EP1235715B1

EP1235715B1 - Procede et dispositif pour conditionner une substance solide dan un recipient, tel qu' un flacon

Info

Publication number: EP1235715B1
Application number: EP00990046A
Authority: EP
Inventors: Denis Guillou
Original assignee: Ducros
Current assignee: Ducros
Priority date: 1999-12-09
Filing date: 2000-12-08
Publication date: 2004-08-11
Anticipated expiration: 2020-12-08
Also published as: US6782676B2; PL199221B1; FR2802176A1; EP1235715A1; DE60012970D1; WO2001042086A1; PL355784A1; AU2685501A; FR2802176B1; US20030101689A1; CA2393696A1; ATE273170T1; BR0016183B1; MXPA02005592A; BR0016183A; CA2393696C

Description

La présente invention concerne un procédé pour conditionner un solide, notamment alimentaire dans un récipient tel qu'un flacon.

La présente invention vise également un dispositif à cet effet.

La présente invention a plus particulièrement pour objet de perfectionner le conditionnement des aliments solides en poudre, en graines ou granulés, en feuilles, fragmentées ou non, ou bien encore constitués par des baies ou des fruits, dans le but de leur assurer une meilleure conservation, notamment en ce qui concerne leur qualité aromatique.

Il est connu par de nombreux documents, par exemple FR-A-2 290 356, WO-A-94 25 347, FR-A-2 394 452, EP-A-0 022 084, GB-A-2 322 851, et US-A-4 658 566, de réaliser le vide ou une atmosphère contrôlée dans un récipient au-dessus du liquide qui y est contenu, avant de procéder au bouchage du récipient. Dans la plupart des cas, on place une cloche autour de la région supérieure du récipient. Le bord libre de la cloche porte une garniture d'étanchéité qui vient s'appuyer sur la paroi extérieure du récipient de manière à réaliser à l'intérieur de la cloche une chambre à vide qui communique avec l'intérieur du récipient par son orifice de remplissage. On évacue de la cloche une partie de l'air qui s'y trouve et en particulier de l'air se trouvant dans le récipient au-dessus du niveau du liquide. Après réalisation du vide partiel voulu, un dispositif de bouchage prévu dans la cloche est actionné pour venir placer sur l'orifice du récipient un opercule étanche approprié. Le récipient obturé est ensuite extrait de la cloche puis conduit au poste de traitement suivant. Pendant ce temps-là, le dispositif de bouchage est réalimenté avec un nouvel opercule et un nouveau récipient à obturer vient se placer dans la cloche.

Les documents US-A-2 496 877 et US-A-3 222 153 proposent d'appliquer le conditionnement sous vide à des substances solides telles que le café en poudre. Pour éviter que la poudre soit aspirée en même temps que l'air lors de la réalisation du vide partiel, on place sur l'orifice du récipient un tamis monté dans une bague qui s'applique sur le bord libre du goulot du récipient. Cependant on constate en pratique que des particules ou débris solides de la substance de remplissage ont tendance à rester posés sur la surface du récipient qui est destinée à réaliser l'étanchéité avec l'opercule. Cette surface est en principe constituée par le bord périphérique libre du goulot d'un récipient réalisé sous la forme de flacon. De tels débris ou particules ont ensuite pour effet d'empêcher le bouchage étanche du flacon, ou en tout cas de nuire à la pérennité de l'étanchéité.

Le but de la présente invention est plus particulièrement de remédier à ce problème spécifique au conditionnement sous vide des solides dans des récipients tels que flacons.

Suivant un premier aspect de l'invention, le procédé pour conditionner dans un récipient tel que flacon, une substance solide, notamment alimentaire, se présentant au moins en partie sous forme de poudre, de grains, de feuilles entières ou fragmentées, de baies, petits fruits et analogues; procédé dans lequel après remplissage du récipient, alors qu'on a placé le récipient dans une enceinte sous vide, on évacue de cette enceinte, et du récipient au travers d'un orifice de celui-ci, une partie de l'air qui y est initialement présent, puis on fait effectuer à un organe de propreté au-dessus du bord libre de l'orifice un déplacement dans un plan parallèle audit bord libre et on bouche le récipient, caractérisé en ce qu'après ladite évacuation et avant ledit bouchage on essuie le bord libre de l'orifice pour l'en débarrasser de tout fragment ou débris provenant notamment de ladite substance en effectuant ledit déplacement de l'organe de propreté sous la forme d'un mouvement d'essuyage au contact du bord libre.

Cet essuyage permet d'éliminer du bord libre les particules ou autres débris qui auraient pu s'y poser soit pendant le remplissage soit à la suite de celui-ci.

Il est particulièrement avantageux d'utiliser comme moyen d'essuyage une bague de protection que l'on place sur le bord libre de l'orifice pendant l'évacuation de l'air hors de l'enceinte.
Cette bague de protection empêche que des débris ou particules viennent se poser sur le bord libre de l'orifice pendant le processus d'aspiration.

Après l'évacuation et avant le bouchage on déplace la bague de sa position active sur le bord libre de l'orifice à une position escamotée sensiblement située dans le plan dudit bord libre pour réaliser l'essuyage.

On peut en outre utiliser la bague précitée comme monture pour un tamis.

Suivant un second aspect de l'invention, le dispositif pour obturer sous vide un récipient tel que flacon, pour la mise en oeuvre du procédé selon le premier aspect, comprenant :

une cloche à vide associée à des moyens d'aspiration;
un support pour le récipient;
des moyens de déplacement relatif entre la cloche et le support entre une position ouverte permettant l'acheminement d'un nouveau récipient à obturer et une position fermée dans laquelle est constituée dans la cloche un enceinte étanche communiquant avec l'intérieur du récipient par un orifice du récipient;
un moyen de bouchage porté dans la cloche en regard de l'orifice;
un organe de propreté mobile à l'intérieur de la cloche entre une position active adjacente au bord libre de l'orifice du récipient lorsque la cloche est en position fermée, et une position escamotée permettant le bouchage,

est caractérisé en ce que l'organe de propreté comprend un organe d'essuyage du bord libre de l'orifice avant le bouchage, qui essuie le bord libre par contact mobile avec le bord libre lorsque l'organe de propreté passe en position escamotée.

L'organe de propreté peut par exemple être une raclette analogue à une raclette d'essuie-glaces pour automobile, ou encore de préférence, comme exposé plus haut, une bague. Avantageusement la bague se trouve en regard de l'orifice du récipient lorsque celui-ci est en train d'être associé à la cloche, et vient simplement s'appuyer axialement contre le bord libre de l'orifice en même temps que la cloche atteint la position fermée. De cette manière, la bague peut avoir un certain appui sur le bord libre sans avoir à aucun moment à "monter" sur le bord libre par un mouvement d'essuyage qui irait de la position escamotée à la position de contact avec le bord libre. Le seul mouvement d'essuyage est celui qui va de la position de contact avec le bord libre à la position escamotée. On minimise ainsi l'usure de la bague d'essuyage.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non-limitatifs.

Aux dessins annexés :

la figure 1 est une vue en coupe verticale du dispositif selon l'invention, à deux stades successifs de la mise en oeuvre du procédé, représentés de part et d'autre de l'axe du flacon;
la figure 2 est une vue en coupe suivant II-II de la figure 1;
la figure 3 est une vue en perspective partielle montrant le mouvement d'essuyage, avec coupe de la bague pour plus de clarté;
la figure 4 est une vue analogue à la figure 1, mais représentant l'opération de bouchage;
la figure 5 est une vue d'un détail de la figure 1 à échelle agrandie, illustrant la capacité de la bague à coopérer avec deux dimensions de flacon.

Comme le montre la figure 1, le dispositif selon l'invention comprend une cloche 1, ayant un axe vertical 2. La cloche 1, ouverte vers le bas, présente sur son pourtour au voisinage de son bord libre un joint d'étanchéité annulaire 3. Le serrage axial du joint 3 et par conséquent son gonflement vers l'axe 2 peuvent être ajustés au moyen d'une bague de compression axiale réglable 4 associée au corps 6 de la cloche 1. Par des moyens qui ne sont illustrés que par une double flèche verticale 7, la cloche 1 et les éléments qu'elle porte, qui restent à décrire, sont réglables en hauteur par rapport à un support 8 pour les récipients 9 à obturer sous vide.

Dans l'exemple représenté, c'est le support 8, dont une position extrême inférieure 8a et une position extrême supérieure 8b sont représentées à la figure 1, qui est déplaçable verticalement pour établir le mouvement vertical précité selon la flèche 7, mais cela n'est qu'un mode d'illustration commode, le déplacement de la cloche 1 par rapport au support 8 immobile verticalement est également concevable.

Dans la position 8a, où l'écartement entre la cloche 1 et le support 8 est maximal, la cloche est en situation ouverte, et un mouvement relatif horizontal entre la cloche 1 et le support permet à un récipient 9 rempli de la denrée solide à conditionner, d'être acheminé sous la cloche 1 jusque dans la position représentée où l'axe du récipient coïncide avec l'axe 2 de la cloche. Par le mouvement selon la flèche 7, le support 8 peut être élevé jusqu'à la position 8b pour laquelle le joint 3 se place en appui étanche contre la paroi périphérique extérieure du récipient 9 qui dans l'exemple représenté est un flacon en verre de relativement petite dimension ayant par exemple une dizaine de centimètre de hauteur. Cet appui étanche définit à l'intérieur de la cloche 1 une chambre à vide 11 qui communique avec l'intérieur du récipient 9 par l'orifice supérieur de remplissage 12 de ce dernier. Pour la réalisation du vide partiel dans la chambre 11 et dans l'espace gazeux du récipient 9, le corps 6 de la cloche 1 comporte un orifice 13 de raccordement avec une source de vide symbolisée par la flèche 14. Une flèche 10 en sens inverse illustre que l'on peut également utiliser l'orifice 13 en fin de bouchage pour éjecter de la cloche 1 le récipient 9 obturé et vaincre ainsi, au besoin, une éventuelle adhérence entre le récipient 9 et le joint 3.

Le dispositif d'obturation sous vide comprend en outre un dispositif de bouchage. Dans l'exemple représenté, il s'agit d'un dispositif de pose d'un bouchon fileté 16, par vissage sur un filetage extérieur 15 du goulot du récipient 9. L'opercule ou bouchon fileté 16 est de préférence métallique et le dispositif de bouchage comprend à l'intérieur de la cloche 1 un rotor de vissage 17. Avant l'arrivée d'un récipient 9 à obturer dans la cloche 1, des moyens non-représentés, connus en eux-mêmes, approvisionnent le rotor 17 avec un nouveau bouchon. Le rotor 17 comporte des aimants permanents, non-représentés, qui retiennent le bouchon en suspension au-dessus de l'orifice 12 du récipient 9 à obturer.

Le rotor 17 est solidaire d'un arbre 18 qui s'étend vers le haut à travers un alésage 19 prévu axialement dans le corps 6 de la cloche et garni d'un joint d'étanchéité 21. L'arbre 18 est supporté en rotation relativement à la cloche 1 dans des paliers lisses 22 montés dans un support tubulaire 23 fixé à la face supérieure du corps 6 autour de l'alésage 19. Au-delà du support tubulaire 23, l'arbre 18 est fixé à un pignon d'entraínement 24 engrenant avec un pignon moteur 26 solidaire de l'arbre d'un servomoteur 27. Dans la situation représentée à la figure 1, l'équipage mobile constitué par l'arbre 18 le rotor 17 et le pignon 24 est dans une position d'attente où un espace libre E est réservé entre le rotor 17 et le bouchon 16 d'une part, et le bord libre 28 de l'orifice 12 du récipient 9 d'autre part lorsque la cloche 1 est en position fermée. A partir de cette position d'attente , ledit équipage 18, 17, 24 peut être déplacé suivant l'axe 2 (flèche 29 à la figure 1) par un moyen non représenté tel qu'un vérin vertical, jusqu'à une position de bouchage représentée à la figure 4. Pendant ce mouvement, les dents du pignon d'entraínement 24 coulissent axialement par rapport aux dents du pignon moteur 26. Puis le servomoteur 27 est actionné pour provoquer le vissage du bouchon 16 sur le filetage 15, tandis que le mouvement axial suivant la flèche 29 se poursuit en raison de la composante axiale du mouvement hélicoïdal de vissage. La dimension axiale du pignon d'entraínement 24 a été prévue suffisamment grande pour que les pignons 24 et 26 restent en engrènement sur toute la course axiale de l'équipage 18, 17, 24.

Une fois le bouchage réalisé, l'équipage 17, 18, 24 est remonté en position d'attente avec une force provoquant la séparation entre le rotor 17 et le bouchon 16 désormais fixé sur le récipient 9. Le bouchon utilisé comprend sur la face intérieure de son fond une garniture d'étanchéité 31 qui en fin de vissage vient s'appliquer de manière étanche contre le bord libre 28 de l'orifice 12.

Le dispositif selon l'invention comprend en outre un organe de propreté 32 comprenant une bague 33 servant de monture à un tamis 34 occupant toute l'aire de l'ouverture de la bague. La bague 33 comprend un corps rigide 35 et sur la face inférieure de celui-ci une garniture annulaire 36 d'appui sensiblement étanche contre le bord libre 28 de l'orifice 12 du récipient 9. Comme le montrent aussi les figures 3 et 5, la garniture d'étanchéité 36 est emprisonnée dans un évidement 37 du corps 35, la paroi périphérique de l'évidement 37 étant en contre-dépouille avec une conicité correspondant à celle de la face périphérique extérieure de la garniture 36. Le tamis 34, par exemple un tamis métallique, est monté entre le corps 35 et la garniture 36, et s'y trouve emprisonné grâce à son diamètre supérieur à celui de l'ouverture circulaire du corps 35 et de la garniture d'étanchéité 36.

L'organe de propreté 32 est mobile entre la position active représentée à la figure 1 et la position escamotée représentée à la figure 2. En position active, la bague 33 se trouve alignée avec l'axe 2 en-dessous du rotor 17 en position d'attente, et la garniture d'étanchéité 36 est en contact avec le bord libre 28 lorsque la cloche est en position fermée. L'intervalle E précité est suffisant pour que l'organe de propreté 32 puisse occuper la position active qui vient d'être décrite et puisse effectuer son mouvement vers la position escamotée. En position escamotée (figure 2), la bague 33 est excentrée par rapport à l'axe 2 tout en étant dans le même plan perpendiculaire à l'axe 2 qu'en position active, et elle permet alors au dispositif de bouchage et en particulier au rotor 17 de venir coopérer avec le goulot du récipient 9 comme représenté à la figure 4.

Pour son mouvement entre les positions active et escamotée, l'organe de propreté 32 comprend un bras d'actionnement 38 solidaire du corps 35 et s'étendant radialement vers l'extérieur à partir du pourtour de ce dernier. A distance de la bague 33, le bras 38 est solidaire en rotation d'un arbre d'articulation et d'actionnement 39 qui s'étend selon un axe d'articulation 41 parallèle à l'axe 2 et écarté de celui-ci. Le bras 38 et sa liaison avec l'arbre d'actionnement 39 sont logés dans un boítier 42 fixé au corps 6 de la cloche 1. L'espace intérieur du boítier 42 fait partie de l'enceinte sous vide. L'arbre d'actionnement 39 sort de cette enceinte à travers un tube de guidage 43 fixé au boítier 42. Le tube 43 définit pour l'arbre 39 un alésage équipé d'une garniture d'étanchéité 44 et de paliers lisses 46. A l'extérieur du tube 43, l'arbre d'actionnement 39 est solidaire d'un levier d'actionnement 47 destiné à être articulé, à distance de l'axe 41, avec l'extrémité mobile d'un vérin d'actionnement, qui n'est pas davantage représenté.

L'arbre d'actionnement 39 peut coulisser avec l'organe de propreté 32 selon l'axe 41 par rapport à la cloche 41. Cet ensemble 32, 39 est rappelé dans une position extrême par un ressort de compression 48 en direction du bord libre de la cloche 1. En présence d'un récipient 9 lorsque la cloche 1 est fermée, le bord libre 28 du récipient appuyé sur la garniture d'étanchéité 3 pousse légèrement l'organe de propreté 32 et avec lui l'arbre d'actionnement 39 en direction opposée au joint 3 avec compression du ressort de rappel 48, comme indiqué à la figure 1 par le déplacement d.

On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif et en même temps le procédé selon l'invention.

Pendant qu'un récipient 9a est acheminé jusqu'à la position de co-axialité avec l'axe vertical 2 du dispositif, le rotor 17 du dispositif de bouchage a été réapprovisionné avec un nouvel opercule 16 par des moyens connus et non représentés, alors que l'organe de propreté 32 était en position escamotée. Ensuite, pendant la fin de l'acheminement horizontal du récipient 9a et/ou pendant le début du mouvement vertical 7 de fermeture de la cloche 1, l'organe de propreté 32 est amené en position active (figure 1) de façon que le bord libre 28 de l'orifice 12 rencontre la garniture 36 lorsque la paroi latérale extérieure du récipient 9, atteignant la position 9b, entre en contact avec le joint 3 garnissant le bord libre de la cloche 1. La source de vide est alors activée pour évacuer l'air hors de l'enceinte 11 à travers l'orifice 13. L'air contenu dans le récipient 9 est évacué à travers l'orifice 12 et le tamis 34, sans pouvoir contourner celui-ci grâce à la garniture d'étanchéité 36. Le contenu solide 49 du récipient 9 est empêché de quitter le récipient 9 grâce au tamis 34 et à la garniture d'étanchéité 36 qui, en même temps, empêche toute particule ou débris solide de venir se poser sur le bord libre 28 constituant la future surface d'étanchéité.

Lorsque le vide souhaité (en général de l'ordre de 5x10⁴P_a) a été atteint, le vérin d'actionnement de l'arbre 39 est activé pour faire passer l'organe de propreté 32 en position escamotée suivant un mouvement qui est illustré à la figure 3, dans le plan du bord libre 28. Ce mouvement produit un essuyage du bord libre 28 par la garniture d'étanchéité 36. Dans la position escamotée représentée en traits pleins à la figure 2, l'organe de propreté 32 dégage complètement le bord libre 28 et l'environnement immédiat de celui-ci pour permettre, comme représenté à la figure 4, l'intervention du dispositif de bouchage 17, 18 et par conséquent la mise en place de l'opercule étanche 16 sur le goulot du récipient 9.

Ensuite, on rétablit dans l'espace. 11 la pression atmosphérique, ou éventuellement une légère surpression pour chasser le récipient bouché, puis le mouvement 7 s'effectue dans le sens de l'ouverture de la cloche 1 tandis que l'équipage mobile 17, 18, 24 du dispositif de bouchage revient dans la position d'attente représentée à la figure 1. Le rotor 17 est garni d'un nouvel opercule 16 pour le récipient suivant à obturer et le cycle décrit recommence.

Le corps 35 de la bague 33 et le bras 38 dont il est solidaire peuvent être réalisés en métal. Le tamis 34 est de préférence constitué par un tamis métallique avec une dimension transversale des pores égale à environ 100 à 500, de préférence environ 250 µm. La garniture d'étanchéité et d'appui 36 peut être réalisée par exemple en mousse ou en caoutchouc. La mousse est préférée pour éviter les risques d'adhérence sur le bord libre 28 du récipient.

Il est avantageux que, comme représenté à la figure 5, la largeur radiale de la garniture 36 soit suffisante pour être compatible avec au moins deux types de récipients différents, se distinguant par des diamètres D1 et D2 différents de leur bord libre 28.

La figure 2 illustre la course angulaire de l'organe de propreté 32 qui peut typiquement être de l'ordre de 60°.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés.

Dans un mode de réalisation où la fonction d'essuyage serait la seule recherchée, on pourrait utiliser une raclette longiligne passant d'un côté à l'autre de l'orifice du récipient en balayant l'ensemble du bord libre après la réalisation du vide et avant l'installation de l'opercule.

Dans une autre réalisation où on chercherait surtout à éviter le dépôt de débris sur la surface d'étanchéité on pourrait placer simplement sur celle-ci, pendant la réalisation du vide, une bague que l'on écarterait ensuite par un mouvement s'écartant du plan du bord libre, justement pour éviter le mouvement d'essuyage et l'usure par frottement qui en résulterait d'une manière qui dans ce cas-là serait inutile.

Et si seul le tamisage est recherché, on pourrait se contenter d'une grille se plaçant sensiblement contre le bord libre de l'orifice mais sans moyen d'étanchéité particulier avec le bord de l'orifice si l'on pense pouvoir se contenter d'une rétention seulement approximative des éléments solides à l'intérieur du récipient.

Le joint tel que 3 pourrait être remplacé par un joint gonflable.

Au lieu d'aimants permanents, le rotor tel que 17 peut comporter un autre moyen de préhension d'un bouchon à placer sur le récipient, par exemple un moyen mécanique.

Claims

Procédé pour conditionner dans un récipient (9) tel que flacon, une substance solide (49), notamment alimentaire, se présentant au moins en partie sous forme de poudre, de grains, de feuilles entières ou fragmentées, de baies, petits fruits et analogues, procédé dans lequel après remplissage du récipient, alors qu'on a placé le récipient dans une enceinte sous vide, on évacue de cette enceinte, et du récipient au travers d'un orifice (12) de celui-ci, une partie de l'air qui y est initialement présent, puis on fait effectuer à un organe de propreté (33) au-dessus du bord libre (28) de l'orifice un déplacement dans un plan parallèle audit bord libre (28) et on bouche le récipient, caractérisé en ce qu'après ladite évacuation et avant ledit bouchage on essuie le bord libre (28) de l'orifice pour l'en débarrasser de tout fragment ou débris provenant notamment de ladite substance, en effectuant ledit déplacement de l'organe de propreté (32) sous la forme d'un mouvement d'essuyage au contact du bord libre (28).
Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on place comme organe de propreté une bague de protection (33) en position active sur le bord libre (28) de l'orifice pendant l'évacuation, et en ce qu'après l'évacuation et avant le bouchage pour le mouvement d'essuyage, on déplace la bague (33) de la position active sur le bord libre de l'orifice (12) à une position escamotée
Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la bague (33) que l'on place sur le bord libre sert de monture à un tamis (34) à travers lequel on évacue de l'air contenu dans le récipient.
Procédé selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce qu'après bouchage du récipient (9) et ouverture de l'enceinte (11) on ramène la bague (33) en position active pendant l'acheminement d'un récipient suivant.
Procédé selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'on exerce sur la bague une force (48) dirigée vers le flacon lorsque la bague est en position active et pendant.l'essuyage.
Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on réalise le mouvement d'essuyage par une rotation autour d'un axe (41) excentré relativement au récipient et sensiblement parallèle à un axe central (2) du récipient (9).
Dispositif pour obturer sous vide un récipient (9) tel que flacon, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 6, comprenant :

une cloche à vide (1) associée à des moyens d'aspiration (13, 14);

un support (8) pour le récipient (9);

des moyens de déplacement relatif (7) entre la cloche (1) et le support (8) entre une position ouverte permettant l'acheminement d'un nouveau récipient à obturer et une position fermée dans laquelle est constituée dans la cloche un enceinte étanche (11) communiquant avec l'intérieur du récipient (9) par un orifice (12) du récipient;

un moyen de bouchage (17) porté dans la cloche en regard de l'orifice,

un organe de propreté (32) mobile à l'intérieur de la cloche entre une position active adjacente au bord libre (28) de l'orifice (12) du récipient (9) lorsque la cloche (1) est en position fermée, et une position escamotée permettant le bouchage,

caractérisé en ce que l'organe de propreté (32) comprend un organe (36) d'essuyage du bord libre (28) de l'orifice (12) avant le bouchage, qui essuie le bord libre (28) par contact mobile avec le bord libre lorsque l'organe de propreté passe en position escamotée.
Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'organe d'essuyage comprend une bague (33) équipée d'une garniture annulaire (36) qui est en contact avec le bord libre (28) lorsque l'organe de propreté (32) est en position active et qui essuie le bord libre (28) lors du passage en position escamotée.
Dispositif selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que la garniture annulaire (36) a une dimension radiale suffisante pour s'adapter sur au moins deux diamètres (D1, D2) d'orifice différents.
Dispositif selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que dans la bague (33) est monté un tamis (34).
Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le tamis (34) possède des pores d'environ 100 à 500 µm.
Dispositif selon l'une des revendications 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens élastiques (48) assurant entre la bague (33) et la cloche (1) un débattement élastique suivant la direction (7) de mouvement de la cloche (1) entre ses positions ouverte et fermée, de sorte que la bague (33) est sollicitée vers le bord ouvert de la cloche (1).
Dispositif selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que l'organe de propreté (32) comprend un bras (38) s'étendant radialement vers l'extérieur à partir de la bague (33) et articulé relativement à la cloche (1) suivant un axe (41) sensiblement perpendiculaire au plan du bord libre (28) de l'orifice (12).