FR2639538A1 - Appareil de massage par lit d'eau - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un appareil de massage par lit d'eau, du type comprenant une cuve 110 contenant de l'eau et recouverte d'un tapis souple étanche 112, et des moyens pour diriger une pluralité de courants d'eau au sein de la cuve en direction de la face inférieure du tapis. Selon l'invention, lesdits moyens comprennent une pluralité d'injecteurs 118 aptes à engendrer chacun un courant d'eau entraînant des bulles d'air.

Description

La présente invention a trait d'une fanon générale à un appareil de massage par lit d'eau.

Un tel appareil comprend conventionnellement un bassin ou cuve rempli d'eau et recouvert d'un tapis ou matelas souple et étanche. Une vibration ou autre turbulence est impartie à la masse d'eau pour provoquer au niveau du tapis des efforts spécifiques qui, se propageant vers le corps du sujet allongé sur le lit, vont provoquer l'effet de massage recherché.

En particulier, le brevet US-A-4 607 405 en seigne un appareil à lit a d'eau dans lequel plusieurs pompes alimentent des buses créant des courants d'eau en direction de la face inférieure du tapis.

D'autres appareils connus font appel à des moyens mécaniques extérieurs tels que des moteurs pour engendrer dans a masse d'eau une turbulence telle qu'une vibration à des fins de massage.

I1 s'est avéré que les systèmes à courants d'eau provoquaient une turbulence insuffisante pour conduire à un massage efficace, tandis que les systèmes qui nécessitent un apport extérieur d'énergie mécanique ondulatoire sont nécessairement beaucoup plus complexes et onéreux.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients de la technique antérieure et à proposer un appareil à lit d'eau qui, tout en étant d'une conception simple et peu coûteuse, procure des résultats étonnamment satisfaisants du point de vue de la vigueur et de l'efficacité du massage.

Plus particulièrement, la présente invention se propose de créer dans la masse d'eau des turbulences tout à fait appropriées avec comme seule source d'énergie celle d'une pompe d'alimentation en eau.

A cet effet, la présente invention concerne un appareil de massage par lit d'eau, du type comprenant une cuve contenant de l'eau et recouverte d'un tapis souple étanche et des moyens pour diriger une pluralité de courants d'eau au sein de la cuve en direction de la face inférieure du tapis, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent une pluralité d'injecteurs aptes à engendrer chacun un courant d'eau entrarnant des bulles d'air.

Des aspects préférés de l'appareil de l'invention sont les suivants
- chaque injecteur est alimenté en eau sous pression et en air à la pression atmosphérique,
- les injecteurs comportent une buse de sortie orientable,
- les injecteurs sont alimentés en eau sous pression par une pompe commune,
- au moins certains injecteurs sont reliés à la pompe par l'intermédiaire d'une vanne,
- il comprend en outre une unité électronique de commande pour l'ouverture et la fermeture des vannes à distance,
- chaque vanne comprend un rideau d'obturation entraîné par un moteur et une crémaillère, ledit moteur étant relié à l'unité de commande via une interface,
- les injecteurs sont alimentés en air à la pression atmosphérique via au moins un passage à section variable,
- il comprend un bâti définissant ladite cuve et comportant dans la région d'au moins un bord de cette dernière une cheminée d'évacuation de l'air,
- les vannes sont ouvertes et fermées conformément au déroulement temporel d'un programme de massage contenu dans une mémoire de l'unité dé commande.

D'autres aspects et avantages de la présente invention apparattront mieux à la lecture de la description détaillée suivante d'une forme de réalisation préférée de celle-ci, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels
- la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective schématique d'un appareil de massage par lit d'eau selon l'invention,
- la figure 2a est une vue de dessus en plan de l'appareil de la figure 1,
- la figure 2b est une vue en coupe verticale longitudinale schématique de l'appareil des figures 1 et 2a,
- la figure 3 est une vue en perspective d'un sous-ensemble d'alimentation en eau et en air de l'appareil des figures 1 et 2,
- la figure 4 est une vue en coupe horizontale partielle d'un détail du sous-ensemble de la figure 3,
- la figure 5 est une vue en coupe transversale partielle et schématique selon la ligne V-V de la figure 4, et
- la figure 6 est un schéma global, hydropneumatique et électrique, de l'appareil selon l'invention.

En référence tout d'abord aux figures 1, 2a et 2b, un appareil de massage à lit d'eau selon l'invention comprend un bâti 100 essentiellement parallélépipédique, présentant à sa face supérieure 102 une ouverture ovale 104 occupant la plus grande partie de sa surface.

Une paroi médiane horizontale 106 (voir figure 2b) sépare le b ti en une enceinte inférieure 108, contenant comme on va le voir plus loin les divers organes et mécanismes fonctionnels de l'appareil et une enceinte ou cuve suprieure 110 contenant de l'eau ou autre liquide approprié.

La cuve 110 est fermée hermétiquement dans sa région supérieure par un matelas ou tapis souple et étanche 112, qui est scellé à joint étanche sur les bords du bâti 100, par exemple à l'aide de tasseaux ou de cornières métalliques vissés sur ledit bâti.

Le long de ses deux petits bords supérieurs, le b ti comporte respectivement deux cheminées 114 en saillie vers le haut, une série de trous circulaires 116 prévus en haut des cheminées mettant en communication l'intérieur de la cuve 110 avec l'extérieur, à des fins d'évacuation d'air comme on va le voir plus loin.

Afin d'exercer un effet de massage sur le corps d'un utilisateur allongé sur le matelas 112, une pluralité d'injecteurs 118 débouchent dans la cuve 110 à travers sa paroi de fond, constituée par la paroi de séparation 106. Dans l'espace 108 situé au-dessous de cette paroi se trouvent une unité électronique de commande 120, une pompe à eau 122 et un ensemble de distribution 124 à conduits et vannes, qui sera décrit en détail plus loin, qui alimente les injecteurs 118 en eau et en air à partir de la pompe 122 et d'une prise d'air.

Dans le présent exemple, la prise d'air est formée dans l'une des cheminées du bâti et, comme le montre bien les figures 1 et 2, trois ouvertures de cette cheminée, au lieu d'être destinées à l'évacuation de l'air, reçoivent des boutons moletés 126 qui commandent trois vannes ou robinets (non visibles) de réglage de l'admission d'air, définissant des passages à section variable et reliés entre eux en parallèle.

La pompe à eau 122 est reliée, de façon non illustrée, à un conduit d'alimentation provenant de la cuve, l'eau étant ainsi recyclée.

Dans le présent exemple, les injecteurs 118 sont au nombre de dix huit, selon la disposition illustrée sur la figure 2a, qui illustre l'appareil dépourvu de son matelas 112 et qui est à considérer comme incluse dans la présente description. Cette disposition est destinée à permettre d'effectuer un massage sélectif des zones sensibles du corps. En particulier, la rangée de quatre injecteurs illustrée est particulièrement destiné à agir sur les épaules, tandis que la rangée extrême adjacente vise particulièrement la nuque et les rangées situées de l'autre côté, dont les injecteurs sont progressivement éloignés de l'axe longitudinal central, couvrent le reste du corps, du dos jusqu'aux pieds.

Comme on l'a indiqué en introduction, l'appareil de massage par lit d'eau selon l'invention repose sur les deux originalités suivantes
a) les injecteurs sont conçus pour délivrer un jet d'eau à haute vitesse plus ou moins chargé en bulles d'air. Une telle solution permet d'éviter les solutions onéreuses et complexes faisant appel notamment à de l'eau pulsée, car on a dillaxrt que la présence dans le jet à haute vitesse de ces bulles d'air, qui s'entrechoquent, fusionnent ou se divisent selon des mouvements rapides et aléatoires, en provoquant de fortes turbulences, renforce considérablement l'effet de massage (vibration) au niveau du matelas 112,
b) par un dispositif électronique de commande de chacun des injecteurs, de préférence individuellement, on peut moduler à souhait l'effet de massage sur tout ou partie du corps.

On va maintenant décrire en détail, en référen- ce aux figures 3 à 6, les moyens de distribution commandés qui permettent d'atteindre les buts précités.

Chaque injecteur 118 comprend un corps 118a essentiellement cylindrique d'axe vertical, deux raccords d'entrée 118b et 118c respectivement pour l'eau et pour l'air, qui s'étendent horizontalement, sensiblement tangentiellement au corps 118a et parallèlement entre eux, ainsi qu'une buse de sortie 118d orientable, par exemple montée sur rotule.

Les injecteurs utilisés sont par exemple du type fabriqué et commercialisé par la Société américaine
HAYWARD POOL PRODUCT INC., Elizabeth, 07207 New Jersey,
Etats-Unis d'Amerique sous la dénomination JET R Modèle SP l434 D'autres modèles d'injecteurs peuvent bien entendu également être utilisés.

Le principe de ces injecteurs consiste en ce que la circulation d'eau entre l'entrée 118b et la buse de sortie 118d entratne dans son courant une certaine quantité d'air, aucun air ne pouvant sortir lorsqu'il n'y a pas de débit d'eau. L'importance de la quantité d'air admise dans le flux d'eau est fonction de la pression et du débit de l'eau ainsi que du débit possible de l'air.

Comme le montrent les figures 3 et 6, chaque injecteur est relié à l'alimentation d'eau, fournie par la pompe 122 (non illustrée sur la figure 3) par l'intermédiaire d'une vanne, globalement indiquée en 126, qui dans le présent exemple consiste en une vanne à rideau obturateur.

Comme le montrent mieux les figures 4 et 5, chaque vanne 126 comprend un corps de vanne 126a, essentiellement parallélépipédique et définissant sur ses deux faces opposées deux embouts tubulaires de raccordement, traversé par un alésage 126b entre ces embouts et dans lequel coulisse transversalement à l'alésage un rideau ou plaque d'obturation 126c qui est apte à venir fermer complètement l'alésage entre le côté entrée et le côté sortie.

Dans le présent exemple, le rideau 126c définit sur un de ses chants une crémaillère 126d avec laquelle engrène une roue dentée 128. Cette roue dentée est ellemême entraînée en rotation, dans un sens ou dans l'autre, par un moteur 130 tel qu'un motoréducteur.

Celui-ci est commande depuis l'unité de commande électronique 120 mentionnée plus haut, gui sera décrite en détail plus loin.

A l'exception des injecteurs 118 qui appartiennent à la rangée de quatre, qui sont alimentés par paires respectives via une vanne 126 commune, chaque injecteur est sous le contrôle individuel de sa propre vanne 126.

L'ensemble de distribution et d'alimentation 124 représenté sur les figures 3 et 6 comporte deux collecteurs 134 d'alimentation en eau, qui s'étendent dans l'espace 108 le long des grands bords du bâti et qui alimentent les côtés d'entrée des vannes 126 par l'intermédiaire de raccords en T 136 et de conduits transversaux 138 respectifs. Des sections de conduits 140 relient les sorties des vannes 126 aux raccords d'entrée d'eau 118b des injecteurs. Comme on le voir sur la figure 4, un bouchon 142 ferme le raccord 118b à l'extrémité opposée à l'arrivée d'eau, sauf bien entendu dans le cas des injecteurs extrêmes de la rangée de quatre injecteurs, où les raccords 118b des deux injecteurs 118 d'une même paire sont reliés en série.

Les collecteurs 134 sont tous deux reliés (de façon non illustrée sur la figure 3) à la sortie de la pompe à eau 122 logée dans l'espace 108, et alimentée par la cuve 110.

Un circuit d'admission d'air comprend deux conduits souples 144, 146 reliés en parallèle à la sortie des trois robinets 148 de prise d'air mentionnés au début et qui alimentent les injecteurs en série par groupe de deux (de quatre pour la seconde rangée) en s'étendant en serpentin entre les rangées d'ordre pair pour l'un et d'ordre impair pour l'autre, comme le montre la figure 3.

A leur extrémité libre, les conduits 144, 146 sont fermés par des bouchons 144a, 146a.

On peut noter ici que, par souci de clarté, on n'a pas désigné chacun des éléments illustrés sur la figure 3 par son numéro de référence propre, afin d'éviter de surcharger le dessin.

En référence à la figure 6, on peut observer qu'un faisceau de câbles 150 relie chacune des vannes 126 commandées électriquement à l'unité de commande, schématiquement illustrée en 120.

Celle-ci comprend dans le présent exemple une unité centrale de traitement 120a connectée en adresses et en données à une mémoire 120b, une unité d'actionnement 120c, comprenant par exemple des boutons-poussoirs de sélec tion, une interface 120d, constituée notamment d'amplificateurs de commande des moteurs 130 de valves, ainsi qu'optionnellement une unité de visualisation 120e. La mémoire 120b peut consister en une mémoire vive sauvegardée par batterie, auquel cas les données des différents programmes de massage peuvent être modifiées, ou encore en une mémoire morte.

De préférence, l'unité de commande 120 est bâtie autour d'un micro-processeur.

Dans une variante, l'unité de commande 120 peut être un ordinateur individuel équipé d'un logiciel approprié pour la programmation, facilitée par un écran, et la sélection des divers programmes de massage, et relié à l'appareil de massage par une interface appropriée.

En utilisation, l'opérateur sélectionne tout d'abord sur l'unité de commande 120 le programme de massage qu'il souhaite voir mis en oeuvre.

Cette sélection a pour effet de sélectivement ouvrir et fermer les diverses vannes 126 à l'aide des moteurs associés, soit d'une façon prédéterminée et immuable pour la durée du programme, soit de façon dynamique, auquel cas le déroulement temporel du programme provoque de temps à autre l'ouverture et la fermeture de vannes sélectionnées pour activer et désactiver les injecteurs respectifs.

Les injecteurs 118 qui sont alimentés engendrent en direction du tapis 112 un courant d'eau chargé de bulles d'air. Ce courant, lorsqu'il rencontre la face inférieure du tapis 112, donne lieu à de multiples phénomènes de déformation, de fusion et de division des bulles, ce qui provoque un effet de massage qui s'est avéré tout à fait approprié. Les c}X es d'extrémité 114 sont destinées à permettre à l'air apporté par les injecteurs de s'évacuer vers l'extérieur.

Du fait que l'utilisateur a à sa disposition le réglage des diverses vannes d'injecteurs, de l'orienta tion des buses de sortie 118d de ces derniers, et du débit d'air vers les injecteurs, une infinité de programmes de massage, pour ce qui concerne la répartition et l'intensité des vibrations et turbulences qui s'exercent sur le matelas, est possible.

En particulier, l'accroissement du débit d'air par les boutons moletés 126 mentionnés plus haut permet, en accroissant les turbulences, d'augmenter l'effet de massage, tandis que la modulattion des débits d'eau sortant des divers injecteurs permet de modifier la localisation du massage au niveau du matelas 112.

Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite et représen- tée sur les dessins, mais l'homme de l'art saura y apporter toute variante ou modification conforme à son esprit.

En particulier, les divers injecteurs peuvent être prévus en nombre quelconque, et réglables en débit soit individuellement, soit par groupes.

En outre, ce réglage de débit peut s'effectuer soit en "tout ou rien", soit de façon continue entre un débit nul et un débit maximal.

De même, on peut envisager de régler à distance par l'unité de commande 120 non seulement les débits d'eau dans chaque injecteur, mais également l'orientation de leurs buses de sortie 118d respectives montées sur rotules, ainsi que le débit d'air pour chaque injecteur, individuellement ou par groupes.

Par ailleurs, pour éviter les phénomènes de pertes de charge, les injecteurs 118 peuvent être alimentés en parallèle non seulement en eau, mais également en air.

Enfin, les vannes motorisées telles que décrites peuvent être remplacées par tout autre type de vanne, par exemple par des clapets à bille ou encore par tout autre type d'électrovanne ou de vanne asservie.

Bien que l'on ait illustré l'invention en référence à un lit de massage dont le matelas reçoit le corps humain dans son entier, il est bien entendu qu'elle couvre également des appareils de taille plus grande ou plus petite, et par exemple un appareil dimensionné pour ne traiter que le visage ou certaines zones de celui-ci.

La présente invention trouve application aussi bien dans le domaine du confort personnel, à des fins de relaxation, que dans le domaine de la kinésithérapie ou de la médecine, notamment pour les patients amenés à rester alités pendant des durées très prolongées.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1, Appareil de massage par lit d'eau, du type comprenant une cuve (110) contenant de l'eau et recouverte d'un tapis souple étanche (112), et des moyens pour diriger une pluralité de courants d'eau au sein de la cuve en direction de la face inférieure du tapis, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent une pluralité d'injecteurs (118) aptes à engendrer chacun un courant d'eau entratnant des bulles d'air.
2. 2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque injecteur (118) est alimenté en eau sous pression et en air à la pression atmosphérique.
3. 3. Appareil selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les injecteurs (118) comportent une buse de sortie orientable (118d).
4. 4. Appareil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les injecteurs sont alimentés en eau sous pression par une pompe commune (122).
5. 5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'au moins certains injecteurs (118) sont reliés à la pompe par l'intermédiaire d'une vanne (126).
6. 6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une unité électronique de commande (120) pour l'ouverture et la fermeture des vannes (126) à distance.
7. 7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque vanne (126) comprend un rideau d'obturation (126c) entraîné par un moteur (130) et une crémaillère (128), ledit moteur étant relié à l'unité de commande (120) via une interface (120d).
8. 8. Appareil selon 1 'une des revertdicatians 2 à 7, caractérisé en ce que les injecteurs (118) sont alimentés en air à la pression atmosphérique via au moins un passage à section variable (148).
9. 9. Appareil selon l'unades revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (100) définissant ladite cuve (112) et comportant dans la région d'au moins un bord de cette dernière une cheminée (114) d'évacuation de l'air.
10. 10. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que les vannes (126) sont ouvertes et fermées conformément au déroulement temporel d'un programme de massage contenu dans une mémoire (120b) de l'unité de commande (120).