EP0783288B1

EP0783288B1 - Matelas avec dispositif de toilette

Info

Publication number: EP0783288B1
Application number: EP95931265A
Authority: EP
Inventors: Georges Caussanel
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1994-09-27
Filing date: 1995-09-19
Publication date: 2000-03-29
Anticipated expiration: 2015-09-19
Also published as: ES2146773T3; EP0783288A1; ATE191139T1; WO1996009804A1; DE69516008D1; FR2724840A1; FR2724840B1; DE69516008T2

Description

De façon générale, la présente invention concerne un dispositif de drainage et de récupération des fluides corporels notamment de l'urine et/ou des eaux de lavage ainsi qu'un dispositif destiné à la prévention des altérations de la peau notamment des escarres.

Dans ces aspects particuliers, la présente invention est destinée à être incorporée dans une chaise, un fauteuil, un canapé ou un lit. Cette invention a pour but d'améliorer, en particulier le confort des incontinents (enfants, handicapés, personnes âgées), de faciliter la toilette au lit, d'éviter la formation des escarres.

Elle est destinée à être utilisée pour les personnes alitées ou incontinentes, au sein des hôpitaux, des maisons de retraite ainsi qu'à domicile.

Le nombre de personnes âgées dépendantes augmentera de manière très importante au cours des prochaines décennies. Cette situation est due au progrès des sciences médicales et d'une meilleure connaissance du vieillissement. Parmi ces personnes, un très grand nombre seront incontinentes.

Le traitement des excréments pose un sérieux problème. Mettre à la disposition des personnes incontinentes un traitement facile, du moins pour l'urine, soulagerait leur détresse, améliorerait leur confort et faciliterait la tâche des soignants.

Traditionnellement deux méthodes sont couramment utilisées pour le traitement de l'urine.

Une méthode utilise des protections absorbantes, couches, alèses jetables ou serviettes qui absorbent et gardent l'urine excrétée. Dans les hôpitaux, les maisons de repos ou les maisons d'accueil pour personnes âgées dépendantes, les protections sont changées à heures fixes, ce qui a pour effet de laisser la personne avec ses protections gorgées d'urine entraínant inconfort, douleur, refroidissement, escarre de décubitus et autre altération de la peau. L'incontinence de nuit pose en outre un problème plus complexe. Elle oblige le soignant à réveiller la personne plusieurs fois dans la nuit pour vérifier ou changer les protections; le sommeil s'en trouve ainsi perturbé.
Ces protections ne sont pas étanches. Si le change n'est pas effectué rapidement, l'urine se répand dans le lit rendant nécessaire le remplacement des éléments de literie souillés.

L'autre méthode consiste en un traitement continu de l'excrétion d'urine utilisant une sonde urinaire qui équipe la personne en permanence. Cette dernière méthode constitue, pour la personne, une gêne physique ainsi qu'une source d'infection.

La toilette au lit du patient est généralement effectuée à l'aide d'une cuvette et d'un gant de toilette. De ce fait, les possibilités de rinçage à l'eau courante s'avèrent impossible ; aucune disposition du lit ne le permettant. Il en résulte un inconfort pour le patient et une hygiène relative. Ce mode de toilette nécessite, bien souvent, l'intervention de deux personnels soignants pour mouvoir et soulever le patient. Ce type de toilette demande de la part des soignants des efforts importants pouvant avoir des répercussions sur leur santé, en particulier des risques de lombalgies

Pour effectuer la toilette à l'eau courante, du type douche, il existe des chariots élévateurs avec bac de lavage. Ceux-ci obligent les soignants à sortir la personne de son lit, souvent à l'aide d'un lève malade, de la mettre dans le chariot afin de la conduire dans une salle de bain. La manipulation du patient, l'encombrement du chariot de douche, son rangement, son nettoyage et son coût élevé posent des problèmes qui empêchent de recourir facilement à cette solution. Il est pratiquement impossible de l'utiliser à domicile à cause de son encombrement et de son coût onéreux .

Pour la prévention des escarres, il existe des matelas à boudins gonflables ou des coussins remplis d'eau. Les matelas à boudins doivent se placer sur le matelas existant et nécessitent un système de compresseur. Ils sont onéreux et bruyants. Les coussins à eau doivent être disposés sur un bac de protection et de récupération en cas de percement inopiné de ces derniers.

Ces équipements sont onéreux, difficiles à nettoyer et à désinfecter. De plus, ils ne répondent qu'à une fonction : le traitement des escarres.

Des matelas, adaptables dans un lit ou sur un fauteuil, existent et présentent un système de récupération mettant en oeuvre un boítier et un bassin de récupération des déjections et eaux souillées lequel coulisse dans le boítier ( Brevet FR. A. 2.087.040 et CH 259.604 ).

On peut citer dans ce domaine un matelas mettant en oeuvre deux circuits air et eau dont la partie eau est amovible, permettant d'assurer à la fois un bon confort, de récupérer les déjections et de faciliter son hygiène. (Brevet FR. A. 2. 626 .467).

Un autre matelas, comportant des ensembles de rouleaux de mousse et des rouleaux accolés contenant de l'eau thermorégulée, présente une zone centrale modulable formant cuvette destinée à recevoir les déjections et eaux souillées, récupérées dans un récipient extérieur. (Brevet FR. A. 2.688.695 ).

Un lit pour personnes grabataires permettant de les laver sans leur faire quitter le lit qui comprend un matelas avec un bord relevé sur toute la périphérie, une housse imperméable recouvrant la face supérieure et les bords du matelas. Cette housse comporte des ouvertures pour évacuer les eaux usées. Sous la housse peut être placé un coussin anti-escarre comportant une ouverture correspondant à celle du matelas. (Brevet FR. N° 2 690 335)

Dans le brevet FR 2 690 335 , il est question d'un matelas pour effectuer la toilette, matelas sur lequel repose le patient qui doit être incliné pour permettre à l'eau de lavage de s'évacuer rapidement. Il ne comporte pas d'élément de drainage et ne peut être utilisé pour résoudre le problème de l'incontinence. La nécessité d'avoir à incliner le lit rend sa conception complexe et coûteuse.
Il est nécessaire de prévoir à la fois un lit inclinable et un matelas spécial.

Avec une seule évacuation centrale, sans les éléments de drainage au dessus de l'évacuation, le corps du patient allongé sur le matelas bouche l'orifice d'évacuation et empêche tout écoulement de liquide. Les creux qui permettent de loger les coussins anti escarre ont un fond plat ce qui ne permet pas l'écoulement des liquides lorsque le matelas se trouve horizontal.

Dans le brevet FR 958 305 nous voyons une couche d'hôpital destinée au traitement de l'incontinence. En effet cette couche peut comporter un coussin gonflable qui doit être placé dans la cuvette de récupération des urines.
Le coussin comporte des parties gonflées et dans la partie centrale des orifices permettant le passage des urines.
Ce système nécessite une cuvette de récupération ayant une évacuation et comportant des rainures pour canaliser les urines et dans la cas présent un coussin porteur.

Ce système fonctionne mal car le poids du patient vient écraser le coussin porteur sur les rainures de la cuvette et boucher tout écoulement des urines.
De plus la position centrale des orifices pratiquées dans le coussin porteur empêche tout mouvement du patient dans son lit. Le patient doit rester bien positionner sur la couche pour que celle-ci soit efficace.
Dans ce cas, le coussin porteur peut être utilisé séparément mais uniquement pour la prévention des escarres et ne peut être un élément de traitement de l'incontinence.
L'ensemble de la couche composée d'une cuvette comportant des éléments lui assurant un certaine rigidité est inconfortable pour le patient. Elle nécessite de prévoir un système d'évacuation de préférence sous le lit du patient.
L'ensemble des éléments composant cette couche cuvette, coussin porteur avec ou sans grille sont difficiles à nettoyer et à désinfecter.

Toutes ces formes de réalisations ne comportent pas de coussin de drainage pour les fluides de sorte que le poids du patient risque très souvent de boucher les orifices centraux, aussi il est nécessaire d'avoir plusieurs orifices d'évacuation, en particulier au fond du lit. Cette conception nécessite de disposer d'un système de bascule. De plus, les bords relevés du matelas peuvent être une gène dans le confort du patient.

Les diverses formes de réalisations citées ne résolvent qu'un seul aspect, soit l'incontinence, soit la prévention d'escarres, soit la toilette au lit
Un lit pour incontinent comporte une cuvette rigide venant se loger dans le matelas évidé dans toute son épaisseur. Le fond de la cuvette, en matériau rigide, est bombé en son centre et comporte une évacuation dans chaque angle. Un drap de caoutchouc, collé sur la cuvette, déborde sur une partie du matelas assurant ainsi une certaine protection. Des éléments de drainage constitués par des blocs de mousse espacés, sont disposés, en laissant entre eux des intervalles, sur un filet fortement tendu sur la cuvette. Par dessus ces dits blocs vient se positionner un élément de mousse perforé, étanche et rigide. (BREVET USA -4 620 333 RITTER).
Ce système est de réalisation complexe. Il fait intervenir de nombreux éléments, en particulier pour le drainage, difficiles à nettoyer et à désinfecter. Par ailleurs, la cuvette est en fibre de résine rigide et n'offre pas le confort souhaitable. De plus elle comporte quatre évacuations sur deux récipients.

Dans un autre système, il s'agit d'une toile fixée sur une partie de la surface du matelas qui, sous le poids de la personne couchée dans le lit, prend une forme incurvée. Par dessus est fixé une plaque perforée. Un coussin ae toile garni de crin, placé sur la grille perforé, sert d'élément de drainage (Brevet N° FR A 559 502 DUBAN).
Cette réalisation n'a pas de cuvette, utilise une grille métallique non confortable et un coussin de crin très difficile à nettoyer.

La solution, pour résoudre à la fois l'incontinence, la toilette au lit, la prévention des escarres, à l'aide d'un aménagement confortable, simple à utiliser, à nettoyer et à désinfecter, peu onéreux, et de réalisation simple, ne semble pas être apportée par les brevets cités ci-dessus.

L'aménagement de matelas pour chaise, fauteuil, canapé ou lit en vue de l'évacuation et de la récupération de fluides corporels notamment de l'urine et de la prévention des altérations de la peau permet de répondre à ces différends critères.
Il comporte en effet, selon une première caractéristique, dans le cas d'installation dans un lit pour une personne, un matelas en trois blocs, de préférence en mousse synthétique souple et une pellicule protectrice. Deux blocs sont réalisés en mousse pleine. Le bloc central présente en son centre et dans une partie de son épaisseur, un évidement à orifice supérieur de forme indifférente, circulaire, carré, rectangulaire, ovale dont les parois sont verticales sur une partie de son épaisseur et dont le fond évasé du haut vers le bas, en forme d'entonnoir pour former une cuvette, converge vers un orifice tubulaire central réalisé dans l'épaisseur restante du bloc.

La partie centrale du matelas, grâce à l'évidement du bloc central, forme une cuvette souple qui permet de loger les éléments de drainage afin d'obtenir ainsi une surface plane de la partie supérieure du lit. De plus la partie évasée en forme d'entonnoir facilite l'écoulement des fluides vers un seul orifice central.

Le matelas comporte une pellicule protectrice, amovible, imperméable, en matière synthétique souple. Elle recouvre le dessus de toute la surface et les quatre cotés des trois blocs débordant par dessous, pour constituer une parfaite protection des blocs en les enveloppant. Elle prend dans son milieu la forme d'entonnoir pour se mouler très exactement à l'évidement de la partie centrale du matelas. Elle comporte en son centre un orifice en forme d'entonnoir prolongé d'un tube souple soudé à l'orifice inférieur du dit entonnoir. Cet ensemble vient se loger dans l'orifice tubulaire du bloc central, le dépasse et peut être connecté à un récipient récupérateur. Par dessous et pour bien maintenir en place la pellicule, deux sangles sont fixées sur cette dernière.

Afin d'éviter toutes salissures dues aux urines et/ou aux eaux de lavage au moment des nettoyages, le tube souple comporte à son extrémité, de préférence la partie femelle d'un raccord rapide avec arrêt automatique réalisé de préférence en métal inoxydable. La partie mâle, fixée sur un récipient récupérateur ou sur un conduit permettant une évacuation extérieure, par exemple vers un siphon de sol ou un W-C, vient ainsi s'adapter sur cette partie femelle.

La pellicule protectrice est munie, sur tout le périmètre de sa partie supérieure, d'un boudin gonflable de préférence de la même matière que la pellicule. Il est soudé sur celle-ci de manière à constituer, une fois gonflé, à l'aide d'une valve à clapet, un bac permettant d'effectuer la toilette ou la douche, dans le lit même du patient, sans risque de débordement. Ce boudin gonflable ne gène en rien le confort du patient. Il peut être facilement dégonflé en dehors de l'utilisation pour la toilette .
Pour contribuer plus efficacement à la prévention des escarres, cette même pellicule protectrice est munie de poches à l'intérieur de l'espace constitué par le boudin périphérique et dans les deux extrémités, sur toute la largeur et d'une dimension équivalente environ à un tiers de la longueur. Ces poches sont réalisées par une pellicule, de préférence de la même matière que celle de la pellicule protectrice et directement soudée sur celle -ci.
Dans la partie centrale, entre les deux autres poches, une autre poche est réalisée de la même manière que les précédentes. Ainsi cet ensemble constitue un véritable matelas à eau.
Dans la partie centrale de la pellicule protectrice le haut de l'entonnoir d'évacuation est soudé de manière étanche aux deux pellicules formant la dite poche.
Ces poches sont gonflées, de préférence à l'eau et/ou à l'air ou avec tout autre matériaux tel que des gels de silicone à l'aide, de préférence des valves à clapet rétractables.
Cet aménagement peut également être réalisé pour un lit de deux personnes. Dans ce cas, une moitié du matelas, dans le sens de la largeur est composée du système décrit ci-dessus et l'autre moitié est composée de trois blocs de mousse non évidés.

Pour l'utilisation dans un fauteuil ou tout autre siège, seule la partie évidée est nécessaire. Elle est adaptée aux dimensions respectives des sièges. Si dans cette forme particulière de réalisation, l'aménagement ne peut être utilisé pour la toilette, il s'avère très utile pour le traitement de l'incontinence et la prévention d'escarres de décubitus.

Dans une autre forme particulière, le matelas est constitué par la pellicule de protection à la manière d'une poche étanche. Cette poche, de forme parallépipoïdale, de dimension identique à celle d'un matelas et, de préférence de moindre épaisseur, est réalisée, de préférence en PVC gonflable. Le remplissage s'effectue, de préférence à l'aide de deux orifices et d'une valve. Les matériaux de remplissage légers, imputrescibles, et hydrophobes sont, de préférence des billes de polystyrène. Ils ont pour effet d'éviter au patient de se retrouver directement sur le sommier dans le cas ou la pellicule faisant partie du matelas, à la suite d'accident, serait percée et se viderait. De plus, cette forme de remplissage permet d'en diminuer considérablement le poids surtout lorsque l'on utilise le mélange matériaux de remplissage et liquides. Le complément de remplissage entre les matériaux de remplissage se fait, de préférence avec des fluides. La quantité de liquide est minime et l'effet désagréable de tangage est pratiquement inexistant. Les matériaux de remplissage font effet de stabilisateur.
Dans cette forme de réalisation particulière, la partie supérieure de l'entonnoir d'évacuation est soudée de manière étanche à la partie supérieure de la pellicule et la partie inférieure de l'entonnoir à la partie inférieure de la dite pellicule.
La cuvette recevant les éléments de drainage sera réalisée par le seul poids du patient, le coussin de drainage étant posé dans le milieu du matelas au dessus de l'entonnoir d'évacuation. Le boudin périphérique sera rajouté pour former le bac pour la toilette.

Cette forme de réalisation fait l'économie des blocs en mousse souple. Cette solution proposée par l'invention est moins onéreuse tout en augmentant le confort et la prévention des escarres. Elle peut ou non comporter des poches.

Dans un autre mode de réalisation l'invention peut être adaptée à un lit à deux places. La pellicule protectrice comportera, en plus du boudin périphérique, un boudin partageant la moitié du lit. L'évacuation centrale sera déportée sur une des deux moitiés du lit.

Afin de drainer les fluides corporels et apporter à la personne le confort et lui permettre de bouger facilement, le matelas, reçoit, à l'intérieur de l'évidement des éléments de drainage et d'évacuation réalisés selon des modes qui, tout en alliant le maximum de confort, permettent un drainage immédiat et une évacuation rapide des fluides corporels et/ou des eaux de lavage.

Selon un autre mode particulier de réalisation, les éléments de drainage et d'évacuation sont réalisés par un coussin amovible, constitué d'une enveloppe souple, étanche, en matériaux plastique, de préférence en P V C ou polychlorure de vinyle alimentaire, contenant soit de la mousse synthétique, de l'air, de l'eau ou du gel. Il épouse la forme de l'évidement. Sur toute la surface du coussin des conduits tubulaires le traversent de part en part et débouchent à ses faces inférieures dans des canaux ouverts vers le bas en forme de demi tube et orientés de l'extérieur vers la partie médiane pour faciliter l'écoulement des fluides corporels et/ou eaux de lavage.

Selon un autre mode particulier, les éléments de drainage et d'évacuation sont réalisés par un coussin amovible constitué par deux feuilles souples, de préférence en PVC ou polychlorure de vinyle alimentaire soudées ou collées de part et d'autre d'une autre feuille souple, de préférence en PVC mais d'une épaisseur supérieure aux deux autres. Ces trois feuilles sont soudées entre elles sur tout le périmètre, de telle manière à constituer deux poches distinctes de part et d'autre de la feuille médiane. Sur la surface inférieure et supérieure les poches sont divisées, selon un quadrillage, par des soudures, de préférence de forme circulaire et distantes les unes des autres de manière à réserver de petits compartiments communiquants entre eux sur la même face en non entre les deux faces. A l'aide de valves réalisées sur l'un des compartiments de la surface supérieure et de la surface inférieure, ces compartiments communiquants peuvent être remplis de fluide notamment de l'air.
A l'intersection des compartiments et sur une partie de la surface des formes soudées sont pratiqués, de préférence à l'emporte pièce, des passages qui pourront être de toutes formes, notamment de simples perforations de diamètre inférieur à la partie soudée.

Selon une variante et un mode préféré de l'invention, les éléments de drainage et d'évacuation sont réalisés par un coussin amovible et gonflable, de préférence à l'eau et d'une dimension correspondante à l'évidement du matelas. Ce coussin est posé sur la pellicule protectrice au dessus de l'évidement de telle manière que la surface du lit se trouve parfaitement plane. Le poids de l'eau de remplissage sert à le stabiliser dans son emplacement. De plus l'eau est un excellent moyen approprié à la prévention des escarres. La mobilité permanente de l'eau permet un changement des points d'appuis à chaque mouvement, même minime, du patient.

Ce coussin est constitué de deux feuilles, de préférence de PVC ou tout autre matière souple, imperméable, gonflable et pouvant être soudées, de préférence par soudage à haute fréquence. Ces deux feuilles sont soudées sur tout le périmètre constituant ainsi une poche. Sur toute la surface et selon un quadrillage, sont réalisées des soudures de taille différentes. Les soudures délimitent des carrés. A chaque coins des carrés, les soudures ont une dimension supérieure, de préférence d'un tiers aux soudures se trouvant sur les cotés des carrés. Sur une partie de ces soudures et au centre sont pratiqués des passages de dimension légèrement inférieure, de préférence de forme arrondie, effectués, de préférence à l'emporte pièce. Au gonflage, les espaces délimités par les soudures forment des petits compartiments communiquants. La différence des dimensions des soudures permettent d'obtenir des compartiments de tailles différentes. Au gonflage, entre les soudures et sur les petits compartiments, la matière effectue des pliages. Ceux-ci avec les compartiments communiquants facilitent le passage et l'écoulement des fluides, urines et eaux de lavage lorsque le patient se trouve positionné sur le coussin. Sur le compartiment se trouvant au centre du coussin, est soudé, de préférence une valve à clapet rétractable pour effectuer le remplissage avec des fluides. Le coussin se trouvant exactement sur l'évidement, la valve de remplissage va se loger dans la forme d'entonnoir de la pellicule et ne gène pas le confort du patient.

Cette forme de coussin est de réalisation simple, moins onéreuse, tout en étant plus efficace pour le drainage à cause de la multiplicité des passages, des pliures et des petits compartiments; elle est aussi d'un meilleur confort.

Ces formes particulières de réalisation lorsqu'elles sont remplie d'eau ou de gel évitent les points d'appuis et, de ce fait, constitue une bonne prévention contre la formation d'escarres de décubitus.

Un tissu à mailles espacées, très perméable, en matière synthétique, végétale ou animale assure l'isolement entre la peau et les éléments synthétiques du coussin et améliore le confort de la partie postérieure de la personne. Il est facilement lavable et d'un séchage rapide.
Sa fabrication est réalisée avec des fibres, de préférence de polyester, très fines, tricotées suivant un mode particulier, comportant, de multiples espacements. Ces espacements et la nature hydrophobe des fibres sont efficaces pour le drainage des fluides, en particulier des urines.
Il est placé au dessus des éléments de drainage et d'évacuation de telle manière qu'il recouvre toute la surface centrale du matelas et déborde de chaque coté de celui-ci.
Dans le sens de la plus grande dimension, le tissu est muni, à chacune de ses deux extrémités, d'attaches auto - agrippantes. Il est maintenu en place et suffisamment tendu par des sangles fixées sous le matelas se rabattant vers le haut, et munies aux extrémités de chacune d'entre elles, d'attaches auto-agrippantes permettant une fixation rapide de celui-ci.
Selon une variante non illustrée, un système de détection de liquide destiné à prévenir de la miction, peut être installé sous le matelas.

Selon une autre variante non illustrée, la pellicule protectrice, sous les poches, comporte des éléments de chauffage étanche et à basse température, intégrés directement dans la pellicule. Ces éléments, isolés pour éviter tout risque d'accident, sont très utiles pour le confort du patient lorsque les poches sont remplies avec de l'eau. Ils permettent de maintenir la température de l'eau à un degré suffisant pour éviter tout refroidissement du patient
Les éléments de chauffage peuvent être constitués par de simples tuyaux souples disposés en serpentin soudés ou collés ou intégrés sous la pellicule protectrice. Ils peuvent être utilisés pour y faire circuler de l'eau thermorégulée ou des éléments chauffants.
Pour utiliser l'aménagement tel qu'il a été décrit, il suffit de placer le coussin sur l'évidement et le recouvrir du tissu. Celui-ci recouvre ainsi le tiers du lit. Sur les deux tiers restant en haut et en bas, l'on place, de préférence des draps ou alèses en coton. Pour les autres éléments du lit, l'on procède comme pour tout lit habituel.

Dans la forme préférée de l'invention, les urines passent au travers du tissu perforé, traversent les multiples passages du coussin et, grâce aux pliures et aux compartiments de tailles différentes, coulent sur la pellicule protectrice jusqu'à l'entonnoir en suivant la pente de l'évidement et sont évacuées par le tube souple vers un récipient récupérateur.

A l'aide d'une douchette munie d'un tuyau souple et suffisamment long, d'une régulation branchée sur les arrivées d'eau froide et chaude d'un cabinet de toilette, le patient peut être lavé et recevoir une douche et un shampooing dans son lit. Pour cela il suffit de retirer les draps, couvertures, alèses et tissu de confort. Le patient se trouve directement sur le coussin et sur la pellicule protectrice. Le boudin périphérique sera suffisant pour éviter que l'eau ne déborde au delà du lit. L'eau de lavage est évacuée, en passant au travers des multiples passages du coussin, par le tube souple de la pellicule protectrice prolongeant l'entonnoir d'évacuation. Grâce au raccord rapide, il est alors aisé de connecter un tuyau souple amenant l'eau vers un W-C ou un siphon.
Une fois la toilette terminée, toute l'eau ayant, par gravitation, été évacuée, il suffit d'essuyer la pellicule et le coussin. Les matériaux utilisés sont d'un séchage rapide se lavent et se désinfectent très facilement.

L'aménagement selon l'invention est d'un usage simple, rustique et facile à mettre en place. Il accroít le confort de l'utilisateur incontinent qui n'a plus besoin d'utiliser des protections jetables et d'être réveillé pour effectuer les changes. Cet aménagement participe très efficacement à la prévention des escarres et des altérations de la peau en évitant le contact prolongé avec les urines et les points d'appui prolongés. Il permet d'effectuer une toilette y compris la douche et le shampooing au lit.

De réalisation simple, l'aménagement est peu coûteux. Le nettoyage et la désinfection aisés illiminant toutes les odeurs désagréables.

Il est économique car il supprime l'utilisation de protections jetables et les interventions de change, permet d'effectuer une toilette plus rapide et dans de bonnes conditions d'hygiène et évite la fatigue des soignants.

L'aménagement participe également à la protection de l'environnement en supprimant l'utilisation de protections jetables, ce qui a pour conséquence de diminuer l'utilisation de cellulose nécessaire à la confection des protections jetables et de supprimer les déchets, type hospitaliers, générés par l'utilisation des dites protections jetables.

L'aménagement de la présente invention consiste à drainer les urines et / ou eaux de lavage et à les évacuer le plus rapidement possible tout en présentant un confort agréable à la personne. La très petite quantité d'urine demeurant dans le tissu perméable sera évaporée rapidement par la chaleur dégagée par le corps même de la personne. L'aménagement de la présente invention dispense le soignant de toute intervention dans le traitement de l'incontinence et minimise la gène ou les désagréments pour la personne.
Par la simplicité et la rusticité de ses composants, l'aménagement est d'un nettoyage extrêmement facile. Il peut également être désinfecté rapidement.

L'aménagement permet, en recueillant les urines, de contrôler la quantité émise par la personne ainsi que leur aspect.

Les dessins annexés, donnés à titre d'exemple illustrent l'invention.

La figure 1 représente l'aménagement dans un lit

La figure 2 représente une coupe de l'aménagement suivant A, A'

La figure 3 représente une vue du matelas

La figure 4 représente une vue de la pellicule

La figure 5 représente une coupe de la pellicule suivant B,B'

La figure 6 représente une vue de dessus des éléments de drainage et d'évacuation sous une forme préférée de l'invention.

La figure 7 représente une vue en coupe suivant C, C' des éléments de drainage et d'évacuation sous une forme préférée de l'invention.

La figure 8 représente une vue en coupe suivant D, D' des éléments de drainage et d'évacuation sous une forme préférée de l'invention.

La figure 9 représente les éléments de drainage et d'évacuation vue de dessus et en coupe suivant E, E' sous une forme particulière.

La figure 10 représente l'aménagement suivant une coupe A,A' sous une forme particulière, non revendiquée.

La figure 11 représente l'aménagement suivant une coupe A, A' sous une autre forme particulière.

La figure 12 représente en coupe l'aménagement suivant une forme particulière.

La figure 13 représente l'aménagement dans l'utilisation d'un lit à deux places

En référence à ces dessins, l'aménagement de matelas pour chaises, fauteuils, canapés ou lits, en vue du drainage, de l'évacuation et de la récupération de fluides corporels, notamment de l'urine et / ou eaux de lavage, comporte, selon la figure 2, un matelas (40) constitué par des blocs (1,2) de mousse et une pellicule protectrice (8). Le bloc central (1) évidé présente en son centre et dans une partie de son épaisseur un évidement (3) dont les parois (4) sont verticales sur une partie de son épaisseur et dont le fond (5) évasé du haut vers le bas en forme d'entonnoir converge en son milieu pour se prolonger par un orifice tubulaire (6) réalisé dans l'épaisseur restante du bloc central (1). Pour protéger les blocs (1,2) des fluides corporels notamment de l'urine, la pellicule protectrice (8) souple, amovible, imperméable et imputrescible est en matière synthétique ou caoutchoutée. Elle constitue une cuvette en épousant la forme d'entonnoir de l'évidement (3) du bloc central (1) et possède en son centre un orifice (10) en forme d'entonnoir prolongé par un tube souple (11) destiné à traverser l'orifice tubulaire (6) du bloc central (1) et à être raccordé à l'extérieur et par dessous grâce à un raccord rapide (12), à un récipient récupérateur.

A l'intérieur de l'évidement (3) et par dessus la pellicule protectrice (8) sont placés des éléments de drainage et d'évacuation (16) réalisés par un coussin (16) amovible destiné à drainer les fluides corporels notamment de l'urine et à apporter à la personne un confort dans une posture assise ou couchée

La figure 5 montre la pellicule protectrice (8) avec son boudin périphérique (9) et ses poches (13) réalisés par soudure (14). Ces poches sont remplies de fluides, de préférence de l'eau à l'aide de valves à clapet rétractables (15). Cette pellicule comporte un orifice évacuateur (10) en forme, de préférence en entonnoir prolongé par un tube souple (11).

Selon un mode préféré de l'invention et conformément aux figures 6, 7, 8, les éléments de drainage et d'évacuation (16) sont réalisés par un coussin (16) amovible et gonflable, constitué par deux feuilles (17), de préférence en PVC ou tout autre matière souple pouvant être soudé, de préférence par soudage à haute fréquence. Ces feuilles (17) sont soudées sur tout le périmètre (21) constituant ainsi une poche. Sur toute la surface et selon un quadrillage sont réalisées des formes soudées (18 et 18a), de préférence arrondies, de tailles différentes de telle manière que les espaces soudés (18) situés aux quatre angles du carré soit plus grands de un tiers aux espaces soudés (18a) qui sont situés sur les cotés. Sur une partie et au centre de ces formes soudées (18 et 18a) sont pratiqués des passages (19 et 19a) de dimensions légèrement inférieures, de préférence de forme arrondie, effectués à l'emporte pièce. Les passages (19 et 19a) respectent les mêmes proportions que les formes soudées. Au gonflage ces espaces délimités par les formes soudées (18 et 18a) créent de petits compartiments communiquants (20). La différence de dimension des formes soudées (18 et 18a) permettent d'obtenir au gonflage, entre les compartiments communiquants (20) et les formes soudées (18 et 18a), des pliages (23) de la matière qui facilitent, lorsque le patient se trouve positionné sur le coussin (16), le passage des fluides, urines et eaux de lavage.
Sur le compartiment communiquant (20) central est soudé une valve à clapet rétractable (22) pour effectuer le remplissage à l'eau et/ou à l'air.
Cette forme de réalisation est simple à exécuter, ne comporte qu'une seule valve (22) qui va se loger dans la forme d'entonnoir de l'orifice évacuateur (10) de la pellicule protectrice (8). Les formes soudées (18 et 18a) sont plus faciles à réaliser, plus résistantes et l'ensemble s'avère d'un coût moins onéreux.

Selon un autre mode particulier, présenté dans la figure 9 les éléments de drainage et d'évacuation (16) sont réalisés par un coussin (16) amovible constitué par deux feuilles extérieures (17) souples, de préférence en PVC ou polychlorure de vinyle alimentaire, soudées ou collées de part et d'autre d'une autre feuille médiane (24) souple, de préférence en PVC mais d'une épaisseur supérieure aux deux autres. Ces trois feuilles sont soudées entre elles sur tout le périmètre extérieur (21), de telle manière à constituer deux poches distinctes de part et d'autre de la feuille médiane (24).
Sur la surface inférieure et supérieure, les poches sont divisées, selon un quadrillage, par des formes soudées (18), de préférence circulaire et distantes les unes des autres, de manière à réserver de petits compartiments communiquants (20) entre eux sur la même face en non entre les deux faces. A l'aide de valves de remplissage (22) réalisées sur l'un des compartiments (20) de la surface supérieure et de la surface inférieure, ces compartiments communiquants (20) peuvent être remplis de fluide notamment de l'air.
A l'intersection des compartiments (20) et sur une partie de la surface des formes soudées (18) sont pratiqués, de préférence à l'emporte pièce, des passages (19) qui pourront être de toutes formes, notamment de simples perforations de diamètre inférieur à la partie soudée.

Selon une forme particulière présentée dans la figure 10, mais non revendiquée, le coussin (16) est constitué d'un filet (27) imperméable, imputrescible, en matière synthétique, renfermant des billes de remplissage (28 ) non spongieuses, non oxydables, non altérables, en verre, matière plastique, ou métal.

Selon un autre mode particulier de réalisation, présenté dans la figure 11, les éléments de drainage et d'évacuation (16) réalisés par un coussin (16), sont constitués d'une enveloppe souple et étanche en matériaux plastique, de préférence en P V C ou polychlorure de vinyle alimentaire contenant soit de la mousse synthétique, de l'air, de l'eau ou du gel. Ils épousent la forme de l'évidement (3). Sur toute la surface du coussin des conduits tubulaires (30) le traversent de part en part et débouchent à ses faces inférieures, de préférence dans des canaux (29) ouverts vers le bas en forme de demi tube et orientés de l'extérieur vers la partie médiane pour faciliter l'écoulement des fluides corporels et / ou eaux de lavage.

Par dessus ceux-ci, recouvrant toute la surface centrale du dessus du matelas (40) et des éléments de drainage et d'évacuation (16) et retombant sur deux cotés, un tissu (25) très perméable en matière synthétique, animale ou végétale, comportant des espaces perforés (26), muni à ses deux extrémités d'un système d'attaches auto- agrippantes, isole la partie postérieure de la personne et augmente le confort.

Selon la figure 12 le matelas (40) est formé par une pellicule protectrice (8) formant une poche dans laquelle par les deux orifices (32) sont introduits des matériaux de remplissages (7), de préférences des billes de polystyrène (31) ou tout autre matériau léger, imputrescible et inaltérable. Pour obtenir un meilleur confort et disposer d'un matelas pour le traitement des escarres l'on complète le remplissage par, de préférence de l'eau à l'aide de la valve (33).
La partie supérieure de l'entonnoir de l'orifice évacuateur (10) est relié par soudure (35) à la pellicule supérieure et la partie inférieure de l'entonnoir (10) à la pellicule inférieure également par des soudures (35), de préférence grâce au procédé de soudure à haute fréquence ou tout autre procédé.

La figure 13 représente l'aménagement pour un lit a deux places avec, sur la pellicule protectrice (8), un boudin central (37) et une évacuation déportée sur un coté.

La description détaillée ci-dessus concerne les différents modes de réalisation préférés de la présente invention mais, il est entendu que l'invention ne se limite pas aux seuls modes de réalisation illustrés; divers autres suppléments, suppressions ou modifications peuvent être apportés sans sortir du cadre de l'invention dans les limites fixées par les revendications.

Claims

Aménagement de matelas pour lits, chaises, fauteuils, ou canapés en vue du drainage, de l'évacuation, de la récupération de fluides corporels et de la prévention des altérations de la peau, comprenant notamment un matelas (40), présentant en son centre un évidemment (3) en forme de cuvette, recouvert d'une pellicule protectrice (8) sur laquelle sont positionnés des éléments de drainage et d'évacuation (16), caractérisé en ce que le matelas (40), dont l'évidement (3) possède un fond (5) évasé en forme d'entonnoir, est recouvert d'une pellicule protectrice (8) amovible et imperméable, épousant la forme de la cuvette, possédant un orifice évacuateur central en forme d'entonnoir (10), un boudin périphérique (9), des poches gonflables (13), pellicule protectrice (8), sur laquelle sont positionnés des éléments de drainage et d'évacuation (16) amovibles, formant coussin (16), comportant de multiples compartiments communiquants (20) gonflables et, à leurs intersections, des passages de tailles différentes (18 et 18a), le tout, recouvert d'un tissu perméable (25).
Aménagement selon la revendication 1 caractérisé en ce que le matelas (40) forme un ensemble comportant des blocs (1,2) de préférence en mousse souple, synthétique dont le bloc central (1) comporte un évidement (3), recouverts d'une pellicule protectrice (8) épousant la forme de l'évidement et possédant, à l'intérieur de l'espace formé par le boudin périphérique (9), des poches (13).
Aménagement selon la revendication 2 caractérisé en ce que le bloc central (1), élément du matelas (40), présente en son centre et dans une partie de son épaisseur un évidement (3) à orifice supérieur de préférence rectangulaire dont les parois (4) sont verticales sur une certaine hauteur, et dont le fond (5), évasé du haut vers le bas en forme d'entonnoir pour former une cuvette, converge vers un orifice tubulaire central (6) aménagé dans l'épaisseur de la partie restante du bloc central (1).
Aménagement selon la revendication 2 caractérisé en ce que la pellicule protectrice (8) du matelas (40), imperméable et amovible, réalisée de préférence en P.V.C. souple, enveloppe les blocs (1, 2) épouse la forme de l'évidement (3), possède en son centre un orifice évacuateur (10) en forme d'entonnoir prolongé par un tube souple (11) muni à son extrémité d'un raccord rapide et sur sa surface supérieure, des poches (13), à l'intérieur de l'espace créé par le boudin périphérique (9), réalisées dans la même matière que la pellicule protectrice (8) soudées sur celle-ci par des soudures (14), ces ensembles boudin périphérique (9) et poches (13) sont remplis, de préférence à l'air et/ou à l'eau à l'aide de valves à clapet rétractables (15).
Aménagement selon la revendication 1 caractérisé en ce que, le matelas (40) est formé par une pellicule protectrice (8) constituant une poche étanche, de préférence en PVC gonflable, remplie, à l'aide d'orifice de remplissage (32) et de valve (33), de matériaux de remplissage (7) légers et imputrescibles, de préférence des billes de polystyrène (31) mélangées à de l'eau et/ou de l'air.
Aménagement selon la revendication 1 caractérisé en ce que le matelas (40) est réalisé de dimension correspondant à un lit de deux personnes et dont l'orifice d'évacuation (10) de la pellicule protectrice (8) et les éléments de drainage (16) sont déportés sur une des deux parties délimitées par un boudin central (37).
Aménagement selon la revendication 1 caractérisé en ce que les éléments de drainage et d'évacuation (16) formant coussin (16) réalisé par deux feuilles souples imperméables de matière gonflable, de préférence en PVC, soudées sur la périphérie (21) pour former une poche étanche comporte, sur toute la surface de la poche, de multiples compartiments communiquants (20), remplis de fluide, de préférence d'eau et/ou d'air à l'aide, de préférence d'une valve à clapet rétractable (22) soudée sur le compartiment central du coussin, réalisés selon un quadrillage par des formes soudées (18 et 18a), de préférence arrondies de tailles différentes de telle sorte que les plus grandes (18) occupant les quatre angles de chaque carré composant le quadrillage soient d'un tiers supérieures aux autres formes soudées (18a) occupants les cotés, comportant des passages (19, 19a) de forme, de préférence circulaire, suivant les mêmes règles de proportions adoptées pour les formes soudées (18 et 18a), ces passages (19 et 19a) étant réalisés au centre et sur une partie des formes soudées (18 et 18a).
Aménagement selon le revendication 1, caractérisé en ce que le tissu (25) recouvrant l'ensemble du matelas (40) et du coussin (16), sur la face supérieure et sur les cotés latéraux, perméable et hydrophobe, comporte de multiples espacements (26), ce tissu (25) étant réalisé en fibres très fines, de préférence en matière synthétique.
Aménagement selon l'une des quelconques revendications précédentes caractérisé en ce qu' un système de détection de liquide est installé à la sortie de l'orifice évacuateur (10) afin de prévenir que la miction a eu lieu.
Aménagement selon l'une des quelconques revendications précédantes caractérisé en ce que la pellicule protectrice (8) sous sa face supérieure comporte, soudés ou intégrés dans celle-ci des éléments de chauffage étanches et à basse température, de préférence à l'intérieur de tubes souple disposés en serpentin.