FR2627527A1 - Procede et patte de fixation de cornieres de rive pour plafond suspendu - Google Patents

Abstract

Les cornières 1, destinées à dissimuler les bords du plafond suspendu, sont fixées au mur par l'intermédiaire de pattes de fixation 2 comprenant une embase 8 appliquée contre le mur, et une languette 9 s'écartant de l'embase et présentant une saillie élastique 17 tournée vers celle-ci. Le bord 4 replié en U de l'aile verticale 3 de la cornière se glisse entre l'embase et la languette et s'accroche au moyen de la saillie 17.

Description

Procédé et patte de fixation de cornières de rive pour plafond suspendu.

L'invention concerne la fixation des cornières de rive pour la pose d'un plafond suspendu.

Un plafond suspendu comprend habituellement un quadrillage de profilés suspendus et des dalles rectangulaires, décoratives et/ou isolantes, supportées par ces profilés et disposées dans les ouvertures du quadrillage. Des cornières de rive ayant un profil en L sensiblement'à angle droit, dont les bords libres sont repliés intérieurement en direction de l'arête de la cornière, sont fixés horizontalement le long des murs du local à équiper, une première aile des cornières étant appliquée contre le mur et la seconde aile supportant les extrémités des profilés adjacentes à ce mur et dissimulant les bords des dalles également adjacents à ce mur.

Selon un procédé' connu, pour fixer au mur la première aile des cornières, on l'applique directement sur le mur et on l'immobilise au moyen d'organes de fixation tels que des clous qui traversent l'aile et s'enfoncent dans le mur.

Les trous de passage des organes de fixation peuvent être réalisés au préalable, ou être produits par l'outil utilisé pour introduire les organes de fixation.

Avec ce procédé connu de fixation des cornières, il n'est pas possible de décaler celles-ci longitudinalement pour réaliser un raccord précis entre deux cornières adjacentes, qu'elles soient situées dans le prolongement l'une de l'autre ou qu'elles se rejoignent dans un angle du local. En cas d'erreur dans la découpe ou la pose des cornières, il est nécessaire de retirer tous les organes de fixation pour déplacer ou remplacer une cornière, au risque de détériorer celle-ci.

Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients, et de procurer un procédé de fixation des cornières permettant un ajustement précis de la position longitudinale des cornières, et autorisant de façon simple le déplacement ou le remplacement des cornières en cas d'erreur.

Ce but est atteint selon l'invention par un procédé de fixation de cornières de rive pour la pose d'un plafond suspendu comprenant un quadrillage de profilés suspendus et des dalles rectangulaires supportées par lesdits profilés et disposées dans les, ouvertures du quadrillage, les cornières ayant un profil en L sensiblement à angle droit dont les bords libres sont repliés intérieurement en direction de l'arête de la cornière, une première aile des cornières venant courir le long d'un mur et la seconde aile étant destinée à supporter les extrémités des profilés adjacentes à ce mur et à dissimuler les bords des dalles également adjacentes à ce mur, caractérisé en ce que l'on fixe d'abord au mur des pattes de fixation, chaque patte comprenant une embase plate s'appliquant contre le mur et une languette s'étendant à distance du plan de l'embase et attachée à .celle-ci par son extrémité supérieure, son extrémité inférieure étant libre, la languette présentant une saillie tournée vers l'embase, et en ce qu'on glisse la première aile des cornières de bas en haut entre l'embase et la languette des pattes de fixation, le bord replié de cette aile étant écarté de celle-ci et franchissant la saillie par déformation élastique de la languette, et étant bloqué vers le bas par la saillie après retour élastique, des moyens de butée étant par ailleurs prévus pour limiter le mouvement vers lé haut de la cornière après le franchissement de la saillie.

Avantageusement, les pattes de fixation sont en tôle d.écou- pée et pliée. La'languette peut notamment être découpée dans le contour de l'embase et écartée de celle-ci. Plus particulièrement, la découpe formant la languette peut être adjacente au bord inférieur de l'embase, celle-ci présentant une forme en U renversé.

Selon une caractéristique avantageuse, la-saillie de la languette est formée par une partie découpée de celle-ci.

I1 est préférable que les moyens de butée ne laissent pratiquement pas de jeu dans la direction verticale entre les pattes de fixation et les cornières.

Les moyens de butée peuvent comprendre l'extrémité libre de la languette des pattes de fixation, venant en appui contre la seconde aile des cornières, et/ou l'extrémité supérieure de la languette attachée à l'embase, contre laquelle vient en appui le bord replié de la première aile des cornières.

L'invention a également pour objet une patte de fixation dont la configuration la rend utilisable pour la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus.

Selon une caractéristique préférée, l'embase de la patte selon l'invention est traversée par au moins un trou pour le passage d'un organe de fixation au mur, ce trou étant situé plus haut que l'extrémité supérieure de la languette.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée donnée ci-après d'un exemple de réalisation, et des dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue en perspective montrant une cornière associée à deux pattes de fixation; et - la figure 2 est une vue en coupe transversale de l'ensemble par le plan médian d'une patte de fixation.

La figure 1 montre en perspective une cornière de rive I et deux pattes de fixation 2. Pour les besoins du dessin, la cornière apparaît comme étant relativement courte et les pattes relativement rapprochées. Cependant on comprendra que les cornières à fixer ont habituellement une longueur de plusieurs mètres, par exemple trois ou quatre mètres, et que les pattes de fixation sont écartées les unes des autres de plusieurs. décimètres, par exemple de trente à quarante centimètres.

La cornière 1 a un profil en L sensiblement à angle droit.

l'une de ses ailes 3 s'étend verticalement le long d'un mur non représenté sur lequel la cornière est fixée à l'aide des pattes 2. Le bord libre 4 de l'aile 3 est replié en U en direction de l'arête 5 de la cornière. L'autre aile 6 de celle-ci s'étend horizontalement vers l'intérieur du local et son bord libre 7 est également replié en U vers l'arête 5.

Chaque patte 2 est réalisée à partir d'une plaquette rectangulaire de tôle découpée et pliée. Elle comprend une embase plane 8 et une languette 9 définies par deux lignes de coupe 10 s'étendant verticalement, dans la position d'utilisation, à partir du côté inférieur 11 de la patte sur une fraction de la hauteur de celle-ci. La languette 9 est écartée par rapport au plan de l'embase dans le sens opposé au mur.

A partir de son extrémité supérieure 12, par laquelle elle est attachée à l'embase, la languette présente une première portion 13 s'éloignant obliquement vers le bas, puis une seconde portion 14 s'étendant vers le bas sensiblement parallèlement au plan de l'embase, et enfin une portion terminale 15 s'éloignant de nouveau obliquement vers le bas jusqu'à l'extrémité libre 16 de la languette constituée par la partie médiane du bord inférieur 11 de la plaquette d'origine.

Dans la portion médiane 14 de la languette 9 est découpée une seconde languette 17, rattachée par son extrémité inférieure 18 au reste de la portion 9, et repliée pour s'étendre obliquement vers le haut et vers le plan de l'embase à partir de cette extrémité 18. L'embase 8 est traversée par un trou 19 situé au-dessus de la languette 9.

Le trou 19 est destiné à recevoir un clou ou un autre organe de fixation pour solidariser la patte 2 au mur contre lequel elle est appliquée.

La partie supérieure de l'aile verticale 3 de la cornière 1 est emprisonnée, dans la direction perpendiculaire au mur, entre l'embase 8 et la languette 9. Le bord replié 4 de cette aile forme un crochet qui est emprisonné, dans la direction verticale, entre la portion d'extrémité 13 de la languette et la partie découpée 17 faisant saillie en direction du plan de l'embase. En revanche, la cornière peut coulisser dans sa direction longitudinale. Le poids de la cornière et des profilés du plafond qui s'appuient par leurs extrémités sur l'aile horizontale 6 favorise un accrochage mutuel du bord 4 et de la saillie 17, renforçant la liaison de la cornière et de la patte de fixation.

Pour réaliser la fixation des cornières, on met en place d'abord les pattes de fixation aux emplacements voulus, puis on introduit l'aile 3 de chaque cornière, par son bord replié 4, entre l'embase et la languette des pattes corres pendantes L'arrondi du bord 4 et l'inclinaison de la partie d'extrémité 15 de la languette facilitent si nécessaire cette introduction. En poussant la cornière vers le haut, le bord 4 rencontre la saillie 17 qui s'écarte de l'embase par sa propre déformation élastique et/ou celle de la languette pour laisser passer ledit bord. La saillie 17 revient ensuite élastiquement dans sa position initiale pour retenir le bord 4 comme décrit ci-dessus.En cas de nécessité, pour permettre le retrait de la cornière vers le bas, il est possible de libérer le bord 4 en tirant la languette 9 à l'éloignement du plan de l'embase, le cas échéant à l'aide d'un outil. On risque alors de détériorer et de devoir remplacer la patte de fixation, dont le coût est très faible, mais la cornière n'est pas dégradée.

Dans l'exemple décrit, la limitation vers le haut du mouvement d'introduction de la cornière est assurée par la portion d'extrémité 13 de la languette 9 contre laquelle le bord 4 vient en butée. En variante, cette fonction pourrait être assurée par l'extrémité libre de la languette, allongée en conséquence, contre laquelle l'aile horizontale 6 de la cornière viendrait en butée. Ces deux moyens peuvent être utilisés simultanément. Dans tous les cas un léger jeu vertical peut être laissé au bord replié emprisonné par la patte de fixation.

D'autres changements peuvent être apportés à la réalisation décrite sans sortir de l'invention. Ainsi les bords repliés des ailes de la cornière peuvent avoir un profil en V et non en U. Le bord de l'aile horizontale peut également être replié à plat. Chaque patte de fixation peut comporter plus d'une languette découpée, et/ou plus d'un trou de passage pour les organes de fixation.

Claims (10)

Revendications.

1. Procédé de fixation de cornières de rive pour la pose d'un plafond suspendu comprenant un quadrillage de profilés suspendus et des dalles rectangulaires supportées par lesdits profilés et disposées dans les ouvertures du quadrillage, les cornières (1) ayant un profil en L sensiblement à angle droit dont les bords libres (4,7) sont repliés intérieurement en direction de l'arrête (5) de la cornière, une première.

re aile (3) des cornières venant courir le long d'un mur et la seconde aile (6) étant destinée à supporter les extrémités des profilés adjacentes à ce mur et à dissimuler les bords des dalles également adjacents à ce mur, caractérisé en ce qu'on fixe d'abord au mur des pattes de fixation (2), chaque patte comprenant une embase plate (8) s'appliquant contre le mur et une languette (9) s'étendant à distance du plan de l'embase et attachée à celle-ci par son extrémité supérieure (12), son extrémité inférieure (16) étant libre, la languette présentant une saillie (17) tournée vers l'embase, et en ce qu'on glisse la première aile (3) des cornières de bas en haut entre l'embase et la languette des pattes de fixation, le bord replié (4) de cette aile étant écarté de celle-ci et franchissant la saillie (17) par déformation élastique de la languette, et étant bloqué vers le bas par la saillie après retour élastique, des moyens de butée (13) étant par ailleurs prévus pour limiter le mouvement vers le haut de la cornière après le franchissement de la saillie.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les pattes de fixation sont en tôle découpée et pliée, la languette de la patte de fixation étant découpée dans le contour de l'embase et écartée du plan de celle-ci.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la découpe formant la languette est adjacente au bord inférieur (11) de l'embase, celle-ci présentant une forme en

U renversé.

4. Procédé selon l'une des revendications précédentes, ca ractérisé en ce que la saillie (17) de la languette est formée par une-partie découpée de celle-ci et orientée obliquement vers le haut.

5. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de butée (13) ne laissent pratiquement pas de jeu dans la direction verticale entre les pattes de fixation et les cornières.

6. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de butée comprennent l'extrémité libre de la languette des pattes de fixation venant en appui contre la seconde'aile (6) des cornières.

7. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de butée comprennent la portion supérieure (13} de la languette attachée à l'embase, contre laquelle vient en appui le bord replié (4) de la première aile (3) des cornières.

8. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bord replié (7) de la seconde aile'(6) des cornières est également écarté de celle-ci.

9. Patte de fixation (2) utilisable pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications précédentes.

10. Patte selon la revendication 9, caractérisée en ce que son embase est traversée par au moins un trou (19) pour le passage d'un organe de fixation au mur, ce trou étant situé plus haut que l'extrémité supérieure de la languette.