FR2787157A1 - Mecanisme d'embrayage a rattrapage d'usure a cassette - Google Patents

Abstract

L'invention propose un mécanisme d'embrayage comportant une cassette de rattrapage d'usure dont le support (62) en U comporte une patte avant de fixation (68) qui est fixée par rivetage à la périphérie (202) du couvercle (52), caractérisé en ce que la patte avant de fixation (68) s'étend vers l'arrière dans un plan horizontal et est fixée par rivetage contre la face inférieure d'une portion en vis-à-vis (202) appartenant à la périphérie du couvercle (52).

Description

La présente invention concerne un mécanisme d'embrayage à friction,

notamment pour véhicule automobile, et se rapporte plus particulièrement à un embrayage équipé d'un dispositif de compensation de l'usure due notamment à l'usure de ou des garnitures de friction, ce dispositif, ciaprès appelé dispositif de rattrapage d'usure, opérant au fur

et à mesure de l'usure de ou des garnitures.

Un embrayage à friction classique comporte généralement un plateau de réaction, éventuellement en deux parties pour formation d'un volant amortisseur ou d'un volant flexible, calé en rotation sur un premier arbre, usuellement un arbre menant tel que le vilebrequin du moteur à combustion interne, et supportant par sa périphérie externe un couvercle arrière auquel est attaché, avec mobilité axiale, au moins un plateau

avant de pression.

Le plateau de pression est solidaire en rotation du couvercle et du plateau de réaction tout en pouvant se déplacer axialement sous la sollicitation de moyens embrayeurs à action axiale commandés par des moyens débrayeurs. Les moyens débrayeurs peuvent consister en des ressorts hélicoïdaux, ou en deux rondelles Belleville montées en série, soumis à l'action de leviers de débrayage formant les moyens

débrayeurs.

Généralement, les moyens embrayeurs et débrayeurs appartiennent à une même pièce, par exemple un diaphragme métallique prenant appui sur le couvercle Le diaphragme peut être monté en série ou en parallèle avec une rondelle Belleville pour assurer une assistance

de l'effort de débrayage.

Un disque de friction, portant des garnitures de friction à sa périphérie externe, solidaire en rotation d'un arbre, usuellement un arbre mené tel que l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses, est intercalé entre le plateau de pression et le plateau de réaction de façon à être serré entre eux lorsque l'embrayage est en position d'engagement pour

transmettre le couple de l'arbre menant à l'arbre mené.

Classiquement les garnitures de friction sont montées sur un support axialement élastique accouplé de manière rigide ou élastique à un moyeu calé en rotation sur l'arbre mené. Grâce à cette disposition le disque de friction assiste le diaphragme lors de l'opération de débrayage

de l'embrayage.

En variante, une seule garniture de friction est prévue. Par

exemple, le support est noyé en partie dans la garniture de friction.

Classiquement les moyens embrayeurs, le couvercle et le plateau de pression appartiennent à un ensemble unitaire dit mécanisme

d'embrayage à friction.

Les moyens embrayeurs commandent le déplacement axial du plateau de pression lorsqu'ils sont actionnés par une butée de

débrayage par l'intermédiaire des moyens débrayeurs.

La butée de débrayage peut être commandée mécaniquement, hydrauliquement ou électriquement ou électromécaniquement. La

commande peut être du type manuel, automatique ou semi-automatique.

Au cours de la durée de vie d'un tel embrayage, la ou les garnitures de friction ainsi que les contre-matériaux, plateaux de pression et de réaction, s'usent, ce qui provoque une variation de la position axiale du plateau de pression, de celle des moyens embrayeurs à action axiale et de la butée de débrayage, d'o il s'ensuit une variation de la force de serrage axial entre le disque de friction, d'une part, et les plateaux de pression et de réaction, d'autre part, en raison des modifications des conditions de travail des moyens embrayeurs, et la force nécessaire pour débrayer s'en trouve affectée. En dotant un tel embrayage d'un dispositif de rattrapage d'usure, on évite ces inconvénients, les moyens embrayeurs, ainsi que la butée de débrayage, usuellement en appui constant sur les moyens débrayeurs, occupant la

même position lorsque l'embrayage est en position d'engagement.

La demande de brevet français n FR-96.11297 déposée le 17 septembre 1996 et publiée sous le numéro 2 753 503 décrit et représente aux figures 21 à 26 un mécanisme d'embrayage à friction, notamment pour véhicule automobile, du type comportant un couvercle arrière 52, un plateau de pression avant 51 lié en rotation au couvercle 52 tout en pouvant se déplacer axialement par rapport à celui-ci, des moyens d'appui 14 portés par le plateau de pression 51, des moyens embrayeurs 53 à action axiale agissant entre le couvercle 52 et les

moyens d'appui 14, et un dispositif de rattrapage d'usure.

Le dispositif de rattrapage d'usure comprend d'une part des moyens 54 à rampes 56 portant une denture externe 59 et placés entre le plateau de pression 51 et les moyens d'appui 14 pour constituer un plateau de pression 51, 54 d'épaisseur variable entre sa face de friction et les moyens d'appui 14 et comprend, d'autre part, une cassette portée par le couvercle 52 et qui comporte une pièce 62, solidaire du couvercle

52, formant support pour la fixation de la cassette sur le couvercle 52.

Le support 62 est globalement en forme de U avec une âme centrale 64 supérieure, en forme générale de plaque horizontale, d'orientation globalement tangentielle et deux ailes latérales 65, 66 opposées dont chacune s'étend verticalement vers le bas dans un plan d'orientation axiale perpendiculaire à l'âme supérieure et dont chacune comporte un trou 61 pour le montage à rotation d'un équipage 67, 63, 60, la pièce 62 formant support comportant une patte avant de fixation 68 qui s'étend verticalement vers le haut dans un plan transversal perpendiculaire à l'axe général du mécanisme depuis un bord transversal avant de la plaque formant âme centrale 64 et qui est fixée par rivetage

à un bord périphérique du couvercle 52.

L'équipage comporte notamment un axe portant une vis sans fin, une roue à rochet et un ressort hélicoïdal. Le support porte en outre un organe élastique doté, d'une part, d'une languette de commande et,

d'autre part, d'un cliquet anti-retour.

La languette de commande est propre à être manoeuvrée par un actionneur appartenant aux moyens embrayeurs de l'embrayage et

coopère, ainsi que le cliquet, avec les dents de la roue à rochet.

La vis sans fin coopère avec les dents d'une denture appartenant aux moyens à rampes réalisés sous la forme d'un anneau à rampes disposé axialement entre les moyens d'appui des moyens embrayeurs et le plateau de pression. La vis sans fin coopère avec la denture et avec des moyens d'entraînement en rotation, comprenant le ressort hélicoïdal, qui sont rendus opérationnels par l'usure des garnitures de friction lorsque l'embrayage est engagé. La vis sans fin est montée

tangentiellement par rapport à sa denture associée.

Il est souhaitable d'assurer un bon maintien en position fixée de la cassette par l'intermédiaire de son support en U sans pour cela faire appel à des pattes supplémentaires de fixation par rivetage comme les

pattes 69 illustrées aux figures 23 et 25 de ce même document.

Dans ce but, I'invention propose un mécanisme d'embrayage du type de celui mentionné précédemment comportant une patte avant de fixation qui est fixée par rivetage à la périphérie du couvercle, caractérisé en ce que la patte avant de fixation s'étend vers l'arrière dans un plan horizontal et est fixée par rivetage contre la face inférieure

d'une portion en vis-à-vis appartenant à la périphérie du couvercle.

Ainsi, le support est simplifié car il ne comporte pas de pattes, notamment radiales de fixation. Ce support est stable car il est fixé contre une face inférieure appartenant au couvercle. La cassette est

ainsi moins encombrante.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention - la patte de fixation s'étend dans le plan de la plaque supérieure

formant âme du support, ce qui simplifie encore le support.

- la cassette est montée dans un logement du couvercle délimité par un fond arrière, d'orientation transversale, et par une portion de paroi supérieure horizontale sous laquelle s'étend la patte horizontale de fixation de la cassette; - le fond arrière transversal du logement comporte une ouverture à travers laquelle le support s'étend axialement au moins en partie vers l'arrière, et l'équipage qui comprend une vis sans fin, coopérant avec la denture des moyens à rampes sur laquelle est monté un axe transversal, d'orientation globalement tangentielle par rapport à l'axe central du mécanisme, traversant au moins un trou de l'une des ailes latérales du support; - I'une des ailes latérales du support porte un capuchon borgne qui reçoit une extrémité de l'axe dont l'autre extrémité s'étend en regard d'une face latérale d'une patte pliée appartenant au couvercle - la patte s'étend à partir d'un bord supérieur de l'ouverture et elle est repliée axialement vers l'arrière à l'intérieur du logement; I'autre face latérale de la patte est adjacente à un bord latéral vertical de l'ouverture; - l'équipage comprend une roue à rochet solidaire axialement et en rotation de la vis sans fin, un moyen élastique de rattrapage agissant sur la roue à rochet, et un organe élastique doté d'une languette élastique de commande portée par un retour de l'organe élastique et doté d'un cliquet anti-retour qui sont propres à coopérer avec la roue à

rochet.

- la pièce formant support est une pièce en tôle découpée et pliée. Grâce à l'invention, I'organe élastique est également simplifié et ne présente pas de pattes de fixation supplémentaire. Le support selon l'invention est robuste et peut avoir une grande longueur du fait de

I'ouverture du logement permettant de réduire l'encombrement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront

à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de

laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de face d'un embrayage équipé d'un dispositif de rattrapage d'usure à cassette selon un exemple de réalisation de l'invention, avec des arrachements partiels pour illustrer notamment la denture de l'anneau à rampes et les languettes tangentielles; - la figure 2A est une vue en coupe selon la ligne 2-2 de la figure 1; - la figure 2B est une vue à plus grande échelle de la partie supérieure de la figure 2A; - la figure 3 est une vue de détail à plus grande échelle selon la flèche F3 de la figure 2A, 2B, avec un arrachement partiel et une coupe montrant l'immobilisation axiale de l'axe de la cassette; et - la figure 4 est une vue simplifiée en perspective et à plus grande échelle, selon la flèche F4 de la figure 2A, 2B, qui illustre la partie correspondante du couvercle avec le support en U de la cassette

du dispositif de réglage.

Dans la description qui va suivre, des éléments et composants

identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes

chiffres de référence.

Pour simplifier la compréhension de la description et des

revendications, on utilisera à titre non limitatif les termes horizontal,

vertical, supérieur, inférieur, etc., notamment en référence aux figures.

Les figures représentent un embrayage équipé d'un dispositif de rattrapage d'usure, du genre de celui décrit dans la demande de brevet français déposée le 17 septembre 1996 sous le numéro 96 11297 à

laquelle il conviendra de se reporter pour plus de détails.

En se reportant aux figures, on voit un mécanisme d'embrayage à friction, notamment pour véhicule automobile, d'axe de symétrie axiale X-X, qui forme un ensemble unitaire et qui comprend un plateau de pression avant 51 destiné à coopérer avec un disque de friction (non représenté), portant à sa périphérie externe des garnitures de friction, et qui coopère lui-même avec un plateau de réaction (non représenté). Le plateau de réaction est destiné à être calé en rotation sur un arbre menant, tel que le vilebrequin du moteur à combustion interne. Le disque de friction est solidaire en rotation d'un arbre mené tel que l'arbre

d'entrée de la boîte de vitesses.

Le plateau de pression 51 est solidaire en rotation du couvercle 52 par l'intermédiaire de languettes tangentielles 9 dont une est visible sur les figures 1 et 2 et qui, élastiques axialement, constituent en même temps des moyens de rappel axial du plateau de pression 51 vers I'arrière en direction du fond transversal 200 du couvercle 52. En

variante, les languettes sont d'orientation radiale.

Dans tous les cas, les languettes 9 sont fixées par rivetage à l'une de leur extrémité au couvercle 52 et à leur autre extrémité à une

patte 251 du plateau de pression (figure 2A, 2B).

Les languettes 9 autorisent un mouvement axial du plateau de pression 51 par rapport au couvercle 52. Le couvercle est métallique en étant en tôle emboutie tandis que les plateaux de pression 51 et de réaction sont en fonte. Ce couvercle 52 comporte le fond, d'orientation transversale 200, troué centralemrnent et des moyens 152 pour sa fixation -Ti à un plateau de réaction, éventuellement divisé pour formation d'un

volant amortisseur.

Ici le couvercle 52 est globalement en forme d'assiette creuse et comporte à sa périphérie externe un rebord 152, d'orientation globalement transversale qui s'étend radialement vers l'extérieur dans un plan vertical perpendiculaire à l'axe X-X, formant notamment les moyens de fixation du couvercle 52 au plateau de réaction, ce rebord 152 étant doté de trous pour passage d'organes de fixation, tels que des

vis, du couvercle au plateau de réaction.

Une jupe annulaire d'orientation axiale relie le fond 200 au rebord

152 et est ouverte au niveau des languettes 9.

Le plateau de réaction peut être plat ou, en variante ce plateau présente une jupe sur laquelle se fixe le rebord 152 en sorte que le

couvercle 52 peut être moins profond.

Le plateau de pression 51, tout en étant solidaire en rotation du couvercle 52, est donc déplaçable axialement par rapport au couvercle 52 sous la sollicitation de moyens embrayeurs à action axiale commandés par des moyens débrayeurs, ici un diaphragme 53 monté articulé sur le couvercle 52 grâce à des colonnettes 58 portées par le

fond 200 du couvercle 52 troué centralement.

Le diaphragme 53, formant moyen élastique à action axiale, a une forme tronconique à l'état libre et comporte une partie périphérique en forme de rondelle Belleville prolongée vers le centre par une partie centrale fragmentée en doigts radiaux 204 par des fentes comme visible

à la figure 1.

Le diaphragme 53 prend appui, par l'intermédiaire de sa rondelle Belleville, sur le fond 200 du couvercle pour action sur le plateau de pression 51 et serrage axial des garnitures de friction, que présente le

disque de friction, entre les plateaux de pression et de réaction.

Ici l'embrayage est du type poussé, c'est-à-dire qu'il faut, à l'aide d'une butée de débrayage (non représentée), commandée manuellement ou de manière semi-automatique ou automatique et non représentée, agir en poussant sur l'extrémité interne des doigts du diaphragme 53 pour désengager (débrayer) I'embrayage. Pour ce faire (figure 2A, 2B), le fond du couvercle 52 porte, d'une part, un appui primaire 205 consistant par exemple en un jonc, ou ici en un embouti réalisé dans le fond du couvercle à la périphérie interne de celui-ci et, d'autre part, en regard de l'appui primaire, un appui secondaire 206 sous forme de couronne roulée portée par les colonnettes 58, ou tout autre moyen, par exemple, sous forme de rondelle tronconique portée par des pattes issues par découpe et pliage du fond de couvercle 52 et traversant des

orifices élargis du diaphragme comme les colonnettes 58.

Le diaphragme 53, par la périphérie interne de sa rondelle Belleville, est monté de manière basculante ou pivotante entre lesdits appuis primaire 204 et secondaire 206. Par la périphérie externe de sa rondelle Belleville, il est en contact avec des zones d'appui 14, décrites ci- après. Ces zones 14, formant moyens d'appui, sont portées par le

plateau de pression 51.

Pour maintenir, lorsque l'embrayage est embrayé, les moyens embrayeurs à action axiale 53 dans une position axiale indépendante de l'usure des garnitures du disque de friction, et dans une moindre mesure l'usure des plateaux de pression 51 et de réaction dont les faces, dites de friction formant piste de frottement, s'usent au contact des garnitures

du disque, il est prévu un dispositif de rattrapage d'usure à rampes.

Le dispositif de rattrapage d'usure comprend une cassette 10 et

des moyens à rampes 54 disposés circonférentiellement.

Plus précisément, ces moyens à rampes 54 sont constitués d'un anneau en tôle découpée et emboutie de façon à présenter des rampes 56 disposées circonférentiellement; ledit anneau présente également des zones d'appui 14 constituées par l'arête supérieure arrondie d'emboutis en arcs de cercle centrés sur l'axe de l'embrayage et placés

radialement à l'extérieur par rapport aux rampes 56.

Le plateau de pression 51 présente ici, venus de moulage, sur sa face transversale arrière 208 tournée vers le fond 200 du couvercle 52, radialement au-delà des colonnettes 58, des plots 57 répartis circonférentiellement à une distance l'un de l'autre qui correspond à celle qui sépare circonférentiellement deux rampes 56 successives, les

plots 57 étant destinés à coopérer chacun avec une rampe 56.

J- I L'anneau 54 à rampes 56 est placé axialement entre le diaphragme 53 et le plateau de pression 51 en sorte que les plots 57 reçoivent les rampes 56 et que le diaphragme 53 coopère avec les zones d'appui 14 qui constituent ainsi les moyens d'appui, ici fractionnés mais qui en variante peuvent être continus, par l'intermédiaire desquels le diaphragme 53 agit sur le plateau de pression 51. Cette disposition est économique et simple, les moyens à rampes 54 étant métalliques et obtenus par emboutissage. En variante les plots 57 sont remplacés par

des contre-rampes de même forme que les rampes 54.

L'une au moins des zones d'appui 14 des moyens à rampes 54 est prolongée à sa périphérie externe par un rebord 210 parallèle à l'axe de l'embrayage se terminant selon un retour transversal, c'est-à-dire s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe X-X de l'embrayage, muni à sa périphérie externe d'une denture 59, en sorte que les zones d'appui 14 peuvent être continues et que le rebord est centré par une surépaisseur 157 du plateau de pression 51, la denture 59 étant d'un

seul tenant avec les moyens 54 à rampes 56.

C'est dans chaque surépaisseur 157 que sont formés les plots 57. Toutes les surépaisseurs 157 peuvent participer au centrage de

I'anneau 54 présentant un rebord continu.

Le dispositif de rattrapage d'usure comprend par ailleurs une roue à rochet 60 à dents inclinées solidaire d'un axe 67 qui porte également une vis sans fin 63. Le filet et le pas de la vis sans fin 63 sont adaptés à la denture 59. La vis sans fin 63 est amenée à coopérer avec la denture 59 dans les conditions qui seront décrites ci-après. La vis 63

s'étend tangentiellement par rapport à la denture.

L'axe 67 de la roue à rochet 60 est porté à rotation par un support 62, mieux visible aux figures 2A, 2B et 3, en tôle découpée et pliée, en forme générale de U ayant une âme supérieure horizontale64 en forme de plaque d'orientation tangentielle, et ayant deux ailes latérales opposées 65,66 destinées à supporter l'axe 67. A cet effet,

chacune des ailes porte un trou circulaire 61 adapté à le recevoir.

I - Chaque aile latérale s'étend verticalement vers le bas dans un plan vertical parallèle à l'axe X-X à partir d'un bord latéral d'orientation

axiale 214 de la plaque 64.

Conformément aux enseignements de l'invention, la plaque supérieure 64 comporte une patte avant de fixation 68, qui s'étend horizontalement dans le plan de la plaque supérieure 64 du support 62 et dirigée axialement vers l'arrière, qui est destinée à être fixée sous une

partie horizontale de la périphérie du couvercle 52 par deux rivets 155.

Ainsi, la patte avant 68 de fixation par rivetage est une patteet il n'est prévu aucun moyen complémentaire de fixation et ou de stabilisation du support 62 de la cassette 10. Ce support 62 est de forme

simple et robuste.

Le couvercle 52 présente une ouverture 156 pour le passage de la partie d'extrémité arrière de la plaque supérieure 64 et pour le passage des ailes latérales 65 et 66. Cette disposition permet de réduire l'encombrement axial car le support pénètre dans l'ouverture 156. Cela permet également d'allonger la plaque supérieure 64 et donc le support

tout en ayant des ailes 65,66. Le support est ainsi stable et robuste.

Plus précisément, la cassette est aménagée dans un logement 218 du couvercle 52 délimité par un fond arrière 220 d'orientation transversale On notera que la périphérie externe du plateau de pression 51 est entaillée localement pour le logement de la cassette 10 et réduction de l'encombrement axial. Bien entendu le logement 218 est formé en surépaisseur, ici par déformation à la presse, au niveau dune plage 154 du rebord 152 du couvercle 52 pour montage de la cassette 10. Le logement 218 est délimité verticalement vers le haut par une paroi supérieure horizontale 202 d'orientation tangentielle dont la face

inférieure 203 constitue la face d'appui pour la face supérieure en visà-

vis 69 de la patte de fixation 68.

L'ouverture 156 est délimitée par un bord horizontal inférieur 222 et par un bord supérieur vertical 221, décalé axialement vers l'arrière

par rapport au bord inférieur 222.

i i L'ouverture 156 est aussi délimitée transversalement par deux

bords latéraux verticaux et opposés 223.

Le support 62 présente, à partir des bords verticaux arrière 236 des ailes latérales 65 et, 66 prolongées chacune par un retour 71 s'étendant globalement perpendiculairement aux ailes et transversalement vers l'intérieur et qui sont destinés à constituer des butées de contrôle dont le rôle apparaîtra ci-dessous. Les extrémités des retours 71 dirigés l'un vers l'autre sont à une distance transversale suffisante l'une de l'autre pour permettre, sans le gêner, le débattement

de l'actionneur 55 lors des opérations d'embrayage et de débrayage.

L'actionneur 55 est constitué par une protubérance (ou appendice) que comporte le diaphragme 53 radialement en saillie à sa

périphérie externe.

En pratique les retours 71 sont issus par découpe et pliage du support 62. Ces retours 71 sont plus faciles à réaliser car il n'y a pas de pattes supplémentaires de fixation à prévoir sur le support 62. On maîtrise mieux la position des retours 71 ce qui améliore le fonctionnement.

Le support 62 est ainsi de forme simple, robuste et est stable.

Il est beaucoup plus simple que celui décrit dans le document précité car il n'est fait appel à aucune patte supplémentaire de fixation

par rivetage, en sorte que la consommation de matière est moindre.

On réduit grâce à l'invention le nombre de pattes de fixation au couvercle. Le support 62 est adapté à recevoir un organe élastique 72, lui

aussi simplifié, robuste et stable.

Ici, l'organe élastique 72, mieux visible sur la figure 2A, 2B est en forme de cavalier et comprend un corps 73 plan allongé portant à chacune de ses extrémités un bras latéral 74 muni d'un trou adapté à recevoir l'axe 67. Les deux bras 74 sont parallèles et s'étendent du même côté et globalement perpendiculairement par rapport au corps en

forme de plaque supérieure horizontale 73.

Sur son bord transversal arrière, le corps 73 se prolonge selon une extension en oblique 84 du même côté que celui o sont placés les

bras 74.

L'extrémité libre de l'extension élastique 84 est munie d'un retour 85 en forme de barre transversale qui se prolonge selon une languette de commande 76 s'étendant en direction du corps 73 en étant

globalement parallèle à celui-ci.

Une découpe 77 est ménagée dans l'extension 84 et, à la faveur de cette découpe 77 et d'échancrures dans le corps 73, est réalisé un cliquet anti-retour 78 en forme de lame. L'extrémité libre du cliquet 78 s'étend globalement perpendiculairement au corps 73 c'est-à-dire

radialement vers l'intérieur.

Ici comme mieux visible à la figure 2A, 2B, la languette de commande 76 et le cliquet 78 sont légèrement inclinés respectivement par rapport au plan du corps 73 et au plan perpendiculaire au plan du

corps 73.

Le cliquet 78 est décalé par rapport à la languette 76, les extrémités libres du cliquet 78 et de la languette 76 étant décalées circonférentiellement. Un ressort hélicoïdal 86 de compression est placé entre la roue à rochet 60 et l'extrémité libre du bras 74, en étant enroulé autour de l'axe 67; la vis sans fin 63 et la roue à rochet 60 sont taillées dans une même pièce. La roue à rochet 60 est implantée entre la vis 63 et le ressort 86 qui constitue le moyen élastique de rattrapage. La roue à rochet 60 est au droit du cliquet anti-retour 78 qui, par coopération avec les dents inclinées de la roue à rochet 60, empêche la roue à rochet 60 de tourner, ainsi que la vis sans fin 63, dans le sens contraire à celui des aiguilles

d'une montre, par rapport à la figure 2A, 2B.

Le support 62, portant la roue à rochet 60, la vis sans fin 63 et le ressort hélicoïdal 86, étant solidaire du couvercle 52, le diaphragme 53 se déplace par rapport à lui lors des opérations de débrayage et de réembrayage. Le diaphragme 53 porte à sa périphérie l'appendice radial (ou protubérance radiale), dit actionneur 55, s'étendant radialement à l'extérieur de la partie rondelle Belleville du diaphragme 53 pour coopérer avec l'extension 84 de l'organe élastique 72, plus précisément avec une zone arrondie 184 raccordant la partie principale de l'extension

84 à la lame 76.

On comprendra que, grâce à cette disposition, lors du basculement du diaphragme 53 lors des opérations de débrayage et de réembrayage, I'actionneur 55 déplace l'extension 84 de la droite vers la gauche, par rapport à la figure 1, et la languette de commande 76, par coopération avec les dents de la roue à rochet 60, est amenée à faire tourner la roue à rochet 60 dans le sens horaire et donc à faire tourner

la vis 63 en comprimant le ressort 86.

Lorsque l'actionneur 55, au retour, est déplacé de la gauche vers la droite, l'élasticité de l'extension 84 de l'organe élastique 72 et l'inclinaison des dents font que la languette 76 se déplace vers la droite en montant sur les dents qui sont maintenues fixes en rotation par le

cliquet anti-retour 78.

Le fonctionnement du dispositif de rattrapage de jeu qui vient d'être décrit est connu et ne sera pas détaillé. Si besoin est, on pourra se reporter à la demande de brevet français 96 11 297 déjà citée dont la

partie de la description correspondante doit être considérée comme

faisant partie de la présente demande, sachant que lors de l'opération de débrayage la course de retour ou d'armement de la languette de commande 76 est limitée par venue en butée de l'extension 84, plus précisément de la zone arrondie 184, contre les retours 71 du support 62 plus épais que l'organe 72, les retours 71 ayant pour rôle de ménager

l'organe élastique 72.

Ici, la vis sans fin 63 et la roue à rochet 60 sont par exemple d'uneseule pièce et sont enfilées à force sur l'axe 67 porté par le support 62. L'axe 67 est cannelé pour son emmanchement à force dans

la pièce 60,63 et traverse les trous 61 des ailes 65 et 66 du support 62.

Il est formé ainsi un équipage - axe 67, roue 60, vis 63, ressort 86 -

porté par les ailes 66,65. Ici l'axe 67 est donc solidaire de l'ensemble I monobloc vis sans fin 63 - roue à rochet 60, qui est immobilisé axialement par les deux bras 74 et les deux ailes 65,66 respectivement

de l'organe élastique 72 et du support 62.

Pour ce faire les bras 74 présentent une extrémité libre en forme de rondelle trouée. Une des rondelles est interposée axialement entre la face interne de l'aile 65 et l'extrémité libre de la vis sans fin 63, s'étendant ici sur moins de deux tours, ici 1/25 de tours, tandis que l'autre rondelle est interposée entre la face interne de l'aile 66 et l'extrémité libre du ressort

hélicoïdal 86.

Il est ainsi formé de manière unitaire une cassette 10 manipulable et transportable comportant des pièces, ici toutes métalliques, à savoir le support 62, I'organe élastique 72, le ressort hélicoïdal 86, la roue à rochet 60, la vis sans fin 63 et l'axe 67, sachant que l'organe élastique 72 (figure 2A, 2B) comporte une patte 168 d'orientation radiale accolée à la patte 68 du support 62. Le corps 73 est accolé à l'âme 64. La patte 168 présente, comme la patte 68, deux trous

pour le passage de rivets de fixation 155.

Bien entendu l'organe élastique 72, ici métallique, est d'épaisseur inférieure à celle du support 62 afin de rendre souple le cliquet 78 et la languette de commande 76 qui peut présenter centralement un bossage grâce auquel toutes les contraintes mécaniques sont ramenées vers le

centre de la languette 76 en sorte que la languette 76 est moins fragile.

Cette disposition permet d'augmenter la durée de vie de la languette 76,

le bossage 76 étant un embouti.

L'axe 67, et donc l'ensemble monobloc vis 63 - roue 60 peut être incliné pour un bon contact de la denture 59, ici en forme de secteur, et la vis sans fin. Toutes les solutions décrites dans le document FR98/01453 sont donc applicables, le contenu de ce document étant

considéré comme annexé à la présente invention.

On décrira maintenant les moyens pour retenir transversalement l'axe 67 dont une extrémité libre 240, à gauche en considérant la figure 3, est reçue dans un capuchon porté par la face externe de l'aile latérale du support 62 sur laquelle ce capuchon 250 est par exemple fixé par soudage. L'autre extrémité, de droite, de l'axe 67 s'étend en regard d'une face transversale 242 appartenant à une patte 244 d'immobilisation réalisée venue de matière par découpe et pliage avec le couvercle 52. Plus précisément, comme on peut le voir notamment aux figures 2 et 4, la patte 244 s'étend axialement vers l'arrière à partir du bord supérieur 221 de l'ouverture 156 puis est coudée vers l'arrière à environ de manière que sa face latérale interne s'étende en regard de

lI'extrémité libre 240 correspondante de l'axe 67.

La patte 244 peut avantageusement être pliée après le montage de la cassette 10 avec son support 62 pour retenir transversalement

l'axe 67.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit. Ainsi, comme dans le document FR98/11991, la denture 59 peut ne pas être d'un seul tenant avec les moyens à rampes 54. Une pièce intermédiaire calée axialement sur le couvercle 52, par exemple à l'aide de prolongement radiaux de deux languettes 9 d'un même jeu, peut porter la denture. Cette pièce est liée en rotation avec les moyens à rampes, qui peuvent se déplacer axialement par rapport à la pièce intermédiaire, par exemple par une liaison à coopération de formes ou par des languettes de même forme que les languettes 9. Pour plus de précisions, on se reportera à ce document en sorte que la présence d'un cliquet anti- retour n'est pas indispensable. Ici, le fond 200 du couvercle 52 présente à sa périphérie interne une partie bombée 300 avec une périphérie interne en forme d'anneau 301 d'orientation transversale. Les doigts 204 du diaphragme 53 ont une forme sinueuse à

la périphérie interne.

Ainsi, en position de stockage, c'est-à-dire avant montage du mécanisme d'embrayage à friction sur le plateau de réaction ou une pièce solidaire du plateau de réaction, les doigts 204 du diaphragme viennent en contact avec l'anneau 301 ce qui permet de ménager la cassette. Ici, les doigts 204 viennent en contact avec l'anneau 301

radialement au delà de leur forme sinueuse.

Le couvercle 52 peut être du type standard et servir à un

mécanisme d'embrayage non doté de dispositif de rattrapage d'usure.

Pour cela il suffit d'enlever la partie bombée. Bien entendu, on peut protéger la cassette 10 en prévoyant une pièce de support que l'on enlève après montage du mécanisme comme décrit dans le document FR98/01769 auquel on se reportera pour plus de précisions. La cassette 10 ne comporte pas forcément de moyens élastiques de rattrapage 86. Ceux-ci peuvent intervenir par exemple entre les plots

57, formant contre-rampes et les rampes 56.

On appréciera que la cassette se monte par enfilage axial dans le

logement, avant sa fixation.

En variante, les ailes 65, 66 peuvent être prolongées pour prendre appui contre le bord horizontal inférieur 222 et stabiliser ainsi la cassette.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Mécanisme d'embrayage à friction, notamment pour véhicule automobile, du type comportant un couvercle arrière (52), un plateau de pression avant (51) lié en rotation au couvercle (52) tout en pouvant se déplacer axialement par rapport à celui-ci, des moyens d'appui (14) portés par le plateau de pression (51), des moyens embrayeurs (53) à action axiale agissant entre le couvercle (52) et les moyens d'appui (14), et un dispositif de rattrapage d'usure comprenant d'une part des moyens (54) à rampes (56) solidaires en rotation d'une denture externe (59) et placés entre le plateau de pression (51) et les moyens d'appui (14) pour constituer un plateau de pression (51, 54) d'épaisseur variable entre sa face de friction (11) et les moyens d'appui (14) et comprenant, d'autre part, une cassette (10) portée par le couvercle (52) et qui comporte une pièce (62), solidaire du couvercle (52), formant support globalement en forme de U avec une âme centrale (64) supérieure, en forme générale de plaque horizontale, d'orientation globalement tangentielle et deux ailes latérales (65, 66) opposées dont chacune s'étend verticalement vers le bas dans un plan d'orientation axiale perpendiculaire à l'âme supérieure et dont chacune comporte un trou (61) pour le montage à rotation d'un équipage (67, 63, 60), la pièce (62) formant support comportant une patte avant de fixation (68) qui est fixée par rivetage à la périphérie du couvercle (52), caractérisé en ce que la patte avant de fixation s'étend vers l'arrière dans un plan horizontal et est fixée par rivetage contre la face inférieure d'une portion en vis-à-vis appartenant à la périphérie du

couvercle (52).

2. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la patte de fixation s'étend dans le plan de la plaque supérieure

formant âme (64) du support (62).

3. Mécanisme selQn l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en-ce que la cassette (10, 62)) est montée dans un logement (218) du couvercle (52) délimité par un fond arrière (220), d'orientation transversale, et par une portion de paroi supérieure l l horizontale (202) sous laquelle s'étend la patte horizontale de fixation

(68) de la cassette.

4. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le fond arrière transversal (220) du logement comporte une ouverture (156) à travers laquelle le support (62) s'étend axialement au moins en partie vers l'arrière, et en ce que ledit équipage qui comprend une vis sans fin (63), coopérant avec la denture (59), sur laquelle est monté un axe transversal (67), d'orientation globalement tangentielle par rapport à l'axe central (X-X) du mécanisme, traversant au moins un trou

(61) de l'une des ailes latérales (65, 66) du support.

5. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'une (65) des ailes latérales du support (62) porte un capuchon borgne (250) qui reçoit une extrémité de l'axe (67) dont l'autre extrémité (240) s'étend en regard d'une face latérale (242) d'une patte pliée (244)

appartenant au couvercle (52).

6. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la patte (244) s'étend à partir d'un bord supérieur (221) de l'ouverture (156) et elle est repliée axialement vers l'arrière à l'intérieur

du logement (218).

7. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'autre face latérale de la patte (244) est adjacente à un bord

latéral vertical (223) de l'ouverture (156).

8. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 4 à 7,

caractérisé en ce que l'équipage comprend une roue à rochet (60) solidaire axialement et en rotation de la vis sans fin (63), un moyen élastique (86) de rattrapage agissant sur la roue à rochet (60), et un organe élastique (72) doté d'une languette élastique de commande (76) portée par un retour de l'organe élastique (72) et doté d'un cliquet

anti-retour (78) qui sont propres à coopérer avec la roue à rochet (60).

9. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que la pièce formant support (62) est une

pièce en tôle découpée et pliée.

10. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 9

caractérisé en ce que la denture (59) est d'un seul tenant avec les

moyens (54) à rampes.

11. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 9

caractérisé en ce que la denture (59) appartient à) une pièce

intermédiaire liee en rotation aux moyens à rampes.