. Au montage, la pièce mobile de 1 'actionneur hydraulique est en position sortie, et les moyens de retenue la

maintiennent dans cette position.

Après un rapprochement axial relatif des blocs primaire et secondaire suffisant pour que l'encliquetage recherché ait normalement eu lieu, il est momentanément appliqué à ces deux

blocs un mouvement axial relatif rétrograde d'écartement.

Si l'encliquetage recherché a effectivement eu lieu, la butée de débrayage du dispositif de débrayage se trouve alors entraînée par l'embrayage, et, avec elle, la pièce mobile

de l'actionneur hydraulique.

La patte des moyens de retenue échappe alors à la cornière à laquelle elle est associée, ce qui libère la pièce mobile par rapport à la pièce fixe, tant circonférentiellement qu'axialement. Sous la sollicitation de la précontrainte de torsion du ressort des moyens de précharge, la pièce mobile est dès lors l'objet d'une rotation par rapport à la pièce fixe, dont il résulte que la patte des moyens de retenue ne se trouve plus axialement au droit de la cornière à laquelle elle est

associée.

Les moyens de retenue se trouvant ainsi neutralisés, la pièce mobile est libre de se déplacer en direction de sa position rentrée dès que le mouvement axial relatif

d'écartement jusque-là appliqué aux deux blocs est interrompu.

Ainsi, suivant l'invention, la libération de la pièce mobile de l'actionneur hydraulique intervient avantageusement de manière systématique au montage sans une quelconque

intervention spécifique à cet effet.

En outre, cette libération n'intervient avantageusement qu'à coup sûr, après que l'encliquetage recherché ait

effectivement eu lieu.

Il y a donc ainsi avantageusement la certitude que le

dispositif de débrayage est bien encliqueté sur l'embrayage.

A cet égard, l'invention a encore pour objet le procédé de mise en oeuvre de ce dispositif de débrayage consistant en ce que, la pièce mobile de 1 'actionneur hydraulique étant en position sortie, avec la patte des moyens de retenue en prise avec la cornière à laquelle elle est associée, on assure un rapprochement axial relatif du dispositif de débrayage et de l'embrayage, et, après ce rapprochement axial relatif, on applique momentanément à ce dispositif de débrayage et à cet

embrayage un mouvement axial relatif rétrograde d'écartement.

Par ailleurs, le dispositif de débrayage suivant l'invention est avantageusement réutilisable après un éventuel démontage de la butée de débrayage qu'il comporte lorsque, pour des raisons de maintenance par exemple, il est procédé à un tel

démontage de celle-ci.

Les caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à

titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de débrayage suivant l'invention, pour la position sortie de la pièce mobile de son actionneur hydraulique; la figure 2 en est une vue partielle en coupe, suivant la ligne II-II de la figure 1; les figures 3 A, 3 B, 3 C sont des vues partielles en coupe qui, analogues à celle de la figure 2, illustrent trois phases successives de la libération de la pièce mobile de

1 'actionneur hydraulique.

Tel qu'illustré sur la figure 1, il s'agit d'assurer l'encliquetage d'un dispositif de débrayage 10 à actionneur hydraulique 11 sur un embrayage 12 de type tiré dont le dispositif débrayeur 13, ici un diaphragme, est équipé à cet

effet d'un dispositif d'accostage 14.

S'agissant de l'équipement d'un véhicule automobile, l'embrayage 12 appartient avec le moteur à un premier bloc 16 P, ou bloc primaire, le dispositif de débrayage 10 appartient avec la boîte de vitesses à un deuxième bloc 16 S, ou bloc secondaire, en étant par exemple rapporté par des vis non représentées sur la cloche 17 de cette boîte de vitesses, et l'encliquetage recherché intervient lors du montage de l'ensemble, c'est-à-dire lors du rapprochement axial relatif

de ces deux blocs 16 P, 16 S l'un par rapport à l'autre.

Ici, le dispositif d'accostage 14 de l'embrayage 12 comporte de manière connue en soi une pièce d'accostage 18 qui, par une partie ondulée 19, porte sur le dispositif débrayeur 13 du côté de celui-ci opposé au dispositif de débrayage 10, et un organe de couplage 20 par l'intermédiaire duquel ce dispositif de débrayage 10 peut agir en traction sur la pièce

d'accostage 18.

Ici, cet organe de couplage 20 est un jonc qui, ouvert par une fente, en se prolongeant par des bras globalement radiaux 21 de part et d'autre de celle-ci, est élastiquement déformable radialement et porte sur une partie globalement tronconique 22 de la pièce d'accostage 18, du côté de celle-ci

opposé au dispositif de débrayage 10.

Pour plus de précisions sur un tel dispositif d'accostage 14 on peut par exemple se rapporter au document

FR 2 653 195.

Ici, l'actionneur hydraulique 11 du dispositif de débrayage 10 comporte deux pièces 23, 24, l'une fixe, l'autre mobile, qui sont en relation de cylindre-piston l'une par rapport à l'autre, et qui, par des rebords radiaux 23 ', 24 ' qu'elles présentent chacune respectivement à leurs extrémités axiales opposées, définissent entre elles de manière étanche

une chambre de commande 26.

Par exemple, et tel que représenté, la pièce fixe 23 de l'actionneur hydraulique ll est radialement la plus externe, avec son rebord radial 23 ' dirigé vers l'axe de la chambre de commande 26, et c'est par son intermédiaire que se fait la fixation de cet actionneur hydraulique il à la cloche 17 de la

boîte de vitesses.

Pour l'implantation d'au moins un embout propre à la desserte de la chambre de commande 26, la pièce fixe 23 comporte au moins un bossage tubulaire 27, 27 '. Ici deux bossages tubulaires 27, 27 ' sont prévus, un,

27, d'alimentation, l'autre, 27 ', de purge.

A la pièce mobile 24 est liée une butée de débrayage

28 propre à l'encliquetage recherché.

Ici, cette butée de débrayage 28 est constituée par un roulement à billes qui, par sa bague extérieure 29, est calé axialement sur la pièce mobile 24, avec des moyens d'autocentrage à ressort axial, comme visible à la figure 1, et dont la bague intérieure, dûment prolongée axialement à cet effet, forme une pièce d'attaque 30 présentant transversalement à sa périphérie externe un épaulement 31 par lequel elle peut

coopérer en accrochage avec l'organe de couplage 20.

Le dispositif de débrayage 10 comporte, enfin, d'une part, des moyens de précharge 32, qui sollicitent en permanence la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique il en direction de sa position rentrée par rapport à la pièce fixe 23, et, d'autre part, des moyens de retenue 33, qui, tel que représenté sur la figure 1, assurent un maintien en position sortie de

cette pièce mobile 24.

Ici, les moyens de précharge 32 comportent un ressort 34, de type ressort à boudin, qui, prenant appui sur le fond d'une coupelle annulaire 35 calée axialement et circonférentiellement sur la pièce fixe 23, porte sur le fond d'une coupelle annulaire 36 calée axialement, dans les deux

sens, et circonférentiellement, sur la pièce mobile 24.

La coupelle annulaire 35 est solidaire d'une platine 37 qui porte sur l'arrière de la pièce fixe 23 de l'actionneur hydraulique 11, entre cette pièce fixe 23 et la cloche 17 de la boîte de vitesses et qui est en outre calée circonférentiellement sur cette pièce fixe 23, par exemple par

un pion, non représenté, ou par sertissage.

Ici, la paroi latérale radialement la plus interne de la coupelle annulaire 35 est d'un seul tenant avec un manchon cylindrique 38, qui, par des pattes 39, est agrafé à la platine 37. Conjointement, la coupelle annulaire 36 porte, ici, axialement, dans un sens, sur un anneau élastique fendu 40 en prise avec une gorge de la pièce mobile 24, et, axialement, dans le sens opposé au précédent, sur un épaulement transversal

41 de cette pièce mobile 24.

Les frottements intervenant entre la coupelle annulaire 36 et la pièce mobile 24 peuvent suffire à la caler

circonférentiellement sur celle-ci.

Mais, si désiré, des moyens de calage complémentaires peuvent être envisagés, et, par exemple, un pion non

représenté, un collage ou un sertissage.

Suivant l'invention, le ressort 34 des moyens de précharge 32 est indexé angulairement, à l'une de ses extrémités, sur la pièce fixe 23 de l'actionneur hydraulique

11, et, à l'autre de ses extrémités, sur la pièce mobile 24.

Les coupelles annulaires 35, 36 étant calées circonférentiellement, c'est-à-dire indexées, la première sur la pièce fixe 23, et la deuxième sur la pièce mobile 24, c'est par leur intermédiaire que le ressort 34 est ici indexé sur

cette pièce fixe 23 et sur cette pièce mobile 24.

Par exemple, et tel que représenté, celle des spires extrêmes de ce ressort 34 par laquelle celui-ci prend appui sur le fond de la coupelle annulaire 35 se prolonge à son extrémité par un retour 42 par lequel il est en prise avec cette coupelle

annulaire 35.

Ici, le retour 42 est dirigé radialement en direction opposée à l'axe de la chambre de commande 26, et il est engagé, par exemple sans jeu, dans une fente 43 prévue à cet effet dans

la paroi latérale correspondante de la coupelle annulaire 35.

De même, celle de ses spires extrêmes par laquelle le ressort 34 porte sur le fond de la coupelle annulaire 36, présente, ici, un retour 44 par lequel ce ressort 34 est en

prise avec cette coupelle annulaire 36.

Ici, ce retour 44 est dirigé axialement en direction opposée à l'embrayage 12, et il est en prise, par exemple sans jeu, avec un perçage, non visible sur la figure, prévu à cet

effet dans le fond de la coupelle annulaire 36.

Mais, en variante des dispositions précédentes, les spires extrêmes du ressort 34 peuvent tout aussi bien être des spires incomplètes butant par leur extrémité sur les coupelles

annulaires 35, 36.

Corollairement, les moyens de retenue 33 comportent, suivant l'invention, au moins une patte 46 qui, solidaire d'une des pièces 23, 24, est en prise avec une cornière 48 qui, solidaire de l'autre de ces pièces 23, 24, en assure une butée tant axiale que circonférentielle pour une position angulaire relative de ces pièces 23, 24 dont il résulte une précontrainte

de torsion pour le ressort 34.

Comme précédemment, c'est par l'intermédiaire des coupelles annulaires 35, 36 que la patte 46 et la cornière 48

sont ici solidaires des pièces 23, 24.

Ici, la patte 46 est d'un seul tenant avec l'une des coupelles annulaires 35, 36 et la cornière 48 est d'un seul

tenant avec l'autre de celles-ci.

Plus précisément, la patte 46 est ici d'un seul tenant avec la coupelle annulaire 36 calée sur la pièce mobile 24, et la cornière 48 est d'un seul tenant avec la coupelle annulaire

35 calée sur la pièce fixe 23.

Ici, la patte 46 appartient à un rebord de la coupelle annulaire 36 qui, dirigé radialement vers l'axe de la chambre de commande 26, borde le long de son bord libre la paroi latérale radialement la plus interne de cette coupelle

annulaire 36.

Cette patte 46 est isolée du reste de ce rebord par des

échancrures non visibles sur la figure 1.

La cornière 48 est formée à la faveur d'un crevé 49 de la paroi latérale radialement la plus interne de la coupelle annulaire 35 dont elle est issue, et elle est dirigée radialement en direction opposée à l'axe de la chambre de

commande 26.

Elle comporte, en dièdre droit, un pan 50, qui s'étend transversalement par rapport à l'axe de la chambre de commande 26, à la manière de la patte 46, et un pan 51, qui s'étend au contraire parallèlement à cet axe, suivant une génératrice de la paroi latérale concernée de la coupelle annulaire 35. Bien entendu, en variante des dispositions précédentes, la patte 46 peut s'étendre en direction opposée à l'axe de la chambre de commande 26, en étant formée par un retournement local du rebord correspondant de la coupelle annulaire 36, et la cornière 48 s'étendre alors en direction de cet axe, en étant issue de la paroi latérale radialement la plus externe

de la coupelle annulaire 35.

Chez le fabricant du dispositif de débrayage 10, préférentiellement, ou chez celui du véhicule concerné, la patte 46 des moyens de retenue 33 est amenée en prise avec la cornière 48 à laquelle elle est associée, tel que représenté

sur les figures 1 et 2.

Cela nécessite, d'une part, le passage en position sortie de la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique 11, et, d'autre part, l'application d'une rotation à cette pièce mobile 24 par rapport à la pièce fixe 23 autour de l'axe de la chambre de commande 26, avec franchissement du pan 51 axial de la cornière 48 par la patte 46, le passage en position sortie de la pièce mobile 24 ayant été suffisamment accentué à cet

effet.

Le ressort 34 des moyens de précharge 32 se trouve alors sous précontrainte élastique, tant axialement, suivant une précontrainte de compression comme visible sur la figure 1, que circonférentiellement, c'est-à-dire augulairement, suivant une précontrainte de torsion, tel que schématisé par

une flèche Fl sur la figure 2.

Il résulte de cette précontrainte élastique que la patte 46 des moyens de retenue 33 est en butée tant axialement que circonférentiellement contre la cornière 48 à laquelle elle est associée, sa butée axiale se faisant par le pan 50 de cette cornière 48 et sa butée circonférentielle par le pan 51 de celle-ci. La pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique il étant ainsi en position sortie, avec la patte 46 des moyens de retenue 33 en prise avec la cornière 48 à laquelle elle est associée, on assure tout d'abord, au montage, un rapprochement axial relatif des blocs 16 P, 16 S l'un par rapport à l'autre, et, donc, du dispositif de débrayage 10 par rapport à l'embrayage 12, ce dont il résulte un engagement axial de la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28 dans l'organe de couplage 20 de l'embrayage 12 à la faveur d'une déformation

élastique temporaire de cet organe de couplage 20.

Au cours de ce rapprochement axial relatif, et pourvu bien entendu que celui-ci soit suffisamment accentué, l'organe de couplage 20 franchit l'épaulement 31 de la pièce d'attaque de la butée de débrayage 28, ce qui correspond à

l'encliquetage recherché.

Ici, sur la figure 1, il s'étend même au-delà de cet épaulement 31, eu égard à l'amplitude axiale du rapprochement

axial relatif effectué.

L'encliquetage recherché étant ainsi supposé acquis, on applique ensuite momentanément aux blocs 16 P, 165 un

mouvement axial relatif rétrograde d'écartement.

Après absorption du jeu éventuel présent sur la figure 1, l'organe de couplage 20 vient en butée contre l'épaulement

31 de la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28.

Si l'écartement axial relatif des blocs 16 P, 165 est poursuivi, la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique Il est l'objet d'un mouvement axial relatif de sortie vis-à-vis de la pièce fixe 23, et il en résulte un mouvement de dégagement de la patte 46 des moyens de retenue 33 par rapport à la cornière 48, tel que schématisé par une flèche F 2 sur la figure 3 A, sur laquelle sont représentées en traits interrompus la position initiale de la patte 46 au début du mouvement axial relatif d'écartement des blocs 16 P, 16 S et en trait plein sa

position au terme de ce mouvement.

Par construction, il est fait en sorte que la patte 46 s'étende alors en deçà de la cornière 48, et, plus précisément, du pan 51 de celle-ci, tel que représenté à la figure 3 A. il Ainsi libérée circonférentiellement, la pièce mobile 24 revient d'elle-même à sa position angulaire de repos par rapport à la pièce fixe 23, sous la sollicitation de la précontrainte de torsion du ressort 34, ce qui conduit la patte 46 des moyens de retenue 33 à s'écarter angulairement de la cornière 48 à laquelle elle est associée, tel que schématisé par la flèche Fl de la figure 3 B, et donc à ne plus se trouver

axialement au droit de cette cornière 48.

Sur la figure 3 B sont représentées, comme précédemment, en traits interrompus la position initiale de cette patte 46 au début du mouvement angulaire correspondant de la pièce mobile 24, et en trait continu sa position finale au terme de celui-ci. Ainsi dûment libérée tant circonférentiellement qu'axialement, et tout en restant crochetée sur l'organe de couplage 20, la pièce mobile 24 de l'actionneur hydraulique 11

peut dès lors être l'objet d'un mouvement axial de rentrée vis-

à-vis de la pièce fixe 23, tel que schématisé par une flèche F 3 sur la figure 3 C pour la seule patte 46 des moyens de retenue 33, lorsque les blocs 16 P, 16 S ne sont plus l'objet d'un mouvement axial relatif d'écartement, sous la sollicitation par exemple des seuls moyens de précharge 32 auxquels elle est soumise, ou sous la sollicitation résultant d'une injection de fluide sous pression dans la chambre de

commande 26.

Comme précédemment, sur la figure 3 C ont été schématisées en traits interrompus la position initiale de la patte 46 au début de ce mouvement axial de rentrée et en traits

interrompus sa position finale au terme de celui-ci.

On appréciera que, pour l'encliquetage obtenu, il n'est pas besoin d'exercer axialement d'autre force que celle nécessaire à l'engagement de l'organe de couplage 20 sur la pièce d'attaque 30 de la butée de débrayage 28, et que cet encliquetage se produit systématiquement sans autre

intervention.

On appréciera, également, que le dispositif de débrayage 10 suivant l'invention et son procédé de mise en oeuvre permettent de contrôler très simplement si cet

encliquetage a bien eu lieu.

On appréciera, enfin, que, en cas de nécessité, le

dispositif de débrayage 10 est réarmable.

Il suffit à cet effet d'amener à nouveau la patte 46 des moyens de retenue 32 en prise avec la cornière 48 à

laquelle elle est associée.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe

toute variante d'exécution.

En particulier, les moyens de retenue mis en oeuvre peuvent comporter plusieurs pattes réparties circulairement autour de l'axe de la chambre de commande, avec un nombre égal

de cornières associées chacune respectivement à celles-ci.

En outre, comme décrit dans le document FR 2 304 826, dont toutes les formes de réalisation peuvent être concernées, l'organe de couplage peut être porté par la pièce d'attaque de la butée de débrayage au lieu d'appartenir au dispositif

d'accostage de l'embrayage.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1 Dispositif de débrayage à encliqueter sur un embrayage de type tiré du genre comportant un actionneur hydraulique ( 11) qui comporte lui- même deux pièces ( 23, 24), l'une fixe, l'autre mobile, en relation de cylindre-piston l'une par rapport à l'autre, des moyens de précharge ( 32) qui, comportant un ressort ( 34) de type ressort à boudin, sollicitent en permanence la pièce mobile ( 24) de l'actionneur hydraulique ( 11) en direction de sa position rentrée par rapport à la pièce fixe ( 23), et des moyens de retenue ( 33) qui assurent un maintien en position sortie de cette pièce mobile ( 24), caractérisé en ce que le ressort ( 34) des moyens de précharge ( 32) est indexé angulairement à l'une de ses extrémités sur la pièce fixe ( 23) de l'actionneur hydraulique ( 11) et à l'autre de ses extrémités sur la pièce mobile ( 24), et les moyens de retenue ( 33) comportent au moins une patte ( 46) qui, solidaire d'une desdites pièces ( 23, 24), est en prise avec une cornière ( 48) qui, solidaire de l'autre de celles-ci, en assure une butée tant axiale que circonférentielle pour une portion angulaire relative desdites pièces ( 23, 24) dont il résulte une précontrainte de torsion

pour ledit ressort ( 34).

2 Dispositif de débrayage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, le ressort ( 34) des moyens de précharge ( 32) prenant appui sur le fond d'une coupelle annulaire ( 35) calée sur la pièce fixe ( 23) et portant sur le fond d'une coupelle annulaire ( 36) calée sur la pièce mobile ( 24), la patte ( 46) des moyens de retenue ( 33) est d'un seul tenant avec l'une desdites coupelles annulaires ( 35, 36) et la cornière

( 48) associée est d'un seul tenant avec l'autre de celles-ci.

3 Dispositif de débrayage suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la patte ( 46) des moyens de retenue ( 33) est d'un seul tenant avec la coupelle annulaire ( 36) calée sur la pièce mobile ( 24), et la cornière ( 48) associée est d'un seul tenant avec la coupelle annulaire ( 35) calée sur la pièce

fixe ( 23).

4 Dispositif de débrayage suivant l'une quelconque des

revendications 2, 3, caractérisé en ce que la cornière ( 48) des

moyens de retenue ( 33) est formée à la faveur d'un crevé ( 49)

de la coupelle annulaire ( 35) dont elle est issue.

5 Procédé pour la mise en oeuvre d'un dispositif de

débrayage conforme à l'une quelconque des revendications 1 à

4, caractérisé en ce que, la pièce mobile ( 24) de l'actionneur hydraulique ( 11) étant en position sortie, avec la patte ( 46) des moyens de retenue ( 33) en prise avec la cornière ( 48) à laquelle elle est associée, on assure un rapprochement axial relatif du dispositif de débrayage ( 10) et de 1 'embrayage ( 12), et, après ce rapprochement axial relatif, on applique momentanément à ce dispositif de débrayage ( 10) et à cet embrayage ( 12) un mouvement axial relatif rétrograde

d'écartement.