EP0134802B1

EP0134802B1 - Dispositif pour fendre le bois, et notamment des buches

Info

Publication number: EP0134802B1
Application number: EP84900621A
Authority: EP
Inventors: Marie France Lieutard
Original assignee: Participation & Gestion Soc; Participation Et De Gestion (spg) Ste
Current assignee: Participation Et De Gestion (spg) Ste
Priority date: 1983-01-28
Filing date: 1984-01-30
Publication date: 1987-05-20
Also published as: FR2540031B1; FI843633A0; FI843633L; FR2540031A1; EP0134802A1; WO1984002870A1; DE3463739D1; NO843874L; JPS60500330A; DK463584A; DK463584D0

Abstract

Appareil électro-portatif, pour refendre des bûches de bois. Derrière le cône rotatif fileté (9) est disposé un coin fixe (11), dont l'arête inférieure (12) vient s'adapter sur la partie supérieure de l'extrémité de la bûche, pour éviter que celle-ci ne tourne. Par ailleurs, le sabot supérieur (17), situé à gauche lorsque le cône (9) tourne "à droite", cisaille les fibres de bois qui tendent à rester entre les deux moitiés de la bûche à la fin de l'opération de refendage. Application: possibilité de refendre les bûches, proprement et sans efforts, directement devant la cheminée, même dans un appartement.

Description

La présente invention est relative à un dispositif destiné à être utilisé pour fendre des bûches ou des pièces de bois analogues.
Le brevet US-A-4.188.987 décrit un dispositif pour fendre des pièces de bois, présenté sous la forme d'un appareil portatif comprenant un cône rotatif fileté orienté la pointe en bas entraîné par un moteur et supportant un coin fixe dont l'arête inférieure rencontre perpendiculairement l'axe géométrique de la vrille et se trouve située au-dessus de sa pointe et assez loin dudit axe. Dans cet appareil, c'est la vrille qui, en pénétrant profondément seule dans la bûche, la fend, le coin ne prenant le relais que pour en empêcher la rotation et écarter puis séparer les deux morceaux qui en résultent. C'est à l'évidence la vrille qui supporte tous les efforts et il faut donc une motorisation puissante pour l'entraîner et, par conséquent, elle risque la rupture.
C'est pour pallier ces inconvénients qu'on a imaginé un dispositif, selon l'invention, qui ne réclame qu'une faible motorisation et protège l'outil rotatif.
Cet appareil du genre sus-mentionné est caractérisé en ce que le coin qu'il comporte est muni d'une arête tranchante oblique formant, avec l'axe géométrique du cône fileté, un angle aigu s'évasant vers le bas et dont l'une des extrémités se situe à proximité immédiate de la surface filetée du cône, tandis que l'autre extrémité s'étend vers le bas plus loin que la pointe inférieure dudit cône. Ainsi, l'arête tranchante du coin pénètre très tôt dans le flanc de la bûche contre lequel elle s'appuie, en même temps que la vrille qui attaque la bûche pardessus et tend à la presser contre le coin pour la fendre.
Suivant une autre réalisation de l'invention, l'embase fixe comporte, sous sa partie inférieure, un sabot de poussée fixe placé à côté de la périphérie du cône rotatif, dans la zone où la vitesse tangentielle de celui-ci est orientée dans le sens qui s'éloigne du coin fixe. Autrement dit, si le cône fileté tourne "à droite", le sabot de poussée fixe est situé sur sa gauche, lorsque pour l'utilisateur regardant l'appareil de haut en bas, le coin est situé vers l'artière.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, pertettra de mieux comprendre les caractéristiques de l'invention.

Figure 1 est une vue latérale avec coupe partielle d'un dispositif selon l'invention.
Figure 2 en est une vue schématique en perspective.
Figure 3 montre le coin fixe, considéré isolément.
Figure 4 représente le sabot latéral de poussée, considéré isolément.
Figures 5 à 7 sont des vues latérales illustrant le fonctionnement de l'appareil pour commencer à fendre une bûche.
Figures 8 et 9 sont des vues de sa partie arrière illustrant la fin de l'opération, lorsque le sabot latéral de poussée sépare véritablement les morceaux de la bûche, même s'il s'agit d'un bois très fibreux.

Le dispositif illustré sur les dessins comprend une embase 1, surmontée par un capot 2, muni d'une foignée de manipulation 3. A l'avant, cette poignée est préférablement équipée d'un bouton-poussoir 4, actionnant à la manière connue, un interrupteur électrique non représenté.
A l'intérieur du carter 2, est fixé sur l'embase 1, un moto-réducteur électrique 5, qui, par l'intermédiaire d'une vis sans fin 6, et d'une couronne dentée 7, entraîne en rotation autour de son axe géométrique vertical 8, un cône de révolution 9, muni sur sa périphérie, d'un filetage de gros module. La pointe 10 du cône rotatif 9 est dirigée vers le bas.
Sous l'embase 1, est par ailleurs fixé un coin métallique 11, muni à sa partie inférieure d'une arête rectiligne effilée 12, orientée de bas en haut, en direction du cône 9. A son extrémité inférieure, située à l'arrière de l'appareil, l'arête 12 se termine par un talon 19, de préférence arrondi. Par contre, à son extrémité avant, elle se termine par un bec 14, situé à proximité immédiate de la périphériee du cône 9, par exemple au tiers inférieur de sa longueur.
Si l'on considère les longueurs parallèlement à la direction de l'axe géométrique 8, le talon inférieur 13 de l'arête 12 du coin 11 est situé à un niveau 15, placé au-dessous de la pointe 10 du cône 9.
On voit sur les figures 3 et 9, que le coin 11 a approximativement la forme générale d'un tétraèdre dont la face arrière 15 a la forme d'un triangle curviligne qui, à sa partie supérieure, est plus évasé que le cône rotatif 9, alors qu'à sa partie inférieure, sa forme effilée correspond à un angle au sommet inférieur à celui de la pointe 10 du cône rotatif 9.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, on suppose que le cône rotatif 9 tourne "à droite", c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre comme schématisé sur la figure 2, par la flèche 16. Dans ce cas on fixe sur sa gauche sous l'embase 1, un sabot de poussée fixe 17. Ce sabot a la forme illustrée sur les figures 1 et 4, c'est-à-dire que sa paroi inférieure 18 est légèrement inclinée en remontant depuis la périphérie du cône rotatif 9, jusque vers le bord extérieur de l'embase 1. Grâce à cette disposition (figures 2, 8 et 9), la partie gauche de l'embase 1 appuie, par son sabot 17 sur la moitié 19 de la bûche à refendre, alors que l'autre moitié 20 de cette même bûche 21 échappe vers le haut, sur l'extérieur du coin 15.
Le fonctionnement est le suivant:
Le problème est de fendre une bûche 21. Pour cela, l'utilisateur, portant l'appareil par la poignée 3, le présente devant la bûche 21, qui repose à terre de tout son long (figure 6) La présentation s'effectue en plaçant l'arête 12 du coin fixe 11, contre le sommet d'une des extrémités de la bûche 21, la pointe 10 du cône rotatif 9 attaquant la partie supérieure de la bûche 21 (figure 6). Le cône 9 étant entraîné en rotation par le moto-réducteur 5, il tend à s'enfoncer dans le bois, cependant que le coin 11 empêche la bûche 21 de tourner sur elle-méme. Au fur et à mesure que le coin 9 s'enfonce en se vissant de lui-même dans le bois, on observe un double effet, à savoir:

- d'une part, l'enfoncement du cône 9 provoque l'éclatement de la bûche, tout au long de laquelle apparaître une fente 22 (figure 7);
- d'autre part, l'arête du coin 11 constitue un point d'appui autour duquel l'ensemble du dispositif tend à basculer comme indique sur la figure 7, par la flèche 23.

Cette opération se poursuit (figure 5) jusqu'à ce que la partie inférieure du sabot 17, vienne en contact avec le sommet d'une des deux moitiés de la bûche 21 (la moitié gauche référencée 19, sur la figure 8). A partir de ce moment, le cône fileté 98 continuant à s'enfoncer dans le bois, tend à éjecter vers le haut (figure 9; flèche 24) la moitié droite 20 de la bûche, qui s'échappe en cheminant le long de la paroi droite évasée vers le haut, du coin 11, et notamment de sa paroi arrière 15. Par contre, la moitié gauche 19 de la bûche, reste, pendant cette opération, retenue sous le sabot 17. Il en résulte, entre les parties inférieures des deux moitiés 19 et 20, une opération de séparation à force, par cisaillement, qui élimine toute attache fibreuse susceptible de rester entre ces deux moitiés 19 et 20. Autrement dit, à la fin de l'opération, on constate que les deux moitiés 19 et 20 de la bûche sont séparées et gisent au sol, complètement indépendantes l'une de l'autre, même si la bûche 21 est en un bois très fibreux, tel que le peuplier ou analogue.
On voit que cette opération de refente d'une bûche 21 peut s'effectuer facilement, proprement, et sans que l'opérateur ait à développer des efforts physiques importants. En particulier, cette opération peut être effectuée à l'intérieur de la maison ou de l'appartement, directement devant l'âtre de la cheminée.
Dans l'exemple illustré sur les dessins, on a supposé que l'arête inférieure 12 du coin fixe 11 est située dans le même plan que l'axe géométrique 8 du cône fileté 9, avec lequel elle forme un angle aigu 25, qui va en s'évasant vers le bas.
On a représenté sur les figures 10 et 11, une variante concernant le profil du coin fixe 11 et de sa lame. Dans ce cas, le bec avant 14 de l'arête oblique 12 est remplacé par un angle 26 surmonté par une arête rectiligne tranchante 27, orientée parallèlement à l'axe 8 du cône rotatif 9. A son sommet, l'arête 27 se raccorde sur une autre arête rectiligne 28 qui s'avance jusqu'à proximité du cône 9 suivant une, direction sensiblement perpendiculaire à l' axe: 9.
Le fonctionnement est analogue à celui qui est décrit précédemment, à cette différence près que la présence de l'arête verticale 27, prenant appui contre la coupe de la bûche 21, permet à l'ensemble de l'appareil de s'abaisser verticalement, en restant parallèle à lui-même au fur et à mesure que s'ouvrent, et se séparent, les deux moitiés 19 et 20. Autrement dit, cela tend à supprimer la phase de basculement schématisée sur la figure 7 par la flèche 23.
Dans le cas des figures 12 et 13, le coin fixe 11 possède une lame, comprenant, comme précédemment, l'arête supérieure oblique 12, mais celle-ci se prolonge vers le bas, par l'arête coupante 27 légèrement inclinée vers l'arrière et vers le bas, pour se terminer par une arête coupante 29 à profil convexe vers l'avant.
En utilisation, on constate que cette arête 29 prend appui contre la coupe d'extrémité 30 de la bûche 21, ce qui permet à l'appareil de s'abaisser pratiquement sans basculer, au fur et à mesure que le cône s'enfonce dans la bûche 21. L'ensemble du coin 11 constitue alors un couteau tranchant de longueur supérieure à celle du cône rotatif 9.
Cette dernière variante facilite la refente d'une bûche de grande longueur (par exemple plus d'un mètre). Dans ce cas, on commence par enfonoer le coin rotatif 9 près d'une extrémité, comme précédemment décrit, puis on glisse la lame 11, à l'intérieur de la fente ainsi créée sur le flanc du bois, on enfonce à nouveau le coin rotatif 9 dans la même fente, à l'emplacement considéré, et ainsi de suite sur toute la longueur du fût.

Claims

1 - Dispositif portatif pour fendre des pièces de bois, bûches de bois et analogues comprenant un cône rotatif fileté (9) orienté la pointe en bas, entraîné par un moteur réducteur électrique (5) et un coin fixe (11) dont la partie supérieure est solidaire de l'embase (1) d'un carter (2) contenant le moto-réducteur, caractérisé par le fait que le coin fixe (11) comporte une arête tranchante (12) oblique formant, avec l'axe géométrique (8) du cône fileté (9), un angle aigu s'evasant vers le bas et dont l'extrémité (14) se situe à proximité immédiate de la surface filetée du cône (9), tandis que l'autre extrémité (13) s'étend vers le bas plus loin que la pointe inférieure (10) dudit cône.

2 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que l'arête inférieure oblique (12) du coin fixe (11) se raccorde sur une arête rectiligne (27) qui la surmonte parallèlement à l'axe (8) du cône (9) et qui est à son tour surmontée par une arête rectiligne (28) sensiblement perpendiculaire à l'axe (8) du cône (9) à proximité duquel elle se termine.

3 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que le coin fixe (11) constitue une lame tranchante dont l'arête supérieure oblique (12) se prolonge vers le bas par une arête coupante rectiligne (17), légèrement inclinée vers l'arrière et vers le bas, pour se terminer par une arête coupante (29) à profil convexe vers l'avant.

4 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que l'embase fixe (1) comporte, sous sa partie inférieure, un sabot de poussée fixe (17), placé à côté de la péripbérie du cône rotatif (9) dans la zone où la vitesse tangentielle de celui-ci est orientée dans le sens qui s'éloigne du coin fixe (11), si bien que, si le cône fileté (9) tourne "à droite", le sabot de poussée fixe (17) est situé sur sa gauche en regardant l'appareil de haut en bas, le coin (11) étant situé vers l'arrière.