CH713226A1 - Dispositif d'affichage horloger. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un dispositif d’affichage d’une information horlogère comprenant: – Un support (3); – Au moins un premier indicateur (101) monté sur le support, – Un système à ressort (4) solidaire du support, respectivement du premier indicateur, – Une première came solidaire du premier indicateur, respectivement du support, et coopérant avec le système à ressort, – Un ensemble d’indications d’informations horlogères comprenant au moins un premier sous-ensemble et un deuxième sous-ensemble d’indications d’informations horlogères disposés respectivement selon au moins une première trajectoire (220), notamment une courbe et une deuxième trajectoire (221), notamment une courbe parallèle à la première trajectoire, – L’indicateur étant positionné de sorte à pointer ou afficher une indication d’une information horlogère parmi l’ensemble des indications des informations horlogères.

Description

Description [0001] L’invention concerne un dispositif d’affichage d’une information horlogère comprenant: un support, un premier indicateur, un ressort solidaire du support, une première came solidaire du premier indicateur et au moins un premier et un deuxième sous-ensembles d’indications d’informations horlogères.

[0002] On connaît de l’art antérieur des dispositifs d’affichage d’informations horlogères et notamment du quantième.

[0003] La demande de brevet CH-707 971 mentionne un dispositif entraînant une pluralité de rouages permettant à un mobile de se mouvoir se sorte à afficher le quantième sur deux cercles concentriques. L’objectif de l’invention est de permettre une lecture du quantième en disposant les quantièmes paires et impaires sur deux supports solidaires du bâti de la montre, ceci afin d’afficher la date par l’intermédiaire d’un mobile se déplaçant au gré des changements de dates.

[0004] La montre représentée dans le brevet EP-0 950 932 comprend un dispositif d’affichage des minutes du type pseu-do rétrograde sur un demi-cercle à l’aide de deux index diamétralement opposés. La montre permet de positionner un index hors service et de garantir un verrouillage constant des deux index, ceci afin de ne permettre aucun déplacement intempestif.

[0005] La demande de brevet WO 9 210 794 présente une montre comprenant deux moteurs électriques permettant de piloter un disque comportant les 31 quantièmes du mois disposés sur deux cercles concentriques et agencés de sorte à faire apparaître le quantième dans un guichet. Le premier moteur déplace le disque en rotation tandis que le deuxième moteur entraîne le disque en translation alternativement dans deux positions d’affichage. Les quantièmes sont disposés sur deux cercles concentriques sur le disque.

[0006] Le brevet CH 532 808 propose une solution d’affichage par un dispositif d’indication du quantième et du jour de la semaine permettant ainsi de présenter ces deux informations horlogères dans un format plus grand que celui permis par les dispositifs classiques de ce type. L’invention comporte notamment deux disques, dont un premier disque comporte les quantièmes disposés selon deux cercles concentriques, les quantièmes pairs se trouvant sur un premier cercle et les quantièmes impairs se trouvant sur un second cercle et dont un second disque comporte les jours de la semaine disposés à double selon deux autres cercles concentriques en alternance avec des premiers guichets. Les deux disques sont superposés et agencés de sorte à afficher les quantièmes dans les premiers guichets. L’ensemble coopère avec un deuxième guichet prévu dans un cadran pour afficher le jour et le quantième courant.

[0007] La demande de brevet SU 1 146 623 présente un dispositif d’affichage du quantième, les quantièmes pairs étant agencés sur une première partie d’un tambour et les quantièmes impairs étant agencés sur une deuxième partie du tambour. Un balancier est apte à basculer entre deux positions de sorte à masquer une partie droite ou gauche d’un guichet d’affichage du quantième.

[0008] Le but de l’invention est de fournir un dispositif d’affichage alternatif aux dispositifs connus, qui soit simple et dont le fonctionnement est robuste.

Divulgation de l’invention [0009] À cet effet, un dispositif d’affichage selon l’invention est défini par la revendication 1.

[0010] Différents modes de réalisation du dispositif sont définis par les revendications 2 à 12.

[0011] Un mécanisme horloger selon l’invention est défini par la revendication 13.

[0012] Un mouvement horloger selon l’invention est défini par la revendication 14.

[0013] Une pièce d’horlogerie selon l’invention est définie par la revendication 15.

Description sommaire des dessins [0014] Ces objets, caractéristiques et avantage de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation particulier fait à titre non limitatif en relation les figures jointes parmi lesquelles:

Les fig. 1a et 1b sont des vues de dessus et de dessous d’un mode de réalisation d’un dispositif d’affichage selon l’invention.

La fig. 2 est une vue partielle éclatée du mode de réalisation du dispositif d’affiche d’une information horlogère selon l’invention.

Les fig. 3a, 3b et 3c sont des vues de dessus d’un mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie selon l’invention avec et sans cadran sur lesquelles différents quantièmes sont affichés.

La fig. 4 est une vue partielle du mode de réalisation du dispositif d’affichage représentant des moyens de saut et de correction.

La fig. 5 est une vue partielle en coupe en perspective du mode de réalisation du dispositif d’affichage.

Les fig. 6 et 7 sont des vues de dessus du mode de réalisation du dispositif d’affichage, le dispositif affichant le quantième «1 » sur la fig. 6 et le quantième «2» sur la fig. 7.

Les fig. 8 à 14 sont des vues illustrant une succession d’états transitoires du dispositif entre une première po sition stable illustrée sur la fig. 8 et une deuxième position stable illustrée sur la fig. 14.

[0015] Un mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 120 selon l’invention est décrit ci-après en référence aux fig. 1a à 14.

[0016] La pièce d’horlogerie 120 comprend un mode de réalisation d’un mouvement horloger 110 selon l’invention, notamment un mouvement mécanique. La pièce d’horlogerie est en particulier une montre-bracelet.

[0017] Le mouvement horloger comprend un mode de réalisation d’un mécanisme d’affichage 105.

[0018] Le mécanisme d’affichage comprend un mode de réalisation d’un dispositif d’affichage 100 d’une indication 2 d’information horlogère, notamment un dispositif d’affichage des quantièmes 2.

[0019] Le dispositif 100 d’affichage comprend un support 3, un premier indicateur 101, un système à ressort 4, une première came 5 et au moins un premier 320 et un deuxième 321 sous-ensembles d’indications d’informations horlogères 2.

[0020] De préférence, le système à ressort et la première came sont agencés pour définir une première position stable de l’au moins un premier indicateur et une deuxième position stable de l’au moins un premier indicateur dans lesquelles l’au moins un premier indicateur pointe ou affiche respectivement une indication d’une information horlogère du premier sous-ensemble d’indications des informations horlogères ou une indication d’une information horlogère du deuxième sous-ensemble d’indications des informations horlogères.

[0021] Le support 3 comprend une couronne 6, une roue dentée 7 et deux bras 9. Chaque bras 9 comprend un bras supérieur 91 et un bras inférieur 92. La roue dentée est montée sur la couronne. La roue dentée comporte 62 dents. Par exemple, quatre perçages sont prévus sur la couronne ou sur la roue dentée et quatre taraudages 13 sont prévus sur la roue dentée ou sur la couronne. Quatre vis 14 traversent les perçages et sont visées dans les taraudages. Alternativement, la roue dentée peut être montée par d’autres moyens sur la couronne, par exemple elles peuvent former une seule pièce. La couronne comprend des ajours 15. Les bras s’étendent à l’extérieur de la périphérie de la couronne radialement par rapport à un axe A1 de symétrie de la couronne. Les bras ont une forme globale en T. Les bras supérieurs sont fixés sur la couronne. Les bras inférieurs forment un prolongement de la couronne. La fixation des bras supérieurs sur la couronne se fait par exemple avec deux perçages sur chacun des bras. Le support présente quant à lui quatre taraudages 17. Des entretoises de positionnement 18 agencées sur la couronne sont prévues au niveau des bras inférieurs pour maintenir les bras inférieur et supérieur à distance l’un de l’autre. Quatre vis 19 traversent les perçages et sont fixées dans les taraudages. Les deux paires de bras supérieurs et inférieurs sont de préférence identiques. Les deux paires de bras sont avantageusement positionnées à 180° l’une par rapport l’autre relativement à l’axe A1. La fonction des bras est de guider chacun un indicateur 101, 102. Le support 3 est monté mobile en rotation dans le mouvement horloger autour de l’axe A1. En particulier, il est monté mobile en rotation sur un bâti 20. Un sautoir 10 est fixé sur le bâti. Le sautoir coopère avec les dents de la roue dentée de sorte à indexer le support en position. Le mouvement comprend un doigt de quantième 11 agencé de sorte à coopérer avec la roue dentée pour la faire avancer d’un pas toutes les 24 heures. Alternativement, le support peut ne comporter qu’un seul bras et donc guider un seul indicateur. Avantageusement, dans ce cas, la roue dentée ne comprend que 31 dents et/ou les indications d’informations horlogères sont réparties sur 360°.

[0022] Le premier indicateur 101 comprend une palette 1, un arbre 8, une première came 5 et une deuxième came 55. Le premier indicateur est lié par une liaison pivot d’axe A2 parallèle à l’axe A1 au support 3. En particulier, la liaison pivot est réalisée entre les bras inférieur 92 et supérieur 91, d’une part, et le premier indicateur 101, d’autre part. Plus précisément, la liaison pivot est réalisée à l’extrémité des bras. L’arbre comporte plusieurs portées 81, 82 et 83. Une première portée 81 est destinée à coopérer avec une bague inférieure de guidage 811 de sorte à guider le premier indicateur en rotation selon l’axe A2. La bague inférieure de guidage est encastrée dans un alésage du bras inférieur 92. La première portée est aussi apte à supporter la première came. La première came est montée en liaison glissière sur l’arbre 8, par exemple avec deux pions 551 plantés dans la première portée. Une fois le premier indicateur assemblé, la première came est fixe par rapport à l’arbre. Alternativement, la première came pourrait être chassée sur l’arbre. Les deux pions sont notamment disposés à 180° l’un par rapport à l’autre selon l’axe A2. La première came est munie d’un alésage apte à coopérer avec la première portée de l’arbre. L’alésage comprend deux rainures 552 et 553 prévues pour coopérer avec les pions 551. Une deuxième portée 82 est destinée à coopérer avec une bague supérieure de guidage 821 de sorte à guider le premier indicateur en rotation selon l’axe A2. La bague supérieure est encastrée dans un alésage du bras supérieur 91. Une troisième portée 83 est destinée à coopérer avec la palette. La palette est liée en encastrement sur l’arbre au niveau de la troisième portée. La palette est par exemple chassée sur la troisième portée. La palette est traversée par l’axe A2 au niveau d’une extrémité de celle-ci. La palette est de forme sensiblement rectangulaire. Dans le cas d’une palette rectangulaire, la palette est par exemple traversée par l’axe A2 au niveau d’un petit côté de celle-ci. La surface visible de la palette est de couleur rouge, plus généralement la surface visible de la palette est d’une couleur vive et/ou d’une couleur contrastant avec la couleur des indications d’informations horlogères. La palette est agencée sous un cadran 115 portant les indications d’informations horlogères. La palette a des dimensions permettant la lecture des indications. La palette est de longueur sensiblement égale à la longueur prise par les indications. La palette est de largeur sensiblement égale à la largeur prise par les indications. La première came possède un profil extérieur 554 adapté pour coopérer avec un système à ressort.

[0023] Le système à ressort comprend un levier 41 (ou marteau) et un ressort 42. Une face 43 du levier 41 repose en contact contre le profil extérieur 554 de la première came 5. Le profil 554 présente une première zone Zm1 caractérisée par une distance minimale R1 à l’axe A2 et une deuxième zone Zm2 caractérisée par la distance minimale R1 à l’axe A2. Ces deux zones sont disposées préférentiellement à 180° l’une de l’autre relativement à l’axe A2. Le profil présente encore une troisième zone Zm1 caractérisée par une distance maximale R2 à l’axe A2 et une quatrième zone Zm2 caractérisée par la distance maximale R2 à l’axe A2. Ces deux zones sont disposées préférentiellement à 180° l’une de l’autre relativement à l’axe A2.

[0024] Le ressort 42 est de préférence un ressort lame. La forme du système à ressort est sensiblement en V. La base du V est montée sur le bras inférieur 92. La base du V est montée pivotante autour d’un axe A3, représenté sur les fig. 5 et 8, parallèle aux axes A1 et A2. Un pion 400 dont l’axe est confondu avec l’axe A3 est planté dans le bras inférieur. Le pion 400 coopère avec un alésage 401 prévu dans le système à ressort pour réaliser la liaison pivot. Le système à ressort est disposé entre le bras inférieur 92 et le bras supérieur 91. Le ressort est en appui contre un pion 44. Le pion 44 est planté dans le bras inférieur. Une aile du V constitue le levier et l’autre aile constitue le ressort. Le V est avantageusement monobloc.

[0025] Une deuxième came 55 et l’arbre 8 sont par exemple monobloc. La deuxième came 55 possède un rayon variable entre un minimum et un maximum. La deuxième came comprend un grand rayon RCi apte à ce qu’une portion du profil de la deuxième came interfère avec des obstacles 210 lors d’une rotation du support. La deuxième came comprend un petit rayon RC2apte à ce qu’une autre portion du profil de la deuxième came n’interfère pas avec les obstacles 210 lors d’une rotation du support. Ces deux rayons sont par exemple disposés à 180° l’un de l’autre relativement à l’axe A2.

[0026] Le premier sous-ensemble d’indications d’informations horlogères 2 comprend, dans ce mode de réalisation, les indications de quantièmes impairs disposées par ordre croissant selon une première trajectoire 220, notamment une courbe. La première trajectoire, notamment un premier arc de cercle 220, visible sur la figue 6, s’étend sur un angle sensiblement égal à 180°. L’axe A1 est l’axe de l’arc de cercle 220. Le premier sous-ensemble d’indications d’informations horlogères 2 est supporté par le cadran 115. La première trajectoire est la trajectoire que décrirait l’indicateur 101 au cours d’un mois s’il demeurait dans sa première position stable représentée sur la fig. 6.

[0027] Le deuxième sous-ensemble d’informations horlogères 2 comprend, dans ce mode de réalisation, les indications de quantièmes pairs disposées par ordre croissant selon une deuxième trajectoire 221, notamment une courbe. La deuxième trajectoire, notamment un deuxième arc de cercle 221, visible sur la fig. 6, s’étend sur un angle sensiblement égal à 180°. Le deuxième arc de cercle possède un rayon inférieur au rayon du premier arc de cercle. Le deuxième arc de cercle est centré sur l’axe A1. Le deuxième sous-ensemble d’informations horlogères 2 est supporté par le cadran 115. La deuxième trajectoire est la trajectoire que décrirait l’indicateur 101 au cours d’un mois s’il demeurait dans sa deuxième position stable représentée sur la fig. 7.

[0028] Les quantièmes pairs et impairs sont par exemple imprimés sur le cadran. Dans le mode de réalisation représenté, le cadran est transparent ou partiellement transparent et les indications sont imprimées sur le cadran. Avantageusement, le cadran comprend aussi un secteur angulaire 106 translucide ou opaque, soit un masque, destiné à masquer un indicateur lorsque celui-ci n’est pas actif comme il sera décrit plus bas.

[0029] Un intervalle élémentaire propre à l’information horlogère considérée sépare deux informations horlogères successives. Cet intervalle élémentaire est en général une unité. Notamment, il peut aussi s’agir d’un jour dans le cas des jours de la semaine. Avantageusement, l’indication de la première des deux informations horlogères fait partie du premier sous-ensemble d’indications et l’indication de la deuxième des deux informations horlogères fait partie deuxième sous-ensemble d’informations horlogères. Ainsi, les indications peuvent être disposées en quinconce et réparties entre les deux sous-ensembles.

[0030] Les obstacles sont montés en liaison complète sur le bâti ou sur le cadran. Les obstacles sont par exemple disposés selon une troisième courbe 230 et selon une quatrième courbe 231. La troisième courbe et la quatrième courbe forment notamment et respectivement un troisième arc de cercle 230 et un quatrième arc de cercle 231. L’axe A1 est l’axe du premier et du deuxième arc de cercle concentrique. Le premier arc de cercle et le deuxième arc de cercle s’étendent sur un angle de 180° ou d’environ 180°. Le rayon du premier arc de cercle est supérieur au rayon du deuxième arc de cercle concentrique.

[0031] Dans le mode de réalisation représenté, les indications horlogères 2 affichées sont des quantièmes. Toutefois, les informations horlogères peuvent être des jours de la semaine, et/ou des mois, et/ou des années, et/ou le numéro de la semaine, et/ou l’heure, et/ou la minute, et/ou la seconde, et/ou les phases de lune.

[0032] Dans le mode de réalisation décrit, le pointage ou l’affichage de l’indication de l’information horlogère par le premier indicateur 101 se fait au moyen de la palette, notamment une palette colorée ou contrastant avec la couleur des indications d’informations horlogères, agencée sous l’information horlogère 2. Le positionnement de la palette sous une indication fait ressortir cette indication parmi l’ensemble de toutes les indications.

[0033] Selon un autre mode de réalisation, le pointage ou l’affichage de l’information horlogère peut être réalisé par une palette transparente colorée ou contrastant avec la couleur des indications d’informations horlogères qui est agencée au-dessus de l’indication d’information horlogère.

[0034] Selon un autre mode de réalisation, le pointage ou l’affichage de l’information horlogère peut être réalisé par une palette munie d’un guichet, la palette étant agencée au-dessus de l’indication d’information horlogère.

[0035] Selon un autre mode de réalisation, le pointage ou l’affichage de l’information horlogère peut être réalisé par une aiguille. Avantageusement, selon cet autre mode de réalisation, l’aiguille peut être disposée en dessous, au-dessus ou au même niveau que l’indication de l’information horlogère. L’aiguille peut porter un cercle en son extrémité, le cercle étant agencé en dessous, au-dessus ou au même niveau que l’indication de l’information horlogère pour pointer cette indication. Tout autre moyen indicateur peut être utilisé.

[0036] Le fonctionnement du mode de réalisation évoqué précédemment est décrit ci-après: [0037] Considérons une pièce d’horlogerie comprenant le dispositif 100 d’affichage d’une information horlogère, notamment le quantième du mois en cours. Sans perte de généralité, nous considérons qu’il est 23h59, le premier quantième d’un mois donné. Afin de donner cette information horlogère, l’indicateur 101 indique le quantième numéro 1 comme représenté sur la fig. 6, la palette étant positionnée sous l’indication «1 ». Dans cette position, le support 3 étant en position immobile et la première came 5 se trouve dans l’une de ses positions d’équilibre stable. Lorsque la 60eme seconde de la minute considérée précédemment est écoulée, le doigt 11 de quantième fait tourner d’un pas la roue dentée par la coopération entre le doigt de quantième et une dent de la roue dentée 7. Ces éléments sont illustrés sur la fig. 4 afin d’avoir une vue des éléments mis en oeuvre dans l’entraînement du support 3 pour effectuer le saut de date.

[0038] Le support 3 comprenant la roue dentée 7 subit un déplacement autour de l’axe A1. Le support entraîne avec lui le système à ressort 4 et les premier 101 et deuxième 102 indicateurs. Lors du déplacement du support, comme représenté sur les fig. 9 à 11, la deuxième came 55 rencontre sur son trajet un obstacle 210 faisant partie de la pluralité d’obstacles pouvant être disposés à intervalle régulier. Une partie des obstacles est visible par exemple sur les fig. 8 à 14. La course du support se poursuivant, la deuxième came 55 bute contre l’obstacle et tourne en conséquence autour de l’axe A2 de l’arbre avec lequel elle est solidaire. La première came 5 et la palette 1 étant également solidaires de l’arbre, elles tournent également. La première came 5 quitte une position d’équilibre stable dans laquelle elle se trouvait avant que la deuxième came 55 rencontre un obstacle 210.

[0039] En effet, depuis la position stable représentée sur la fig. 8, lorsque le support a effectué une fraction de pas, la deuxième came 55 arrive en contact contre un obstacle 210 comme représenté sur la fig. 9. Ainsi, le premier indicateur tourne comme représenté sur les fig. 9, 10 et 11 sous l’effet de l’action de l’obstacle 210 sur la deuxième came 55. La première came 5 retrouve une position d’équilibre stable lorsque la deuxième came 55 n’est plus en contact avec l’obstacle 210 comme illustré sur la fig. 7 où le support 3 est en position immobile et la première came 5 se trouve dans l’une de ses positions d’équilibre stable.

[0040] Par ailleurs, la géométrie du profil 554 de la première came 5 est telle que par coopération avec le système à ressort 4, la première came possède deux positions de repos ou d’équilibre stable autour de l’axe A2. La coopération de la première came et du système à ressort est réalisée par l’appui de la face 43 du levier 41 contre le profil de la première came comme visible par exemple sur les fig. 8 à 14.

[0041] Lorsque la deuxième came 55 tourne autour de l’axe A2 de l’arbre 8, cette rotation est transmise à la première came par l’intermédiaire de l’arbre A2. Ainsi, par la rotation de la première came, le ressort 42 va s’armer par l’intermédiaire du levier 41. Le ressort voit ainsi sa tension augmenter. Une fois atteinte une tension maximale, c’est-à-dire lorsque la face 43 du levier 41 est en contact avec la zone Zm2 de la première came, la première came est en équilibre instable et le ressort possède dans cette position une énergie potentielle élastique maximum. En libérant son énergie élastique, le ressort 42 est apte à ramener, puis à maintenir la première came dans une position stable opposée à la position stable occupée par la première came 5 avant l’armage du ressort. Les positions de la première came 5 sont stables lorsque le ressort possède une énergie élastique minimum, c’est-à-dire lorsque la face 43 du levier 41 est en contact avec la zone Zm1 de la première came 5. Sur la fig. 2b, la cinématique de coopération entre la première came 5 et le système à ressort 4, ainsi que l’évolution des contraintes mécanique auxquelles le ressort est soumis, sont représentées.

[0042] Comme vu précédemment, sur la fig. 8, le premier indicateur 101 se trouve en position d’équilibre stable par rapport au support, la face 43 du levier 41 est en appui contre la zone Zm2 de la première came et le ressort possède ainsi une énergie élastique minimum. Sur la fig. 9, le support 3 a amorcé une rotation autour de l’axe A1. La deuxième came 55 entre en contact avec un obstacle 210 forçant ainsi la deuxième came à tourner autour l’axe A2. En tournant autour de l’axe A2, la deuxième came 55 fait également tourner la première came 5 autour de cet axe. La face du levier reste en contact avec le profil de la première came par l’intermédiaire du ressort 42. En tournant autour de l’axe A2, le rayon de la première came en contact avec le levier augmente. L’augmentation du rayon a pour effet d’accroître la tension du ressort. Les fig. 10 et 11 montrent l’évolution de la rotation du premier indicateur. La deuxième came est toujours en contact contre l’obstacle forçant ainsi la rotation de la première came autour de l’axe A2 à mesure que le support 3 tourne. Sur les fig. 10 et 11, la tension dans le ressort augmente à mesure qu’augmente le rayon de contact entre la première came 5 et la face 43 du levier. La fig. 11 montre la face 43 du levier 41 en appui contre la zone Zm2 où le rayon est maximal. A cet instant, le ressort subit une tension maximale et l’équilibre de la première came est instable. Le ressort possède alors une énergie élastique maximale. La deuxième came 55 et l’obstacle 210 sont encore en contact à cet instant. La fig. 12 montre le positionnement de la palette et des cames un instant après le passage de la position d’équilibre instable. Dans cette configuration, le levier libère l’énergie du ressort en appuyant contre le profil 554 de la première came 5 de sorte à amener le premier indicateur en position telle que la face du levier soit en contact contre la zone Zm1 opposée par rapport à la position montrée à la fig. 8. Dans cette configuration, la deuxième came 55 n’est plus en contact contre l’obstacle. Sur la fig. 13, le premier indicateur 101 est de nouveau dans une position stable. Le mouvement du support 3 se poursuit ensuite jusque dans la position illustrée sur la fig. 14. Les fig. 8 et 14 montrent la première came 5, et donc le premier indicateur 101, dans deux positions stables opposées relativement à l’axe A2.

[0043] Ainsi, lors de la rotation d’un pas autour de l’axe A1 du support 3, le premier indicateur 101 effectue deux mouvements distincts: une rotation d’un pas angulaire autour de l’axe A1 (1/62 de tour autour de l’axe A1) et simultanément le premier indicateur subit un deuxième mouvement qui est une rotation d’un demi-tour autour de l’axe A2. Le premier indicateur 101 passe ainsi d’une première position d’équilibre stable à une deuxième position d’équilibre stable. Ces deux mouvements permettent de faire passer le premier indicateur 101 d’une première position pointant l’indication «n» dans le deuxième sous-ensemble comme représenté sur la fig. 8 à la deuxième position pointant l’indication «n+1» dans le premier sous-ensemble comme représenté sur la fig. 14, avec n un nombre naturel compris entre 1 et 30.

[0044] Dans le mode de réalisation décrit, la deuxième came 55 rencontre alternativement, lors de la rotation du support, un obstacle disposé sur la troisième courbe d’obstacles, puis un obstacle disposé sur la quatrième courbe d’obstacles.

[0045] Dans le mode de réalisation décrit précédemment, lorsque le mois en cours compte 31 jours, par exemple le mois de décembre, le passage du dernier quantième du mois, c’est-à-dire du quantième numéro 31, au premier quantième du mois suivant, c’est-à-dire le quantième numéro 1, se fait d’une façon différente. En effet, la disposition des indications d’informations horlogères, en l’occurrence le quantième, ne s’étendant que sur environ 180°, deux palettes sont disposées en position diamétralement opposée relativement au support 3 afin de pouvoir effectuer une transition d’affichage. Pour comprendre cette transition, il faut dans un premier temps, décrire la cinématique du premier indicateur se trouvant sous le quantième numéro 31 à 23h59 en décembre et décrire dans un deuxième temps la cinématique du deuxième indicateur se trouvant en position précédent l’affichage du quantième numéro 1 à minuit en janvier.

[0046] Concernant le premier indicateur se trouvant sous le quantième 31 à 23h59, lors du passage à minuit, la cinématique reste la même que celle décrite ci-dessus lors du passage du quantième numéro 1 au quantième numéro 2, c’est-à-dire que le premier indicateur va une nouvelle fois subir deux mouvements, une rotation d’un pas angulaire autour de l’axe A1 et une rotation d’un demi-tour autour de l’axe A2. Une fois ces mouvements effectués, le premier indicateur se retrouve avantageusement masqué et invisible pour l’utilisateur. De préférence, sur les 180° suivants de la rotation du support autour de l’axe A1, le premier indicateur ne rencontre plus d’obstacle. Ainsi, le premier indicateur 101 ne change plus de position stable par rapport au support mais il effectue uniquement des incréments angulaires autour de l’axe A1. Avantageusement, le premier indicateur reste caché sous le masque 106 prévu à cet effet jusqu’au dernier jour du mois en cours. Le premier indicateur reste donc inactif durant un mois, dans notre exemple jusqu’au 31 janvier, ainsi au 31 janvier à 23h59 le premier indicateur n’est pas visible. Lors du passage du 31 janvier au 1 er février à minuit, le premier indicateur va subir la même cinématique que décrite ci-dessus (deux mouvements de rotation) et afficher le quantième 1 ou pointer sur l’indication «1». Lorsque le premier indicateur 101 disparaît ou quitte sa position pointant l’indication de la dernière valeur de l’information horlogère, le deuxième indicateur 102 apparaît ou arrive dans une position pointant l’indication de la première valeur de l’information horlogère.

[0047] Lorsque le mois en cours a une durée inférieure à 31 jours, par exemple durant un mois d’avril, le passage du quantième numéro 30 au quantième numéro 1 pour le mois de mai, se fait manuellement. Pour ce faire, le dispositif d’affichage comprend un organe de commande 415, notamment une bascule de commande 414 qui lorsqu’elle est basculée dans un sens permet d’avancer d’un pas la roue dentée 7, et lorsque est basculée dans un autre sens opposé permet de reculer d’un pas la roue dentée 7. La rotation d’un pas de la roue dentée entraîne le déplacement des premier et deuxième indicateurs comme décrit précédemment. La bascule 414 est rappelée dans une position intermédiaire par un ressort 413.

[0048] Dans le mode de réalisation décrit, la roue dentée est formée de 62 dents, ceci afin d’effectuer 1/62eme de tour à chaque incrément à minuit et donc d’avoir un indicateur actif un mois sur deux, c’est-à-dire que chaque indicateur affiche ou indique une information horlogère durant un intervalle de temps donné, notamment un mois, puis n’affiche pas ou n’indique pas d’information horlogère durant un intervalle de temps suivant, notamment le mois suivant. Les deux intervalles de temps sont donc sans intersection. Les premier et deuxième indicateurs sont alternativement actifs. Leurs états d’activité sont de préférence exclusifs: lorsque l’un est actif, l’autre est inactif.

[0049] Dans le mode de réalisation décrit, les indications de quantièmes sont disposées selon de demi-cercles concentriques. Toutefois, les indications de quantièmes pourraient alternativement être disposées autrement. Par exemple, les indications de quantièmes pourraient être disposées selon deux cercles concentriques sur 360° ou pourraient être disposées selon deux segments de droites parallèles. Dans ce dernier cas, l’indicateur pourrait être embarqué sur un système rétrograde.

Claims (15)

1. [0050] Dans le mode de réalisation décrit, le support est mobile relativement au bâti et les indications de quantièmes et les obstacles sont fixes par rapport au bâti. [0051] Toutefois, dans un autre mode de réalisation non représenté, le support est fixe par rapport au bâti et les indications de quantièmes et les obstacles sont mobiles par rapport au bâti. Par exemple, les indications de quantièmes et les obstacles peuvent être embarqués sur un même système mobile par rapport au bâti. Dans cet autre mode de réalisation, le support peut être constitué directement par le bâti. Ainsi, le ou les indicateurs peuvent être montés mobiles directement sur le bâti. Revendications

   1. Dispositif (100) d’affichage d’une information horlogère comprenant: - Un support (3); - Au moins un premier indicateur (101 ) monté sur le support, - Un système à ressort (4) solidaire du support, respectivement du premier indicateur, - Une première came (5) solidaire du premier indicateur, respectivement du support, et coopérant avec le système à ressort, - Un ensemble d’indications (2) d’informations horlogères comprenant au moins un premier sous-ensemble (320) et un deuxième sous-ensemble (321) d’indications d’informations horlogères (2) disposés respectivement selon au moins une première trajectoire (220), notamment une courbe et une deuxième trajectoire (221), notamment une courbe parallèle à la première trajectoire, - L’indicateur étant positionné de sorte à pointer ou afficher une indication d’une information horlogère parmi l’ensemble des indications des informations horlogères.
2. 2. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le système à ressort comprend un levier ou marteau (41) et un ressort (42), le ressort rappelant le levier ou marteau contre la première came.
3. 3. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que deux indications d’informations horlogères successives et séparées d’un intervalle élémentaire propre à l’information considérée, font respectivement partie des premier et deuxième sous-ensembles.
4. 4. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première trajectoire est un premier arc de cercle et/ou la deuxième trajectoire est un deuxième arc de cercle.
5. 5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les informations horlogères sont des quantièmes ou des jours de la semaine ou des mois ou des années ou le numéro de la semaine ou l’heure ou la minute ou la seconde ou les phases de lune.
6. 6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un cadran (115), notamment un cadran transparent portant les indications d’informations horlogères.
7. 7. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend des obstacles (210) et une deuxième came (55) solidaire du premier indicateur ou faisant partie du premier indicateur, les obstacles et la deuxième came étant agencés pour coopérer ensemble par obstacle.
8. 8. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les obstacles sont disposés selon une troisième courbe (230), notamment un arc de cercle, et une selon une quatrième courbe (231), notamment un arc de cercle, les troisième et quatrième courbes étant parallèles.
9. 9. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier indicateur inclut: - un arbre (8), - la première came, - une deuxième came (55), la première came et la deuxième came étant fixées sur l’arbre.
10. 10. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que: a. le premier indicateur comprend une palette (1), notamment une palette colorée, agencée sous l’indication d’information horlogère, et/ou b. le premier indicateur comprend une aiguille agencée au-dessus de l’indication d’information horlogère ou au même niveau, et/ou c. le premier indicateur comprend une aiguille portant un cercle en son extrémité agencée au-dessus de l’indication d’information horlogère, et/ou d. le premier indicateur comprend une palette transparente colorée agencée au-dessus de l’indication d’information horlogère, et/ou e. le premier indicateur comprend une palette munie d’un guichet, la palette étant agencée au-dessus de l’indication d’information horlogère, de sorte à pointer ou afficher une indication d’information horlogère.
11. 11. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend un deuxième indicateur (102), notamment un deuxième indicateur de même structure ou identique au premier indicateur et/ou un deuxième indicateur monté sur le support dans une configuration diamétralement opposée relativement au premier indicateur par rapport à un axe (A1) de rotation du support.
12. 12. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier indicateur est lié au support par une liaison pivot et/ou en ce que le système à ressort est monté pivotant sur le support et/ou en ce que le support est monté pivotant sur un bâti (20).
13. 13. Mécanisme horloger (105) comprenant un ou plusieurs dispositifs d’affichage (100) selon l’une des revendications précédentes.
14. 14. Mouvement (110) horloger comprenant un mécanisme selon la revendication précédente ou un ou plusieurs dispositifs d’affichage (100) selon l’une des revendications 1 à 12.
15. 15. Pièce d’horlogerie (120), notamment une montre-bracelet, comprenant un mouvement selon la revendication précédente ou un mécanisme selon la revendication 13 ou un ou plusieurs dispositifs d’affichage (100) selon l’une des revendications 1 à 12.