FR2680076A1 - Procede de preparation d'une gaine ajouree de protection pour vegetaux et gaine ainsi obtenue. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de préparation d'une structure de protection notamment pour les végétaux et constituée d'une gaine ajourée (1) constituée plus spécialement d'un grillage cylindrique refermé sur lui-même et entourant le pied à protéger, et le procédé est caractérisé en ce que l'on extrude en continu de façon connue une structure tubulaire ajourée en prévoyant selon une génératrice dudit tube au moins une bande pleine (3) et en ce que l'on fend le tube longitudinalement selon une génératrice du tube à proximité ou sur ladite bande de façon à disposer ainsi d'un tube fendu comportant sur au moins un bord une marge formée d'une section pleine venue de ladite bande, et en ce que le tube continu est sectionné transversalement en tronçons individuels, chaque tronçon constituant ainsi une gaine ouverte et refermable sur elle-même à l'occasion de la mise en place sur le site. L'invention concerne la gaine de protection ainsi obtenue.

Description

La présente invention concerne les gaines de protection utilises pour constituer une barrière physique susceptible de protéger d'une agression l'espace intérieur à ladite gaine.

Plus spécialement, l'invention concerne les gaines de protection constituées d'un élément tubulaire et plus spécialement grillagé, notamment à partir d'une matière synthétique extrudée et mise en place pour assurer la protection des jeunes plants contre les animaux rongeurs ou herbivores.

On connaît des grillages tubulaires de ce type qui sont constitués d'une section d'une structure tubulaire ajourée à mailles carrées, rectangulaires ou en losanges et qui sont mises en place lors de la plantation ou de la mise en terre autour des jeunes pousses ou plants d'arbustes ou de vignes.

L'utilisation de ces structures de protection tubulaire nécessite que les racines soient coupées au moment de la plantation et de la mise en terre afin de permettre le passage de l'arbuste ou du plant à travers la gaine dont le diamètre est adapté aux dimensions du sujet à protéger et n'excède généralement pas 15 cm.

Dans ces conditions, la mise en place de ces gaines de protection n'est adaptée et n'est possible que pour des sujets jeunes et de petite dimension permettant par conséquent le passage par la racine rabattue par sectionnement pour la mise en place de la gaine.

Cette méthode n'est donc plus possible pour les sujets plus âgés pour lesquels le sectionnement des racines de façon à rattraper le diamètre de la gaine représenterait une amputation préjudiciable au développement de la plante voire entraînant son dépérissement.

Alors que précisément les techniques d'exploitation visent à mettre en pleine terre des sujets (scions ou arbustes) plus âgés et de dimension plus importante en permettant ainsi de gagner des délais sur le temps de mise en production.

Il serait nécessaire pour remédier à cet inconvénient d'utiliser des gaines d'un diamètre considérablement supérieur, ce qui grève alors le prix de revient de l'exploitation7 et ce qui n' est pas rationnel, le diamètre utile de la gaine pour assurer la protection physique du tronc en cours de développement étant parfaitement assuré avec une gaine de dimension réduite; il est donc anti-économique d'agrandir la dimension de la gaine uniquement pour permettre l'opération de mise en place.

En outre, dans certains cas, le besoin de mise en place d'une structure de protection, notamment sous forme tubulaire assurant la protection physique du tronc se révèle après la plantation, à l'occasion d'une invasion de rongeurs et prédateurs divers; mais il n'est plus possible alors d'assurer la mise en place de la gaine tubulaire autour du tronc; de sorte que l'utilisation de telles gaines de protection reste limitée dans son emploi.

Un autre inconvénient des gaines tubulaires ainsi mises en place est leur usage unique; dans le cas de certaines plantations, notamment dans le cas de mise en place dans un vignoble, les nécessités de l'entretien et du travail de la terre jusqu'au pied des vignes nécessitent pour le passage des outils notamment mécaniques l'enlèvement de la gaine mise en place lorsque le sujet a atteint un niveau de développement approprié; cette opération nécessite par conséquent la destruction de la gaine par sectionnement en hauteur ce qui représente une opération manuelle fastidieuse et onéreuse en coût de main-d'oeuvre et qui en outre interdit toute perspective de récupération de la gaine après usage.

L'invention vise à remédier à ces inconvénients et selon un premier objet elle permet de réaliser une gaine de protection de type connu susceptible d'être mise en place sur un sujet déjà avancé dans son développement sans limitation de diamètre.

Selon un second objet, la gaine ainsi réalisée peut être mise en place occasionnellement et ponctuellement sur des plantations déjà en terre.

Selon encore un autre objet, l'invention permet de réaliser une gaine tubulaire de protection récupérable et non pas limitée à un usage unique.

Enfin selon un dernier objet, l'invention permet d'assurer la mise en place d'une gaine possédant en outre des moyens permettant son maintien en place ainsi que sa stabilisation à l'endroit de la mise en place résistant notamment à des contraintes liées à des perturbations atmosphériques, vent, tempête, etc.

A cet effet, l'invention concerne en premier lieu un procédé de préparation d'une structure de protection notamment pour les végétaux et constitué d'une gaine ajourée constituée plus spécialement d'un grillage cylindrique refermé sur lui-même et entourant le pied à protéger, et le procédé est caractérisé en ce que l'on extrude en continu de façon connue une structure tubulaire ajourée en prévoyant selon une génératrice dudit tube au moins une bande pleine et en ce que l'on fend le tube longitudinalement selon une génératri ce du tube à proximité ou sur ladite bande de façon à disposer ainsi d'un tube fendu comportant sur au moins un bord une marge formée d'une section pleine venue de ladite bande, et en ce que le tube continu est sectionné transversalement en tronçons individuels, chaque tronçon constituant ainsi une gaine ouverte et refermable sur elle-même à l'occasion de la mise en place sur le site.

Selon un développement du procédé ci-dessus, ladite bande longitudinale forme sur le tube extrude un segment de cercle d'au moins 2 cm de circonférence déve loppée.

Selon un développement, la structure tubulaire continue est fendue selon une génératrice correspondant à la ligne médiane courant au milieu de ladite bande et séparant cette bande pleine en deux moitiés symétriques, chaque moitié constituant ainsi une marge pleine définissant la fente de la structure de protection en forme de tube fendu, les deux marges étant propres à coopérer entre elles pour permettre la mise en place de moyens de solidarisation amovible des deux marges en refermant ainsi au moins provisoirement le tube fendu pour reconstituer la structure tubulaire de protection.

Avantageusement, chacune des marges possède une dimension d'au moins 1 cm pour offrir une surface réceptrice pour les organes de solidarisation amovible tels que agrafes, pinces ou clips susceptibles d'assurer la solidarisation entre elles des deux marges venues chacune d'un des bords de la fente de la structure tubulaire fendue.

Selon un développement, la bande longitudinale comporte en son milieu une ligne longitudinale de faiblesse constituée par un voile de matière séparant les deux moitiés de la bande en facilitant par passage sur un outil radial le sectionnement de la bande pour conformer les deux marges de la structure tubulaire fendue.

Selon un développement du procédé, la structure tubulaire extrudée est prévue avec une bande principale longitudinale associée de chaque côté à deux bandes latérales séparées de la bande principale par des brins transversaux, la bande principale ayant une largeur égale à sensiblement deux fois la largeur de chacune des bandes latérales, et la bande centrale est soumise à sectionnement longitudinal selon une ligne médiane pour conformer un tube grillagé fendu, les bords de la fente étant occupés par une marge pleine (venue du sectionnement de la bande principale) et chaque marge pleine étant séparée par des brins transversaux d'une bande latérale voisine.

L'invention concerne également une structure de protection, notamment pour jeunes plants végétaux du type constitué d'une gaine tubulaire ajourée telle qu'un tube en matière synthétique grillagé et la structure est caractérisée en ce que ladite gaine tubulaire est fendue selon une génératrice permettant l'ouverture et la fermeture sur elle-même de ladite gaine et les deux bords longitudinaux de la fente sont aptes à recevoir des moyens de façon à permettre leur solidarisation amovible.

Et plus spécialement, les moyens permettant la solidarisation amovible des deux bords de la fente sont constitués de deux marges pleines disposées chacune sur un bord de la fente et permettant par conjugaison et superposition des deux marges l'une contre l'autre de constituer une surface longitudinale réceptrice d'organes de solidarisation tels que agrafes, clips ou pinces.

Selon un développement, les deux marges disposées chacune sur un bord de la fente de ia structure tubulaire grillagée fendue sont venues d'une bande unique disposée selon une génératrice du tube et la bande étant fendue en son milieu pour libérer deux moitiés, chaque moitié constituant la marge définissant le bord de la fente.

L'invention concerne également un procédé de mise en place et d'immobilisation d'une structure tubulaire du type spécifié et caractérisé en ce que les deux marges sont jumelées bord à bord et sont disposées radialement vers l'extérieur de la structure tubulaire et les deux marges sont solidarisées entre elles, notamment par agrafage, pince ou mise en place de clips, les deux marges conjuguées formant alors raidisseur assurant le maintien en place vertical de la structure tubulaire.

Selon un développement, la structure de protection constituée d'un tube grillagé ouvert et fendu comporte sur chaque bord de la fente une marge, et chaque marge comporte un liseré formé d'une bande longitudinale parallèle à ladite marge, le liseré longitudinal étant séparé de la marge par une colonne interstitielle formée de brins transversaux étagés, permettant l'insertion d'un organe rectiligne de verrouillage apte à être entrelacé par passages successifs à l'intérieur et à l'extérieur par rapport auxdits brins transversaux conjugués.

Selon une variante, la largeur de chaque marge disposée sur le bord de la fente de la structure tubulaire fendue est identique à la largeur du liseré associé, en permettant ainsi la mise en concordance et la superposition d'une marge venue d'un bord de la structure tubulaire fendue sur le liseré de l'autre bord et inversement.

Selon une variante, ladite gaine comporte deux marges correspondant aux deux bords de la fente, chaque marge étant séparée par une colonne interstitielle formée de brins transversaux d'un liséré parallèle à ladite marge et formée d'une bande pleine, la largeur de la marge étant supérieure à la largeur dudit liseré, en permettant ainsi la fermeture de la structure tubulaire fendue sur elle-même alternativement et au choix soit par mise en concordance dans une position radiale des deux marges solidarisées par tout moyen tel qu'agrafage, soit la fermeture par conjugaison des deux colonnes interstitielles de brins transversaux étagés et passage d'un organe de solidarisation entrelacé par passages successifs à l'intérieur et à l'extérieur des brins transversaux conjugués.

Selon une variante, la gaine tubulaire fendue de protection est associée à un organe d'assemblage longiforme et rigide constitué notamment d'un bâtonnet rectiligne d'un diamètre permettant son passage entre les brins transversaux.

Et avantageusement, ce bâtonnet est prévu avec une longueur excédant la hauteur de la gaine en permettant ainsi par débordement à sa base l'enfoncement du bâtonnet dans le sol en stabilisant l'ensemble de la gaine sur place.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit et qui est donnée en rapport avec diverses formes de réalisation présentées à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés.

- la figure 1 représente une vue en perspective d'une section d'une structure tubulaire extrudée en vue de la réalisation de l'invention dont la figure 2 représente une vue de détail en perspective agrandie;
- la figure 3 représente la structure tubulaire de la figure 1 et de la figure 2 après sectionnement longitudinal au milieu de la bande unitaire vue à la figure 1;
- la figure 4 représente le tronçon de la figure I et de la figure 3 après sectionnement et selon une forme de réalisation de fermeture après mise en place autour du plan à protéger;
- la figure 5 représente une vue d'un tronçon tubulaire destiné à la conformation d'un dispositif selon une seconde forme de réalisation de la présente invention, dont la figure 6 représente une vue d'un détail en perspective agrandie;;
- la figure 7 représente le tronçon de la figure 5 et de la figure 6 après sectionnement longitudinal pour ouvrir la structure tubulaire, tandis que
- la figure 8 représente le dispositif refermé sur lui-même par conjonction de ses deux bords par un bâtonnet de solidarisation et d'immobilisation;
- la figure 9 représente une vue agrandie du bord supérieur du dispositif selon la figure 8;
- la figure 10 représente une vue d'une troisième variante de réalisation.

Selon les figures 1, 2, 3 et 4, on voit que l'on réalise au départ une structure tubulaire ici du type à mailles carrées et refermée sur elle-même.

Cette structure tubulaire comporte donc sur l'ensemble de sa périphérie, une conformation grillagée 2, tandis que selon une génératrice la structure comporte une bande 3 longitudinale.

La structure tubulaire I est ici constituée d'un tronçon qui a été sectionné transversalement et qui est venu d'un tube continu extrudé par des moyens connus.

Selon l'exemple ici réalisé, la bande unitaire 3 comporte sensiblement en son milieu une zone de faiblesse longitudinale 4 définissant deux moitiés 3a et 3b séparées par un voile de matière 3c.

Ce voile de matière de faible résistance permet donc de réaliser aisément un sectionnement longitudinal selon la ligne 3c qui permet par conséquent de séparer la bande unitaire 3 (figure 1) pour obtenir la structure tubulaire fendue de la figure 3 dans laquelle les deux demi-bandes 3a et 3b constituent chacune les marges 3a et 3b conformant les bords de la fente 4 par laquelle s'ouvre la structure tubulaire fendue 1'.

On obtient ainsi à partir de la structure de la figure 1 une structure lacunaire conformant un tube fendu dont les deux bords sont occupés par les marges 3a et 3b.

Selon une réalisation avantageuse, les marges 3a et 3b correspondant chacune à une moitié de la bande longitudinale 3 ont une largeur d'au moins 1 cm.

Dans ces conditions, il est aisé, comme on le voit sur la figure 4, de conjuguer les deux bandes respectivement 3a et 3b pour les amener au contact l'une de l'autre dans une disposition radiale, les deux marges 3a et 3b étant ainsi conjuguées et pouvant être aisément assemblées par exemple par un jeu d'agrafes 5, 5', 5", mises en place in situ.

On obtient ainsi un ensemble qui peut être éventuellement utilisé selon la conformation de la figure 1 en tant que structure tubulaire si les conditions permettent une mise en place à partir d'un ensemble cylindrique sans avoir à ouvrir nécessairement la structure de protection.

Mais selon l'invention, on peut également fendre la bande 3 selon sa ligne médiane 3c correspondant à une ligne de faiblesse centrale.

Ceci peut être obtenu soit au niveau de la fabrication et dans ce cas, la structure tubulaire est livrée à plat, pour être refermée sur elle-même, soit au niveau de l'utilisation.

Dans ce cas, l'utilisateur peut décider librement de la mise en place de la structure de protection soit sous forme d'un cylindre refermé sur lui-même tel qu'il apparaît à la figure 1, soit sous forme d'un cylindre ouvert et ensuite refermé après mise en place sur et autour du sujet à protéger. Dans ce dernier cas, l'ouverture du tube peut être obtenue sur place par un outil tranchant dont le trajet longitudinal est guidé par la zone de faiblesse centrale 3c; éventuellement, la zone de faiblesse peut même être prévue de façon à permettre la séparation des deux marges 3a et 3b par simple déchirement de la zone centrale, par traction et sans recours d'un outil.

Lorsque, selon la mise en oeuvre préférentielle de l'invention, la structure de protection est mise préalablement en forme de tube fendu, elle peut ainsi épouser la conformation et l'emplacement du sujet à protéger longtemps après mise en terre de ce dernier ou en même temps que se fait cette mise en terre, mais sans qu'il soit nécessaire de rabattre les racines pour permettre l'insertion et le passage de ces racines à travers le diamètre tubulaire de la structure de protection, puisque dans ce cas, c'est cette structure ouverte qui vient se refermer sur elle-même autour du sujet
Dans le cas de la figure 5, comme des figures 6, 7 et 8, on voit qu'on a réalisé une bande centrale 6 qui correspond sensiblement à la bande centrale 3 de la figure 1.Mais cette bande centrale 6 est associée à deux liserés parallèles respectivement 7a et 7b dont la bande centrale 6 est séparée par une colonne 8a, 8b de brins transversaux 9, 9', 10, 10'.

Après sectionnement de la bande centrale 6 selon sa ligne médiane 6c, on obtient selon la figure 7 un tube ouvert selon une fente correspondant à une génératrice de la structure tubulaire et cette fente pourvue des deux marges 6a, 6b est bordée par les marges 7a et 7b (figure 7) séparées des liserés voisins par les colonnes interstitielles 8a, 8b.

Comme on le voit sur les figures 8 et 9, il est alors possible d'amener en conjugaison la marge d'un bord de la fente 6b sur le liseré du bord opposé 7a qui est prévu avec une largeur identique, tandis que dans le même temps, la marge 6a vient en concordance avec le liseré 7b.

Les deux colonnes interstitielles 8a, 8b comportant les rangées étagées de brins transversaux étant alors en concordance.

Il est alors possible et aisé d'insérer dans ces deux colonnes conjuguées et mises en regard un bâtonnet 11 qui est entrelacé de façon à venir successivement (par quelques passages successifs) à l'intérieur et ensuite à l'extérieur des brins transversaux conjugués qui appartiennent aux colonnes interstitielles mises en regard respectivement 8a, 8b.

Le bâtonnet il peut être prévu à cet effet avec une extrémité pointue facilitant son insertion entre les brins et avec des dimensions qui lui permettent de s'insérer facilement dans ces colonnes interstitielles.

Mais en outre il peut être prévu avec une longueur débordant largement par rapport à la hauteur de la structure tubulaire ouverte, de sorte que l'extrémité inférieure du bâtonnet peut s'enficher et se planter dans le sol de façon à constituer un tuteur qui assure en même temps que la solidarisation des deux bords et donc la fermeture de la structure tubulaire sur ellemême, l'immobilisation en place de la structure de protection.

Cette dernière peut alors résister à des perturbations atmosphériques, vent, tempête, pluie, orage, et assurer en même temps qu'une défense contre les agressions animales, une protection physique contre les rayons solaires de même qu'une protection partielle contre des vents excessifs, la dimension des mailles étant alors prévue à cet effet.

Une forme de réalisation est en outre présentée à la figure 10 qui illustre une variante combinant les avantages et les formes de réalisation des deux variantes qui ont été illustrées d'une part aux figures 1 à 4 et d'autre part aux figures 5 à 9.

Dans cette variante représentée à la figure 6, on retrouve les marges constituant les bords de la fente de la forme de réalisation des figures 1 à 4, à savoir des marges 3a et 3b qui permettent par conjugaison et par mise en concordance éventuellement dans une disposition radiale, leur agrafage et leur solidarisation par tout moyen approprié.

Et dans ce cas, on obtient comme précédemment exposé une rigidification et une nervure qui assure le maintien de l'ensemble de la structure tubulaire.

Mais les marges 3a et 3b sont ici associées à des liserés respectivement 7a et 7b comme dans l'exemple des figures 5, 6 à 9, ce qui permet d'utiliser éventuellement et si nécessaire la structure de protection conformément à ce qui a été exposé en commentant les figures 5, 6, 7, 8 et 9, c'est-à-dire par conjugaison des colonnes interstitielles 8a et 8b qui sont mises en regard, de sorte qu'un bâtonnet peut être inséré et entrelacé en assurant ainsi la solidarisation des deux bords et éventuellement l'immobilisation par enfichage du bâtonnet dans le sol formant alors tuteur de soutien.

Dans cette forme de réalisation, on ouvre ainsi une dualité d'utilisation permettant d'adapter les conditions de mise en place à chaque cas particulier et aux nécessités spécifiques.

D'autres développements de l'invention sont susceptibles d'être mis en oeuvre.

Au lieu des agrafes insérées par une agrafeuse de type connu, selon la figure 4, on peut employer un jeu de pinces du type "pince à vélo" venant conjuguer les deux marges en regard et assemblées respectivement 3a et 3b et ainsi maintenues l'une contre l'autre.

Selon des développements de l'invention, les faces destinées à venir en regard des deux marges 3a et 3b pourraient comporter tout dispositif ou revêtement adhésif de type connu permettant la solidarisation éventuellement amovible des deux faces par simple pression permettant le décollement et la récupération ultérieure de la structure.

C'est en effet un avantage essentiel qui est ici mis en oeuvre de permettre la récupération des structures tubulaires du type tube fendu qui sont refermées sur elles-mêmes lors de la mise en place et dans la période d'utilisation tout en permettant la réouverture du tube et la récupération de l'ensemble.

Dans le cas de l'agrafe selon la figure 4, on voit qu'il est aisé par traction sur les deux bords opposés de séparer ces deux bords en retirant ainsi l'agrafe (restant éventuellement en place sur un bord); ce qui permet ultérieurement de réutiliser l'ensemble par un nouvel agrafage.

Dans le cas de la mise en place d'un clips ou d'une pince, il est encore plus facile après retrait de la pince ou du clips de récupérer le tube ainsi ouvert et susceptible d'être remis en place dans le cadre d'une nouvelle utilisation.

Dans l'exemple des figures 5 et suivantes, la solidarisation des deux bords étant obtenue par mise en place d'un bâtonnet formant tuteur qui est enfiché et enlacé dans les brins des colonnes interstitielles sépa rant la marge du liseré latéral, le retrait de ce bâtonnet assure par là même la libération des deux bords l'un par rapport à l'autre, l'ouverture du tube qui est restitué dans son intégralité et qui peut être récupéré ou stocké en vue d'une utilisation ultérieure.

On réalise ainsi selon l'invention un certain nombre d'avantages qui ont été évoqués.

Le dispositif de l'invention assure une rigidification de la structure tubulaire selon une génératrice, ce qui permet ainsi d'assurer une protection et un maintien en place utile de la structure autour du plan.

On permet la mise en place de cette structure par recouvrement autour du sujet, notamment autour du plan ou du tronc à protéger sans interférer avec un problème quelconque lié à la nature à la conformation et à la dimension des racines qui n'ont pas à se plier à une restriction dimensionnelle du diamètre du tube; ce dernier étant ouvert et donc refermé autour du plan ou du tronc.

Ceci peut être fait à l'occasion de la plantation tout comme cette mise en place peut donc intervenir après plantation et par conséquent pour assurer de façon ponctuelle et si le besoin se révèle la protection d'une zone ou d'une plantation agressée par une invasion d'animaux nuisibles.

Enfin la structure ouverte ayant été refermée à l'occasion de son utilisation peut être réouverte et récupérée en vue d'une utilisation ultérieure, ce qui permet par conséquent des usages successifs de la structure de protection et une économie considérable pour 1' exploitant.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Procédé de préparation d'une structure de protection notamment pour les végétaux et constitué d'une gaine ajourée (1) constituée plus spécialement d'un grillage cylindrique refermé sur lui-même et entourant le pied à protéger, et le procédé est caractérisé en ce que l'on extrude en continu de façon connue une structure tubulaire ajourée en prévoyant selon une génératrice dudit tube au moins une bande pleine (3) et en ce que l'on fend le tube longitudinalement selon une génératrice du tube à proximité ou sur ladite bande de façon à disposer ainsi d'un tube fendu comportant sur au moins un bord une marge formée d'une section pleine venue de ladite bande, et en ce que le tube continu est sectionné transversalement en tronçons individuels, chaque tronçon constituant ainsi une gaine ouverte et refermable sur elle-même à l'occasion de la mise en place sur le site.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite bande longitudinale (3) forme sur le tube extrudé un segment de cercle d'au moins 2 cm de circonférence développée.

3. Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2 et caractérisé en ce que la structure tubulaire continue est fendue selon une génératrice correspondant à la ligne médiane (3c) courant au milieu de ladite bande (3) et séparant cette bande pleine en deux moitiés symétriques (3a, 3b), chaque moitié constituant ainsi une marge pleine définissant la fente de la structure de protection en forme de tube fendu, les deux marges étant propres à coopérer entre elles pour permettre la mise en place de moyens de solidarisation amovible des deux marges en refermant ainsi au moins provisoirement le tube fendu pour reconstituer la structure tubulaire de protection.

4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chacune des marges (3a, 3b) possède une dimension d'au moins 1 cm pour offrir une surface réceptrice pour les organes de solidarisation amovible tels que agrafes, pinces ou clips susceptibles d'assurer la solidarisation entre elles des deux marges venues chacune d'un des bords de la fente de la structure tubulaire fendue.

5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la bande longitudinale comporte en son milieu une ligne longitudinale (3c) de faiblesse constituée par un voile de matière séparant les deux moitiés (3a, 3b) de la bande (3) en facilitant par passage sur un outil radial tel qu'un couteau le sectionnement de la bande pour conformer les deux marges de la structure tubulaire fendue.

6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5 et caractérisé en ce que la structure tubulaire extrudée est prévue avec une bande principale longitudinale (6) associée de chaque côté à deux bandes latérales (7a, 7b) séparées de la bande principale par des brins transversaux (9, 9', 10, 10'), la bande principale (6) ayant une largeur égale à sensiblement deux fois la largeur de chacune des bandes latérales (7a, 7b), et la bande centrale (6) est soumise à sectionnement longitudinal selon une ligne médiane (6c) pour conformer un tube grillagé fendu, les bords de la fente étant occupés par une marge pleine (6a, 6b) venue du sectionnement de la bande principale et chaque marge pleine étant séparée par des brins transversaux d'une bande latérale voisine (7a, 7b).

7. Structure de protection, notamment pour jeunes plants végétaux du type constitué d'une gaine tubulaire (1) ajourée telle qu'un tube en matière synthétique grillagé obtenue selon le procédé conforme à l'une des revendications 1 à 5, et la structure est caractérisée en ce que ladite gaine tubulaire est fendue selon une génératrice courant dans ou le long d'un bord d'une bande pleine (3) permettant l'ouverture et la fermeture sur elle-même de ladite gaine et les deux bords longitudinaux de la fente notamment ladite bande pleine (3) sont aptes à recevoir des moyens propres à permettre leur solidarisation amovible.

8. Structure de protection selon la revendication 7 et caractérisée en ce que les moyens permettant la solidarisation amovible des deux bords de la fente sont constitués de deux marges pleines (3a, 3b) disposées chacune sur un bord de la fente et permettant par conjugaison et superposition des deux marges l'une contre l'autre de constituer une surface longitudinale réceptrice d'organes de solidarisation tels que agrafes, clips ou pinces.

9. Structure de protection selon la revendication 7 ou la revendication 8 et caractérisée en ce que les deux marges (3a, 3b) disposées chacune sur un bord de la fente de la structure tubulaire grillagée fendue sont venues d'une bande unique (3) disposée selon une génératrice du tube et la bande étant fendue en son milieu (3c) pour libérer deux moitiés, chaque moitié constituant la marge définissant le bord de la fente.

10. Procédé de mise en place et d'immobilisation d'une structure tubulaire selon l'une des revendications 7, 8 ou 9 et caractérisé en ce que les deux marges sont jumelées bord à bord et sont disposées radialement vers l'extérieur de la structure tubulaire et les deux marges sont solidarisées entre elles, notamment par agrafage, pince ou mise en place de clips, les deux marges conjuguées formant alors. raidisseur assurant le maintien en place vertical de la structure tubulaire.

11. Structure de protection constituée d'un tube grillagé ouvert et fendu obtenu selon le procédé conforme à la revendication 6 et caractérisée en ce qu'il comporte sur chaque bord de la fente une marge (6a, 6b), et chaque bord comporte un liseré formé d'une bande longitudinale (7a, 7b) parallèle à ladite marge, le liseré longitudinal étant séparé de la marge par une colonne interstitielle (8a, 8b) formée de brins transversaux étagés (9, 9', 10, 10') permettant l'insertion d'un organe rectiligne (11) de verrouillage apte à être entrelacé par passages successifs à l'intérieur et à l'extérieur par rapport auxdits brins transversaux conjugués.

12. Structure de protection selon la revendication 11 et caractérisée en ce que la largeur de chaque marge (6a, 6b) disposée sur le bord de la fente de la structure tubulaire fendue est identique à la largeur du liseré (7a, 7b) associé, en permettant ainsi la mise en concordance et la superposition d'une marge venue d'un bord de la structure tubulaire fendue sur le liseré de l'autre bord et inversement.

13. Structure de protection sel-on la revendica tion Il et caractérisée par deux marges (6a, 6b) correspondant aux deux bords de la fente, chaque marge étant séparée par une colonne interstitielle (8a, 8b) formée de brins transversaux (9, 9', 10, 10'), d'un liséré parallèle (7a, 7b) à ladite marge et formé d'une bande pleine, la largeur de la marge (6a, 6b) étant supérieure à la largeur dudit liseré (7a, 7b), en permettant ainsi la fermeture de la structure tubulaire fendue sur elle-même alternativement et au choix soit par mise en concordance dans une position radiale des deux marges (6a, 6b) solidarisées par tout moyen tel qu'agrafage, soit la fermeture par conjugaison des deux colonnes interstitielles (8a, 8b) de brins transversaux étagés et passage d'un organe de solidarisation (11) entrelacé par passages successifs à l'intérieur et à l'extérieur des brins transversaux conjugués.

14. Structure de protection selon l'une des revendications 11, 12 ou 13 et caractérisée en ce que la gaine tubulaire fendue de protection est associée à un organe d'assemblage (il) longiforme et rigide constitué notamment d'un bâtonnet rectiligne d'un diamètre permettant son passage entre les brins transversaux.

15. Structure de protection selon la revendication 14 et caractérisée en ce bâtonnet (11) est prévu avec une longueur excédant la hauteur de la gaine en permettant ainsi par débordement à sa base l'enfoncement du bâtonnet dans le sol en stabilisant l'ensemble de la gaine sur place.