FR2662553A1 - Appareil electrique a rapporter sur un support par simple encliquetage. - Google Patents

Abstract

Il s'agit de rapporter, sur un quelconque support (11), un appareil électrique (10) comportant, pour sa fixation sur ce support (11), un verrou (20) présentant un nez (21) adapté à être engagé sous un bord (12) de ce support (11), un talon (25) propre à en permettre la manœuvre, et, reliant ce nez (21) à ce talon (25), deux bras en coopération avec des moyens élastiques propres à permettre un effacement élastique temporaire dudit nez (21) par rapport audit bord (12) du support (11). Suivant l'invention, les bras du verrou (20) présentent chacun localement une configuration ondulée, en sorte qu'ils forment par eux-mêmes les moyens élastiques propres à un effacement élastique du nez (21) et que celui-ci est ainsi élastiquement mobile longitudinalement par rapport au talon (25) auquel il est associé. Application, notamment, aux appareils électriques modulaires.

Description

"Appareil électrique à rapporter sur un support par simple encliquetage"

La présente invention concerne d'une manière générale les appareils électriques à fixation rapide, c'est-à-dire les appareils électriques susceptibles d'être rapportés par simple encliquetage sur un quelconque support présentant à cet effet deux bords parallèles opposés, que ce support soit par exemple un rail de montage de profil communément dit en chapeau, dont les retours en équerre forment les bords en question, ou qu'il s'agisse d'un quelconque autre support présentant par exemple une fenêtre à la faveur duquel doit

être exécuté le montage à assurer.

Globalement, pour leur fixation sur un tel support, ces appareils électriques, qui sont le plus souvent des appareils modulaires, comportent un verrou présentant un nez adapté à être engagé sous un des bords de ce support et un talon propre à en permettre la manoeuvre, en coopération avec des moyens élastiques propres à permettre un effacement élastique

temporaire de ce nez par rapport à ce bord.

Ces moyens élastiques d'effacement sont fréquemment constitués par un ressort distinct, et c'est donc le plus souvent dans sa totalité, du nez au talon, que le verrou est

soumis à leurs effets.

Il a cependant été déjà proposé, notamment dans le modèle d'utilité allemand No 72 10870, de réaliser ces moyens élastiques d'effacement d'un seul tenant avec le verrou, sous la forme d'une languette de configuration ondulée doublant en longueur celui-ci, par moulage d'une quelconque matière

synthétique appropriée.

Il a déjà également été proposé, notamment dans le brevet français No 1 524 628, de rendre le nez et le talon du verrou élastiquement mobiles longitudinalement l'un par rapport à l'autre, en les reliant par une bande présentant

elle aussi une configuration ondulée.

Mais, dans l'un et l'autre cas, les réalisations

correspondantes sont relativement complexes et encombrantes.

En outre, il s'agit de réalisations pour lesquelles le verrou n'est susceptible d'occuper qu'une position stable, de verrouillage, pour laquelle son nez est effectivement apte à

être engagé sous un bord d'un support.

Pour faciliter le démontage des appareils électriques en cause, par exemple pour en modifier l'implantation ou pour en assurer le changement, il a cependant déjà été proposé d'engager à coulissement leur verrou dans deux rainures et de les y monter mobiles longitudinalement entre deux positions stables, l'une avancée, de verrouillage, l'autre reculée, de déverrouillage, pour laquelle leur nez est apte à échapper au

bord concerné du support sur lequel ils sont montés.

C'est le cas, notamment, dans le brevet français qui, déposé sous le No 77 13144, a été publié sous le

No 2 388 154.

Dans ce brevet français, le nez et le talon du verrou sont reliés l'un à l'autre, en cadre, par deux bras élastiquement déformables transversalement, avec, entre ces bras et les rainures correspondantes, des moyens de came à franchissement de point mort de nature à en provoquer

transversalement un défléchissement élastique.

Du fait de ce défléchissement transversal élastique, il y a, pour l'une et l'autre des positions du verrou, un rappel élastique de ce verrou vers cette position tant que le point

mort correspondant n'est pas atteint.

C'est donc de ce défléchissement transversal élastique des bras du verrou que résulte, dans ce cas, en position de verrouillage, la capacité d'effacement élastique nécessaire au montage par simple encliquetage recherché, sans qu'intervienne, par ailleurs, longitudinalement, une

quelconque élasticité.

Mais, comme cela est le cas le plus souvent, c'est dans sa totalité, du nez au talon, que le verrou est mobile longitudinalement dans deux rainures, et, en vue, par ailleurs, d'une réversibilité, recherchée, entre l'une et l'autre de ses positions, les moyens de came intervenant entre lui et ces rainures présentent, de manière quasi-symétrique, des pentes qui, par rapport à sa direction de coulissement, sont relativement faibles. Il peut en résulter de manière intempestive un déverrouillage inopiné des appareils électriques ainsi équipés, par suite, par exemple, d'une fausse manoeuvre provoquant involontairement un passage de leur verrou de sa

position avancée à sa position reculée.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition qui, tout en permettant avantageusement, dans tous les cas, une réalisation particulièrement simple du verrou, s'oppose également avantageusement à un quelconque déverrouillage inopiné lorsque, comme en l'espèce, il s'agit d'un verrou susceptible d'occuper l'une ou l'autre de deux positions

stables.

De manière plus précise, elle a pour objet un appareil électrique à rapporter sur un support, du genre comportant, pour sa fixation à ce support, un verrou présentant un nez, par lequel il est adapté à être engagé sous un bord de ce support, un talon qui est propre à en permettre la manoeuvre, et, reliant ce nez à ce talon, deux bras, en coopération avec des moyens élastiques propres à permettre un effacement élastique temporaire dudit nez par rapport audit bord du support, cet appareil électrique étant d'une manière générale caractérisé en ce que les bras dudit verrou présentent chacun au moins localement une configuration ondulée, en sorte qu'ils forment par eux-mêmes les moyens élastiques propres à l'effacement élastique du nez dudit verrou et que celui-ci est ainsi élastiquement mobile longitudinalement par

rapport au talon auquel il est associé.

Par exemple, chacun des bras du verrou forme successivement deux demiondes de sens inverses l'une par

rapport à l'autre, à la manière d'une onde alternative.

Quoi qu'il en soit, grâce à la configuration ondulée de ces bras, le nez du verrou est élastiquement mobile longitudinalement par rapport à son talon, et cette disposition, qui est avantageusement particulièrement simple, convient aussi bien au cas d'un verrou ne devant occuper en service qu'une position, de verrouillage, qu'au cas d'un verrou qui, engagé à coulissement dans deux rainures, est mobile longitudinalement entre deux positions stables, l'une avancée, de verrouillage, l'autre reculée, de déverrouillage, sans qu'il en résulte la possibilité d'un passage inopiné de ce verrou de sa position de verrouillage à

sa position de déverrouillage.

En effet, dans ce cas, et suivant un développement de l'invention, chacun des bras du verrou présente transversalement un méplat par lequel, lorsque ce verrou est en position de verrouillage, il est en butée contre un épaulement transversal prévu à cet effet sur un ergot faisant

saillie transversalement dans la rainure correspondante.

Il résulte de ce méplat que le passage du verrou de sa position de verrouillage à sa position de déverrouillage n'est possible qu'en force, par action sur son talon, en tirant alors parti de ce que ses bras, du fait même de leur longueur, et indépendamment de l'élasticité que leur confère longitudinalement leur configuration ondulée, sont au moins

en partie élastiquement déformables transversalement.

En pratique, le passage du verrou de sa position de verrouillage à sa position de déverrouillage nécessite l'application au talon de ce verrou d'un effort de traction non négligeable, au point, si désiré, de ne pouvoir être exercé qu'à l'aide d'un outil, la lame d'un tournevis par

exemple, propre à faire levier.

Par contre, une poussée sur son nez reste sans effet.

Corollairement, le passage du verrou suivant l'invention de sa position de déverrouillage à sa position de verrouillage est préférentiellement rendu possible sans r forcer, par le simple exercice d'un effort de poussée

relativement modéré.

A cet effet, et suivant un autre développement de l'invention, l'ergot faisant saillie transversalement dans chacune des rainures dans lequel est monté coulissant ce verrou est, de manière caractéristique, longitudinalement dissymétrique, cet ergot présentant, de l'autre côté de son

méplat, un flanc incliné.

Ainsi se trouvent avantageusement conciliés, dans le cas d'un verrou devant occuper l'une ou l'autre de deux positions stables, d'une part, les avantages d'une réalisation simple, le verrou suivant l'invention pouvant avantageusement être réalisé d'un seul tenant en matière synthétique, et, d'autre part, ceux d'une réalisation sure, ce verrou étant empêché de passer inopinément de sa position de déverrouillage à sa

position de verrouillage lorsqu'il est en service.

Les caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à

titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil électrique suivant l'invention, représenté en place sur un support; la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe longitudinale du seul boîtier de cet appareil électrique, suivant la ligne II-II de la figure 1; la figure 3 est, à l'échelle de la figure 2, une vue partielle en élévation-coupe de ce boîtier, suivant la ligne III-III de la figure 2; la figure 4 est une vue en perspective du verrou équipant suivant l'invention l'appareil électrique concerné; la figure 5 est, à l'échelle des figures 2 et 3, une vue en plan de ce verrou, suivant la flèche V de la figure 4; la figure 6 en est une vue en coupe longitudinale, suivant la ligne VI-VI de la figure 5; la figure 7 est une vue partielle en coupe longitudinale analogue à celle de la figure 2, avec le verrou en place, dans sa position avancée de verrouillage; la figure 8 est une vue partielle en coupe longitudinale analogue à celle de la figure 7, pour la position reculée de déverrouillage de ce verrou; la figure 9 est une vue partielle en élévation-coupe, qui, reprenant pour partie celle de la figure 3, se rapporte

à une variante de réalisation.

Ces figures illustrent, à titre d'exemple, l'application de l'invention à un appareil électrique modulaire 10 à rapporter sur un rail de montage il du type communément dit en chapeau, c'est-à-dire sur un rail de montage présentant, parallèlement l'un à l'autre, mais en directions opposées l'un par rapport à l'autre, deux bords 12 le long de l'extrémité libre d'ailes latérales 13

perpendiculaires à une semelle de base 14.

Cet appareil électrique modulaire 10 est par exemple un

disjoncteur ou un coupe-circuit.

Ne relevant pas, par lui-même, de la présente

invention, il ne sera pas décrit ici.

Il suffira d'indiquer qu'il se présente sous la forme générale d'une plaquette, globalement parallélépipédique, à disposer transversalement par rapport au rail de montage 11, et que son boîtier 15, qui est formé de deux coquilles 15 A, B dûment affrontées l'une à l'autre et dûment solidarisées l'une à l'autre, présente, sur sa tranche inférieure, dans la partie médiane de celle-ci, pour son engagement sur le rail

de montage 11, une échancrure 16.

Pour sa fixation au rail de montage 11, l'appareil électrique modulaire 10 concerné comporte, d'une part, à une première extrémité de l'échancrure 16 de son boîtier 15, un bec 18, par lequel ce boîtier 15 est adapté à être crocheté sur le bord 12 correspondant de ce rail de montage 11, et, d'autre part, à l'autre extrémité de cette échancrure 16, un verrou 20 présentant lui-même un nez 21 par lequel il est adapté à être engagé sous l'autre bord 12 de ce rail de

montage 11.

De manière connue en soi, le nez 21 de ce verrou 20 présente, du côté tourné vers le fond de l'échancrure 16 du boîtier 15, une facette oblique 22, par laquelle il est adapté à venir en prise avec le bord 12 concerné du rail de montage 11, sous ce bord 12, et, du côté opposé au fond de l'échancrure 16 du boîtier 15, une facette 23, dont le développé est supérieur à celui de la précédente, et qui, pour l'encliquetage recherché, est elle aussi globalement oblique, suivant une pente inverse de celle de la facette 22, en étant, en pratique, d'abord sensiblement plane, avant de se raccorder, par un congé largement arrondi, à une facette

24 parallèle au fond de l'échancrure 16 du boîtier 15.

De manière également connue en soi, outre le nez 21 ainsi constitué, qui intervient à l'une de ses extrémités, le verrou 20 comporte, à l'autre de ses extrémités, un talon 25 qui, faisant saillie hors du boîtier 15, sur la tranche latérale correspondante de celui-ci, est destiné à en

permettre la manoeuvre.

Enfin, de manière également connue en soi, le verrou 20 comporte, reliant, en forme de cadre, son nez 21 à son talon , deux bras 26 A, 26 B qui sont au moins en partie élastiquement déformables transversalement, et, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, il lui est associé des moyens élastiques propres à permettre un effacement élastique temporaire de son nez 21 par rapport au

bord 12 concerné du rail de montage 11.

Dans la forme de réalisation représentée, les bras 26 A, 26 B du verrou 20 ne sont élastiquement déformables transversalement que sur une moitié de leur longueur, celle

qui s'étend à compter du nez 21.

En effet, sur l'autre moitié de leur longueur, celle qui s'étend à compter du talon 25, ils sont entretoises par deux traverses laissant subsister entre elles un évidement 27, à

savoir une traverse 28, qui s'étend sensiblement à mi-

longueur, et, entre celle-ci et le talon 25, une traverse 29, qui laisse elle-même subsister, entre elle et le talon 25, un

évidement 30.

En outre, dans la forme de réalisation représentée, le verrou 20 engagé à coulissement dans deux rainures 32 A, 32 B, qui, ménagées longitudinalement dans le bottier 15, sur la face interne des coquilles 15 A, 15 B constitutives de celui-ci, débouchent chacune dans l'échancrure 16 de ce boîtier 15, et, dans ces rainures 32 A, 32 B, le verrou 20 est monté mobile longitudinalement entre deux positions stables, l'une avancée, de verrouillage, figure 7, pour laquelle son nez 21 est effectivement apte à être engagé sous le bord 12 concerné du rail de montage 11, l'autre, reculée, de déverrouillage, figure 8, pour laquelle il est apte à

échapper à ce bord 12.

Suivant l'invention, les bras 26 A, 26 B du verrou 20 présentent chacun au moins localement une configuration ondulée, en sorte qu'ils forment par eux-mêmes les moyens élastiques propres à l'effacement élastique du nez 21, et que celui-ci est ainsi élastiquement mobile longitudinalement par

rapport au talon 25 auquel il est associé.

En pratique, c'est la moitié des bras 26 A, 26 B la plus proche du nez 21 qui présente ainsi localement une configuration ondulée, et, pour ce faire, chacun de ces bras

26 A, 26 B forme localement au moins une demi-onde.

Plus précisément, dans la forme de réalisation représentée, chacun des bras 26 A, 26 B du verrou 20 forme successivement deux demi-ondes 33, 34 de sens inverses l'une

par rapport à l'autre, à la manière d'une onde alternative.

La demi-onde 33, celle la plus proche du nez 21, est dirigée vers l'intérieur du volume délimité par les bras 26 A,

26 B, et elle est donc en creux par rapport à ceux-ci.

La demi-onde 34, celle la plus éloignée du nez 21, est au contraire dirigée vers l'extérieur de ce volume, et elle est donc en saillie par rapport aux bras 26 A, 26 B. Les rainures 32 A, 32 B du boîtier 15 ont conjointement une profondeur suffisante pour permettre librement le passage des demi-ondes 34 ainsi en saillie sur les bras 26 A, 26 B du

verrou 20.

Elles forment, globalement, la partie élargie d'une saignée 36, qui, audelà d'épaulements 37 A, 37 B les délimitant transversalement, débouche à l'extérieur, sur la tranche latérale correspondante du boîtier 15, pour le libre passage de la deuxième moitié des bras 26 A, 26 B du verrou 20

et, donc, du talon 25 de celui-ci.

Suivant un développement de l'invention, chacun des bras 26 A, 26 B du verrou 20 présente, en outre, transversalement, un méplat 39 par lequel, lorsque le verrou 20 est en position de verrouillage, il est en butée contre un épaulement transversal 40 prévu à cet effet sur un ergot 42 A, 42 B faisant saillie transversalement dans la rainure 32 A, 32 B

correspondante du boîtier 15.

En pratique, pour chaque bras 26 A, 26 B du verrou 20, le méplat 39 affecte le front arrière de la demi-onde 34 la plus

éloignée du nez 21.

En pratique, également, pour chaque rainure 32 A, 32 B du boîtier 15, l'ergot 42 A, 42 B est longitudinalement dissymétrique. En effet, suivant l'invention, alors que, du côté de l'échancrure 16 du boîtier 15, cet ergot 42 A, 42 B présente l'épaulement transversal 40, sensiblement perpendiculairement à la direction de coulissement du verrou , il présente, de l'autre côté de cet épaulement transversal 40, c'est-à-dire du côté opposé à l'échancrure 16 du boîtier 15, un flanc incliné 43 oblique sur cette

direction de coulissement.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée, le verrou 20 présente, transversalement, un cran de retenue 44, qui, tourné vers son nez 21, est apte à coopérer en butée

avec un épaulement fixe 45.

En pratique, ce cran de retenue 44 s'étend transversalement entre les deux bras 26 A, 26 B, en bout d'une

languette élastiquement déformable 47 allongée entre ceux-ci.

Conjointement, l'épaulement fixe 45 est formé par l'un des bords d'un évidement 48 affectant le fond 49 d'un logement 50 prévu en creux sur un plancher 52 qui, formé conjointement par les deux coquilles 15 A, 15 B constitutives du boîtier 15, s'étend parallèlement aux rainures 32 A, 32 B,

en dessous de celles-ci, sur une partie de leur longueur.

Globalement, le verrou 20 suivant l'invention admet un plan longitudinal de symétrie, suivant sa direction de coulissement. Avantageusement, ce verrou 20 est d'un seul tenant, en

matière synthétique.

Au montage, qui se fait par l'intérieur de l'échancrure 16 du boîtier 15, suivant la flèche Fl de la figure 3, le verrou 20 est amené, par coulissement dans les rainures 32 A, 32 B de ce boîtier 15, dans sa position avancée de verrouillage, figure 7, pour laquelle, d'une part, les méplats 39 de ses bras 26 A, 26 B sont en appui contre les épaulements transversaux 40 des ergots 42 A, 42 B en saillie dans ces rainures 32 A, 32 B, et, d'autre part, après déformation élastique temporaire de la languette 47 qui le porte, son cran de retenue 44 est en butée contre

l'épaulement fixe 45 prévu à cet effet sur ce boîtier 15.

Du fait de la butée ainsi assurée par ce cran de retenue 44, le verrou 20 ne peut dès lors plus échapper de

manière rétrograde au boîtier 15.

Du fait, conjointement, de la capacité de déformation élastique que présentent ses bras 26 A, 26 B entre leurs méplats 39 et son nez 21, ce nez 21 est apte à 'jouer élastiquement par rapport au talon 25, suivant la flèche F 2

de la figure 7.

Cela suffit, tel que recherché, pour la fixation rapide, par simple encliquetage, de l'appareil électrique modulaire 10 sur le rail de montage 11, cette fixation rapide il n'impliquant qu'un effacement élastique temporaire du nez 21 par rapport au bord 12 correspondant de ce rail de montage 11. Mais, compte tenu de l'appui, par des méplats 39, de ses bras 26 A, 26 B contre les ergots 42 A, 42 B présents dans les rainures 32 A, 32 B, un passage inopiné du verrou 20 de la position avancée de verrouillage qui est alors la sienne à sa position reculée de déverrouillage, par exemple sous les effets d'une fausse manoeuvre conduisant l'appareil électrique modulaire 10 à être l'objet d'une sollicitation en sens opposé, suivant la flèche F 3 des figures 1 et 7, est impossible. Suivant l'invention, en effet, le passage du verrou 20 de sa position avancée de verrouillage à sa position reculée de déverrouillage n'est possible qu'en force, par action sur

son talon 25.

Il faut, en pratique, pour ce faire, appliquer à ce talon 25 un effort de traction suffisant, suivant la flèche

F 4 de la figure 8.

Seul, en effet, un tel effort de traction peut permettre aux méplats 39 de ses bras 26 A, 26 B de franchir les

ergots 42 A, 42 B contre lesquels ils sont en appui.

Si désiré, il peut être exercé à l'aide d'un outil, par exemple la lame d'un tournevis, formant levier, engagé dans l'évidement 30 que borde le talon 25 et prenant appui sur le

boîtier 15.

Quoi qu'il en soit, lorsque le verrou 20 est en position reculée de déverrouillage, figure 8, son nez 21 est à distance du bord 12 correspondant du rail de montage 11, et l'appareil électrique modulaire 10 peut dès lors être dégagé

de celui-ci.

Si l'appareil électrique modulaire 10 doit être remis en place, il suffit de ramener son verrou 20 en position avancée

de verrouillage.

Un simple effort de poussée exercé sur son talon 25,

suivant la flèche F 5 de la figure 8, suffit à cet effet.

Suivant l'invention, cet effort de poussée est

largement moindre de l'effort de traction précédent.

En effet, le franchissement, en sens inverse du précédent, des ergots 42 A, 42 B se trouve alors facilité, d'une part, par l'inclinaison du flanc oblique 43 concerné de ces ergots 42 A, 42 B, et, d'autre part, par l'inclinaison du front avant correspondant des demi-ondes 34 en cause des bras

26 A, 26 B du verrou 20.

Quoi qu'il en soit, dans l'un et l'autre cas, le franchissement des ergots 42 A, 42 B par ces demi-ondes 34 implique, transversalement, une déformation élastique temporaire des bras 26 A, 26 B. Si désiré, le verrou 20 suivant l'invention peut être

retiré du boîtier 15.

Il suffit, pour ce faire, d'agir par exemple à l'aide d'un outil, sur sa languette élastiquement déformable 47, à la faveur de l'évidement 48 du boîtier 15, jusqu'à ce que le cran de retenue 44 de cette languette élastiquement déformable 47 échappe à l'épaulement fixe 45 correspondant, puis de le faire coulisser en direction de l'échancrure 16 de

ce boîtier 15.

Dans ce qui précède, l'épaulement fixe 45 est droit.

Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 9, il est oblique, et il est doublé, entre lui et

l'échancrure 16, par un épaulement droit 45 '.

De ce fait, si, en position avancée de verrouillage, le verrou 20 est de manière intempestive l'objet d'un quelconque choc sur son talon 25, par exemple à l'occasion d'une chute malencontreuse, il peut avancer, le cran 44 de sa languette élastiquement déformable 47 franchissant alors élastiquement l'épaulement 45 du fait même de l'obliquité de celui-ci,

avant de venir en prise avec l'épaulement 45 ' qui le double.

Ainsi, tout risque de détérioration pour le verrou 20 et/ou le boîtier 15 est évité, cependant que la retenue du

verrou 20 reste assurée.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à aux formes de réalisation décrites et représentées, mais

englobe toute variante d'exécution.

En outre, bien que l'invention vise plus particulièrement les verrous appélés à occuper, comme décrit et représenté, l'une ou l'autre de deux positions stables distinctes, l'une avancée de verrouillage, l'autre reculée de déverrouillage, elle peut également trouver son application dans les verrous appelés à n'occuper en service qu'une

position bien déterminée de verrouillage.

Enfin, le support sur lequel doit être rapporté l'appareil électrique concerné n'est pas nécessairement un

rail de montage.

En effet, il pourrait tout aussi bien s'agir d'un quelconque autre support, et par exemple d'un support présentant, pour la fixation d'un tel appareil électrique, une fenêtre, cette fixation se faisant alors sur deux bords opposés de cette fenêtre, suivant une disposition, qui, du type de celle décrite par exemple dans le brevet français déposé sous le No 72 06132 et publié sous le No 2 172 827,

est inverse de la précédente.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1 Appareil électrique à rapporter sur un support ( 11), du genre comportant, pour sa fixation audit support ( 11), un verrou ( 20) présentant un nez ( 21), par lequel il est adapté à être engagé sous un bord ( 12) dudit support, un talon ( 25), qui est propre à en permettre la manoeuvre, et, reliant ce nez ( 21) à ce talon ( 25), deux bras ( 26 A, 26 B), en coopération avec des moyens élastiques propres à permettre un effacement élastique temporaire dudit nez ( 21) par rapport audit bord ( 12) du support ( 11), caractérisé en ce que les bras ( 26 A, 26 B) dudit verrou ( 20) présentent chacun au moins localement une configuration ondulée, en sorte qu'ils forment par eux-mêmes les moyens élastiques propres à l'effacement élastique du nez ( 21) dudit verrou ( 20) et que celui-ci est ainsi élastiquement mobile longitudinalement par rapport au

talon ( 25) auquel il est associé.

2 Appareil suivant la revendication 1, caractérisé en ce que chacun des bras ( 26 A, 26 B) du verrou ( 20) forme

localement au moins une demi-onde ( 33, 34).

3 Appareil suivant la revendication 2, caractérisé en ce que chacun des bras ( 26 A, 26 B) du verrou ( 20) forme successivement deux demi-ondes ( 33, 34) de sens inverses l'une par rapport à l'autre, à la manière d'une onde alternative.

4 Appareil suivant l'une quelconque des revendications

1 à 3, caractérisé en ce que, le verrou ( 20) étant engagé à coulissement dans deux rainures ( 32 A, 32 B) dans lesquelles il est monté mobile longitudinalement entre deux positions stables, l'une avancée, de verrouillage, l'autre reculée, de déverrouillage, chacun des bras ( 26 A, 26 B) dudit verrou ( 20) présente transversalement un méplat ( 39) par lequel, lorsque ledit verrou ( 20) est en position de verrouillage, il est en butée contre un épaulement transversal ( 40) prévu à cet effet sur un ergot ( 42 A, 42 B) faisant saillie transversalement dans la rainure ( 32 A, 32 B) correspondante, en sorte que le passage du verrou ( 20) de sa position de verrouillage à sa position de déverrouillage n'est possible qu'en force, par action sur

son talon ( 25).

Appareil suivant les revendications 3 et 4, prises

conjointement, caractérisé en ce que ledit méplat ( 39) affecte le front arrière de la demi-onde ( 34) la plus

éloignée du nez ( 21).

6 Appareil suivant l'une quelconque des revendications

4, 5, caractérisé en ce que l'ergot ( 42 A, 42 B) faisant saillie transversalement dans une rainure ( 32 A, 32 B) est longitudinalement dissymétrique, cet ergot ( 42 A, 42 B) présentant de l'autre côté de son épaulement transversal ( 40), un flanc incliné ( 43), en sorte que le passage du verrou ( 20) de sa position de déverrouillage à sa position de

verrouillage est possible sans forcer.

7 Appareil suivant l'une quelconque des revendications

1 à 6, caractérisé en ce que le verrou ( 20) présente, en outre, transversalement, un cran de retenue ( 44), qui, tourné vers son nez ( 21) , est apte à coopérer en butée avec un

épaulement fixe ( 45).

8 Appareil suivant la revendication 7, caractérisé en

ce que ledit épaulement fixe ( 45) est droit.

9 Appareil suivant la revendication 7, caractérisé en ce que ledit épaulement fixe ( 45) est oblique et il est

doublé par un épaulement droit ( 45 ').

10 Appareil suivant l'une quelconque des revendications

7 à 9, caractérisé en ce que le cran de retenue ( 44) que présente le verrou ( 20) s'étend entre ses deux bras ( 26 A,

26 B).

11 Appareil suivant la revendication 10, caractérisé en ce que le cran de retenue ( 44) que présente le verrou ( 20) est en bout d'une languette élastiquement déformable ( 47)

allongée entre ses bras ( 26 A, 26 B).

12 Appareil suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le verrou ( 20)

est d'un seul tenant, en matière synthétique.