EP0943712A1

EP0943712A1 - Peigne pour machine à tisser

Info

Publication number: EP0943712A1
Application number: EP99420059A
Authority: EP
Inventors: Carlos Matas Gabalda
Original assignee: ICBT Diederichs SAS
Current assignee: ICBT Diederichs SAS
Priority date: 1998-03-19
Filing date: 1999-03-04
Publication date: 1999-09-22
Also published as: JPH11315448A; FR2776310A1

Abstract

Peigne pour machine à tisser constitué d'une pluralité de dents parallèles (1) reliées à chacune de leurs extrémités (2) par l'intermédiaire d'une baguette profilée (3) à l'intérieur de laquelle elles sont fixées de manière permanente, lesdites dents étant caractérisées en ce qu'elles comportent : une zone centrale (4) dont la hauteur correspond à la distance entre les deux baguettes de maintien (3) et dont l'épaisseur correspond à la largeur (L) des dents pour un peigne considéré et ; disposée de part et d'autre de cette zone centrale (4), une embase ou épaulement (5), dont l'une des faces latérales (6) prolonge l'une des faces de la partie centrale (4), et dont l'autre face (7) déborde par rapport à l'autre surface de la partie centrale (4) et ce, d'une valeur correspondant à l'espace (E) souhaité entre deux dents consécutives. <IMAGE>

Description

Domaine Technique

La présente invention concerne l'industrie textile et plus particulièrement les peignes utilisés sur les machines à tisser, et qui permettent d'assurer le tassement de la trame après son insertion contre la façure du tissu.

Etat de la technique

Il est bien connu que lors de la réalisation du tissu, il est nécessaire d'utiliser des peignes dont les caractéristiques, c'est-à-dire la largeur des dents, leur hauteur et l'espacement qu'elles ont les unes par rapport aux autres, varient en fonction des articles produits et des types de fils utilisés.

En effet, il est indispensable que les fils puissent se déplacer librement entre les dents du peigne et, en conséquence, en fonction du diamètre des fils et de la densité en chaíne, il est nécessaire d'adapter la largeur des dents qui devront être d'autant plus minces que le diamètre des fils est élevé et/ou que la densité en fils de chaíne est importante, de telle sorte qu'un espace libre subsiste entre lesdits fils et les surfaces des dents.

A titre indicatif, la largeur (L) d'une dent par rapport au pas (P) entre deux dents consécutives du peigne, c'est-à-dire le pourcentage de plein que présente ce dernier, peut varier de 20 à 25 % pour des filés de fibres, tels que coton, Fibranne, laine, lin..., éventuellement en mélange avec des fibres synthétiques (polyester) à 50 à 55 % pour des fils polyamide ou polyester continu.

A ce jour, comme cela ressort notamment du FR-A-2 186 559 ou du FR-A-2 263 323, les dents de peigne sont constituées par des fils métalliques, laminés, coupés à la longueur, qui sont disposés l'un près de l'autre avec interposition d'éléments d'espacement, les bords des dents du peigne étant reliées rigidement entre eux par deux baguettes profilées dans lesquelles elles sont ancrées.

Pour obtenir un espacement régulier entre les dents, lors de leur positionnement, on dispose entre elles un élément d'espacement constitué en général par un ressort hélicoïdal qui s'étend sur toute la longueur du peigne et dont le diamètre des spires définit l'espacement entre deux dents consécutives.

Une autre solution, décrite dans le FR-A-2 186 559, consiste à disposer entre deux dents consécutives, une pièce d'espacement indépendante, par exemple un élément en forme de plaque que l'on élimine après réalisation du peigne.

L'un des principaux problèmes qui se posent avec un peigne conventionnel, réside d'une part dans le fait qu'il est nécessaire d'avoir en stock un très grand nombre de profilés métalliques destinés à réaliser les dents, qui se différencient les uns des autres par une faible variation d'épaisseur et, d'autre part, d'éléments d'espacement tels que ressorts dont le diamètre qui détermine l'espacement entre deux dents consécutives varie également pratiquement de millième de millimètre en millième de millimètre.

Par ailleurs, les dents de peigne qui sont généralement faites en acier fondu et étiré à froid, ne peuvent pas être allégées et, à ce jour, le poids moyen des peignes classiques est de l'ordre de un kilogramme au mètre, ce qui peut poser des problèmes compte tenu de l'augmentation des vitesses des machines.

Exposé de l'invention

Or on trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un perfectionnement apporté à la structure des dents permettant de réaliser les peignes pour machines à tisser qui, non seulement facilitent les opérations de montage desdites dents à l'intérieur des baguettes profilées destinées à assurer leur maintien, mais qui, par ailleurs, permettent d'obtenir automatiquement, sans risque d'erreur, ni d'adaptation d'élément séparateur complémentaire, l'espacement souhaité entre deux dents consécutives.

D'une manière générale, le nouveau peigne conforme à l'invention est donc constitué d'une pluralité de dents parallèles reliées à chacune de leurs extrémités par l'intermédiaire d'une baguette profilée à l'intérieur de laquelle elles sont fixées de manière permanente, lesdites dents se caractérisant en ce qu'elles comportent :

une zone centrale dont la hauteur correspond à la distance entre les deux baguettes de maintien, dont l'épaisseur correspond à la largeur des dents pour un peigne considéré et ;
disposée de part et d'autre de cette zone centrale, une embase ou épaulement, dont l'une des faces latérales prolonge l'une des faces de la partie centrale, et dont l'autre face déborde par rapport à l'autre surface de la partie centrale et ce, d'une valeur correspondant à l'espace souhaité entre deux dents consécutives.

Selon une forme de réalisation préférentielle, les dents sont réalisées par matriçage, forgeage ou moulage, et ce à partir de matériaux plus légers que l'acier, à savoir titane, matériau composite ou autres.

Par ailleurs, les bords des épaulements extrêmes sont de préférences en retrait par rapport aux bords extrêmes de la zone centrale, permettant ainsi, lorsque les dents sont mises en place à l'intérieur des baguettes de liaison, que les bords de ces dernières prennent appui contre les surfaces externes desdites dents.

Description sommaire des dessins

L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce à l'exemple de réalisation donné ci-après à titre indicatif, mais non limitatif, et qui est illustré par les schémas annexés dans lesquels :

la figure 1 est une vue schématique en perspective de quatre dents consécutives d'un peigne réalisé conformément à l'invention ;
la figure 2 est une vue de dessus et ;
la figure 3 est une coupe longitudinale de trois dents consécutives d'un peigne conforme à l'invention.

Manière de réaliser l'invention

En se reportant aux schémas annexés, et plus particulièrement à la figure 1, le nouveau peigne conforme à l'invention est constitué d'une pluralité de dents parallèles, désignées par la référence générale (1), reliées à chacune de leurs extrémités (2) par l'intermédiaire d'une baguette profilée (3) à l'intérieur de laquelle elles sont fixées de manière permanente.

Dans le peigne conforme à l'invention, chaque dent (1) se caractérise en ce qu'elle comporte une zone centrale (4) dont la longueur correspond à la distance entre deux baguettes de maintien (3), c'est-à-dire à la hauteur active du peigne et dont l'épaisseur (L) correspond à la largeur des dents pour un peigne considéré.

Cette zone centrale (4) est prolongée à chacune de ses extrémités par des embases ou épaulements (5), dont l'une des faces latérales (6) prolonge l'une des faces de la partie centrale (4) et dont l'autre face (7) déborde par rapport à l'autre surface (8) de la partie centrale (4) et ce, d'une valeur correspondant à l'espace (E) souhaité entre deux dents consécutives.

Les dents (1) du peigne sont réalisées par matriçage, forgeage ou moulage et ce, à partir de matériaux plus légers que l'acier, à savoir titane, matériau composite ou autres.

Par ailleurs, comme cela ressort plus particulièrement des figures 1 et 2, les bords (8) des épaulements extrêmes (5) seront de préférence en retrait par rapport aux bords extrêmes (9) de la zone centrale (4). Une telle forme de réalisation permet donc, lorsque les dents sont mises en place à l'intérieur des baguettes de liaison (3), d'avoir un appui des bords (10) desdites baguettes contre les surfaces (11) des extrémités des dents (1).

Une telle structure de peigne dans laquelle les dents sont constituées d'éléments monobloc conformés de manière à obtenir automatiquement la largeur souhaitée pour une dent et le pas entre deux dents consécutives, permet non seulement de simplifier les opérations de réalisation de peigne, mais également autorise l'utilisation de matériaux plus légers que l'acier permettant d'obtenir un gain de poids, dans le cas par exemple de dents réalisées en titane de l'ordre de 40 % par rapport à un peigne ayant ces caractéristiques similaires.

Claims

Peigne pour machine à tisser constitué d'une pluralité de dents parallèles (1) reliées à chacune de leurs extrémités (2) par l'intermédiaire d'une baguette profilée (3) à l'intérieur de laquelle elles sont fixées de manière permanente, lesdites dents étant caractérisées en ce qu'elles comportent :

une zone centrale (4) dont la hauteur correspond à la distance entre les deux baguettes de maintien (3) et dont l'épaisseur correspond à la largeur (L) des dents pour un peigne considéré et ;

disposée de part et d'autre de cette zone centrale (4), une embase ou épaulement (5), dont l'une des faces latérales (6) prolonge l'une des faces de la partie centrale (4), et dont l'autre face (7) déborde par rapport à l'autre surface de la partie centrale (4) et ce, d'une valeur correspondant à l'espace (E) souhaité entre deux dents consécutives.
Peigne selon la revendication 1, caractérisé en ce que les dents (1) sont réalisées par matriçage, forgeage ou moulage, et ce à partir de matériaux plus légers que l'acier, à savoir titane, matériau composite ou autres.
Peigne selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les bords (8) des épaulements (5) sont positionnés en retrait par rapport aux bords extrêmes de la zone centrale (4), permettant ainsi, lorsque les dents sont mises en place à l'intérieur des baguettes de liaison (3), que les bords (10) de ces dernières prennent appui contre les surfaces (11) externes desdites dents.