FR2540171A1 - Cadenas a elements separables par coulissement axial - Google Patents

Abstract

Ce cadenas comprend une première tête 2 munie d'une barre 1 sur laquelle peut être emmanchée une deuxième tête 3 ; cette deuxième tête 3 peut être verrouillée sur la barre 1 par des billes 21, 22 qui sont mues par une tige 13 actionnée par un mécanisme de fermeture 37 commandé par une clé 41. Un cadenas selon l'invention est particulièrement indiqué pour réunir des anneaux ou équivalents, par exemple les anneaux destinés à fermer les volets roulants de magasins. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention se rapporte à un cadenas du type comprenant deux parties distinctes qui peuvent se séparer par coulissement axial.

Actuellement, bien qu'ils assurent des fonctions extrêmement variées et diversifiées, les cadenas possèdent une structure que l'on peut ramener à un même schéma de base ; un anneau qu'on peut ouvrir au moyen d'une serrure.

Ainsi qu'il est connu, ce schéma est réalisé selon deux modes, en ce sens qu'il existe deux types de cadenas : l'un comportant un corps compact qui contient la serrure et un organe mobile en forme de U, l'autre comportant un corps en forme de U, qui contient la serrure, et une broche mobile dans la direction axiale.

Les cadenas du premier type sont les plus sim- ples mais ils présentent l'inconvénient reconnu d'une sécurité limitée puisque l'organe en U peut facilement être attaqué, soit en ce sens qu'on peut le dégager du corps, soit en ce sens qu'on peut le couper au moyen d'un outil coupant. En outre, ces cadenas sont mal adaptés dans le cas ou l'on doit réunir des éléments de forte épaisseur en effet, dans ce cas, la forme de U contraint à disposer de trous de grand diamètre pour pouvoir enfiler le cadenas.

Les cadenas du deuxième type résolvent partiellement ces problèmes mais en en créant d'autres d'une nature différente. La sécurité est améliorée par le fait que la broche mobile ne peut pas être extraite par coulissement puisqu'elle n'offre aucune prise dans le sens de l'ouverture et qu'elle ne peut pas non plus etre atteinte par un outil coupant Si la dimension du cadenas a été choisie de façon appropriée ; la forme rectiligne de la broche permet alors de disposer de trous d'un diamètre à peine supérieur à celui de la broche.

En revanche, ce deuxième type de cadenas présente l'onconvénient reconnu d'un poids très élevé, qui croit rapidement avec la croissance des dimensions du cadenas ce poids élevé ne se traduit pas seulement par un défaut de commodité d'utilisation, au point de décourager l'utilisation du cadenas, par exemple surlesbicyclettes et cyclomoteurs mais il se reflète nécessairement sur les coûts.

Le but de la présente invention est de réaliser un cadenas qui résolve tous les problèmes de la technique actuelle qui ont été exposés plus haut.

Ce but est atteint par un cadenas du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend : une première tête fixée à une barre, ladite première tête et ladite barre étant traversées axialement par un premier trou une une deuxième tête, munie d'un deuxième trou borgne, au moyen duquel elle est emmanchée axialement sur un segment cylindrique de ladite barre, du côté opposé à ladite première tête i un mécanisme de fermeture commandé par une clé logée dans ledit premier trou ; un dispositif de verrouillage à billes opérant entre ladite barre et ladite deuxième tête et actionné par ledit mécanisme de fermeture commandé par une clé.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invent ion seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels,
la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un cadenas selon l'invention
la figure 2 est une vue en coupe du cadenas de la figure 1, en position de verrouillage
la figure 3 est une coupe du cadenas de la figure 2, prise selon la ligne III-III ;
la figure 4 est une coupe du cadenas de la figure 2, prise selon la ligne IV-IV ;;
la figure 5 est une vue en coupe du cadenas de la figure 1, en position de déverrouillage et avec la clé en place
la figure 6 est une vue partielle du cadenas de la figure 1, prise selon la flèche VI
la figure 7 est une coupe du cadenas de la figure 5, prise selon la ligne VII-VII
la figure 8 est une vue en coupe prise dans le même plan que la figure 7-et montrant le cadenas de la fgure 1 en position de déverrouillage, la clé étant retirée du cadenas
la figure 9 représente deux anneaux prévus pour la fermeture d'un volet roulant de magasin et destinés à l'application d'un cadenas selon l'invention
la figure 10 représente un volet roulant de magasin fermé avec le cadenas de la figure 1.

Un cadenas selon l'invention comprend une barre cylindrique 1 munie de deux têtes, dont une tête fixe 2 et une tête mobile 3. La tête fixe 2 et la barre 1 sont formées en une seule pièce. La barre 1 et les deux têtes 2 et 3 sont alignées le long d'un axe 4. Les sens de rotation, dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens inverseslentendent dans la présente description pour la rotation autour de l'axe 4, vue du côté de la tête fixe 2.

La tête mobile 3 est munie d'un trou cylindrique coaxial borgne 5, de diamètre légèrement supérieur au diamètre de la barre 1 ; la tête mobile 3 peut être emmanchée sur la barre 1 sur un certain segment 6 au moyen de ce trou 5.

La tête fixe 2 et la barre 1 sont traversées axialement par un trou cylindrique 7 comprenant un premier segment 8 situé à l'intérieur de la tête 2 et possédant un grand diamètre, et un deuxième segment 9, situé à l'intérieur de la barre 1 et de plus petit diamètre. Sur le côté de la tête 2, le trou 7 est ouvert et, sur le côté de la barre 1, il est fermé partiellement par un diaphragme 10 ayant une ouverture sensiblement rectangulaire 11 centrée sur l'axe 4. Cette ouverture 11 définit un axe 12, perpendiculaire à l'axe 4, dirigé selon le grand côté de l'ouverture rectangulaire-11.

Une tige cylindrique 13 est insérée à l'intérieur de la partie 9 du trou 7, avec 5eu radial, de manière à pouvoir coulisser et tourner librement ; l'extrémité de la tige 13 dirigée vers l'ouverture 11 présente un tenon 14 possédant une section rectangulaire conjuguée de celle de l'ouverture 11 et qui définit un axe 15 perpendiculaire à l'axe 4 et dirigé selon le grand côté de la section du tenon 14 ; le tenon 14 est en outre muni d'un petit téton 16 dont le diamètre est inférieur au petit côté de l'ouverture rectangulaire 11.

La barre 1 présente sur son segment 6 deux paires de trous transversaux traversants dont les axes sont dirigés comme l'axe 12, la première paire étant formée par les trous 17 et 18 et la deuxième par les trous 19 et 20. Les trous 17 et 18 sont alignés, de même que les trous 19 et 20 ; les quatre trous ont le même diamètre à leur débouché dans le trou 7 ; les trous 18 et 20, diriges respectivement vers le haut et vers le bas par rapport à la position représentée sur les figures, présentant une légè- re conicité en se rétrécissant vers l'extérieur tandis que les trous 17 et 19 sont cylindriques.

A l'intérieur des trous 18 et 20 sont disposées des billes 21 et 22 de diamètre intermédiaire entre les diamètres des extrémités des trous coniques 18 et 20. La tige 13 présente deux aplatissements 23 et 24 perpendiculaires à l'axe 15, et qui sont dirigés respectivement vers le haut et vers le bas, relativement à la position représentée sur la figure 5, et qui possèdent une longueur, selon l'axe 4, au moins égale au diamètre des billes 21 et 22.

La position dans le sens de l'axe 4 est telle que, lorsque le tenon 14 de la tige 13 est engagé dans l'ouverture 21 du diaphragme 10, comme représenté sur la figure 5, l'apla tissant 23 trouve au droit du trou 18 et l'aplatissement 25 au droit du trou 20.

Le trou 5 de la tête mobile 3 présente deux gorges annulaires 25 et 26, à section semi-circulaire de dia mètre peu supérieur à celui des billes 21 et 22 ; ces gorges se trouvent dans des positions axiales telles que, lorsque la tête mobile 3 est entièrement emmanchée sur la barre 1, comme représenté sur la figure 2, la gorge 25 se trouve au droit des trous 17 et 18 et la gorge 26 au droit des trous 19 et 20.

L'extrémité de la tige 13 qui est à l'opposé du tenon 14 et du téton 16 fait saillie à l'extérieur du segment 8 du trou 7 par un autre tenon 27 possédant une section rectangulaire (analogue au tenon 14) dont le grand côté est dirigé selon l'axe 15, et elle présente un trou borgne 28 cylindrique de diamètre inférieur au petit côté de la section rectangulaire du tenon 27.

Dans le trou 28, sont insérés un ressort hélicoidal 29 et une broche 30 munie d'une partie 31 et diamètre réduit, insérée dans le ressort, et d'une partie 32 de plus grand diamètre qui s'appuie sur le ressort 29.

Une bague 33 est engagée sur le tenon 27 par une fente 34 possédant une forme rectangulaire conjuguée de celle du tenon 27, et par un trou borgne 35, ménagé dans le fond de la fente 34 et conjugué d-e la partie 32 de la broche 30. La tige 13 est ainsi solidaire de la bague 33 dans le sens de la rotation et libre de ciulisser axialement par rapport à cette bague. Extérieurement, la bague 33 est engagée avec jeu dans le trou 7, dans le segment 8 de ce trou et dans une gorge 36 formée entre les deux segments 8 et 9 du trou 7, ladite bague 33 présentant un profil intérieur sensiblement conjugué de celui de la gorge 36 et de celui de la partie du segment 8 qui est adjacente à la gorge 36.

Dans le segment 8 du trou 7 est engagé avec un jeu extrêmement faible, un mécanisme de fermeture 37, connu en soi, par exemple, celui décrit dans la demandede brevet italien nO 25942 ^/81 ; ce mécanisme de fermeture 37 est muni d'une enveloppe fixe 38 et d'une broche tournante 39, de section rectangulaire, qui définit un axe 40 perpendiculaire à l'axe 4 et dirigé selon le grand côté de la section rectangulaire. Le mouvement angulaire de la broche 39 est commandé par une clé 41 et l'enveloppe 38 est rendue solidaire de la tête fixe 2 par une goupille 42 engagée dans un trou 43 de la tête 2 et dans un trou 44 de l'enveloppe 38, de manière que, lorsque la clé 41 est retirée, l'axe 40 soit parallèle à l'axe 12. La broche 39 est munie en outre d'un trou cylindrique axial.L'accouplement entre la bague 33 et la broche 39 s'effectue par insertion dans le trou 45 d'un téton cylindrique 46 formé sur la. bague 33 et par l'insertion de la broche 39 à section rectangulaire dans une cavité circulaire 47 coaxiale à la broche 46 formée dans la bague 33 ; dans cette cavité 47, se trouvent deux dents 48 et 49, diamétralement opposées, de dimensions radiales appropriées pour faire obstacle à la rotation de la broche 39 ; ces dents 48 et 49 sont disposées le long d'un axe 50 qui est tourné de 450 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montrie par rapport à l'axe 15 et elles possèdent une dimension circonférentielle telle que la somme de l'angle 51 couvert par l'une des dents 48 ou 49 et de l'angle 52 couvert par l'un des petits côtés de la section rectangulaire de la broche 39 soit de 900.

La rotation de la bague 33 par rapport à la tête 2 se fait en antagonisme par rapport à un ressort de torsion 53 qui tend à faire tourner la bague 33 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre. Le ressort 53 est un ressort hélicoidal dont le fil se termine par deux extrémités 54 et 55 rabattues à angle droit dans une ditection axiale, l'extrémité 54 étant engagée dans un trou 56 de l'enveloppe 38 du mécanisme de fermeture 37 et l'extrémité 55 dans une entaille 57 de la bague 33.

Le mouvement angulaire de la broche 39 du mécanisme de fermeture 37 est limité à 900 dans le sens des aiguilles d'une montre et à 0 dans le sens inverse, par rapport à la position dans laquelle la clé est retirée, au moyen d'une plaquette 58 enfilée sur la broche rectangulaire 39 et qui tourne avec celle-ci ; cette plaquette présente une ouverture 59 présentant deux parois de butée 60 et 61, qui forment un angle de 900 et qui coopèrent avec l'extrémité fixe 54 du ressort 53.

Ue fonctionnement du cadenas décrit se produit comme on l'explique ci-après.

Dans la position de verrouillage représentée sur les figures 2, 3, 4, la clé 41 est retirée et la tête mobile 3 emmanchée sur la barre 1 ; de cette façon, le téton 16 ne peut pas émerger de l'ouverture 11 et toute la tige 13 est repoussée axialement vers la tête fixe 2, de sorte que le ressort 29 est comprimé.L'axe 40 de la broche 39 est parallèle à l'axe 12 de l'ouverture 11 ; la position angulaire de la tige 13 (et de la bague 33 solidaire de cette tige) est déterminée par l'action du ressort de torsion 53 qui sollicite les dents 48 et 49 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre pour les applicuer sur la broche 39 qui est bloquée puisque la clé 41 est retirée, de sorte que l'axe 50 défini par les dents 48 et 49 est tourné de 450 dans le sens das aiguilles d'une montre par rapport à l'axe 40 de la broche 39 ; de cette façon, l'axe 15 des tenons 14 et 27.de la tige 13, qui est toujours tourné de 450 dans le sens des aiguills d'une montre par rapport à l'axe 50, est tourné de 900 dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à l'axe 40. L'axe 15 est donc perpendiculaire aussi bien à l'axe 40 qu'à l'axe 12 ; la position que les axes 40, 50, 15, 12 occupent lorsque le cadenas est verrouillé est représenté sur la figure 4. Les billes 21 et 22 s'appuient contre la tige 13 et font donc saillie à l'extérieur des trous 18 et 20, pour s'engager dans les gorges 25 et 26, comme on l'a représenté sur la figure 3 ; ceciempêche la tête 3 de se dégager de la barre 1.

Pour déverrouiller le cadenas, on insère la clé 41 et on la tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, en maintenant la tête 2 immobilisée ; de cette façon la broche 39 exerce une poussée dans le sens des aiguilles d'une montre sur les dents 48 et 49 et elle entraine donc l'ensemble de la bague 33 et de la tige 13 1 les axes 40, 50 et 15 tournent ensemble tandis que l'axe 12 reste fixe. Lorsqu'on a atteint une rotation de 900, les aplatissements 23, 24 se trouvent respectivement sous les billes 21 et 22 qui, de cette façon, ne sont plus forcées vers l'extérieur et sont libres de rentrer dans les troud 18 et 20 en se dégageant des gorges 25 et 26, comme représenté sur la figure 6.En outre, dans cette position, l'axe 15 devient parallèle à l'axe 12, c'est-à-dire que le tenon 14 se trouve exactement en face de l'ouverture 11 qui en est conjuguée ; l'action du ressort 29 (qui est comprimé) pousse donc le tenon 14 dans l'ouverture 11, ce qui provoque la sortie du téton 16, lequel repousse alors à l'extérieur, au moins partiellement, la tête mobile 3 qui n'est plus retenue par les billes 21 et 22. Pendant cette rotation de 900 dans le sens des aiguilles d'une montre, on doit vaincre l'action du ressort de torsion 53, lequel est ainsi chargé et tend à ramener la bague 33 et la tige 13 solidaire de cette bague en sens inverse ; toutefois, lorsqu'on a atteint une rotation de 900, on peut également laisser la clé 41 puisque la tige 13 et la bague 33 qui en est solidaire sont bloquées, en raison du fait que le tenon 14 est entré dans l'ouverture 11.Il convient de remarquer en outre que, dans cette position, les billes 21 et 22 ne tombent pas, grâce à la conicité des trous 18 et 20. La position du cadenas déverrouillé est représentée sur les figures 5, 6, 7 1 sur la figure 7, on peut voir en particulier les positions prises par les axes 40, 50, 15, 12.

Si, maintenant, on réemmanche latête mobile 3 sur la barre 1, ce qui repousse le téton 16 vers l'intérieur en surmontant l'action du ressort 29, on provoque le dégagement du tenon 1S de l'ouverture 11, de sorte que l'en semble tige 13-bague 33 n'est plus retenu, l'action du ressort de torsion 53 provoque alors une rotation de la tige 13, de la bague 33, de la broche rectangilaire 39 et de la clé 41 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que, après une rotation de 900, la paroi 60 de la plaquette 58 solidaire de la broche 39 heurte l'extrémité fixe 54 du ressort 53, en provoquant l'arrêt de la rotation dans la position de verrouillage qui a été décrite plus haut et qui est représentée sur les figures 2, 3 et 4.

Lorsque le cadenas se trouve dans sa position déverrouillée, il est en outre possible d'extraire la clé 41 sans bloquer le cadenas. En effet, si, dans la position déverrouillée du cadenas qui a été décrite plus haut et illustrée sur les figures 5, 6, 7, on tourne la clé 41 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, on provoque uniquement la rotation de la broche 39 par rapport à la bague 33, puisque cette dernière est bloquée, avec toute la tige 13, par le tenon 14 engagé dans l'ouverture 11, tandis que la broche 39 peut au contraire tourner dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre puisqu'elle n'est retenue par les dents 48 et 49 que dans le sens des aiguilles d'une montre, ainsi que ceci est clairement visible sur la figure 7 ; cette rotation dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre est limitée'à un angle de 900, aussi bien par le fait que la paroi 60 de la plaquette 58 heurte l'extré- mité fixe 54 du ressort 53 que par le fait que la broche 39 elle-même heurte les dents 48 et 49 sur le côté opposé au premier, comme ceci est clairement visible sur la figure 8, où l'on a également représenté la position prise par les axes 40, 50, 15, 12. Dans cette position, la clé 41 peut être retirée du cadenas puisque l'axe 40 de la broche 39 est parallèle à l'axe 12 de l'ouverture 11.

Il est maintenant possible de verrouiller le cadenas en agissant de la même façon qu'on l'a décrit pour le verrouillage lorsque la clé 41 est insérée ; la seule différence de fonctionnement réside dans le fait que les dents 48 et 49, qui tournent dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, n'entrainent pas la broche 39, qui est déjà tourné de 900, comme on l'a représenté sur la figure 8 mais viennent la heurter juste après avoir effectué à leur tour une rotation de 900 ; la position de verrouillage décrite plus haut et illustrée par les figures 2, 3, 4 se reproduit ainsi identiquement.

Il convient d'ajouter que la présence de la plaquette 58 s'oppose aux faux mouvements ; en effet, la broche 39 peut en elle-même tourner dans l'enveloppe 38 du mécanisme de fermeture 37 d'un angle quelconque dans une direction quelconque tandis que, pour obtenir le mouvement correct de la tige 13, il est nécessaire que la broche 39 ne se déplace qu'entre la position dans laquelle la clé 41 est retirée et la position tournée de 900 dans le sens des aiguilles d'une montre.En l'absence de la plaquette 58, il serait au contraire possible, par exemple, de faire tourner la clé 41 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre après l'avoir insérée, en risquant ainsi d'endommager le ressort de torsion 53 ; il serait également possible de faire tourner la clé 41 dans le sens des aiguilles d'une montre sur plus de 900 si, pour une raison extérieure quelconque, le ressort 29 n'était pas en mesure d'expulser la tête 3 et si, par con séquent, le tenon 14 ne pouvait pas entrer dans l'ouverture 11 dans la position tournée de 900, ce qui risquerait également d'endommager le ressort de torsion 53 ; au contraire, avec la plaquette 58, le premier faux mouvement décrit est empêché par la paroi 60, qui heurte l'extrémité fixe 54 du ressort 53 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, le deuxième mouvement est empêché par la paroi 61, qui heurte l'extrémité fixe 54 du ressort 53 dans le sens des aiguilles d'une montre.

Il convient également de remarquer que les trous cylindriques 17 et 19 servent à faciliter l'assemblage du cadenas, en permettant d'insérer facilement les billes qui sont respectivement destinées aux trous 18 et 20.

Le cadenas selon l'invention possède avantageusement deux têtes 2 et 3 d'une forme particulièrement difficile à saisir comme, par exemple, la forme tronconique représentée aux dessins annexés.

Un cadenas selon l'invention est particulièrement indiqué pour assembler deux ou plus de deux anneaux ou équivalents. Un exemple d'application, représenté sur les figures 9 et 10, consiste dans la fermeture des volets lants des magasins. Ces volets roulants sont normalement équipés d'au moins un anneau 62 est fixé à proximité du bord de butée 63 ; sur le sol 64 est monté un deuxième anneau 65 qui, ainsi qu'il est connu, peut être fixe ou fixé de façon amovible, par une liaison à balonnette, de manière que, pour l'extraire, on doive le faire tourner d'un certain angle (normalement d'environ 900).L'anneau 65 est dans une position telle que, lorsque le bord de butée 63 du volet roulant est appuyé sur le sol 64, cet anneau se trouve exactement en face de l'anneau 62 ; dans cette position, on insère un cadenas selon l'invention dans les deux anneaux 62 et 65 et on verrouille le volet roulant
Il est immédiatement évident qu'avec une configuration de ce genre, la fermeture est particulièrement compacte et difficile à attaquer par une personne quivou- drait forcer le volet en outre, elle n'offre aucune prise, aussi bien en raison de la forme conique des têtes 2 et 3 du cadenas qu'en raison du fait que l'espace compris entre les deux têtes elles-mêmes est entièrement occupé par les deux anneaux 62 et 65. Comparativement aux cadenas connus, du type à broche coulissante, le cadenas selon l'invention apporte une très grande réduction de poids et d'encombrement, sans porter le moindre préjudice à la sé curité.

I1 est évident d'autre part que cet exemple est uniquement indicatif et que les autres applications possibles sont extrêmement nombreuses ; par exemple, un cadenas selon l'invention peut être utilisé pour la fermeture des grilles, portes métalliques et, en général, dans tous les cas ou l'on doit assujettIr l'un à l'autre deux ou plus de deux éléments percés ou perforables ou qui peuvent être équipés, d'une façon ou d'une autre, de pattes percées.

Il est également évident que la forme conique des têtes 2 et 3, qui est partciulièrement utile pour certaines applications, peut être remplacée par d'autres formes, par exemple, cylindriques, sphériques, polygonales, selon la nécessité de l'application particulière, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

Bien entendu, diverses autres modifications et variantes pourront être apportées par l'homme de l'art au dispositif qui vient d'être décrit uniquement à titre non limitatif sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (8)

REVEIXDICATI3;;S.

1. Cadenas du type comprenant deux parties distinctes qu'on peut dégager l'une de l'autre par coulissement, essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend une première tête (2) fixée à une barre (1), ladite première tête et ladite barre étant traversées axialement par un premier trou (7) ; une deuxième tête (3), munie d'un deuxième trou borgne (5), au moyen duquel elle est emmanchée axialement sur un segment cylindrique (6) de ladite barre, du côté opposé à ladite première tête ; un mécanisme de fermeture (37) commandé par une clé (41) et logé dans ledit premier trou (7) ; et un dispositif de verrouillage à billes opérant entre ladite barre (1) et ladite deuxième me tête (3) et actionné par ledit mécanisme de fermeture (37) commandé par une clé.

2. Cadenas selon la revendication 1, caractéri sé en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend au moins un trou transversal (18, 20) ménagé dans ledit segment (6) de la barre (1) sur lequel ladite deuxième tête (3) est emmanchée, une bille (21, 22) étant insérée dans chaque trou, au moins un logement (25, 26) ménagé dans ledit trou borgne (5) de ladite deuxième tête (3) au droit d'au moins un trou transversal (18, 20) une une tige t13) montée tournante dans ledit premier trou (7) et reliée audit mécanisme de fermeture (37), ladite tige (13) possédant au droit de chaque trou transversal (18, 20) de la barre (1) une section cylindrique aplatie d'un côté (23, 24).

3. Cadenas selon la revendication 2, caractérisé en ce que en ce qu il est équipé d'un dispositif de fermeture automatique à enclenchement comprenant : une ouverture rectangulaire (11) ménagée dans un diaphragme (10) placé en fermeture dudit premier trou (7) à l'extrémité de ladite barre (1) ; un tenon (14) à section rectangulaire conjugué de ladite ouverture (11) et un téton cylindrique (16) formés coaxialement à l'extrémité de ladite tige (13), ledit tenon rectangulaire (14) et ladite ouverture (11) étant orientés de manière que, lorsqu'ils sont en prise, la partie aplatie(23, 24) de ladite tige (13) soit dirigée vers ledit trou transversal (18, 20), un premier ressort de torsion (53) qui s' oppose à la rotation de ladite tige (13) par rapport à ladite première tête (2) ; et un deuxième ressort (29) qui presse axialement la tige (13) contre ledit diaphragme (10).

4. Cadenas selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'à ladite tige (13) est reliée une bague (33), du côté opposé à celui dudit tenon (14) à section rectangulaire, au moyen d'un accouplement à coulissement axial, ledit premier ressort de torsion (53) exerçant son action entre ladite bague et ladite barre.

5. Cadenas selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins un trou transversal (18, 20) est de forme conique et que ladite bille (21, 22) logée dans ce trou possède un diamètre compris entre le diamètre minimum et de diamètre maximum du trou.

6. Cadenas selon l'une quelconque des revendica -tions 1 à 5, caractérisé en ce que la partie mobile dudit mécanisme de fermeture (37) forme une broche à section rectangulaire (39) et entre positivement en prise avec ladite bague ( 33) en s'engageant dans une cavité circulaire (47) de celle-ci qui est munie de deux dents (48, 49) diamétralement opposées qui font saillie à l'intérieur.

7. Cadenas selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite broche (39) dudit mécanisme de fermeture (37) peut se déplacer angulairement sur un angle de 900, en raison de la présence d'une plaquette (58) reliée à ladite broche (39) et qui présente deux parois de butée perpendiculaires (60, 61), qui entrent en prise avec un arrêt fixe (54).

8. Cadenas selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième têtes (23) ont une forme tronconique, dont le petit diamètre est dirigé vers l'extérieur.