FR2565147A1 - Machine a meuler pour lentille ophtalmique, notamment pour le detourage et/ou le biseautage ou rainurage de celle-ci - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UNE MACHINE A MEULER DU GENRE COMPORTANT UN BATI 10, ET, A UN POSTE DE MEULAGE, UN SUPPORT 11, SUR LEQUEL PEUT ETRE RAPPORTEE LA LENTILLE OPHTALMIQUE 12 A TRAVAILLER, ET QUI, POUR APPLICATION DE CELLE-CI A UNE MEULE, EST MONTE PIVOTANT SUR LEDIT BATI 10 AUTOUR D'UN AXE P PARALLELE A L'AXE DE LADITE MEULE. SUIVANT L'INVENTION, SUR LE SUPPORT 11 SE TROUVE MONTE MOBILE, SUIVANT UNE DIRECTION D ORTHOGONALE A SON AXE DE PIVOTEMENT P, ET SOUS LE CONTROLE DE MOYENS DE COMMANDE, UN CONTREPOIDS 28, AVEC, INTERPOSEE SUR LE TRAJET DE CELUI-CI, UNE CAME 29 PORTEE PAR LE BATI 10. APPLICATION, NOTAMMENT, AU DETOURAGE, ETOU AU BISEAUTAGE OU RAINURAGE, D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale le meulage de la

tranche périphérique d'une lentille ophtalmique, qu'il s'agisse d'en assurer le détourage et/ou qu'il s'agisse

d'en assurer le biseautage ou le rainurage.

Ainsi qu'on le sait, pour adapter une lentille ophtalmi-

que au contour du cercle ou entourage de la monture de lunet-

tes dans lequel elle doit être montée, il convient de la dé-

tourer en conséquence, c'est-à-dire de lui conférer un contour

à l'image de celui de ce cercle ou entourage.

Ainsi qu'on le sait également, lorsque celui-ci, pour la

retenue d'une telle lentille ophtalmique, comporte annulaire-

ment une rainure, communément dite drageoir, il convient d'as-

surer la formation, sur la tranche périphérique de cette len-

tille ophtalmique, après son détourage, d'une nervure,ou bi-

seau, en général de section transversale triangulaire, propre

à son engagement dans ladite rainure.

De même, il convient d'y assurer la formation d'une rai-

nure, lorsque le cercle ou entourage de montures de lunettes

concerné comporte, en saillie, pour son maintien, une languet-

te, et/ou lorsque, pour la ceinturer, il est associé à ce cer-

cle ou entourage un quelconque lien ou fil souple.

Le plus souvent, le détourage et le biseautage ou rainu-

rage ainsi nécessaires sont conduits sur une machine à meuler, équipée à cet effet, à un poste de meulage, d'au moins une

meule appropriée.

Sur une telle machine à meuler, la lentille ophtalmique à travailler est maintenue au contact, par sa tranche, d'une meule, et on la fait tourner sur elle-même autour d'un axe parallèle à l'axe de celle-cio

En pratique, les machines à meuler mises en oeuvre com-

portent, usuellement, pour ce faire, à leur poste de meulage, un support, communément appelé bascule, sur lequel peut être rapportée la lentille ophtalmique à travailler, et qui, pour

application de celle-ci à la meule concernée, est monté pivo-

tant sur le bâti de l'ensemble, autour d'un axe parallèle à

l'axe de ladite meule.

En pratique, également, le support ainsi mis en oeuvre comporte deux broches entre lesquelles peut être insérée,

pour son maintien et son entraînement en rotation, la lentil-

le ophtalmique à travailler, et sur l'une desquelles se trou-

ve par ailleurs calé en rotation un gabarit. Celui-ci, qui est au contour du cercle ou entourage de montures de lunettes à équiper, est prévu pour limiter, au détourage, la profondeur de pénétration à respecter pour la meule mise en oeuvre, et il vient alors porter pour ce faire sur une touche au contact de laquelle il reste ensuite en permanence au cours du biseautage ou rainurage consécutif à

ce détourage.

Au repos, le support est tout naturellement écarté de la

ou des meules présentes au poste de meulage.

Ainsi donc, après la mise en place d'une lentille ophtal-

mique sur un tel support, il faut, par pivotement, abaisser celui-ci, jusqu'à contact de cette lentille ophtalmique avec

la meule propre à en assurer le détourage initial.

Il faut, ensuite, après le biseautage ou rainurage de la

lentille ophtalmique traitée, assurer un relevage de ce sup-

port, avant d'en retirer cette lentille ophtalmique.

Le plus souvent, à ce jour, ces opérations sont condui-

tes manuellement.

Elles nécessitent donc un opérateur relativement exercé, tant pour initier le travail d'une lentille ophtalmique que pour arrêter celui-ci, et, à chaque fois, la mobilisation correspondante de cet opérateur est de manière dispendieuse

relativement prolongée.

Certes, dans la demande de brevet français déposée le 30 Avril 1980 sous le N 80 09808 et publiée sous le

N 2.481.635, il a été proposé d'assurer par la touche asso-

ciée au gabarit, le relevage, en fin de travail, du support portant la lentille ophtalmique traitée, cette touche étant rendue mobile à cet effet, pour repousser le gabarit à son

contact, et, par celui-ci, ledit support.

Mais, pour un relevage suffisant de ce support, il faut donner à cette touche une course relativement importante, au

prix d'une complication notable de l'ensemble.

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La présente invention a d'une manière générale pour ob-

jet une disposition permettant d'éviter ces inconvénients et

conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a pour objet une machine à meuler, pour lentille ophtalmique, du genre comportant un bâti, et, à un poste de meulage, un support, sur lequel peut être rapportée la lentille ophtalmique à travailler, et qui, pour application de celle-ci à une meule, est monté pivotant sur ledit bâti autour d'un axe parallèle à l'axe de ladite meule, cette machine à meuler étant d'une manière générale

caractérisée en ce que, sur ledit support se trouve monté mo-

bile, suivant une direction orthogonale à son axe de pivote-

ment, et sous le contrôle de moyens de commande, un contre-

poids, dit ci-après par simple commodité contrepoids d'appli-

cation, avec, interposée sur le trajet dudit contrepoids d'application, une came, dite ci-après par simple commodité

came de guidage, portée par le bâti.

Ainsi, c'est la conjonction, lors du déplacement du con-

trepoids d'application sur le support portant la lentille ophtalmique à travailler, de ce contrepoids d'application avec la came de guidage qui lui est associée, qui assure, d'alJord l'abaissement de ce support, pour contact de cette

lentille ophtalmique avec la meule concernée, puis son rele-

vage, après travail de ladite lentille ophtalmique.

Le déplacement du contrepoids d'application pouvant être

assuré automatiquement, sous le contrôle d'un groulpe moto-

réducteur d'entraînement par exemple, il suffit, à l'opéra-

teur, pour le déclenchement d'un cycle de travail, d'assurer

la mise en route d'un tel groupe d'entraînement.

L'opération correspondante est instantanée, et plus au-

cunie intervention de l'opérateur n'est ensuite nécessaire.

En outre, le contrepoids d'application ainsi mis en oeu-

vre suivant l'invention permet d'ajuster au mieux la pression de contact suivant laquelle la lentille ophtalmique à traiter

est appliquée à une meule.

A ce jour, cette pression de contact ne donne usuelle-

ment lieu à aucun réglage, ou à un simple réglage manuel, Or, en pratique, si, eu égard à la nature du matériau constitutif de la lentille ophtalmique à traiter, d'une part, et au diamètre de celle-ci aussi bien qu'à celui de la meule,

d'autre part, elle est par exemple trop faible, le temps né-

cessaire au travail de cette lentille ophtalmique est de ma-

nière dispendieuse- trop important, et si, au contraire, elle est trop élevée, le travail de ladite lentille ophtalmique

peut s'effectuer dans des conditions préjudiciables à son in-

tégritéo Suivant l'invention, il suffit d'ajuster en conséquence

la position du contrepoids d'application.

La position ainsi donnée à ce contrepoids d'application peut rester la même tout au long du travail de la lentille

ophtalmique concernée.

Mais, en variante, suivant-un développement de l'inven-

tion, elle peut être modifiée au cours de ce travail, de ma-

nière à ce que, malgré l'évolution du rayon de courbure du contour de la lentille ophtalmique en cours de travail, sa

pression de contact sur la meule correspondante reste sensi-

blement constante, notamment lorsque le gabarit mis en oeuvre

est un gabarit relativement souple.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressor-

tiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre

d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue partielle en perspective du poste de meulage d'une machine à meuler suivant l'invention;

la figure 2 est une vue en coupe transversale de ce pos-

te de meulage, suivant la ligne II-II de la figure 3;

la figure 3 en est, après élimination de certains élé-

ments, une vue partielle en plan, suivant la flèche III de la figure 2;

la figure 4 en est une vue partielle en élévation, sui-

vant la flèche IV de la figure 2; la figure 5 en est une vue schématique en élévation coupe, suivant la ligne V-V de la figure 2;

les figures 6A, 6B, 6C, 6D sont des vues qui, correspon-

dant globalement à celle de la figure 2, illustrent de maniè-

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re schématique le mode d'intervention du contrepoids d'appli-

cation que comporte suivant l'invention cette machine à meu-

ler; la figure 7 est une vue partielle analogue à celle de la figure 2 et concerne une variante de réalisation; les figures 8 et 9 sont d'autres vues en coupe partielle de cette variante de réalisation, suivant respectivement les lignes VIII-VIII et IX-IX de la figure 7;

la figure 10 en est encore une autre vue en coupe par-

tielle, suivant la ligne X-X de la figure 9;

la figure ll est un bloc diagramme relatif à un asservis-

sement susceptible d'être mis en oeuvre dans la machine à meuler suivant l'invention; la figure 12 est une vue analogue à celle de la figure

11 et concerne une variante de réalisation.

Tel que schématiquement illustré par ces figures, la ma-

chine à meuler suivant l'invention comporte, d'une manière générale, un bâti 10, et, à un poste de meulage porté par ce bâti 10, un support 11, sur lequel peut être rapportée une lentille ophtalmique 12 à détourer, biseauter ou rainurer, et qui, pour application de cette lentille ophtalmique 12 à une quelconque meule appropriée, est monté pivotant sur ledit

bâti 10, autour d'un axe parallèle à l'axe de ladite meule.

Le bâti 10 ne faisant pas en soit partie de la présente invention, et sa réalisation relevant pour l'essentiel de

l'homme de l'art, il. ne sera pas décrit en détail ici.

En pratique, seule une partie de ce bâti est visible sur les figures, et il y s'agit d'une fraction du plateau d'une

table.

La ou les meules mises en oeuvre ne font pas non plus partie de la présente invention, et elles ne seront donc pas

non plus décrites ici.

Seule une partie du contour d'une telle meule est sché-

matiquement représenté, en traits interrompus, sur les figu-

res 6, sous la référence 13.

Dans les formes de réalisation représentées, le support

ll comporte une platine 15, par laquelle il est monté pivo-

tant sur le bâti 10, et qui porte elle-même, dans l'aligne-

ment l'une de l'autre, pour le maintien de la lentille ophtal-

mique 12 à travailler, deux broches 16A, 16B entre lesquel-

les peut être insérée, par l'intermédiaire de joints 17A, 17B, et à la faveur d'une échancrure 18 d'une telle platine 15, cette lentille ophtalmique 12. Pour son montage à pivotement sur le bâti 10, la platine , dont le contour est globalement rectangulaire, comporte,

en saillie, sur deux de ses tranches opposées, deux touril-

lons 19A, 19B qui sont par exemple simplement engagés à force dans des perçages 20A, 20B formés dans l'épaisseur même de cette platine 15, et qui, chacun respectivement, sont montés rotatifs dans des paliers 21A, 21B portésà cet effet par le

bâti 10.

L'axe de pivotement P correspondant de la platine 15, et donc du support 11, a été schématisé en traits interrompus sur les figures 1, 3, 4 et 5, et il a été également repéré

par sa trace sur les figures 2 et 6.

Les broches 16A, 16B sont montées rotatives sur la pla-

tine 15.

Pour ce faire, elles sont, dans les formes de réalisa-

tion représentées, chacune respectivement engagées dans des

douilles 23A, 23B, qui, à la manière de chapes, sont convena-

blement rapportées sur la tranche de la platine 15 opposée à celle au voisinage de laquelle se situe l'axe de pivotement

P de celle-ci.

Suivant des modalités bien connues en elles-mêmes, et qui ne seront donc pas décrites ici, les broches 16A, 16B sont mobiles axialement l'une par rapport à l'autre, pour la mise en place de la lentille ophtalmique 12 à travailler, et

pour le retrait de celle-ci.

En outre, sur 1 'une d'elles, en l'espèce la broche 16A,

et donc, par celle-ci, sur la lentille ophtalmique 12 à tra-

vailler, se trouve calé en rotation, de manière amovible, un

gabarit 24 dont le contour est à l'image du cercle ou entou-

rage de montures de lunettes dans lequel doit être montée la

lentille ophtalmique 12 à travailler.

Tel que schématisé à la figure 1, ce gabarit 24 est des-

tiné à venir porter sur une touche 25 portée par une colon-

nette 26.

Suivant des modalités qui, connues en elles-mêmes, et ne relevant pas de la présente invention, ne seront pas décrites ici, cette colonnette 26 est montée mobile axialement, sous le contrôle par exemple d'un moteur pas à pas propre à sa commande. Suivant l'invention, sur le support 11 se trouve monté

mobile, suivant une direction D orthogonale à son axe de pi-

votement P, et sous le contrôle de moyens de commande expli-

cités ultérieurement, un contrepoids 28, dit ici par simple commodité contrepoids d'application, avec, interposée sur le trajet dudit contrepoids d'application 28, une came 29, dite ci-après par simple commodité came de guidage, portée par le

bâti 10.

La direction de déplacement D du contrepoids d'applica-

tion 28 est schématisée en traits interrompus sur les figures

1 à 3.

Elle est en outre schématisée par sa trace sur les figu-

res 4 et 5.

En pratique, dans les formes de réalisation représentées, le contrepoids d'application 28 suivant l'invention est monté

coulissant sur un guide rectiligne 30, de section transversa-

le carrée, et celui-ci est porté par le support 11, en s'é-

tendant en oblique par rapport à la platine 15 appartenant à

celui-ci.

Par exemple, et tel que représenté, ce guide 30 est rapporté par une vis 31 sur une console 32 qui, elle-même rapportée par des vis 33 sur la platine 15, s'étend sur la

face de ladite platine 15 opposée à celle sur laquelle s'e-

tend le guide 30, ledit guide 30 traversant ladite platine

à la faveur d'une échancrure 35 de celle-ci.

De préférence, et tel que représenté, pour des raisons explicitées ultérieurement, les dispositions sont telles que

le plan transversal T, qui, perpendiculaire à l'axe de pivo-

tement P du support 11, contient l'axe du guide 30, et donc la direction de déplacement D du contrepoids d'application 28, constitue un plan médian par rapport, d'une part, à la lentille ophtalmique 12 à traiter, ou, autrement dit, au plan transversal T' suivant lequel se fait le maintien de celle-ci entre les broches 16A, 16B, et, d'autre part, au gabarit 24, ou, autrement dit, au plan transversal T" suivant lequel celui-ci est destiné à porter sur la touche 25 qui lui est associée. Pour plus de clarté, les plans transversaux T, T', T" ont été schématisés en traits interrompus, par leurs traces,

sur la figure 5.

Les distances D1, D2 qui les séparent deux à deux sont

donc égales l'une à l'autre.

En pratique, dans les formes de réalisation représen-

tées, le contrepoids d'application 28 comporte, d'une part, une masse 36, de contour latéral globalement trapézoidal, et d'autre part, un fourreau 37, qui est engagé à force dans un évidement 38 de ladite masse 36, et par lequel il est engagé

à coulissement sur le guide 30 qui lui est associé.

En outre, dans les formes de réalisation représentées,

les moyens de commande du contrepoids d'application 28 com-

portent une courroie 40, qui est en prise avec ledit contre-

poids d'application 28, et qui est passé en boucle sans fin sur deux galets rotatifs 41, 42, dont un, le galet 41, est monté fou sur le guide 30, au bout de celui-ci, en étant en pratique monté rotatif sur un axe 43 rapporté sur ledit -guide 30 perpendiculairement à sa direction de déplacement

D, à la faveur d'une échancrure 44 du contrepoids d'applica-

tion 28, et dont l'autre, le galet 42, est calé en rotation sur l'arbre de sortie 46 d'un groupe d'entraînement 47, à moteur 48 et réducteur 49 par exemple, porté par la console

32, ladite courroie 40 traversant, comme le guide 30, et glo-

balement parallèlementà celui-ci, la platine 15, à la faveur

de l'échancrure 35 de celle-ci.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement re-

présentée sur les figures 1 à 5, les axes des galets 41, 42

de la courroie 40 sont dans un plan vertical.

Ils sont donc dans un plan perpendiculaire au plateau

constituant le bâti 10.

En outre, dans cette forme de réalisation, la console 32 présente, parallèlement l'un à l'autre, deux jambages 50 entre lesquels s'étend, en direction du bâti 10, ledit arbre

de sortie 46 dudit groupe d'entraînement 47.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, la courroie 40 est une courroie crantée et le contrepoids d'application 28 comporte deux mâchoires 52A, 52B, qui sont portées en pratique par son fourreau 37, et entre lesquelles passe ladite courroie crantée 40, l'une desdites mâchoires 52A, 52B, en l'espèce la mâchoire 52A, ayant un profil cranté

complémentaire de celui de celle-ci.

Bien entendu, les galets 41, 42 sont également profilés

en conséquence.

De préférence, les moyens de commande du contrepoids

d'application 28 sont asservis à des moyens de pilotage pro-

grammés. Par exemple, ces moyens de pilotage comportent au moins un capteur 54, qui, disposé le long du trajet du contrepoids

d'application 28 ou un organe mobile lié en mouvement à celui-

ci, et sensible à son défilement, est apte, lorsque l'alimen-

tation du groupe d'entraînement 47 dudit contrepoids d'appli-

cation 28 a été préalablement enclenchée, à commander l'arrêt

temporaire de ladite alimentation.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement re-

présentée sur les figures 1 à 5, une pluralité de capteurs 541, 542, 543 et 544 sont ainsi prévus, au nombre donc de quatre dans cette forme de réalisation, ils sont alignés le long du trajet du contrepoids d'application 28, et ils sont

montés en parallèles sur l'alimentation du groupe d'entraîig-

ment 47 de celui-ci.

Il s'agit, en pratique, de cellules photo-électriques,

dont émetteur et récepteur sont rapportés sur la face infé-

rieure d'une plaquette de support commune 55, elle-même soli-

daire du support 11, parallèlement au guide 30.

Dans la forme de réalisation représentée, cette plaquet-

te de support 55, qui a été volontairement omise sur la fi-

gure 3 et qui porte par elle-même un circuit imprimé propre à la desserte des capteurs 54, est rapportée, à l'une de ses extrémités, sur l'axe 43 du galet 41, à l'aide d'une vis 56, et, à l'autre de ses extrémités, sur la platine 15, à l'aide

d'une cornière 57.

Conjointement, pour coopération avec les capteurs 54, le contrepoids d'application 28 porte en saillie une plaquette 58, figures 1, 3 et 4, propre à intercepter le faisceau de ces capteurs lors du déplacement du contrepoids d'application

28 sur son guide 30.

La mise en oeuvre des capteurs 54 est asservie à des or-

ganes de sélection, un par capteur 54, à la disposition de l'opérateur. La réalisation pratique d'une telle disposition relevant

de l'homme de l'art, elle ne sera pas décrite ici.

Il en est de même en ce qui concerne le montage en pa-

rallèle des capteurs 54 sur l'alimentation du groupe d'entrai-

nement 47.

De même, suivant des dispositions qui ne seront pas dé-

crites en détail ici, les moyens de pilotage auxquels sont asservis les moyens de commande du contrepoids d'application

28, et, plus précisément, l'alimentation du groupe d'entraî-

nement 47 de celui-ci, comportent, de préférence, un capteur supplémentaire 59, qui, sensible à la position du support 11,

est apte à commander l'arrêt définitif de ladite alimenta-

tion en fin de cycle.

Comme précédemment, il s'agit en pratique d'une cellule

photo-électrique, qui est portée par le bâti 10, au voisina-

ge de la console 32 portée par le support 11, pour intercep-

tion possible de son faisceau par cette console 32 en fin de

cycle, ainsi qu'il apparaîtra plus complètement ultérieure-

ment.

La came de guidage 29 associée au contrepoids d'applica-

tion 28 s'étend du même côté de la platine 15 que le guide , en étant portéepar le bâti 10, et elle est globalement convexe, avec sa convexité tournée en direction opposée au

dit bâti 10.

Elle présente donc deux rampes 60', 601" disposées chacu-

* ne respectivement de part et d'autre d'une zone de crête 62

qui leur est commune, avec l'une desdites rampes, en l'espè-

ce la rampe 60', inclinée en direction de l'axe de pivote-

ment P du support 11, et l'autre, en l'espèce la rampe 60", inclinée en direction opposée. cet axe de pivoteient P. En pratique, dans la forme de réalisation représentée,

la came de guidage 29 est formée par la tranche de deux flas-

ques 63A, 63B, qui, en saillie sur le bâti 10, en formiant chacun, tel que représenté, l'une des ailes d'une équerre dont l'autre aile sert à sa fixation sur ce bâti 10, sont chacun respectivement disposes de part et d'autre du guide 30 sur lequel est moint mobile le contrepoids d'application 28, et celui-ci présente, latéra. eaient, en saillie, deux ergots 64A, 64B, en pratique des galets montés rotatifs en bout de tourillons, par lesquels il est apte à venir en prise avec

ladite tranche des dits flasques 63A, 63B.

Quoi qu'il en soit, la zone de crête 62 de la came de

guidage 29 ainsi constituée est disposée à un niveau suffi-

sant pour que, lorsque le contrepoids d'application 28 est en prise avec ladite zone de crête 62 de cette came de guidage

29, la lentille ophtalmique 12 à travailler est en toute hy-

pothèse à l'écart de la meule 13 correspondante, quel que

soit son diamètre, et il en est de même lorsque le contre-

poids d'application 28 est en prise avec celle, 60', des ram-

pes de cette camne de guidage 29 qui est inclinée en direction

de l'axe de pivotement P du support 11.

Tel que schématisé par la figure 6A, la position corres-

pondante du support 11 constitue donc une position d'attente, propre à la mise en place de la lentille ophtalmique 12 à travailler entre les broches 16A, 16B prévues à cet effet

sur le support 11.

Il suffit dès lors à l'opérateur, après avoir sélection-

né le capteur 54 à mettre en oeuvre, d'appuyer sur un bouton de marche, propre à la mise sous tension de l'alimentation du groupe d'entraînement 47, pour déclencher un cycle de

travail pour la lentille ophtalmique 12.

Se déplaçant alors le long de son guide 30 sous la sol-

licitation de la courroie crantée 40, tout en portant par ses ergots 64A, 64B sur la came de guidage 29 qui lui est associée, et plus précisément sur la rampe 60' de celle-ci, le contrepoids d'application 28 suivant l'invention vient à franchir la zone de crête 62 de cette came de guidage 29, puis, à suivre la rampe 60" de cette came cde guidage 29, en

entraînant, par son poids, le support 11 auquel il appar-

tient.

Le contrepoids d'application 28 suivant l'invention pro-

voque donc, par lui-même, un mouvement de pivotement de ce support ll autour de son axe de pivotement P, en assurant,par là, l'abaissement de ce support 11 en direction de la meule

13 concernée.

Ce mouvement d'abaissement du support ll se poursuit

automatiquement jusqu'à ce que, tel que schématisé A la figu-

re 6B, la lentille ophtalmique 12 qu'il porte vient en appli-

cation, par sa tranche, contre la meule 130

La sollicitation de la courroie crantée 40 sur le con-

trepoids d'application 28 suivant l'invention se poursuivant, ce contrepoids d'application 28 continue son mouvement de

déplacement le long de son guide 30, ce qui conduit ses er-

gots 64A, 64B à abandonner la came de guidage 29, ou, autre-

ment dit, à s'écarter de celle-ci, tel que schématisé à la

figure 6C.

Ce mouvement de déplacement du contrepoids d'application 28 le long de son guide 30 se poursuit jusqu'aà ce que, la

plaquette 58 qu'il porte venant au droit du capteur 54 pré-

cédemment sélectionné, celui-ci interrompt de manière tempo-

raire l'alimentation du groupe d'entraînement 47.

Le travail de la lentille ophtalmique 12, déjà entamé lors de son entrée en contact avec la meule 13 concernée,

qu'il s'agisse d'un détourage, ou qu'il s'agisse d'un biseau-

tage ou rainurage, se-poursuit alors librement, suivant un processus qui, bien connu en lui-même, ne sera pas décrit en

détail ici.

Ainsi qu'on le sait, ce processus implique une rotation sur elle-même de la lentille ophtalmique 12 au contact de la meule 13, avec limitation de la profondeur de pénétration de celle-ci par le gabarit 24, cependant que, pour suivre le contour de celui-ci, le support 11, rappelé en permanence par gravité en direction de la meule 13, oscille autour de son axe de pivotement P. Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, la pression de

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contact de la lentille ophtalmique 12 sur la meule 1l3 qui est au moins en partie due au contrepoids d'application 28

suivant l'invention, est d'autant plus grande que ce contre-

poids d'application 28 est plus écarte de l'axe de pivotement P du support 11. Autrement dit, la position du contrepoids d'application

28 lors du travail de la lentille ophtalmique 12 étant d6ter-

minée par le capteur 54 qui en détermine l'arrêt le long du

guide 30, il suffit, pour l'op6rateur, de choisir en consé-

quence, par avance, celui de ces capteurs 54 qui correspond

la pression de contact souhaitée.

Pour le capteur 544, le plus proche de l'axe de pivote-

ment P du support 11, cette pression de contact est relative-

ment faible, figure 6C, alors que pour le capteur 541, le plus éloigné dudit axe de pivotement P, elle est relativement él6evée.

Lorsque le travail de la lentille ophtalmique 12 est ter-

miné, l'alimentation du groupe d'entraînement 47 reprend d'elle-même. Par exemple, cette alimentation peut pour ce faire être asservie à un capteur qui, en liaison avec le gabarit 24 et la touche 25 A laquelle celui-ci est associé, entre en action lorsqu'il est observé un contact permanent de ce gabarit 24 sur cette touche 25 tout au long d'un cycle de rotation dudit

gabarit 24, et donc de la lentille ophtalmique 12.

De préférence, la touche 25 est alors mise à profit pour un relèvement modéré du support 11, avant alimentation du groupe d'entraînement 47, ou simultanément à une telle alimentation.

Un tel relevage modéré, qui peut ne porter que sur quel-

ques degrés, assure un éloignement de la lentille ophtalmi- que 12 vis-a-vis de la meule 13 suffisant pour éviter toute formation

intempestive de facette sur la tranche de cette

lentille ophtalmique 12.

Quoi qu'il en soit, sous la sollicitation A nouveau de

la courroie crantée 40, le contrepoids d'application 28 sui-

vant l'invention se déplace alors en direction de l'axe de pivotement P du support 110

Lorsque les ergots 64A, 64B qu'il porte viennent au con-

tact de la rampe 60" de la came de guidage 29 qui lui est as-

sociée, il assure, en coopération avec cette came de guidage

29, en prenant appui sur celle-ci tout en poursuivant son mou-

vement sur son guide 30, un relevage du support 11, conduisant la lentille ophtalmique 12 à s'écarter progressivement plus

franchement de la meule 13.

Le mouvement du contrepoids d'application 28 suivant l'invention se poursuivant, ses ergots 64A, 64B franchissent à nouveau, mais en sens inverse du précédent, la zone de crête 62 de la came de guidage 29, le support ll revenant dès lors

ainsi à sa position de repos initiale, figure 6A.

La console 32 que porte ce support 11 interceptant alors le faisceau de la cellule photo-électrique constituant le capteur 59, l'alimentation du groupe d'entraînement 47 se trouve interrompue, et de manière définitive, le cycle de

travail de l'ensemble étant achevé.

En pratique, les dispositions mécaniques sont telles que, par arcboutement, par effet de coin, de ses galets 64A, 64B sur la came de guidage 29, le contrepoids d'application 28 est alors empêché de poursuivre son déplacement sur le guide 30, ce qui donne la stabilité de la position de repos

correspondante de l'ensemble.

Ainsi qu'on l'aura noté, le contrepoids d'application 28 suivant l'invention assure donc, par lui-même, au cours d'un cycle de travail d'une lentille ophtalmique 12, l'abaissement

du support 11 portant celle-ci, le réglage à une valeur déter-

minée de la pression suivant laquelle cette lentille ophtal-

mique 12 est appliquée à la meule 13 concernée, et le releva-

ge du support 11 en fin de cycle.

Dans la variante de réalisation représentée sur les fi-

gures 7 à 10, les axes des galets 41, 42 de la courroie cran-

tée 40 sont horizontaux, lesdits axes s'étendant parallèle-

ment au plateau constituant le bâti 10.

Cette disposition permet notamment de donner au galet

42, celui commandé par le groupe d'entraînement 47, un diamè-

tre plus grand que précédemment, la place disponible pour l'implantation de ce galet 42 étant alors supérieure, et donc d'obtenir ainsi une commande plus rapide pour le contrepoids

d'application 28; conjointement, la réalisation de la conso-

le 32 se trouve simplifiée, cette console 32 se réduisant alors a une équerre, dont l'une des ailes, celle par laquelle elle est rapportée par des vis 31 sur la platine 15, est ajou- rée, pour passage d'un des brins de la courroie crantée 40,

cependant que l'autre des brins de celle-ci la contourne.

En outre, s'agissant des moyens de pilotage programme.s auxquels sont asservis les moyens de commande du contrepoids d'application 28, ils peuvent avantageusement ne mettre alors en oeuvre qu'un seul capteur 54, l'organe dont le défilement est à détecter n'étant plus ledit contrepoids d'application 28, comme précédem;nent, mais un disque 70, qui est calé en rotation sur l'axe du galet 42, et qui est donc ainsi lié en

miouverient au contrepoids d'application 28, et, dont la péri-

phérie, par exemple, présente de place en place, pour coopé-

ration avec le capteur 54 auquel est associé un compteur, et à des emplacements choisis en fonction des arrêts à assurer, des encoches 711, 712, 713, 714 La mise en oeuvre de cette variante de réalisation est

semblable à celle précédemment décrite.

Si désiré, le contrepoids d'application 28 suivant l'in-

vention peut également, suivant un développement de l'inven-

tion, assurer de nmanière automatique un ajustement permanent

a une valeur constante de la pression de contact de la lentil-

le ophtalmique 12 avec la meule 13 ma!gré l'évolution du

rayon de courbure de la tranche de cette lentille ophtalmi-

que 12 au cours du travail de celle-ci.

I1 suffit de programmer en conséquence les moyens de pi-

lota,'e auxquels sont asservis les roeyens de commande de ce

contrepoids d'application 28, et donc, en pratique, l'aliilen-

tation de son groupe d'entraînement ';7, pour un déplacement

approprié du contrepoids d'application 28.

En pratique, la pression de contact due au contrepoids d'application dépend de la distance D entre la verticale passant par le centre de gravité G de celui-ci et l'axe de pivotement P du support 11 qui]le porte, et elle varie avec

cette distance D3, figure 6D.

Or celle-ci varie elle-meme av c2 'ar-le A dor.n- i pivote autour dudit axe P le support 11 au cours d'une rotation sur elle-même dc la lentille 12 en cours de travail, en raison de la variation, suivant sa courbure, de].a distance entre le propre centre de rotation de cette lentille et le centre de

rotation de la merule 13 contre Irquelle elle porte.

Il suffit donc d'associer au support 11 un capteur angu-

laire, et de piloter les moyens de commande en déplacement du contrepoids d'application 28 de manière à ce que, lorsque cet

angle A varie, son centre de gravité G reste sur une même ver-

ticale, celle sur laquelle il se trouve lorsque l'angle A est nul. Lorsque, par exemple, le moteur 48 est un moteur pas à pas, le schéma de l'asservissement correspondant peut être du

type de celui représenté à la figure 11.

Il s'agit d'un schéma en boucle ouverte.

Un capteur angulaire 75 pilote un convertisseur 76 qui

transforme en déplacement l'angle mesuré, et qui, après ampli-

fication de puissance en 77, pilote lui-même en conséquence,

dans un sens ou dans l'autre, le moteur 48, et, donc, à tra-

vers le réducteur 49, le contrepoids d'application 28.

Lorsque le moteur 48 est un moteur à courant continu, le schéma peut être du type du schéma à boucle fermée représenté

sur la figure 12.

En amont de l'amplification de puissance, il est procé-

dé à une comparaison, en 78 entre, d'une part,].'information de déplacement délivrée par le convertisseur 76, et d'autre part, une information de dépiacement délivrée par un capteur de déplacement 79 sensible au déplacement du contrepoids d'application 28 ou d'un organe lié en mouvement à celui-ci, tel que, par exemple, tel que représenté, l'arbre de sortie

du réducteur 49.

Lorsque ces deux informations de déplacement ont la même

valeur, le contrepoids d'application 28 occupe la bonne posi-

tion, et le moteur 48 est stoppeé La réalisation des divers composants nécessaires relève de l'homme de l'art, ces composants, qui peuvent d'ailleurs

connaître des réalisations très diverses, se trouvant suffi-

samnent définis par les fonctions qu'ils ont à assurer.

Elle ne sera donc pas décrite en détail ici.

Par exemple, le capteur angulaire 75 peut être constitué

par un potentiomètre rotatif.

Quoi qu'il en soit, et ainsi qu'on l'aura compris, du fait que le centre de gravité du contrepoids d'application 28 suivant l'invention se situe toujours dans un plan qui est

un plan de symétrie pour les plans dans lesquels intervien-

nent la lentille ophtalmique 12 en cours de travail et le

gabarit 24 correspondant, il y a toujours un équilibre avanta-

geux entre les forces de réaction dont sont l'objet cette lentille ophtalmique 12 et ce gabarit 24 au contact de leurs

appuis respectifs, ce qui ménage la broche 16A concernée.

Si désiré, et suivant un autre développement de l'inven-

tion, des moyens de différenciation peuvent être associés aux oyens de commande du contrepoids d'application 28, pour une modulation de la vitesse de celui-ci sur son guide 30 suivant qu'il est en prise avec la came de guidage 29 ou qu'il est à

l'écart de celle-ci.

Il suffit de programmer en conséquence les moyens de

pilotage auxquels sont asservis ces moyens de commande.

En pratique, la vitesse de déplacement du contrepoids d'application 28 est de préférence ainsi faite plus faible

lorsqu'il est en prise avec la came de guidage 29 que lors-

qu'il est A l'écart de celle-ci, pour un abaissement A vites-

se modérée du support 11 en début de cycle et ulm relevage à

vitesse également modérée de ce support ll en fin de cycle.

Par exemple, il est fait en sorte que, lorsque le contre-

poids d'application 28 est en prise, par ses ergots 64A, 64B,

avec la came de guidage 29, la tension d'alimentation appli-

quée au groupe d'entraînement 47 de ce contrepoids d'applica-

tion 28 soit alors systématiquement divisée de moitié par rapport à ce qu'elle est lorsqu'il est à l'écart de ladite

came de guidage 29.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, ni aux formes de mise en oeuvre succinctement décrites ci-dessus, mniais elle

s'étend A toute variante.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Machine à meuler, pour lentille ophtalmique, du genre

comportant un bâti (10), et, à un poste de meulage, un sup-

port (11) sur lequel peut être rapportée la lentille ophtalmi-

que (12) à travailler, et qui, pour application de celle-ci

à une meule (13), est monté pivotant sur ledit bâti (10) au-

tour d'un axe (P) parallèle à l'axe de ladite meule (13), ca-

ractérisée en ce que, sur ledit support (11) se trouve monté

mobile, suivant une direction (D) orthogonale à son axe de.

pivotement (P), et sous le contrôle de moyens de commande, un

contrepoids (28), dit ci-après par simple commodité contre-

poids d'application, avec, interposée sur le trajet dudit contrepoids d'application (28), une came (29), dite ci-après

par simple commodité came de guidage, portée par le bâti (10).

2. Machine à meuler suivant la revendication 1, caracté-

risée en ce que le contrepoids d'application (28) est monté coulissant sur un guide rectiligne (30) porté par le support (11).

3. Machine à meuler suivant la revendication 2, caracté-

risée en ce que, le support (11) comportant une platine (15) portant ellemême deux broches (16A,16B) entre lesquelles peut être insérée la lentille ophtalmique (12) à travailler, le guide (30) du contrepoids d'application (28) s'étend en

oblique par rapport à ladite platine (15).

4. Machine à meuler suivant l'une quelconque des reven-

dications 2, 3, caractérisée en ce que les moyens de commande du contrepoids d'application comportent une courroie (40), qui est en prise avec ledit contrepoids d'application (28), et qui est passée en boucle sans fin sur deux galets rotatifs

(41,42), un (41) monté fou sur le guide (30) dudit contre-

poids d'application (28), en bout dudit guide (30), l'autre

(42) calé en rotation sur l'arbre de sortie d'un groupe d'en-

trainement (47).

5. Machine à meuler suivant la revendication 4, caracté-

risée en ce que ladite courroie (40) est une courroie cran-

tée, le contrepoids d'application (28) comportant deux mâchoi-

res (52A,52B), entre lesquelles passe ladite courroie crantée (40) et dont une a un profil cranté complémentaire de celui

2 5 6 5 1 4 7

de celle-ci.

6. Machine a meuler suivant l'une quelconque des revendi.-

cations 1 A 5, caractérisée en ce que les moyens de commande du contrepoids d'application (28) sont asservis A des moyens de pilotage programmés.

7. IMachine ià meuler suivant les revendications 4t et 6,

prises conjointement, caractérisée en ce que lesdits moyens de pilotage comportent au moins un capteur (511), qui, disposé le long du trajet du contrepoids d'application (28) ou d'un

organe lié en mouvement A celui-ci et sensible A son défile-

ment, est apte, lorsque l'alimentation du groupe d'tntraîne-

ment (li7) dudit contrepoids d'application (28) a été préala-

blenlment enclenchée, A commander l'arrêt temporaire de ladite alimentation.

8. Mlachine A meuler suivant la revendication 7, caracté-

risée en ce que lesdits moyens de pilotage comportent une pluralité de capteurs (54), qui, alignés le long du trajet du contrepoids d'application (28), sont montés en parallèle sur ].'alimentation du groupe d'entraînement de celui-ci, et dont la mise en oeuvre est asservie à des organes de sélection, un

par capteur, A la disposition de l'opérateur.

9. Machine A meuler suivant la revendication 7, caracté-

riséc en ce que lesdits moyens de pilotage comportent un seul

capteur (5l4), auquel est alors associé un compteur, et l'orga-

ne lié en miouvement au contrepoids d'application (28) est un disque (70) à encoches (71) calé en rotation sur l'arbre de

sortie du groupe d'entraînement (47).

10. Machine A meuler suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 A 9, caractérisée en ce que lesdits moyens de

pilotage comportent un capteur supplémentaire (59), qui, sen-

sible A la position du support (11), est apte à commander l'arrêt définitif de l'alimentation du groupe d'entraînement

(47) du contrepoids d'application (28) en fin de cycle.

11. Machine a meuler suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 A 10, caractérisée en ce que des moyens de diffé-

renciation sont associés aux moyens de commande du contre-

poids d'application (28), pour une modulation de la vitesse de déplacement dudit contrepoids d'application (28) suivant

2 5 6 5 1 4 7

qu'il est en prise avec la camne de guidage (29) qui lui est

associ6e ou qu'il est à l'écart de celle-ci.

1î.:achine à meuler suivant la revendication 11, carac-

t6risée en ce que la vitesse de d6placement du contrepoids d'application (28) est plus faible lorsqu'il est en prise avec la came de guidage (29) qui Jui est associée que lorsqu'il est

à l'écart de celle-ci.

13o Machine à meuler suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 à 12, caractérisée en ce que la came de guidage

(29) associée au contrepoids d'application (29) est globale-

ment convexe, avec sa convexité tournée en direction opposée

au bâti (10), et elle présente donc deux rampes (60',60") dis-

posées chacune respectivement de part et d'autre d'une zone de crête (62) qui leur est commune, avec l'une (60') desdites rampes inclinée en direction de l'axe de pivotement (P) du support (11), et l'autre (60") inclin6e en direction opposée

à celui-ci.

14. Machine à meuler suivant la revendication 13, carac-

térisée en ce que la zone de crête (62) de la came de guida-

ge (29) associée au contrepoids d'application (28) est dispo-

s6e à un niveau suffisant pour que, lorsque ledit contrepoids d'application (28) est en prise avec ladite zone de crête(62) de cette came de guidage (29), la lentille ophtalmique (12) à travailler est en toute hypothèse à l'écart de la meule (13) correspondante, quel que soit son diamètre, et il en est de même lorsque le contrepoids d'application (28) est en prise avec celle (60') des rampes de ladite came de guidage (29) qui est inclinée en direction de l'axe de pivotement (P) du

support (11).

15. Machine à meuler suivant la revendication 2, carac-

térisée en ce que la came de guidage (29) associée au contre-

poids d'application (28)est formée par la tranche de deux flasques (63A, 63B), qui, en saillie sur le bâti (10), sont chacun respectivement disposés de part et d'autre du guide(30) sur lequel est monte mobile ledit contrepoids d'application

N(2), et celui-ci présente latéralement, en saillie, deux er-

gots (64A,64B), par lesquels il est apte à venir en prise

avec ladite tranche desdits flasques (63A,63B).

16. Machine à meuler suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 à 15, et dans laquelle intervient un gabarit (24),

qui, calé en rotation sur la lentille ophtalmique (12) à tra-

vailler, est destiné à venir porter sur une touche (25), ca-

ractérisée en ce que le plan transversal (T), qui, perpendi- culaire à l'axe de pivotemnent (P) du support (11), contient la direction de déplacement (D) du contrepoids d'application (28), constitue un plan médian par rapport, d'une part, au plan transversal (T') suivant lequel se fait le maintien de ladite lentille ophtalmique (12) à travailler, et d'autre part, au plan transversal (T") suivant lequel le gabarit (24)

est destiné à porter sur la touche (25) qui lui est associée.