FR2476059A1 - Machine et procede pour conformer le bord d'une plaque de verre - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE MACHINE A CONFORMER LE BORD D'UNE PLAQUE, NOTAMMENT DE VERRE. CETTE MACHINE COMPREND UNE TABLE 50 DESTINEE A SERRER LA PLAQUE DE VERRE 80 SUR UN PLATEAU ROTATIF 54 QUI EST ENTRAINE EN ROTATION, ET DEUX MEULES 60 ET 61 QUI VIENNENT ATTAQUER LES BORDS OPPOSES DE LA PLAQUE DE VERRE 80 POUR LEUR DONNER UNE FORME PAR EXEMPLE ARRONDIE EN SECTION TRANSVERSALE, CES MEUBLES ETANT GUIDEES ET DEPLACEES LE LONG D'UN AXE FIXE HORIZONTAL, LA MACHINE ETANT A COMMANDE AUTOMATIQUE PROGRAMMEE. L'INVENTION S'APPLIQUE AU FACONNAGE DES BORDS DES PLAQUES DE VERRE DESTINEES PAR EXEMPLE A FORMER DES VITRES LATERALES DE VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

L':invention concerne une machine et un procédé pour conformer le bord d'une plaque notamment de verre, qui a été découpée à un contour prédéterminé mais sans que son bord ait pu entre conformé et dont la tranche est à angles vifs, ainsi qu'un procédé de guidage d'une meule venant attaquer le bord de la plaque
La machine selon l'invention est destinée à donner au bord, ou à la tranche, de la plaque de verre une forme prédéterminée en section transversale par exemple arrondie.

Cette technique s'applique notamment dans le domaine automobile au façonnage des bords des vitres latérales de véhicule.

On connait déjà des machines de ce type, qui comprennent en général un plateau rotatif solidaire d'un gabarit ayant exactement le contour que l'on désire donner à une plaque de verre qui vient d'être découpée. La plaque dé verre à façonner est placée sur le plateau rotatif, positionnée exac- tement par rapport au gabarit et immobilisée en position, puis une meule portée par un bras pivotant est amenée en contact avec la tranche de la plaque de verre à façonner, en étant poussée sur cette tranche avec une pression constante. Simultanément, le plateau rotatif est entraîné en rotation, de façon à faire défiler la tranche de la plaque de verre devant la meule. Le corps de meule est pourvu d'un galet suiveur de gabarit.La vitesse de rotation du plateau rotatif est réglée de telle sorte que la vitesse linéaire de façonnage de la tranche de la plaque de verre soit sensiblement constante, la meule étant elle-même entraînée à une vitesse de rotation sensiblement constante.

Ces machines connues présentent des inconvénients liés principalement à l'utilisation d'un gabarit. En effet, quand on veut traiter des plaques de verre ayant des contours différents, il est nécessaire de changer de gabarit à chaque fois. Le changement de gabarit se traduit par une immobilisation prolongée de la machine, et donc par un manque à gagner.

De plus, les prix des gabarits eux-m#mes sont élevés.

L'invention a précisément pour but une machine à conformer le bord d'une plaque de verre, ne présentant pas les inconvénients précités.

La machine selont'invention comprend des moyens d'amenée de plaques notamrllent de verre une à une sur une table support, des moyens de positionnement et de blocage de la plaque sur la table, des moyens pour faire tourner la table autour d'un axe perpendiculaire à celle-ci,et au moins une meule à trajectoire prédéterminée, venant attaquer la tranche de la plaque de verre pour lui donner une forme prédéterminée en section transversale, par exemple arrondie, et elle est carectérisée en ce que la meule est guidée en translation le long d'un axe fixe perpendiculaire à l'axe de rotation de la table support, et est associée à des moyens de déplacement le long dudit axe fixe commandés par un système de traitement numérique de l'information contenant en mémoire le contour de la plaque de verre à ré#liser.

La machine selon L'invention fonctionne donc sans gabarit et quand on désire traiter une plaque de verre de contour différent, il suffit de changer le programme correspondant enregistré dans la mémoire. Le passage d'une fabrication à une autre s'effectue donc sans perte de temps.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps de la meule est porté par un coulisseau qui est déplaçable le long de deux tiges fixes parallèles à l'axe fixe précité, au moyen d'une vis sans fin entrainée par un moteur à courant continu, commandé lui-m8me par le système de- traitement de l'information.

Ainsi, dans la machine selon l'invention, la meule n'est plus supportée en porte-à-faux à l'extrémité d'un bras pivotant, de sorte qu'elle peut entre déplacée beaucoup plus rapidement et avec une meilleure précision.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la machine comprend deux meules en regard l'une dell'autre, conformant la même plaque, leurs axes de déplacement étant sensiblement alignés l'un avec l'autre, la rotation de la table support étant alors limitée à 1800 environ.

Cette disposition permet de réduire considérablement le temps de façonnage d'une plaque de verre.

L'invention concerne également un procédé de guidage d'une meule pour la conformation d'une tranche ou bord d'une plaque notamment de verre, caractérisée en ce que, la plaque étant montée à rotation autour d'un axe, on déplace la meule rectilignement pour que s zone d'attaque soit à distance du centre de rotation de la plaque qui correspond à la reproduction du contour de la tranche à conformer.

L'invention concerne encore un procédé pour la conformation du bord de plaques de verre ou analogue suivant un contour choisi parmi une multiplicité de contours, caractérisé en ce que,pour chacun des contours, on détermine les distances à une référence des points d'intersection du contour tournant autour d'un axe avec une droite fixe, en ce que, pour chaque contour, on enregistre lesdites distances dans une mémoire d'un ordinateur,et en ce que, pour la conformation du bord d'une plaque de verre suivant un contour déterminé, on pose sur un plateau la plaque de verre à conformer ayant sensiblement le contour prédéterminé, on fait tourner le plateau, on dispose d'une meule solidaire d'un équipage déplaçable rectilignement, on sélectionne dans la mémoire la partie contenant ce contour et on commande le déplacement de la meule à partir des informations de ladite mémoire.

La description qui suit, donnée à titre d'exemple, d'un mode de réalisation de l'invention, se réfère aux dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 est une vue en élévation d'une machine selon l'invention;
- la figure 2 est une vue de droite de la machine de la figure 1;
- la figure 3 est une vue en coupe partielle selon la ligne 111-111 de la figure 2; et
- les figures 4 à 10 sont des vues schématiques partielles illustrant le fonctionnement de la machine selon l'invention.

Comme représenté dans les dessins, cette machine comprend un b ti 10 portant un convoyeur horizontal 11 formant les moyens d'alimentation en plaques de verre. Le convoyeur 11 est du type à deux bandes sans fin 12 à surface crantée parallèles et écartées d'une distance prédéterminée, entraf- nées en synchronisme chacune par un rouleau moteur 13, passant dans un dispositif tendeur 14, et passant sur un rouleau libre 15 de renvoi. Les rouleaux moteurs 13 sont solidaires en rotation d'un arbre commun 16 lui-méme entraîné en rotation par un moteur électrique au moyen d'une poulie 17 et d'une courroie 18.

Un système de butées mobiles est prévu pour assurer le positionnement, dans la machine,#d'une plaque de verre amenée par le convoyeur 11. Ce système comprend tout d'abord une butée longitudinale 20 mobile le long de l'axe longitudinal 21 du convoyeur 11, et portée par un bras 22 monté pivotant autour d'un axe horizontal transversal sur un corps cylindrique 23 formant écrou, traversé par une vis sans fin 24 s'étendant parallèlement à l'axe 21 et au-dessus de celui-ci, la vis sans fin 24 étant entrainée en rotation dans un sens ou dans l'autre par un dispositif de commande qui sera décrit dans ce qui suit. Le corps cylindrique 23 est fixe en rotation de sorte qu'il se déplace en translation parallèlement à l'axe 21 quand la vis sans fin 24 est entra#née en rotation.Le corps d'un vérin 25 est monté pivotant sur le corps cylindrique 23, autour d'un axe horizontal transversal, et l'extrémité de sa tige de piston 26 est montée articulée sur le bras 22 portant la butée 20 autour d'un axe horizontal transversal. De cette façon, la butée 21 est mobile par pivotement entre deux positions, une position active représentée dans les figures 1 et 4, dans laquelle elle se trouve au niveau des bandes supérieures 12 du convoyeur 11 et forme butée pour une plaque de verre transportée par le convoyeur, et une position inactive ou d'escamotage, dans laquelle elle a été relevée par retrait de la tige de piston 26 à l'intérieur du corps du vérin 25.

Le système de butées mobiles comprend encore deux butées latérales 27, qui sont situées d'un même côté de la plaque de verre, et qui sont portées par un bras horizontal 28 parallèle à l'axe 21 précité.Le bras 28 est monté pivotant, autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe 21, sur un corps 29 formant écrou, dans lequel est vissée une tige filetée 30 formant vis sans fin. Le corps 29 est immobilisé en rotation et guidé en translation au moyen de deux tiges horizontales 31 s'étendant parallèlement à la tige filetée 30 de part et d'autre de celle-ci et qui traversent en coulissement le-corps 29.On comprend qu'ainsi, quand la tige 30 est entrainée en rotation dans un sens X dans l'autre au moyen d'un dispositif de commande qui sera décrit dans ce qui suit, le corps 29 est déplacé perpendiculairement à l'axe précité 21, le long des tiges de guidage 31, pour éloigner ou rapprocher les butées 27 du convoyeur 11.

La tige de piston 32 d'un vérin 33 est montée articulée sur le bras 28 portant les butées 27, autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe 21, et le corps du vérin 33 est monté articulé autour d'un axe parallèle à l'axe précité, sur un chariot 34, également traversé par la tige filetée 30 et qui est guidé également le long des tiges 31. Quand la tige de piston 32 est étendue à l'extérieur du corps du vérin 33, les butées 27 occupent une position active (représentée dans les figures 2 et 5), assurant le positionnement d'une plaque de verre amenée dans la machine par le convoyeur 11. Quand la tige de pistnn 32 est rétractée à l'intérieur du corps du vérin 33, le bras 28 pivote autour de son axe horizontal d'articulation sur le corps 29, et des butées occupent alors une position relevée ou d'escamotage.

Le système de butées mobiles comprend encore une troisième butée latérale 35, prévue en regard des butées latérales 27 précitées, de l'autre cté de l'axe 21 précité.

Comme précédemment, cette butée 35 est portée par un bras 36 qui est monté articulé autour d'un axe parallèle à l'axe 21 sur un corps 37 formant écrou, dans lequel est vissée une tige filetée 38 formant vis sans fin, parallèle à la tige filetée 30 précitée. Un dispositif à ressort 39 est prévu dans le bras 36 pour pousser constamment la butée 35 en direction des butées latérales opposées 27.Le corps 37 est immobilisé en rotation et est guidé en translation de la meme façnn que le corps 29 associé aux butées 27, et il est associé à un vérin 40 dont la tige de piston 41 est articulée à son extrémité libre autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe 21 sur le bras 36 précité, et dont le corps est articulé autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe 21 sur un chariot 42 semblable au chariot 34 précité associérnaux butées 27. Ainsi, quand la tige filetée 38 est entraînée en rotation au moyen d'un dispositif de commande décrit dans ce qui suit, le corps 37 se déplace transversalement selon l'axe de la tige filetée 38 pour éloigner ou rapprocher la butée 35 des butées latérales opposées 27.

Comme le vérin 33 précité, le vérin 40 permet de placer la butée 35 en position active représentée dans les figures 2 et #5, ou en position inactive ou d'escamotage en faisant pivoter le bras 36 autour de son axe d'articulation sur le corps 37 au moyen de la tige de piston 41.

Chaque tige filetée précitée 24, 30 ou 38 est entrainée en rotation par un moteur à courant continu, associé à un codeur incrémental 43, 44, 45, respectivement, permettant de contrôler le déplacement linéaire de chacune des butées précitées avec une précision de l'ordre du dixième de millimètre. Le codeur incrémental est un générateur d'impulsions, qui émet un certain nombre d'impulsions pour chaque tour de la tige filetée correspondante 24, 30, 38 respectivement. Les moteurs à courant continu d'entratnement des tiges filetées précitées sont commandés directement par un système de traitement de l'information,tel qu'un ordinateur, un calculateur ou un microprocesseur, qui est associé à la machine. Les sorties des codeurs 43, 44, 45 sont reliées aux entrées de ce système de traitement de l'information.

La machine selon l'invention comprend encore une table 50, sensiblement horizontale, destinée à supporter chaque plaque de verre amenée par le convoyeur 11. Cette table support 50 est de forme sensiblement rectangulaire, et sa largeur est inférieure à la distance séparant les deux bandes 12 du convoyeur 11, de sorte qu'elle peut passer entre les deux bandes 12 parallèles du convoyeur. La table 50 est supportée par la tige de piston d'un vérin 51 vertical, dont le corps est porté par le ch ssis 10 de la machine.

La table 50 est reliée à 1'extrémité supérieure de la tige de piston du vérin 51, au moyen d'un mécanisme à rotule 52, représenté schématiquement en figure 6, ce mécanisme étant du type verrouillable par un 3système mécanique à ressort de sorte que la table 52 est immobilisée en rotation tant qu'elle n'est pas poussée sur une surface d'appui supérieure par le vérin 51 avec une force supérieure à une valeur prédéterminée.

Dès que la force de poussée du vérin 51 agissant sur la table 50 dépasse cette valeurpédéterminée, le mécanisme à rotule 52 est déverrouillé, et la table 50 peut notamment tourner autour de l'axe vertical 53 du vérin 51.

La surface d'appui précitée sur laquelle la table 50 est destinée à venir en butée quand elle est relevée par le vérin 51, est constituée par un plateau rotatif 54 à axe vertical de rotation confondu avec l'axe 53 précité, le plateau 54 étant entrainé en rotation par un arbre vertical 55 au moyen d'un moteur électrique 56 à vitesse variable et d'un réducteur 57. L'arbre rotatif 47 est également associé à un codeur incrémental, permettant de commander sa rotation et donc celle du plateau 54 avec une très grande précision. Le moteur 56 est commandé directement par le système précité de traitement de l'information, auquel est reliée la sortie du codeur incrémental précité.

Dans l'exemple représenté, la machine comprend encore deux meules désignées généralement par les références 60 et 61, qui sont prévues en regard l'une de l'autre dans la machine et qui sont déplaçables horizontalement en translation perpendiculairement à l'axe 21 précité. Chaque meule comprend un corps 63, qui porte un moteur électrique 64 à arbre vertical de sortie, à l'extrémité inférieure duquel est monté un outil de meulage 65 constitué par un disque abrasif dont la tranche, destinée à attaquer le bord d'une plaque de verre, est de forme concave, à section transversale semicirculaire, par exemple, comme on le voit mieux en figure 10.

Le corps 63 de chaque meule est lui-m#me porté par un chariot 68, qui est guidé en coulissement sur deux tiges horizontales 66 et 67, situées dans le même plan vertical et qui s'étendent perpendiculairement à l'axe 21 précité.

Les tiges 66 et 67 sont supportées par le bâti 10 de la machine. On notera que les chariots 68 des meules sont supportés et guidés par les deux mêmes tiges horizontales fixes 66, 67 qui s'étendent transversalement sur toute la largeur de la machine. Le chariot 68 de chaque meule comporte une partie formant écrou dans laquelle est vissée une tige filetée 69 horizontale, formant vis sans fin, qui est supportée librement en rotation à ses extrémités par le bâti 10 au moyen de paliers et qui est entraînée en rotation par un moteur à courant cnntinu commandé par le système de traitement de l'information. Les deux tiges filetées 69, associées chacune à l'une des meules 60 et 61, sont indépendantes l'une de l'autre, et sont disposées sensiblement bout à bout, en alignement l'une avec l'autre, entre les tiges de guidage 66 et 67 précitées.Chaque tige filetée 69 est associée à un codeur incrémetal 70 du type précité, de sorte que sa rotation, et donc le déplacement linéaire du chariot 68, peuvent entre commandés avec une précision de l'ordre du dixième de millimètre.

Le corps 63 de chaque meule 60, 61 est également monté réglable en hauteur sur le chariot 68 correspondant, sur une distance relativement faible, permettant d'adapter la position de l'outil de meulage 65 à l'épaisseur de la plaque de verre à façonner.

Le corps 63 de chaque meule porte également un dispositif de centrage de la zone périphérique de la plaque de verre à attaquer, par rapport à l'outil 65 de meulage. Ce dispositif de centrage (figures 8 et 9) est du type à coussin d'air, et il comprend deux conduites 71 et 72 alimentées en air comprimé qui se terminent chacune par une paroi plane et horizontale 73, 74 respectivement, percée d'une multitude d'orifices de soufflage de l'air comprimé. Les parois planes 73 et 74 sont en regard l'une de l'autre, et la zone périphérique de la plaque de verre à façonner vient s'engager entre ces deux parois planes, en étant maintenue à distance égale entre celles-ci par effet de coussin d'air. La distance entre les parois planes 73 et 74 est réglable à volonté en fonction de l'épaisseur de la plaque de verre.

En fonctionnement, les outils de meulage 65 des meules 60 et 61 sont refroidis par aspersion d'un liquide refroidissant, tel que de l'eau par exemple. Ce liquide de refroidissement coulant sur l'outil de moulage 65 est chassé vers l'extérieur de la plaque de verre par les jets d'air sortant des trous des parois planes 73 et 74 précitées du dispositif de centrage, et il est récupéré à la partie basse de la machine dans une boche 75 supportée par le châssis 10, d'où il est évacué au moyen d'une pompe.

On notera encore que, avantageusement, le chariot 68 de chaque meule 60, 61 est relié à la tige filetée 69 d'entrainement correspondante par un mécanisme débrayable, dans un but qui sera décrit dans ce qui suit.

On va maintenant décrire le fonctionnement de la machine selon l'invention.

Cette machine est alimentée en plaques de verre 80 au moyen du convoyeur 11, les plaques de verre ayant par exemple le contour représenté dans les figures 3 et 5 (il s'agit dans ce cas de vitres latérales d'un véhicule automobile).

Le système de traitement de l'information, qui est associé à la machine, contient en mémoire le contour de façonnage de la plaque 80, ainsi qu'un programme correspondant de façonnage du bord ou de la tranche de cette plaque. Le système de traitement de l'information, par exemple, un ordinateur, un calculateur ou un microprocesseur, va commander le déplacement de la butée longitudinale 20, par entrainement en rotation de la tige filetée 24, jusqu'à ce que la butée 20 soit amenée dans une position prédéterminée le long de l'axe longitudinal 21 de la machine. Dès que le bord avant 81 de la plaque 80 est arrivé en appui sur la butée 20, le convoyeur 11 est arrêté.L'ordinateur commande également le déplacement des butées latérales 27 et 35, par entraînement en rotation des tiges filetées 30 et 38, jusqu'à ce que la plaque 80 soit serrée entre ces butées latérales, comme représenté en figure 5.

Ce positionnement étant réalisé, la butée longitudinale 20 et les butées latérales 27 et 35 sont escamotées au moyen des vérins de relevage précités 25, 33, 40, respectivement.

La plaque 80 ainsi libérée est toujours positionnée de façon correcte sur les bandes 12 du convoyeur 11, au-dessus de la table de support 50.

Ensuite, le vérin 51 associé à la table support 50 est actionné, pour relever la table 50 en la faisant passer entre les bandes 12 du convoyeur, et soulever ainsi la plaque de verre 80 jusqu'à ce qu'elle soit serrée entre le plateau rotatif 54 et la table 50. Quand la force de serrage atteint une valeur prédéterminée, par exemple de l'ordre de 500 kgf, le mécanisme à rotule 52 de la table 50 est déverrouillé, et la table 50 peut alors suivre le mouvement de rotation du plateau 54. Le mécanisme à rotule 52 permet non seulement à la table 50 de tourner, mais également;d'assurer un positionnement précis de la plaque 80 par rapport à l'horizontale, la surface de référence étant fournie par la face inférieure du plateau rotatif 54.

Les meules 60 et 61 sont ensuite approchées du bord de la plaque de verre 80, par entrainement en rotation des tiges filetées 69 coopérant avec les chariots 68 des meules. Pendant ce mouvement, les outils de meulage 65 sont déjà entrainés en rotation, et sont déplacés vers la plaque de verre 80 jusqu a venir mordre dans la tranche de la plaque sur une profondeur prédéterminée.

Le plateau 54 est ensuite entraîné en rotation autour de son axe vertical, par le moteur 56, le réducteur 57 et l'arbre 55.La rotation du plateau 54 se traduit par la rotation de la plaque de verre 80 et de la table support 50. La vitesse de rotation du plateau 54 varie constamment, et est déterminée de telle façon que la vitesse linéaire de façonnage de la tranche de la plaque de verre 80 par les meules 60 et 61 soit sensiblement constante et p""é- déterminée, de l'ordre de 10 à 15 mètres par minute. La vitesse de rotation des outils de meulage est de l'ordre de 3 000 tours par minute.

Quand le plateau rotatif 54 a tourné d'environ 1800, la plaque de verre 80 a été façonnée sur tout son contour, étant donné que les meules 60 et 61 sont opposées l'une à l'autre par rapport à ladite plaque de verre. pour éviter tout problème de raccordement des bords façonnés par les deux meules, on entrain le plateau 54 sur 100 de plus, soit sur 1900 environ au total.

La rotation du plateau 54 est ensuite arrêtée, tandis que les deux meules sont écartées de la plaque de verre 80, après quoi le vérin 51 est actionné pour faire descendre la table 50 et déposer la plaque façonnée -80 sur le convoyeur 11 qui est remis en route pour évacuer ladite plaque.

Simultanément, une nouvelle: plaque de verre à façonner est amenée par le convoyeur 11, au-dessus de la table support 50, et les opérations qui viennent d'être décrites sont répétées.

Le fonctionnement de la machine est commandé directement par l'ordinateur précité, qui contient en mémoire le contour de façonnage de la plaque de verre et un programme de façonnage de cette plaque. Au cours du déroulement de ce programme, l'ordinateur commande successivement la mise en marche du convoyeur 11, le déplacement des butées lontitudinale et latérales, l'escamotage des butées, la relevée de la table support 50, le déplacement des meules selon un axe rectiligne (donc au moyen d'une seule coordonnée pour chaque meule) et vitesse de rotation du plateau 54.

Lorsqu'on désire façonner des plaques de verre ayant un contour différent, il suffit de sélectionner le contour et le programme correspondants dans la mémoire du système de traitement de l'information. Le passage d'un type de fabrication à un autre est donc extrêmerre nt rapide, et l'on comprend que les gabarits qui étaient utilisés dans la technique antérieure pour le façonnage de chaque plaque de verre ne sont plus nécessaires avec la machine selon l'invention.

L'enregistrement du contour d'un type de plaque de verre dans la mémoire du système de traitement de l'information associé à la machine, se fait de la façnn suivante
Une plaque étalon,ayant exactement le contour que l'on désire donner aux plaques de verre à façonner, est amenée dans la machine sur le convoyeur 11. La butée longitudinale 20 est alors positionnée à l'emplacement désiré, et sa position est enregistrée en mémoire. On procède de même avec les butées 27 et 35. On escamote ensuite les butées, et on relève la table support 50. Les méfanismes reliant les chariots 68 des meules aux vis sans fin 69 correspondantes sont débrayés, et chaque meule est poussée par un vérin vers la plaque étalon, jusqu'à ce que son outil de meulage 65 soit appuyé avec une pression prédéterminée sur la tranche de la plaque étalon.Les positions des meules (c'est-à-dire les valeurs de leur coordonnée le long de leur axe de déplacment) sont alors mémorisées, puis on commande la rotation du plateau 54. Comme pour le façonnage, on fait tourner la plaque étalon sur un peu plus de 1800 (par exemple 1900) et on mémorise point par point les positions des meules le long de leur axe de déplacement. Les angles de rotation correspondants de la table sont mémorisés simultanément . L'enregistrement est arr#té quand la plaque étalon a tourné de 1900 par exemple.

On comprend que l'on peut facilement enregistrer, dans une mémoire du système de traitement de l'information, un nombre suffisant de contours correspondant à une gamme complète de fabrication.

Dans une variante de l'invention, qui n'a pas été représentée, les butées latérales 27 et 35 sont portées,:di# rectement, avec leurs vérins d'escamotage, par les corps ou les chariots coulissants des meules 60 et 61. On simplifie ainsi la structure de a machine,car on peut alors supprimer les moyens précédemment décrits de translation de ces butées latérales.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Machine à conformer le bord d'une plaque d'un matériau tel que du verre, comprenant des moyens d'amenée de plaques une à une sur une table support, des moyens de positionnement et de blocage de la plaque sur la table, des moyens pour faire tourner la table autour d'un axe perpendiculaire à ce-lle-ci, et au moins une meule à trajectoire prédéterminée, venant attaquer la tranche de la plaque pour lui donner une forme prédéterminée en section transversale, par exemple arrondie,caractérisée en ce que la meule est supportée et guidée en translation le long d'un axe fixe perpendiculaire à l'axe de rotation de la table support, et est associée à des moyens de déplacement le long de cet axe fixe, commandés par un système de traitement numérique de l'information contenant en mémoire le contour de la plaque à réaliser.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le corps de la meule est porté par un chariot coulissant qui est déplaçable le long de deux tiges parallèles à l'axe fixe précité, au moyen d'une vis sans fin entrarnée par un moteur à courant continu commandé lui-même par le système de traitement de l'information.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que le chariot coulissant est entraîné par la vis sans fin au moyen d'un mécanisme débrayable.

4. Machine selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend deux meules prévues en regard l'une de l'autre, leurs axes de déplacement étant sensiblement alignés l'un avec l'autre, la rotation de la table support étant alors limitée à 1800 environ

5. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le corps de chaque meule porte un dispositif de centrage de la zone périphérique correspondante de la plaque, ce dispositif présentant deux parties prévues en regard l'une de l'autre, de part et d'autre de la plaque, et comportant chacune une paroi parallèle à la plaque et percée d'une multitude d'orifices pour le soufflage d'air comprimé vers la plaque, de sorte que celle-ci est maintenue à distance égale entre les deux parties du dispositif de centrage par effet de coussin d'air.

6. Machine selon la revendication 5, caractérisée(:en ce que la distance entre les deux parties du dispositif de centrage est réglable.

7. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des butées mobiles propres à coopérer avec la tranche de la plaque, pour la positionner de façon prédéterminée par rapport à la table support, les butées étant escamotables pour s'écarter du bord de la plaque après positionnement.

8. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que certaines de ces butées sont portées par les corps des meules.

9. Machine selon la revendication 7 ou 8s caractérisée en ce qu'au moins une des butées est déplaçable en translation au moyen d'une vis sans fin entraînée par un moteur à courant continu commandé lui-méme par le système de traitement de l'information.

10. Machine selon# l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que chaque butée est formée par un bras monté pivotant autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de déplacement de la butée et associé à un vérin commandant le pivotement du bras autour dudit axe pour l'escamotage précité.

11. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la table support est déplaçable, parallèlement à son axe de rotation, entre une position d'alimentation des plaques, et une position de façonnage, dans laquelle une plaque est serrée entre la table et un plateau rotatif entrainé en rotation par un mécanisme moto-réducteur commandé lui-même par le système de traitement de l'information.

12. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que la table support est montée rotative au moyen d'une rotule à verrouillage, qui est immobilisée ou verrouillée en position jusqu a ce que la table soit pressée sur le plateau rotatif précité avec une force supérieure à une valeur prédéterminée.

13. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'enregistrement, dans la mémoire du système de traitement de l'information, du contour d'une plaque étalon est réalisé par enregistrement de la position de chaque meule le long de son axe fixe de déplacement quand la table support est entrainée en rotation et que la meule est déplacée le long de son axe en suivant le contour de la plaque étalon.

14. Procédé pour le guidage d'une meule pour la conformation d'une trancheculbord d'une plaque de verre ou matériau analogue, caractérisé en ce que, la plaque étant montée à rotation autour d'un axe,on déplace la meule rectilignement pour que sa zone d'attaque soit à distance du centre de rotation de la plaque qui correspond à la reproduction du contour de la tranche à conformer.

15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que le déplacement rectiligne de la meule est sous la dépendance d ' une commande numérique.

R ocedé selon la revendication 15, caractérisé en ce code la cr#mande numérique résulte du déroulement d un progrararlle d'ordinateur.

17. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que la commande numérique provient d'une mise en mémoire dans un ordinateur des différentes distances à partir d'une Teference des différents points d'intersection avec une droite fixe du contour à réaliser lorsqu'il tourne autour d'un axe

18. Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce que ces distances sont mises en mémoire dans un ordinateur.

19. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 14 à 18 ci-dessus.

20. Procédé pour la conformation du bord de plaques de verre ou analogue suivant un contour choisi parmi une multi licité de contours, caractérisé en ce que, pour chacun des contours, on détermine les distances à une référence des points d'intersection du contour tournant autour d'un axe avec une droite fixe, en ce que, pour chaque contour, on enregistre lesdites distances dans une mémoire d'un ordinateur, et en ce que, pour la conformation du bord d'une plaque de verre suivant un contour déterminé, on pose sur un plateau la plaque de verre à conformer ayant sensiblement le contour prédéterminé, on fait tourner le plateau, on dispose d'une meule solidaire d'un équipage déplaçable rectilignement, on sélectionne dans la mémoire la partie contenant ce contour et on commande le déplacement de la meule à partir de#s informations de ladite mémoire.