CH712223A2 - Montre mécanique modulaire. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne une montre mécanique comprenant avec une carrure (32) évasée et allongée emboîtable dans un ou plusieurs logements compatibles, par exemple dans un logement avec bracelet pour le port au poignet ou dans un logement dans un stylo ou dans un autre instrument d’écriture. La montre porte une bague codée (61, 63) qui permet son insertion et son verrouillage dans des accessoires munis d’un anneau de verrouillage portant un code complémentaire à celui de la bague.

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention concerne un garde-temps insérable de façon amovible et modulaire dans un ou plusieurs dispositifs de logement compatibles, notamment des bracelets de poignets et des instruments d’écriture. Un aspect remarquable de l’invention est que le garde-temps et les logements comportent un code spécifique et personnel, qui permet uniquement l’accouplement entre garde-temps et logements compatibles.

Etat de la technique [0002] On connaît dans la technique des instruments d’écriture combinés avec une montre. En général une montre électronique à affichage numérique ou analogique. Ces dispositifs connus, cependant, ne prévoient pas de séparer facilement le garde-temps de l’instrument d’écriture.

Brève description des figures [0003] Des exemples de mise en oeuvre de l’invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles:

La fig. 1 illustre un exemple de réalisation d’une montre selon un aspect de l’invention.

Les fig. 2A et 2B illustrent en vue de face et de côté, la montre de l’invention et un dispositif de logement compatible.

Les fig. 3A et 3B montrent une montre selon un aspect de l’invention inséré dans un dispositif de logement pour le port au poignet.

La fig. 4 illustre une autre vue du logement des fig. 2A-B et 3A-B.

La fig. 5 illustre en détail un mécanisme de verrouillage selon un aspect de l’invention.

La fig. 6 illustre une bague de verrouillage selon un aspect de l’invention.

La fig. 7 illustre une bague élastique selon un aspect de l’invention.

La fig. 8 illustre une bague mâle de verrouillage avec des protubérances codées.

La fig. 9 illustre un détail du dispositif de guidage et verrouillage

Les fig. 10A et 10B montrent le dispositif de guidage et verrouillage en position ouverte, respectivement verrouillée. Les fig. 11A et 11B illustrent les mêmes éléments sous une autre vue.

La fig. 12 illustre le système de montage de la montre de l’invention.

La fig. 13 illustre un détail de l’assemblage de la montre assurant l’étanchéité.

Les fig. 14A-14B montrent la montre de l’invention combinée avec un stylo plume.

La fig. 15 illustre en coupe le mécanisme de verrouillage et d’actionnement de la pompe à encre du stylo des fig. 14A-14B.

La fig. 16 illustre le logement pour la montre dans le stylo des fig. 14A-B, tandis que la fig. 17 illustre le même logement, avec le système de verrouillage en position verrouillée.

Les fig. 18A et 18B montrent un détail de la transmission de l’actionnement du verrouillage.

La fig. 19 montre un détail de la transmission de la pompe à encre.

La fig. 20 montre une roue de renvoi à friction utilisée dans la transmission de l’énergie entre les barillets et les indicateurs.

Exemple(s) de mode de réalisation de l’invention [0004] Un mode de réalisation de l’invention sera maintenant expliqué et illustré à l’aide des figures. Il faut cependant comprendre que l’invention n’est pas limitée à cet exemple mais comprend aussi toutes les variantes comprises dans l’objet des revendications annexées.

[0005] La fig. 1 illustre un exemple de montre emboîtable selon l’invention. Le mouvement du garde-temps est inséré à l’intérieur d’une carrure 32 de forme étroite et allongée. La carrure de cet exemple a une symétrie axiale et une forme évasée, le diamètre transversal augmentant de l’extrémité inférieure à la marge supérieure, telle une tulipe. On peut toutefois concevoir des variantes dans lesquelles la carrure présente une section non pas circulaire, mais polygonale ou irrégulière, sans abandonner l’esprit de l’invention. Lorsque la montre doit s’épouser avec un instrument d’écriture, notamment, il est préférable que la carrure soit mince et allongée, avec une hauteur sensiblement supérieure à son diamètre, de manière à prolonger l’instrument d’écriture, comme on le verra mieux par la suite. La carrure peut être réalisée en n’importe quel matériau idoine comprenant, par exemple: acier, laiton, titane, métaux précieux, céramiques, matériaux synthétiques et/ou composites, et également des matériaux transparents, tels que le verre ou le saphir, permettant la vision du mouvement à son intérieur.

[0006] Un mouvement d’horlogerie 60 contenu dans la carrure 32 permet d’indiquer l’heure qu’il est par des moyens indicateurs 71,72, 74. Le mouvement 60 et les indicateurs peuvent prendre n’importe quelle forme appropriée mais, afin d’obtenir une forme le plus possible mince, le mouvement 60 sera préférablement disposé en «baguette», dont les organes sont arrangés sur une platine allongée, le côté plus long de cette platine étant parallèle à l’axe (vertical dans la figure) de la carrure.

[0007] Le moteur du mouvement comporte un ou préférablement deux barillets miniaturisés 65 et est remonté par la couronne 67 qui se trouve sur le prolongement de l’axe de la montre, à l’extrémité plus étroite de la carrure (inférieurement dans la figure). Préférablement, le rouage de transmission de l’énergie des barillets aux disques indicateurs comprend un élément à friction, comme par exemple la roue de rencontre à bras 69 illustrée sur la fig. 20. La présence de cet élément à friction consent le réglage et la remise à l’heure de la montre sans risque pour le système d’entraînement.

[0008] L’indication de l’heure est, dans l’exemple illustré, assuré par une pluralité de disques indicateurs 71, 72, 73 qui dépassent au-dessus de l’extrémité la plus large (supérieure) de la carrure. Dans cet exemple, les disques sont coaxiaux et superposés, et leur axe de rotation coïncide avec celui de la carrure 32. Ils portent des indications d’heure sur leurs surfaces latérales respectives. Cette disposition continue le développement en hauteur de la montre, et consent une lecture optimale lorsque la montre est vue par la tranche des disques, comme dans la figure, mais d’autres variantes sont possibles.

[0009] Les disques indicateurs 71, 72, 73 sont surmontés d’une petite platine 80 sur laquelle est fixé un tourbillon 85. Il va de soi que cet espace pourrait aussi inclure un autre dispositif, indication, ou complication.

[0010] La montre est fermée par une glace 35. Préférablement la hauteur de la glace 35 est au moins égale à son diamètre, ce qui permet d’y loger des disques indicateurs d’une épaisseur adéquate, assurant une lecture aisée de l’heure. Le profil de la glace sera dessiné de manière à prolonger harmonieusement la plume ou l’instrument d’écriture sur lequel la montre doit être montée.

[0011] A l’extrémité la plus étroite de la carrure on trouve également une bague codée à deux étages 61, 63 qui permet le verrouillage de la montre dans un logement prévu à cet effet, comme on le verra plus loin.

[0012] Les fig. 2A et 2B montrent la montre de l’invention en regard d’un tel logement. Dans cet exemple, le logement 110 est prévu pour le port au poignet et comporte des cornes 120 pour le fixage d’un bracelet. La carrure de la montre 20 est conformée de manière à s’insérer dans le logement, comme le montrent les fig. 3A et 3B. Une fois en place elle peut être verrouillée ou libérée en agissant sur la bague 115.

[0013] Les fig. 4, 5, et 6 illustrent le système de blocage et verrouillage de la montre dans le logement 110: la bague de verrouillage 115 comporte une série de dents 117 séparées par des ouvertures 116 (indiquées sur la fig. 9) qui correspondent aux protubérances sur la bague mâle à deux étages de la montre, mieux visible sur la fig. 8.

[0014] Le logement 110 comporte aussi une série de dents fixes ayant le même profil que les dents 117 de la bague de verrouillage, et positionnées vis-à-vis de ces dernières. Les fig. 10A et 10B, 11 a et 11 b illustrent la situation: dans la configuration ouverte (fig. 10A, 11 A) les dents 117 de la bague de verrouillage sont alignées avec celles de la carrure 137 et les prolongent. Ces dents servent alors de guidage pour la montre et en déterminent l’orientation de manière univoque: la bague mâle peut pénétrer entre les dents 117 et 137 seulement si le profil de ses protubérances correspond à celui des ouvertures entre les dents 117, 137 et si elle est correctement alignée.

[0015] Lorsque la bague de verrouillage 115 est tournée en position verrouillée (fig. 10B, 11B et, en section, fig. 5), les dents mobiles 117 s’engagent dans la gorge entre les deux étages 61, 63 de la bague mâle, bloquant ainsi la montre en position.

[0016] Dans une variante de l’invention, la bague élastique illustrée sur la fig. 6 est insérée entre la bague de verrouillage 115 et la paroi du logement 110. Les fig. 11 a et 11 b illustrent ce détail: la bague élastique 125 comporte un ou plusieurs dents 129 qui s’engagent dans des rainures 119,118 de la bague de verrouillage 115 (voir fig. 6). Ces dents définissent des positions stables et donnent un feedback tactile à l’utilisateur lorsque la bague est tournée dans la position complètement ouverte, respectivement complètement verrouillée. Les encoches 124 s’engagent avec des goupilles fixes, non visibles sur les images et empêchent la rotation de la bague élastique 125 relativement au logement 110.

[0017] Le mécanisme de cryptage et verrouillage de la montre dans son logement peut faire appel à n’importe quelle combinaison de formes et volumes complémentaires sur la carrure de la montre et dans le logement, en alternative aux dents décrits ci-dessus et représentés dans les figures. On pourrait par exemple utiliser des ergots de position, diamètre et hauteur déterminés allant s’insérer dans des trous complémentaires, des reliefs, des saignées, des combinaisons de petits cubes ressemblant aux formes du jeu «tetris», ou encore utiliser des systèmes de cryptage et verrouillage empruntés à la serrurerie, par exemple une serrure à goupilles tubulaire.

[0018] Par ailleurs, l’invention n’est pas limitée à un système de verrouillage à action rotative, comme représenté. On pourrait aussi concevoir, sans sortir du cadre de l’invention, un mécanisme de verrouillage à guillotine, avec un élément coulissant qui doit être tiré pour permettre l’introduction de la montre dans le logement, et repoussé vers l’intérieur pour la verrouiller en place, ou inversement.

[0019] En plus des variantes évoquées plus haut, le système de cryptage pourrait prévoir n’importe quelles structures complémentaires, par forme et/ou dimensions. Lorsque la montre et le brancard s’épousent exactement, cela signifie que la montre correspond bien au brancard pour laquelle elle a été usinée.

[0020] Ces formes peuvent aller de la simple goupille avec un diamètre et/ou un positionnement différents entre chaque assemblage (carrure-brancard), à la forme gauche de surface en passant par des saignées, des reliefs de surface.

[0021] Les fig. 12 et 13 illustrent des aspects de l’emboîtage de la montre et des moyens mis en œuvre pour assurer sa parfaite étanchéité Le mouvement est doté d’un joint élastique en «I» 146 monté sur la platine 80 du tourbillon et est inséré dans la glace 35. Le mouvement est ensuite monté sur le système d’étanchéité 150 lequel est muni de joints toriques 144, 145, tandis qu’un autre joint torique 147 est disposé au bord supérieur de la carrure. Le mouvement est ensuite inséré dans la carrure en tulipe, ce qui amène les o-rings en contact avec la carrure et crée ainsi l’étanchéité. Pour bloquer et stabiliser l’ensemble, on visse la bague d’arrêt 151 sur le système d’étanchéité, ce qui met le tout sous tension.

[0022] Une fois le mouvement emboîté, la bague mâle 66 est goupillée à la bague d’arrêt par deux goupilles 162 (voir fig. 13) passant par les trous 165 (voir fig. 8) prévus à cet effet, tandis qu’une troisième goupille centrale solidarise la couronne 67 au canon 141.

[0023] La fig. 13 montre en détail le système d’étanchéité: Avantageusement, cette conception permet de réaliser le montage sans vis apparentes.

[0024] Les fig. 14A et 14B illustrent le montage de la montre selon l’invention dans un instrument d’écriture, en l’espèce un stylo-plume 50. La montre s’emboîte dans l’extrémité du stylo opposé à la plume et est verrouillée par un mécanisme en tout similaire à celui décrit auparavant, par rotation de la bague de verrouillage 53. La bague 56 actionne, par rotation, la pompe de remplissage d’encre.

[0025] Le mécanisme de verrouillage du stylo-plume 50 est illustré en coupe sur la fig. 15. La bague de verrouillage 53 entraîne la douille 217 à l’intérieur du corps du stylo qui porte des dents mobiles destinées à s’engager dans la bague mâle 61. Les dents fixes 237, servent à l’alignement et au codage de la montre, comme les dents 117 et 137 du logement 110 décrits plus haut. La position des dents en configuration libre, respectivement verrouillée, est visible sur les fig. 16 et 17. Les fig. 18A et 18B illustrent un détail du système d’entraînement de la douille de verrouillage.

[0026] La pompe de remplissage d’encre 340 est logée à l’intérieur de la douille de verrouillage 217 et est actionnée par la rotation de la bague de remplissage 56. La fig. 19 illustre une modalité d’entraînement préférée: La bague 56 porte à son intérieur une denture qui entraine les mobiles satellites 333 et la roue d’entraînement 335 de la pompe à encre. La rotation de la roue 335 peut actionner une pompe de remplissage de type connu, par exemple une pompe à piston télescopique, ou n’importe quelle pompe appropriée. Dans l’exemple illustré, les dents de la roue 56 ne sont pas taillées complètement, leur pointe plate donnant lieu à une surface de roulement de la bague 56 sur le corps du stylo.

[0027] La présente invention n’est pas limitée à la combinaison d’une montre avec un instrument d’écriture, mais vise à proposer une montre qui peut être combinée avec une pluralité d’objets et instruments. On pourrait par exemple assortir plusieurs supports et logements pour combiner une montre comme décrit ci-dessus avec plusieurs instruments d’écriture, avec un collier, un bijou, plusieurs variantes de bracelet, un accessoire pour le port dans une poche, un support de table, un panneau de bord d’une voiture ou tout autre véhicule. Des supports adaptés permettent d’utiliser la montre de l’invention en un nombre infini d’application tout en la disposant chaque fois selon une orientation optimale pour la lecture. Tous ces accessoires sont préférablement codés pour accueillir uniquement la monte, ou les montres, d’un seul propriétaire, ou groupe de personnes. Bien entendu, la monte de l’invention peut également être portée tout simplement dans une poche sans avoir recours à un support spécifique.

Numéros de référence employés sur les figures [0028] 20 montre 32 carrure 35 glace 50 plume 53 bague de verrouillage de la plume 56 bague d’actionnement de la pompe à encre 60 mouvement baguette 61 bague mâle - étage inférieur 63 bague mâle - étage supérieur 65 barillet 66 bague mâle 67 couronne 69 roue de rencontre à friction 71 disque indicateur 72 disque indicateur 74 disque indicateur 80 platine de tourbillon 85 tourbillon 87 platine inférieure 110 logement, brancard 115 bague de verrouillage 116 ouverture 117 dent de cryptage et guidage 118 encoche position verrouillée 119 encoche position libre 120 cornes 124 encoche d’entraînement 125 bague élastique 129 dent 137 dent de verrouillage 141 canon de couronne 142 tige du mouvement 144 joint torique 145 joint torique 147 joint torique 150 système d’étanchéité 151 bague d’arrêt 156 joint en «I» 162 goupilles d’entraînement et verrouillage 165 trou d’entraînement

Claims (10)

1. 217 douille de verrouillage 237 dents de cryptage et guidage 320 entraîneur de la pompe de remplissage 333 mobiles d’entraînement de la pompe à encre 335 roue d’entrainement de la pompe 340 pompe de remplissage Revendications

   1. Montre mécanique comprenant: une carrure contenant un mouvement d’horlogerie; des indicateurs pour indiquer l’heure qu’il est, couverts par une glace; un logement configuré pour accueillir la montre de façon amovible; des premiers éléments de guidage et verrouillage solidaires de la carrure, lesdits éléments de guidage et verrouillage étant arrangés pour coopérer avec des seconds éléments de guidage et verrouillage dans le logement; un dispositif de commande arrangé pour agir sur les seconds éléments de guidage et verrouillage pour les faire passer d’un état ouvert, dans lequel la montre peut être librement inséré dans le logement et sortie du logement, à un état verrouillé, dans lequel la montre est solidaire du logement; caractérisé en ce que les premiers dispositifs de guidage et verrouillage comprennent une pluralité de protubérances arrangés selon une disposition prédéterminée, et les seconds éléments de guidage et verrouillage comprennent des ouvertures de guidage arrangées pour accueillir lesdites protubérances, et des éléments de verrouillage mobiles pour engager les protubérances et le bloquer lorsque le dispositif de commande est en un état verrouillé.
2. 2. Montre mécanique selon la revendication précédente, dans laquelle la carrure a forme allongée et comporte à une extrémité la glace et les indicateurs, et à l’extrémité opposée les premiers éléments de guidage et verrouillage.
3. 3. Montre mécanique selon la revendication précédente, comprenant une couronne positionnée à la même extrémité que les premiers éléments de guidage et verrouillage et concentriquement aux éléments de guidage et verrouillage.
4. 4. Montre mécanique selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle le logement comporte un bracelet pour le port au poignet ou des cornes pour fixer un bracelet pour le port au poignet.
5. 5. Montre mécanique selon l’une des revendications précédentes, comprenant un tourbillon visible à travers la glace.
6. 6. Montre mécanique selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les indicateurs comprennent des disques tournant coaxiaux avec la carrure, portant des indications sur leurs surfaces latérales.
7. 7. Montre mécanique selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle le mouvement d’horlogerie comporte un ou plusieurs barillets et une roue de renvoi à friction pour la transmission de l’énergie de un ou plusieurs barillets aux indicateurs.
8. 8. Une combinaison d’une montre mécanique selon l’une des revendications précédentes avec un instrument d’écriture solidaire du logement configuré pour accueillir la montre de façon amovible.
9. 9. La combinaison de la revendication précédente, dans laquelle l’instrument d’écriture est une plume avec une pompe pour le chargement de l’encre.
10. 10. Une combinaison d’une montre mécanique selon l’une des revendications de 1 à 7 avec un parmi: bijou; collier; support pour montre de bureau; logement muni de chaîne pour le port dans la poche; dispositif pour montage dans un panneau de bord d’un véhicule.