FR2675370A1 - Capteur orthodynamique d'appui precoce avec chaussure orthopedique adaptee. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif B, conçu en plusieurs variantes capables de résister aux contraintes différentes, qui permet de signaler le seuil d'appui autorisé. Il présente une plaque supérieure, perpendiculaire à l'axe du tibia, avec au centre une vis de réglage pour l'interrupteur, et une plaque inférieure avec deux électrodes. Enveloppé d'un tissu, le dispositif /B/ forme un boîtier qui garde à l'intérieur un espace. Là se trouvent un système de ressorts, un système de maintien des plaques par quatre vis aux quatre coins et un interrupteur. Celui-ci à l'arrivée au seuil d'appui autorisé ferme le circuit entre les électrodes du dispositif /B/, les électrodes dans l'enfonçure de la chaussure orthopédique adaptée /A/, les conduits électriques et le système d'alarme C/marque déposée/. Le dispositif /B/ placé dans l'enfonçure de la chaussure orthopédique A munie du système d'alarme /C/ forme un ensemble /ABC/ qui, est porté sur un pied, vêtu ou plâtré, du malade.

Description

Aujourd'hui, la grande majorité des chirurgiens orthopédistes et traumatologues sont formels pour conclure presqu'à l'unanimité que l'appui joue un rôle prépondérant dans la formation d'un cal osseux et par conséquent entraine en effet décisif dans la guérison à terme optimal d'une fracture d'un os long du membre inférieur.

Reste à savoir quel appui, surtout s'il s'agit d'un appui précoce.

La notion d'appui précoce, après ostéosynthèse dynamique, (exemple, de type Ender ou autre) évoque presque toujours une certaine inquiétude de la part du malade qui ne sait pas doser cet appui et de la part du chirurgien, qui n'a pas le moyen de contrôle adéquat et approprié à un malade donné.

Dire aujourd'hui au malade : "appuyez un peu" ou" appuyez 10 kg ou à 1D7$ de votre poids corporel" est très imprécis sinon énigmatique.

Dans ces conditions, il est indiscutable que la formation du cal régulier, physiologique, doit être contrôlée aussi bien par le malade que par le chirurgien etle kinésithérapeute.

Le non respect de ce principe mène, encore à nos jours, à la formation - d'un cal vicieux, - d'un retardement de sa formation, - à l'apparition d'une pseudarthrose, - à la refracture après ablation du matériel, - au brisement même du matériel d'ostéosynthèse.

Toutes ces complications qui ne sont pas exceptionnelles, mante entre les mains des chirurgiens les plus chevronnés et expérimentés, prouvent qu'un contrôle du dosage d'appui stimpose dès à présent et au long cours de la rééducation des malades.

Actuellement, cela deviendra possible grâce au CAPTEUR ORTHODYNAMIQUE d'APPUI PRECOCE, dont les principes théoriques de fonctionnement et la description sont développés ci-après.

Nous espérons que ce CAPTEUR sera largement recc~mandé par le personnel traitant et aussi bien apprécié par les malades.

DESCRIPTION et FONCTIONNEMENT
La présente invention concerne un dispositif C.O.D.A.P. /B/ placé dans une chaussure ortho pédique spécialement adaptée lAI et munie d'un système d'alarme /C/, /Fig. 22/. Elle est destinée aux malades qui, ayant subi une intervention pour fracture du tibia ou du fémur, auront besoin d'un traitement complémentaire par appui précoce. Ceci concerne les malades opérés par divers procédés d'ostéosynthèse ou non opérés et traités de facon orthopédique.

L'ensemble ABC /Fig.22/ permet le dosage d'appui autorisé par le chirurgien ou le kinésithérapeute et à la fois le contrôle de cet appui par le maLade lui même.

Actuellement, à notre connaissance, aucun système orthodynamique de dosage et de contrôle d'appui précoce n'est en utilisation. Cependant une méthode d'appui orthostatique sur un pèse personne est pratiqué par les kinésithérapeutes dans leur cabinet.

Le dispositif IBI selon l'invention se présente sous forme d'un boitier /Fig. 1 et 2/ de 6,5 cm de long, de 6,0 de large et de 3-3,5 cm de haut. Les surfaces supérieures et inférieures du dispositif IBI sont constituées de deux plaques de dimensions identiques : une plaque supérieure /1/ et une plaque inférieure /2/. Elles sont formées, moulées de préférence en nasse plastique durcifiée et non transparente ou d'ébonite. L'épaisseur de chaque plaque ne devrait pas dépasser 3-5 mn. Les deux plaques sont maintenues ensemble et à une certaine distance ( ss = béta) entre elles, par un système de maitien /Fig. 5 et 10 et 11/ placé aux quatre coins du boitier /Fig.4/.

Ce système /Fig. 5 et 10/, à chaque angle /coin/ du boitier est constitué de deux cylindres /9 et 10/ et d'une vis /8/. Dans le cylindre supérieur, creux et fileté, relié intéguale- ment avec la surface interne de la plaque supérieure /1/ sera vissée a vis /8/. Dans la lumière du cylindre inférieur /9/, creux et non fileté, coulissera la tête de la vis /8/.

Le fonctionnement de ce système demainti?n est illustré sur IL Fig. 11 où sont représentées en plus les butées empêchant la sortie de la tête de la vis /8/ et garderons les deux plaques /1 et 2/ à une distance fixe ( ss = beta) en phase de repos, plaques déssérrées, sans appui, /Fig.5/.

Entre les deux plaques /1 et 2/, dans l'espace (# ss = béta), se trouve le système des ressorts /6 ou 7/ et l'interrupteur /Fig. 7, 12, 15, 16 et 17/. Sur les côtés, le dispositif /B/ est fermé par un emballage en tissu /18/ fin et résistant.

Au centre de la plaque supérieure se trouve un orifice /3/ dans lequel est placée la vis de réglage /21/ de l'interrupteur /Fig.3,4;8,12,15, 16 et 17/. Celui-ci en forme d'un arc de chasse, ou de sport, est formé de matériau flexible, souple et de préféfence en acier.

La vis de réglage /21/ permet de rapprocher /Fig. 16/ ou d'écarter /Fig. 17/les ailerons /14/ de l'interrupteur, par rapport aux électrodes /5/, en forme d'un H couché, placées sur la plaque inférieure /2/. La longueur de la vis de réglage /21/ ne doit pas dépasser la moitié de 1' espace ( ss = béta) entre les deux surfaces internes des plaques /1 et 2/.

D'autre part, les ailerons /14/ de l'interrupteur /Fig. 7, 15, 16 et 17/ ne doivent pas gêner le jeu des ressorts /6 ou 7%
Le rôle de l'interrupteur consiste non seulement à fermer le circuit au moment de l'atteinte du seuil de la valeur d'appui autorisé, mais aussi à régner la distance (c = alpha) entre les ailerons /14/ de l'interrupteur et les électrodes /5/ sur la plaque inférieure /2/ du dispositif /B/. Cette distance (#: = alpha) est fondamentale car elle sera réduite à O lorsque l'appui autorisé sera atteint ; les ailerons /14/ toucheront à ce moment les élec trodes /5/ sur la plaque inférieure /2/.La vis de r age /21/ de l'interrupteur permet d'ajuster la distance bK = alpha) dans les différentes variantes /Fig. 3/ du dispositif /B/.

Par rapport à la position intermédiaire de cette vis /Fig. 15/, le vissage maximal /Fig. 16/ rapproche les ailerons /14/ aux électrodes /5/ ; le dévissage maximal /Fig. 17/, par contre, éloigne ces deux éléments.

Ces manoeuvres, vissage et dévissage, ainsi que la qualité et la quantité des ressorts /6 ou 7/ permettront d'adapter un dispositif donné,de déclancher l'alarme à 5, 10, 15, 20, 30 et 40-45 kg d'appui. Les dispositifs de différentes variantes /Fig. 3/ seront donc préréglés, après leur construction, pour réagir à la valeur d'appui autorisé.

Il n'est pas exclu que cet interrupteur ainsi conçu puisse assurer un réglage d'appui allant de 5 à 50 ka, dans un seul dispositif. C'est une option qui n'est pas prise en considération dans ce projet d'invention, mais qui serait à expérimenter dans l'avenir.

Sur les surfaces internes des plaques /1 et 2/ existent des saillants cylindriques /12/ sur lesquels sont placés les ressorts /6 ou 6/, /Fig. 6/. Les saillants cylindriques /12/ sont formés du même matériau que la plaque, au cours du maculage, elle marne ; ils #chent le dérapage au moment de l'appui. La hauteur de ces saillants cylindriques /12/ ne devrait pas dépasser 1-2 mn et leur circonférence devrait être adéquate au diamètre du ressort utilisé /Fig. 9/. La disposition et le nombre de ces saillants cylindriques /12/ dépendront du nombre de ressorts prévus pour un dispositif donné. /Ex. pour six ressorts, Fig.6/.

Sur la surface externe de la plaque inférieure /2/ se trouvent deux électrodes métal- liques rondes /5/ en forme d'un H couché /Fig. 8/, dont les bras longs, interne et externe du H, sont parallèles des deux côtés de la plaque inférieure /2/. Les sites de ces électrodes /5/ correpondent à l'emplacement des deux électrodes /37/ dans I enfonçure /31/ de la chaussure orthopédique A /Fis.19, 20 et 21/.

Parmi les types de ressorts communéments cornus /Fig. 9/ nous donnons la la priorité faux ressorts à spires cylindriques /6 ou 7, Fig.9/, parce que les spires de ces ressorts se tassent les unes sur les autres. Ce tassement dans l'axe vertical des ressorts à spires cylindriques /6 ou 7/ permet de garder une partie suffisante de l'espace ( ss = béta) réduit au montent de l'appui et nécessaire pour le fonctionnement de l'interrupteur et le système de maintien des deux plaques. Ces éléments de devraient subir aucune compression.

Selon les modes particuliers de réalisation et en cas de nécessité il faudrait vérifier si - Les spires du ressort conique ne suppriment pas trop 1' espace A - On peut envisager un autre système de ressort /Fig. 9 et 23/, - Ou si un autre système de boitier avec ressort en charnière /Fig.24/ serait à utiliser.

Ces 3 modes (options !) ne sont pas pris en considération dans la description de cet intervention.

Les Fig. 12,13 et 14 représentent quelques détails importants concernant la vis de réglage et son fonctionnement. une rondelle métallique autoréductible et en forme conique à la coupe /19/ empêche le recul de la tête de la vis /21/ vers le haut. Le corps de la vis de réglage /21/ de l'interrup teur possède une partie non filetée /22/ directement sous la tête ; cette partie permet à la tête de la vis de tourner en rond dans le trou 131. La partie filetée 23 de la vis /21/ se termine à son extrémité distale /24/ par deux petites cornes /20/. Lorsque le trou /26,Fig. 18/ dans l'arc de l'interrupteur sera enfilé sur la partie filetée de la vis 21, les cornes /20/ une fois écartées /Fig. 14/ par rapport à la /Fig. 13/, formeront une butée qui eropêchera le recul excessif des ailerons /14/ de l'in- terrupteur au delà de la vis. La tête de la vis /21/ repose sur le rebord adjacent du trou /3/, ce qui fait butée et empêche la descente de celle-ci dans le boitier.

La chaussure orthopédique adaptée A /Fig. 19, 20 et 21/ est conçue pour placer le dispositif /B/ dans l'enfonçure /31/ et à porter le système d'alarme /28/. C'est une chaussure ouverte, à semelle externe en caoutchouc endurci et rainuré /32/, légèrement vôutée /33/ vers le bas, talonnette au niveau du prolongen}ent de l'axe /27/ du tibia et dans la direction de l'appui.

La fixation au pied est assurée par des bandes Velcro /29/.

Sur la partie postérieure de la confection /30/ est prévu ltemplacement du système d'alarme /28/. Il est relié par deux conducteurs électriques /38/ entourés d'une gaine isolante aux deux électrodes métalliques /37/ placées au fond du creux de l'enfonçure /31/. Les dimensions de cette enfonçure /31/ dépassent celles du dispositif /B/ de 3 nm de chaque côté de façon à ce que le dispositif /B/ puisse bien s'intercaler dedans.

Le système d'alarme, selon la marque déposée, est basé sur le principe suivant - pile + dispositif électronique + micro-haut-parleur = signal sonore dans l'entourage, - ou pile + dispositif électronique + micro-ampoule = signal lumineux, - ou encore, pile + dispositif électronique + microécouteur = signai discrèt dans 11 oreille du malade.

Nous prévoyons une seule pointure /Ex.4o42/ de chaussure pour hoeees, adultes et pour les deux pieds à la fois. Aussi une seule pointure /Ex. 36-38/ est prévue pour femmes et ado lescents des deux sexes, adaptées pour les deux pieds. L'intérieur de la chaussure est garnie de feutre /36/ en avant et en arrière du dispositif /B/. Sur ce feutre et dessus le dispositif en place, /Fig.20/ s'ajoute une semelle interne /34/ en liège. Dans l'axe d'appui du tibia /27/ et au niveau de la talonnette /33/ placée sur la semelle externe /32/, la semelle interne /34/ porte une voussure /35/.

Eh principe, la chaussure est prévue pour être portée directement sur le pied vêtu d'une chaussette ; mais il faut aussi prévoir qu'elle puisse être adaptée facilement sur une botte platrée sans talonette.

Claims (7)

REVENDICATIQNS

1) Dispositif /B/ destiné à avertir le malade de l'atteinte d'une valeur d'appui autorisé par le chirurgien traitant, caractérisé en ce qu'il comporte un boitier compressif

composé d'une plaque supérieure /1/ et d'une plaque inférieure /2/. Entre ces plaques se trouvent : un système de ressorts /6 ou 7/, un interrupteur t3/ et un système de maintien des deux plaques / ; 3 g /. L'ensemble du dispositif, enveloppé dans du tissu fin et résistant /18/ placé dans l'enfonçure /31/ d'une chaussure orthopédique adaptée /A/ portant un système d'alarme. /28/.

2) Dispositif selon la revendication /1/ caractérisé en ce qu'il sera fabriqué en plusieurs variantes de résistance aux contraintes, et chacune avertissant l'atteinte d'une valeur d'appui fréquent ; c'est à dire de 5, 10, 15, 20, 30 et 4045 kg.

3) Dispositif selon la revendication /1 ou 2/ caractérisé en ce qu'il est muni d'un système de ressorts à spires cylindriques /7 ou 7/ dont la quantité et la qualité /6 ou 7/ varieront par rapport à la valeur d'appui demandé.

4) Dispositif selon la revendication /1/ caractérisé en ce qu'il est muni d'un interrupteur}

placé au centre de la plaque supérieure /1/, qui connectera les deux électrodes /5/ et déclanchera le système d'alarme (marque déposée).

5) Dispositif selon la revendication /1 et 41 caractérisé en ce que les surfaces interne et externe de la plaque inférieure /2/ se trouvent deux électrodes /5/ > qui contacteront les électrodes /37/ dans l'enfonçure /31/ de la chaussure orthopédique adaptée /A/.

6) Dispositif selon la revendication /1/ caractérisé en ce que les deux plaques /1 et 2/ sont reliées par un système de maintien par quatre vis à têtes coulissantes

placées aux angles des plaques.

7) Dispositif selon la revendication /1 ou 2/ caractérisé en ce qu'il sera placé dans une enfonçure /31/ de la chaussure orthopédique adaptée /A/ et sur lequel les contraintes de forces seront effectuées par l'appui du malade.