FR2598326A1 - Article de sport recreant les conditions d'evolution du ski de neige - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN ARTICLE DE SPORT DESTINE A RECREER DES CONDITIONS D'EVOLUTION ET DE PRATIQUE SPORTIVES SIMILAIRES A CELLES DU SKI DE NEIGE. SELON L'INVENTION, L'ARTICLE DE SPORT COMPREND UN CHASSIS 2 SUR LEQUEL SONT MONTES A PIVOTEMENT SENSIBLEMENT EN ALIGNEMENT L'UNE DERRIERE L'AUTRE AU MOINS UNE ROULETTE D'ATTAQUE AVANT 5, UNE ROULETTE INTERMEDIAIRE DE TRAVAIL 3, 30 ET UNE ROULETTE STABILISATRICE ARRIERE 4. L'INVENTION S'APPLIQUE EN PARTICULIER A LA PRATIQUE DE SPORTS S'APPARENTANT AU PATINAGE.

Description

L'invention concerne un articLe de sport destiné à recréer des conditions d'évolution et de pratique sportives similaires à celles dru ski de neige.

L'article de sport de l'invention s'apparente donc en quelque sorte à un ski de neige. En outre, il comporte des roulettes montées sur un châssis et permettant d'évoluer sur différents types de terrains. C'est pourquoi, nous le dénommerons, ci-après, ski à roulettes, malgre un certain abus de langage.

Le ski de neige est un sport bien connu et largement pratiqué. Toutefois, il ne peut s'exercer qu'en des endroits montagneux privilégiés et lorsque l'enneigement est suffisant.

Le ski de neige demeure donc, de façon générale, une activité essentiellement locale et saisonnière.

Aussi, peut-il être intéressant et utile d'en étendre la pratique tout au long de l'année en se dégageant des contraintes liées, d'une part, au lieu d'exercice, et d'autre part, aux conditions climatiques.

Bien entendu, on connait déjà différents types d'engins à roues, du type, par exemple, patins ou planches à roulettes. Cependant, ces engins présentent notamment au niveau de leur forme et de la disposition des roues, qui sont généralement arrangées en rectangle ou en triangle, une configuration ne permettant pas de recréer des conditions d'évolution semblables à celles rencontrées dans la pratique du ski de neige.

C'est pourquoi, L'invention propose un ski à roulettes qui reproduit les sensations rencontrées dans une évolution à ski classique ; l'utilisateur devant, en effet, avec le ski à roulettes de L'invention, acquéri ou affiner des reflexes et une aptitude physique toutà-fait semblables à cellej nécessaires à la pratique du ski de neige classique.

Aussi, l'article de sport propose par l'inven- tion se caractérise en ce qu'il comprend un châssis allongé sur Lequel sont montées, au moins une rouLette d'attaque située vers L'avant du châssis, une roulette de travail intermédiaire et une roulette stabilisatrice située vers l'arrière dudit châssis, lesdites roulettes étant disposées sensiblement en alignement dans L'axe longitudinal du châssis et étant susceptibles de pivoter autour d'un axe d'essieu dirigé sensiblement perpendicu lairement audit axe longitudinal du châssis.

Avantageusement, on prévoit deux roulettes de travail disposées sensiblement en alignement L'une derrière l'autre le long de l'axe dudit châssis.

En outre, La roulette d'attaque avant est de préférence légèrement surélevée par rapport au plan de déplacement des roulettes de travail et/ou de la roulette stabilisatrice. De cette façon, on recrée La relative souplesse du ski conventionnel; la légère surélévation de la roulette avant permettant, notamment, d'attaquer les obstacles du parcours comme le fait la spatule du ski. En outre, cette dénivellation de La roulette avant permet Le jeu de bascule nécessaire au changement de direction ou au pivotement effectué à L'aide des autres roulettes.

Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, la roulette stabilisatrice est également légèrement surélevée par rapport au plan de déplacement des roulettes de travail. Ainsi, on évite au skieur utilisateur la perte d'équilibre arrière en cours d'évolution, tout en permettant également le jeu de bascule.

L'invention et sa mise en oeuvre apparaitront plus clairement à L'aide de la description qui va suivre.

faite en référence aux dessins annexés, dans Lesquels:
- la figure 1 est une vue en perspective du ski à roulettes de l'invention ;
- la figure 2 est une vue de face de l'un des deux demi-flasques de roulettes, avec système antiretour intégré ; le cliquet de ce système anti-retour étant représenté en traits mixtes ;
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III du demi-flasque présenté figure 2 ; le cliquet étant, sur cette figure 3, également représenté en traits tiretés ;
- la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV d'une encoche coopérant avec le cliquet.

Si l'on se reporte, tout d'abord, à la figure 1, on voit, repéré, dans son ensemble 1, le ski à roulettes de l'invention qui est essentiellement constitué d'un châssis métallique 2 sur lequel sont maintenues plusieurs roulettes repérées 3, 30, 4 et 5.

De préférence, le châssis est allongé selon une direction longitudinale 6 et est avantageusement réalisé en une seule pièce.

Entre les flancs 7 de ce châssis 2, sont montées les roulettes centrales intermédiaires dites roulettes de travail 3, 30.

Les flancs 7 se prolongent, vers l'avant, par deux profiles identiques 8 entre lesquels, vers leur extrémité antérieure, est montée La roulette avant 5 dite roulette d'attaque.

Figure 1, on a représenté L'avant et L'arrière du ski, respectivement par les termes AVT et AR.

A l'arrière, les flancs7 se prolongent également légèrement par deux bras identiques de maintien 9 entre lesquels, vers leur extrémité postérieure, est montée la roulette arrière 4 dite roulette stabilisatrice.

Les différentes roulettes 3, 30, 4, 5 du ski sont disposées, comme il apparaît clairement de La figure 1, sensiblement en alignement selon L'axe longitudinal 6. Chacune de ces roulettes peut pivoter autour d'un axe d'essieu qui s' étend sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal 6 et qui a été repéré par une référence 11, commune à toutes les roulettes.

Sur cette même figure 1, la référence 10 se rapporte à une plaque support supérieure du châssis.

Cette plaque 10, qui s'étend entre la roulette d'attaque 5 et la roulette stabilisatrice 4, recouvre les roulettes de travail 3, 30.

La plaque support 10 est prévue pour recevoir un système de fixation de chaussure 12, de tout type connu. Le système de fixation 12 peut être fixé sur la plaque 10, par exemple par vissage ou rivetage, et adapté selon l'entraxe désiré.

Selon L'invention, les axes de pivotement 11 des roulettes de travail 3, 30, sont disposés sensiblement au même niveau, c'est-à-dire à la même distance du plan de déplacement 13 de ces mêmes roues.

Par contre, la roulette avant 5 est légèrement surélevée, d'une distance "x" par rapport au plan de déplacement 13. En d'autres termes, les profilés 8 s'élèvent vers leur extrémité avant de telle sorte que L'axe 11 de pivotement de la roulette d'attaque 5 soit situé au-dessus de l'axe de pivotement des roulettes de travail 3, 30.

De même, la roulette stabilisatrice arrière 4 est, de préférence, légèrement surélevée d'une distance "y" par rapport au plan de déplacement 13 des roulettes de travail 3, 30. En d'autres termes, les bras 9 s'élèvent quelque peu vers leur extrémité arrière ou ils supportent la roulette 4.

On notera que la surélévation de La roulette d'attaque avant 5 est, de préférence, supérieure à la surélévation de la roulette stabilisatrice arrière. De cette façon, on recrée l'élasticité et la souplesse du ski en fonction de la nature du terrain et des évolu t ions exécutées par le skieur, la roulette d'attaque constituant la spatule du ski.

La roulette d'attaque avant 5 est d'un diamètre au moins égal à celui des autres roulettes 3, 30, 4 du ski. Toutefois, cette roulette d'attaque 5 aura, de préférence un diamètre supérieur à celui des autres roulettes. Ce diamètre ne dépassera pas cependant environ 200 mm, le diamètre des roulettes complémentaires de travail 3,30 et stabilisatrice 4 étant compris sensiblement entre 65 et 75 mm, et de préférence de l'ordre de 60 mm.

Concernant la structure des roulettes du ski de l'invention, on peut notamment prévoir que cellesci comportent un pneu gonflable aux pressions désirées ou encore alvéolaire à dureté adaptée. Les roulettes dites stabilisatrice et de travail peuvent, en outre, être munies d'une structure de roulement ou de pneu plein comportant des stries ou des tétons de tout type connu permettant d'adapter les roulettes à la nature du terrain sur lequel désire évoluer le skieur. On notera d'ailleurs, que ces évolutions peuvent s'effectuer sur toutes natures de pentes, que ces dernières soient en herbe, en terre, en matière synthétique, cimentées, goudronnées, etc.

Le ski à roulettes de l'invention est, par ailleurs, prévu pour s'adapter à la morphologie de son utilisateur.

A cet effet, on prévoit que l'entraxe, repéré
Z des deux roulettes de travail 3, 30 est variable. A cette fin, sont ménagés sur les deux flancs latéraux 7 du châssis, des rails ouverts crantés 14, dans un cran desquels pénètre la partie extrême extérieure 26 de chaque essieu 25 des roulettes 3, 30 dont il est question.

On règle donc l'entraxe Z en engageant les extrémités d'essieu des roulettes 3, 30 dans le cran en regard du rail 14 correspondant, ce qui permet, en fonction de la morphologie et de l'attitude du skieur d'optimiser la position de son centre de gravité et donc de répartir de la façon la plus adaptée la charge supportée par le ski.

Selon l'invention, on peut éventuellement prévoir une troisième roulette de travail (non représentée) disposée par exemple entre la roulette de travail "avant" repérée 3 sur la figure 1, et la roulette d'attaque 5.

Cette roulette supplémentaire serait identique aux deux roulettes 3, 30 déjà décrites. En outre, elle occuperait, de préférence, sur le châssis une position fixe. Le nombre de roulettes de travail dépend, en fait, essentiellement de l'application choisie, suivant que l'on veut recréer les conditions du ski de piste, de fond, d'accrobatie, etc..

Si l'on se reporte, maintenant, aux figures 2 et 3, on voit une représentation d'un demi-flasque de roulette comportant un dispositif de pivotement unidirectionnel des roulettes du type "système anti-retour".

Le système anti-retour est, de préférence, uniquement prévu sur les roulettes dites de travail.

On peut même éventuellement ne prévoir ce système antiretour que sur l'une des roulettes 3, 30.

Sur les figures 2 et 3, on a uniquement représenté un demi-flasque de roulette. Cependant, comme on le comprend, un demi-flasque complémentaire identique est prévu symétriquement de telle sorte que la structure de roulement ou le pneu de la roulette soit prisonnier entre ces deux demi-flasques.

Le demi-flasque repéré 15 comporte un épaulement périphérique extérieur 16 sur lequel s'appuie la structure de roulement ou le pneu.

Le demi-flasque 15 s'étend, en outre, en 17, vers l'intérieur de la roulette avec un diamètre extérieur D qui correspond sensiblement au diamètre intérieur du revêtement de roulement dont est munie cette roulette.

A la figure 3, on a représenté par les symboles
EXT et INT, les parties respectivement extérieure et intérieure du demi-flasque 15 de roulette.

Comme connu en soi, le demi-flasque comprend, vers son centre, un orifice débouchant 18, à travers lequel s'étend l'essieu 25 autour duquel tourne la roulette.

Dans la masse du demi-flasque 15, est immobilisé un roulement 19, par exemple du type roulement à bille.

L'essieu 25, d'axe 11, s'étend à travers le roulement 19.

Les deux demi-flasques complémentaires peuvent être notamment reliés par des vis (non représentées) pénétrant dans des perçages taraudés 20 coopérant. Sur la figure 3, les perçages 20 représentés sont borgnes.

Cependant, et comme on le comprend, ils sont débouchant sur le demi-flasque complémentaire non représenté.

Le système anti-retour intégré dont sont munies les roulettes de travail, comporte un cliquet 21 qui est maintenu sur l'essieu fixe 25 et qui coopère avec des encoches 22 réparties, tel qu'illustré figure 2, sur la périphérie extérieure du demi-flasque 15. Ces encoches 22 sont taillées en biseau, de telle sorte que le crochet 23 du cliquet 21 ne vienne porter contre la paroi de butée 24 (représentée figure 4) que si la roulette tourne à contre sens de l'avance ; c'est-à-dire lorsque le ski'tend à reculer.

Ce système anti-retour permet, notamment, d'améliorer la maniabilité du ski, tout en facilitant les remontées de pente en ligne, ainsi que la propulsion vers l'avant, notamment lorsque l'on désire prendre un depart rapide, les ski étant alors, en quelque sorte, calés en appui arrière.

Eventuellement, d'autres systèmes de pivotement unidirectionnel des roulettes pourraient être pévus en substitution de celui qui vient d'être présenté. A ce titre, on peut citer les systèmes de type crémaillère ou du type roue libre inversé, en soi connu.

En outre, et comme on le comprend, L'entraxe variable Z des roulettes de travail 3, 30, illustrées figure 1, implique un positionnement en ligne réglable ou adaptable des roulettes du ski sensiblement dans L'axe 6, et ce en particulier par L'intermédiaire du moyen de réglage 14. On peut aussi éventuellement ne prévoir qu'une seule roulette à position réglable.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. - Article de sport, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (2) allongé, sur lequel sont montées au moins, une roulette d'attaque (5) située vers l'avant du châssis, une roulette de travail (3, 30) intermédiaire et une roulette stabilisatrice (4) située vers l'arrière dudit châssis, lesdites roulettes (3,30,4,5) étant disposées sensiblement en alignement dans l'axe longitudinal (6) du châssis (2) et étant susceptibles de pivoter autour d'un axe (11) d'essieu (25) dirigé sensiblement perpendiculairement audit axe longitudinal (6) du châssis.

2. - Article de sport selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux dites roulettes de travail (3,30) intermédiaires sensiblement alignées l'une derrière l'autre le long de l'axe (6) dudit châssis.

3. - Article de sport selon la revendication 1, ou la revendication 2, caractérisé en ce que la roulette d'attaque (5) avant est légèrement surélevée par rapport au plan de déplacement (13) des roulettes de travail (3,30) et/ou de la roulette stabilisatrice (4).

4. - Article de sport selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la roulette stabilisatrice (4) est légèrement surélevée par rapport au plan de déplacement (13) des roulettes de travail (3,30).

5. - Article de sport, selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la roulette d'attaque (5) est d'un diamètre légèrement supérieur à celui des roulettes de travail (3,30) et stabilisatrice (4), tandis que ces dernières (3,30, 4) ont sensiblement le même diamètre.

6. - Article de sport selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de réglage (14) du positionnement en ligne des roulettes sur le châssis (2).

7. - Article de sport selon L'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (21,22) de pivotement unidirectionnel de certaines au moins desdites roulettes (3,30, 4,5).

8. - Article de sport selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit dispositif de pivotement unidirectionnel comprend un cliquet (21) maintenu dans une position fixe sur ledit essieu (25) de roulette, lequel cliquet coopère avec des encoches (22) ménagées en regard sur ladite roulette.

9. - Article de sport selon la revendication 7 ou la revendication 8, caractérisé en ce que ledit dispositif de pivotement unidirectionnel est monté sur l'une au moins desdites roulettes de travail (3,30) intermédiaires.

10. - Article de sport selon L'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le chassis (2) est muni d'un système de fixation (12) de chaussure,en soi connu.