FR2525643A1 - Nappe a poils et procede et dispositif pour la production de celle-ci - Google Patents

Abstract

POUR AUGMENTER LA MASSE VOLUMIQUE DE LA COUCHE D'USAGE OU L'EFFICACITE DE L'AIGUILLETAGE DANS LA PRODUCTION DES NAPPES A POILS, ON UTILISE POUR CETTE PRODUCTION UN DISPOSITIF COMPORTANT UNE PLANCHE A AIGUILLES 5 POUVANT ALLER ET VENIR DANS LA DIRECTION AXIALE DE SES AIGUILLES 6, UNE PLAQUE PERFOREE 4 DONT LES TROUS SONT DISPOSES DE LA MEME MANIERE QUE LES AIGUILLES DE LA PLANCHE A AIGUILLES, ET UNE GRILLE 3 A LAMELLES 7, CE DISPOSITIF ETANT CARACTERISE PAR LE FAIT QUE LES LAMELLES 7 DE LA GRILLE 3 A LAMELLES SONT ONDULEES ET DISPOSEES COTE A COTE ET QUE LES AIGUILLES 6 DE LA PLANCHE A AIGUILLES SONT DISPOSEES EN CHICANE ENTRE LES LAMELLES 6, EN RANGS ONDULES.

Description

Les nappes aiguilletées, texturées appelées nappes à poils, sont caractérisées par le fait qu'elles présentent une couche de base normalement sans support et une couche d'usage. Dans cette technologie, on s'efforce d'obtenir un pourcentage de couche de base aussi faible que possible et, par là, un fort pourcentage de couche d'usage, d'autant plus que les deux couches sont en fibres do haute qualit*.

La technique mScanique de texturation des nappes aiguilletées connue Jusqu'à présent ne répond pas encore de façon satisfaisante à ces exigences, et il en résulte des inconvénients économiques et des résultats négatifs an ce qui c cerne l'as urance de la qualité.

On utilise généralement ajourd'hui, pour la texturation, des aiguilles à fourche ayant de préférence une grosseur do 0,85 mm. Pour ne pas aplatir les boucles formées par ces aiguilles et obtenir une configuration a trois dimensions, il faut faire traverser a ces boucles formes la trajectoire de la nappe. Pour cette raison, on remplace la plaque perforez, servant de support utilisée pour la production en deux dimensions de nappes aiguilletes, par une grille à lamelles ou une plaque de base à lamelles.

Les lamelles de la grille à lamelles, pour des raisons de résistance mécanique, ont une épaisseur de I , au-degsous de laquelle on ne peut guère descendre. D'autre part, en raison d'une certaine déviation des aiguilles à fourche lors de l'opération de texturation, on en peut pas réduire à volonté la distance des lamelles. Cette distance est généralement de 3,5 mm. Il résulte de ces conditions techniques que les piqûres des aiguilles à fourche ne se produisent qu'avec un écartement d'environ 3,6 mm et que, de ce fait, un aiguilletage ou formation de poils n'a lieu que dans cette limite. I1 serait cependant souhaitable de resserrer les rangs des aiguilletages c'est-A-dire de réduire leur distance.

La figure 3 montre schématiquement, mais non à l'échelle, la disposition connue des piqûres pour la texturation de surface, à quatre rangs. Cette disposition met en évidence le pas constant d'environ 3,6 mm, au-dessous duquel, pour les raisons précitées, il n'est pratiquement pas possible de descendre. il est aussi possible d'augmenter, par exemple de doubler, le nombre des piqûres en mettant davantage d'aiguilles dans un rang.On peut le faire sur la me largeur de la planche à aiguilles et de la grille à lamelles en réduisant l'écartement entre aiguilles d'un rang à par exemple, i A 5 mmX
Une augmentation réalisée de cette manie, du nombre des piqûres dans chaque rang permet bien d'augmenter la vitesse de passage de la nappe aiguilletée à texturer, mais n'améliore pas le pourcentage de couche d'usage.

Avec une vitesse de passage de, par exemple, 3000 sm/mn, un nombre de courses praticable (nombre de piqûres) de 600 par minute et 22 aiguilles par rang, on obtient un piquage théorique à écartement de 0,22 -.

Cou-e les aiguilles A fourche, d'une finesse usuelle de 0,85 ana, fbnt un trou de piqûre de cette grosseur, on voit que cela conduit à un piquage pratiquement à peu près quadruple au même endroit. On réussit bien par ce moyen, en particulier A cause d'une certaine déviation des aiguilles, à augmenter au piquage le nombre de fibres aiguilletée, mais la densité d'aiguilletage reste en grande partie limitée à ce rang.

Il serait donc souhaitable, au lieu de disposer les aiguilles a fourche en un rang et espacées de 3,6 tmr, de les disposer A de plus petits intervalles, par exemple de 1,5 A 1,8 mm, afin d'augmenter le nombre de rangs d'aiguilletage et ainsi améliorer la couche d'usage.

Cela permettrait lors de la production des nappes a poils, de doubler la masse volumique de la couche d'usage, qui est relativement faible, normalement de 3 0,02 à o,o6 g/cm , sans affaiblissement de la couche de base grâce à la sollicitation plus régulière de celle-ci.

En l'état actuel de la technique, les machines à texturer-peuvent être divisées en machines à transport négatif de la matière et machine à transport positif de la matière. Alors que dans le cas du transport négatif de la matière, la nappe à poils est retiré de la zone des aiguilles au moyen d'une paire de cylindres délivreurs et est ainsi toujours soumise à une force de traction, sur les machines A transport positif de la matière, cette sortie de la zone des aiguillez s'effectue au moyen d'un cylindre à lamelles ou à rainures directement dans la zone des aiguilles.

La nappe à poils circule ainsi à peu près sans contrainte et n'est soumise à aucun étirage pendant l'opération d'aiguilletage
Le cylindre tournant à lamelles ou à rainures par lequel se fait le transport de la matière sert en ce cas de support.

Les avantages de cette technique mécanique sont, outre le transport presque sans contraintes de la nappe A poils, une haute efficacité de l'aiguilletage. Celle-ci résultant d'une grande hauteur des poils ne signifie cependant pas une amélioration de la masse volumique de la couche d'usage. D'autres considérations mécaniques, comme par exemple le procédé connu dans lequel la grille à lamelles peut être remplacée par un aiguilletage des deux côtés, conduisent bien à une efficacité d'aiguilletage également très accrue, mais seulement à la formation de poils des deux côtés sans amélioration de la masse volumique de la couche d'usage de chaque face structurée.

L'invention a pour but, en conservant une grille de support à lamelles et en tenant compte du transport nécessaire de la matière par cette grille, de permettre de réduire la distance entre les rangs d'aiguilletage pour améliorer la masse volumique de la couche d'usage.

L'invention atteint ce but en donnant aux lamelles une forme ondulée, en conservant entre elles la distance classique de 3,5 mm et en donnant A laveur ondulation une amplitude d'au plus 1,7 .

qu'avec
La figure 4 mondre/une disposition ondulée des aiguilles dans la planche à aiguilles, on obtient aux sommets de l'ondulation l'effet désiré de réduction de la distance des rangs de piqûres sans gêner l'avance de la matière.

Eu égard à la plus grande masse volumique de la couche d'usage et à la nécessité qui y est liée de transporter une quantité, par exemple, double de fibres par unité de volume, l'invention prévoit d'utiliser comme matière de support une nappe de filaments.

L'utilisation d'une telle nappe de filaments contribue en outre à améliorer la masse volumique de la couche d'usage, car elle permet de supprimer pratiquement les défosmations lors du transport de la matière par la grille å lamelles. En raison de l'augmentation du nombre de rangs d'aiguilles que permet la forme ondulée de la grille A lamelles, il faut aussi modifier la plaque perforée appelée aussi "serre-flan" et la planche à aiguilles de façon analogue à la disposition modifiée des piqûres. En outre, l'ondulation des lamelles augmente la surface d'appui et produit par la une amélioration supplémentaire de l'efficacité d'aiguilletage.

En cas d'emploi d'une nappe de filaments, qui améliore encore le support procuré par les lamelles, il est pratiquement possible de se passer par exemple. d'une lamelle sur deux en conservant la disposition désirée des piqûres et ainsi de réduire les forcés de frottement lors du transport de la matière.

On peut obtenir de cette marnière une disposition encore plus serrée des rangs de piqûres et ainsi plus que doubler la masse volumique de la couche d'usage. En général, il est possible, avec cette réalisation des lamelles, de travailler avec avance négative, mais l'invention n'est pas limitée à celle-ci, et l'on peut aussi employer le procédé avec une avance positive si une synchronisation est assurée entre la disposition des piqûres et le cylindre à lamelles ou rainures ondulées.

Grâce à la modification de la géométrie de piquage et à l'efficacité améliorée des piqûres d'aiguille qui en résulte piqûre multiple dans le même trou évitée), il est possible de réduire la largeur utile de la grille à lamelles, de la plaque perforée et de la planche à aiguilles et, en raison de la réduction des forces d'inertie que cela amende, d'augmenter le nombre de courses par minute, par exemple de le porter des 500 à 600 classiques A plus de 1000.

L'expérience a montré que l'augmentation du nombre de courses par minute conduisait A une amélioration des paramètres de piquage.

L'invention est expliquée en détail ci-apres A l'aide des dessins, sur lesquels
La figure 1 est une représentation schématique de la zone des aiguilles d'un dispositif de production d'une nappe à poils,
la figure 2 est une représentation partielle en perspettive de l'agencement de la zone des aiguilles prévu par l'invention,
la figure 3 est une vue de dessus schématique, à plus grande échelle, d'une grille classique à lamelles droites, et
la figure 4 est une vue de dessus schématique A plus grande échelle de la grille à lamelles ondulées utilisée dans l'invention.

Les figures 1 et 2 montrent schématiquement la zone proprement dite des aiguilles d'un dispositif de production d'une nappe à poils. Cette zone comporte comme éléments essentiels une grille A lamelles 3 pourvue de lamelles 7 orientées dans la direction de transport a de la matière de nappe à poils 1 ou de la nappe à poils 2, une planche à aiguilles 5 pourvue d'aiguilles 6 disposées en rangs Juxtaposés et une plaque perforée 4 servant de serre flan, dont les trous sont disposés de la même manière que les aiguilles 6 de la planche à aiguilles 5.

Selon l'invention, comme le montre la figure 2, les lamelles 7 de la grille 3 sont ondulées sinusoidalement et placées les unes A côté des autres, et il en résulte une forme également ondulée des rangs d'aiguilles 6 de la planche à aiguilles 5 ainsi que des rangs de trous 9 de la plaque perforée 4.

La figure 3 montre schématiquement à plus grande échelle l'agencement connu d'une grille & lamelles 3a pourvue de lamelles droites 7a orientées dans la direction de transport a de la matière a aiguilleter ou de la nappe à poils ainsi que la disposition rectiligne des rangs d'aiguilles de la planche à aiguilles et des rangs de trous d'une plaque perforée (représentés par les cercles d). Pour les raisons exposées plus haut, une telle grille à lamelles 3a a un pas de l'ordre de 3,6 mm, ce qui, pour la nappe à poils terminée, conduit à un écartement correspondant b des rangs d'aiguilletage ou de poils également d'environ 3,6 mm.

Par contre, avec une forme ondulée des lamelles 7, on a la possibilité, en conservant la distance latérale des trous de la plaque perforée,. représentée par les cercles e ou des aiguilles de la planche à aiguilles des lamelles 7, de réduire considérablement la distance latérale c des rangs d'aiguilles ou des trous perpendiculaires à la direction de tranport a, d'oû résultent les avantages indi qués dans l'introduction de la description en particulier eu égard A une masse volumique accrue de la couche d'usage et une efficacité d'aiguilletage accrue.

Les lamelles ont de préférence toutes une ondulation de même amplitude.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1.- Procédé de production d'une nappe à poils, caractérisé par le fait qu'on utilise dans la zone des aiguilles, comme support de la matière de la nappe, une grille à lamelles ondulées dans la direction de la trajectoire de matière, et que les aiguilles de la planche à aiguilles sont disposées en rangs ondulés équidistants de ces lamelles.
2. 2.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on utilise en plus comme matière de support une nappe defilaments, à travers laquelle on aiguillette la matière fibreuse de la matière de la nappe pour former la structure à poils formant la face visible de la nappe à poils.
3. 3.- Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on utilise, comme grille à lamelles ondulées, un cylindre pourvu de rainures ondulées dont l'amplitude de l'ondulation est synchrone avec la géométrie des piqûres de la planche à aiguilles.
4. 4.- Nappe à poils caractérisée par le fait que les rangs de poils sont espacés de 1,50 à 1,75 mm, de préférence de 1,60 à 1,75 mm
5. 5. - Nappe à poils selon la revendication 4,carac- térisée par le fait qu'il comporte comme matière de support une nappe de filaments à travers laquelle la matière fibreuse est aiguilletée pour la formation de la -texture formant la face visible de la nappe à poils
6. 6,- Dispositif pour la production d'une nappe à poils, comportant une planche à aiguilles pouvant aller et venir dans la direction axiale de ses aiguilles, une plaque perforée dont les trous sont disposés de la même manière que les aiguilles de la planche à aiguilles, et une grille à lamelles1 caractérisé par le fait que les lamelles (7) de la grille à lamelles (3) sont ondulées et disposées côte à côte et que les aiguilles (6) de la planche à aiguilles sont disposées en rangs ondulés équidistants des lamelles (7).
7. 7.- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les lamelles ont toutes-une ondulation, de préférence, de même amplitude.
8. 8.- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que l'amplitude de l'ondulation des lamelles (7) est de 1,5 à, au plus, 1,75 mm.
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé par le fait que la grille à lamelles forme une partie d'un cylindre pourvu de lamelles circonférentielles ondulées.