CH717422A2 - Mécanisme de quantième. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un mécanisme de quantième (100) pour pièce d'horlogerie, comprenant : un mobile d'entrée (1) agencé pour être entrainé par un mouvement de base ; un mobile de quantième (5) agencé pour être entrainé à raison d'au moins un pas à la fin de chaque jour ; un mobile de rattrapage (7) en liaison cinématique avec ledit mobile de quantième (5) par l'intermédiaire d'un renvoi de rattrapage (6), ledit mobile de rattrapage (7) étant agencé d'une part pour être entrainé par ledit mobile de quantième (5) à raison d'au moins deux pas par mois, dont l'un lors de la transition entre le 28 et le 29 du mois, et l'autre lors de la transition entre le 1 er et le 2 du mois, et d'autre part pour entrainer ledit mobile de quantième (5) à raison d'un nombre de pas supplémentaires à la fin des mois ayant moins de 31 jours ; un premier renvoi (2) agencé pour être entrainé par ledit mobile d'entrée (1) ; un deuxième renvoi (3) engrenant avec ledit premier renvoi (2) et portant un doigt (3a) agencé pour entrainer ledit mobile de quantième (5) à raison d'un pas par jour ; un troisième renvoi (4) engrenant avec ledit premier renvoi (2) et portant une pluralité de doigts (4a, 4b) agencés pour entrainer ledit mobile de rattrapage (7) à raison d'un nombre de pas supplémentaires à la fin desdits mois ayant moins de 31 jours, et ce après l'entrainement dudit mobile de quantième (5) par le biais dudit doigt (3a) porté par ledit deuxième renvoi.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, un mécanisme de quantième perpétuel ou annuel.

Etat de la technique

[0002] Le document CH704507 décrit un mécanisme de quantième perpétuel qui comporte un mobile d'entrainement étagé sur quatre plans, qui interagit avec un mobile de programmation des quantièmes afin de l'entrainer à raison d'un, deux, trois ou quatre pas à la fin du mois en cours. Ce mobile d'entrainement comporte un pignon qui est entrainé à raison d'un tour par jour par l'intermédiaire d'un secteur denté porté par un mobile 24 heures, ainsi que quatre petits disques munis chacun d'un doigt. Ces doigts sont agencés pour interagir chacun avec une ou plusieurs dents que présente un niveau correspondant du mobile de programmation, dans la mesure où une dent se trouve dans la trajectoire du doigt en question lorsque le mobile d'entrainement pivote. À cet effet, les divers niveaux du mobile de programmation présentent des dents fixes afin d'assurer l'entrainement à raison d'un pas supplémentaire à la fin de chaque mois ayant moins de 31 jours et d'encore un pas supplémentaire à la fin de chaque mois de février, ainsi que des dents mobiles pour assurer encore l'entrainement à raison d'un pas supplémentaire à la fin des mois de février des années non bissextiles. Un système de commande est également prévu pour assurer que l'une de ces dents mobiles se trouve dans la trajectoire du doigt correspondant le moment venu à la fin des mois en question.

[0003] Ce mécanisme est certes intéressant au niveau de la minimisation des pertes d'énergie lors de l'entrainement, mais est relativement épais dû à l'empilement d'éléments du mobile d'entrainement ainsi que du mobile de programmation. Pour le surplus, la mise en oeuvre du mobile d'entrainement n'est pas facile, l'indexation angulaire des doigts les uns par rapport aux autres étant difficile à maitriser.

[0004] Le but de l'invention est par conséquent de proposer un mécanisme de quantième dans lequel les défauts susmentionnés sont au moins partiellement surmontés.

Divulguation de l'invention

[0005] De façon plus précise, l'invention concerne un mécanisme de quantième pour pièce d'horlogerie, comme défini par la revendication 1. Ce mécanisme comporte :

[0006] - un mobile d'entrée agencé pour être entrainé par un mouvement de base, par exemple à raison d'un tour par jour à partir d'une roue des heures ;

[0007] - un mo - un mobile de quantième agencé pour être entrainé à raison d'au moins un pas à la fin de chaque jour, typiquement à raison d'un tour par mois en pas de 1/31<ème>d'un tour;

[0008] - un mobile de rattrapage en liaison cinématique avec ledit mobile de quantième par l'intermédiaire d'un renvoi de rattrapage, ledit mobile de rattrapage étant agencé d'une part pour être entrainé par ledit mobile de quantième à raison de cinq pas par mois, dont l'un à la fin du 28 du mois et l'autre à le fin du 1<er>du mois, ainsi qu'éventuellement à la fin du 29, et/ou le 30 et/ou le 31 du mois, selon le nombre de jours dans le mois qui se termine, et d'autre part pour entrainer ledit mobile de quantième à raison d'un nombre de pas supplémentaires à la fin des mois ayant moins de 31 jours, afin de rattraper les quantièmes qui n'ont pas lieu ;

[0009] - un premier renvoi agencé pour être entrainé par ledit mobile d'entrée ;

[0010] - un deuxième renvoi engrenant avec ledit premier renvoi et portant un doigt agencé pour entrainer ledit mobile de quantième à raison d'un pas par jour, notamment aux alentours de minuit ;

[0011] - un troisième renvoi engrenant avec ledit premier renvoi et portant une pluralité de doigts agencés pour entrainer ledit mobile de rattrapage à raison d'un nombre de pas supplémentaires à la fin desdits mois ayant moins de 31 jours, et ce, suite à l'entrainement du mobile de quantième par le biais du doigt porté par le deuxième renvoi.

[0012] Par ces moyens, un mécanisme relativement simple et particulièrement compact dans la hauteur est proposé, dont le réglage des positions angulaires des doigts est significativement simplifié par rapport à l'agencement empilé mentionné en préambule. Pour le surplus, l'utilisation des trois renvois permet également au mécanisme d'être agencé de plusieurs manières spatiales afin de minimiser la complexité des transmissions menant vers des organes d'affichage et ainsi de permettre de disposer des affichages sur un cadran avec une grande flexibilité.

[0013] Avantageusement, lesdits premier, deuxième et troisième renvois sont situés au moins partiellement dans un plan commun, c'est-à-dire qu'on peut définir un plan, parallèle à celui du mécanisme, qui coupe chacun de ces trois renvois.

[0014] Avantageusement, lesdits doigts du troisième renvoi sont distribués sur deux niveaux, un premier doigt se trouvant sur un premier niveau et étant agencé pour coopérer avec une roue des mois de 30 jours que comporte ledit mobile de rattrapage, de telle sorte à entrainer ce dernier (et donc le mobile de quantième par l'intermédiaire du renvoi de rattrapage) à raison d'un pas supplémentaire à la fin des mois ayant 30 jours, ainsi qu'une paire de doigts se trouvant sur un deuxième niveau et étant agencés pour coopérer avec une denture 29 février que comporte ledit mobile de rattrapage, de telle sorte à entrainer ce dernier (et donc le mobile de quantième par l'intermédiaire du renvoi de rattrapage) à raison de deux pas supplémentaires à la fin des mois de février. De préférence, chacune de ces dentures comporte une dent supplémentaire agencée pour permettre une correction du mobile de rattrapage dans le sens inverse. À cet effet, la roue des mois de 30 jours ainsi que la denture 29 février comportent chacune un nombre de dents positionnées d'une façon appropriée pour coopérer avec les doigts respectives du troisième renvoi.

[0015] Avantageusement, ledit mobile de rattrapage comporte au moins une dent escamotable agencée pour coopérer avec ledit premier doigt à la fin du 28 des mois de février non bissextiles afin de faire avancer ledit mobile de rattrapage (et donc le mobile de quantième par l'intermédiaire du renvoi de rattrapage) à raison d'encore un pas supplémentaire. Cette au moins une dent escamotable est donc de préférence coplanaire avec celles de la roue des mois de 30 jours, et peut être une paire de dents agencée pour permettre également une correction dans le sens inverse.

[0016] Avantageusement, ladite au moins une dent escamotable est portée par un levier monté en pivotement sur ledit mobile de rattrapage, et dont la position angulaire est commandée par au moins une came solidaire en rotation d'un pignon monté en pivotement sur ledit mobile de rattrapage et qui engrène avec une roue fixe montée sur un élément de bâti. De préférence, ledit levier est un double levier qui coopère avec une paire de cames coaxiales de façon desmodromique. Cet agencement est particulièrement simple, et présente un minimum de pièces pour commander la position de l'au moins une dent escamotable.

[0017] Avantageusement, ledit mobile d'entrée comporte un secteur denté agencé pour faire pivoter ledit premier renvoi aux alentours de minuit (c'est-à-dire pendant une période prédéterminée qui englobe minuit), de préférence à raison d'un tour par jour. De préférence, ledit mobile d'entrée et ledit premier renvoi sont agencés de telle sorte à être autobloquants lorsque ledit secteur denté n'engrène pas avec ledit premier renvoi. Aucun sautoir de positionnement n'est donc nécessaire et les pertes d'énergie, typiquement associées à l'utilisation d'un sautoir, sont évitées.

[0018] Avantageusement, ledit mobile de quantième comporte un secteur denté agencé afin de faire pivoter ledit mobile de rattrapage à raison d'un pas à la fin du 28 du mois, d'un pas à la fin du 29 du mois, d'un pas à la fin du 30 du mois, d'un pas à la fin du 31 du mois ainsi que d'un pas à la fin du 1er du mois, lorsque le mois compte 31 jours. Ledit mobile de quantième et ledit renvoi de rattrapage peuvent avantageusement être agencés de telle sorte à être autobloquants lorsque ledit secteur denté n'engrène pas avec ledit renvoi de rattrapage, d'une manière analogue au mobile d'entrée et le premier renvoi.

[0019] Avantageusement, ledit renvoi de rattrapage est agencé pour effectuer un tiers d'un tour par mois.

[0020] Ce mécanisme peut être incorporé dans un mouvement d'horlogerie, ledit mobile d'entrée étant agencé pour être entrainé par une roue des heures que comporte ledit mouvement, de préférence à raison d'un tour par jour. Ce mouvement peut, bien entendu, être utilisé dans une pièce d'horlogerie telle qu'une montre bracelet, montre de poche ou similaire.

Brève description des dessins

[0021] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : Figure 1 est une vue en plan d'un mécanisme de quantième selon l'invention, montrant les traits cachés ; Figure 2 est une vue isométrique du mécanisme de la figure 1 ; Figure 3 représente des vues en détail de la coopération entre le mobile d'entrée et le renvoi en aval de ce dernier, ainsi que dudit renvoi ; Figure 4 est une vue isométrique du mobile de quantième ainsi que les renvois avec lesquels il coopère ; Figure 5 est une vue isométrique illustrant la coopération entre la roue à denture partielle que comporte le mobile de quantième et le renvoi de rattrapage, lorsque ce dernier n'est pas en train de coopérer avec la denture partielle ; Figure 6 est une vue isométrique du mobile de rattrapage ; Figure 7 est une vue éclatée du mobile de rattrapage ; Figure 8 est une vue isométrique du mobile de rattrapage, la roue de rattrapage ainsi que la denture 29 février ayant été enlevées ; Figure 9 est une vue isométrique du mécanisme juste avant minuit le 28 d'un février non bissextile ; Figure 10 est une vue en plan de la situation représentée par la figure 9, montrant les traits cachés ; Figure 11 est une vue en plan de la situation un peu plus tard que celle de la figure 10, pendant l'entrainement du mobile de quantième, montrant les traits cachés ; Figure 12 est une vue en plan de la situation un peu plus tard que celle de la figure 11, juste après l'entrainement du mobile de quantième et sur laquelle la roue de rattrapage a été enlevée, montrant les traits cachés ; Figures 13 et 14 sont des vues en plan partielles de l'entrainement de la dent escamotable ainsi que de la denture 29 février par les doigts du troisième renvoi ; Figure 15 est une vue en plan de la situation juste après celle de la figure 14, le mobile de quantième indiquant le 1<er>du mois, montrant les traits cachés ; Figure 16 est une vue en plan de la situation juste après l'entrainement du mobile de quantième pour indiquer le 2 du mois, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figure 17 est une vue en plan de la situation juste avant minuit le 28 février d'une année bissextile, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figure 18 est une vue en plan de la situation juste avant minuit le 29 février d'une année bissextile, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figure 19 est une vue en plan de la situation juste après celle de la figure 18, après entraînement du mobile de quantième par le deuxième renvoi, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figure 20 est une vue de la situation juste avant minuit le 28 d'un mois de 30 jours, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figure 21 est une vue de la situation juste après celle de la figure 20, après entrainement du mobile de quantième par le deuxième renvoi, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figure 22 est une vue environ 24 heures plus tard que celle de la figure 21, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figure 23 est une vue environ 24 heures plus tard que celle de la figure 22, la roue de rattrapage ayant été enlevée, montrant les traits cachés ; Figures 24 à 27 sont des vues schématiques de diverses dispositions des éléments principaux du mécanisme ; et Figures 28 à 30 illustrent des exemples de diverses dispositions d'organes d'affichage sur le cadran.

Mode de réalisation de l'invention

[0022] Les figures 1 et 2 illustrent des vues d'ensemble d'un mécanisme de quantième 100 selon l'invention, juste avant minuit un jour au milieu d'un mois. Ce mécanisme comporte un mobile d'entrée 1, destiné à être entrainé à raison d'un tour par jour par le biais d'une roue des heures d'un mouvement horloger de base, qui engrène avec une roue d'entrée 1a à denture complète que comporte ledit mobile 1. Le mobile d'entrée peut ainsi entrainer directement ou indirectement un affichage de l'heure sur une échelle de 24 heures, si désiré.

[0023] Ce dernier comporte également une roue à denture partielle 1b, qui est coaxiale à la roue 1a et comporte un secteur denté 1f présentant 14 dents sur une base de 48 dents, dont 12 dents sont des dents conventionnelles, les deux dents situées de part et d'autre de la série de 12 dents conventionnelles étant reliées entre elles sur une hauteur partielle par une surface de blocage 1c qui sera décrite ci-dessous. Il est à noter que l'ensemble des nombres de dents mentionnés dans ce texte sont cités purement à titre d'exemples, et que d'autres nombres sont également possibles dans la mesure où le fonctionnement décrit est assuré.

[0024] La roue à denture partielle 1b coopère avec un premier renvoi 2, qui est entrainé en rotation par le secteur denté 1f à raison d'un tour une fois par jour, et ce durant environ 7,5 heures aux alentours de minuit, cette durée incluant 00h00 et pouvant être adaptée aux besoins du constructeur. Le reste de la journée, le premier renvoi 2 est immobilisé par un agencement autobloquant, qui sera décrit en référence à la figure 3.

[0025] La portion non dentée de la roue à denture partielle 1b comporte deux surfaces 1c, 1d, notamment une surface de blocage 1c, qui présente un rayon correspondant à celui des sommets des dents du secteur dentée 1f et qui suit le prolongement des sommets des dents 1g du secteur denté 1f, ainsi qu'une surface inactive 1d qui présente un rayon suffisamment faible pour ne pas entrer en contact avec le premier renvoi 2. Ces surfaces sont situées côte à côte, l'une superposée à l'autre, considérées en référence à l'axe de rotation du mobile d'entrée 1.

[0026] Le premier renvoi 2 comporte 15 dents, dont deux dents 2a, 2b sont partiellement découpées dans leur épaisseur. Les portions non découpées (c'est-à-dire les portions pleines) 2a s'étendent en direction de la surface inactive 1d, et les portions découpées 2b se situent en regard de la surface de blocage 1c lorsque la portion non dentée 1f de la roue à denture partielle 1b coopère avec le premier renvoi 2. La surface de blocage 1c coopère ainsi avec les flancs des dents qui se situent de part et d'autre des dents partiellement découpées 2a, 2b de telle sorte que le premier renvoi 2 ne peut pas pivoter, de façon similaire à des dentures autobloquantes à entraînement intermittent de type conventionnel. Cependant, l'agencement illustré ici est particulièrement avantageux puisque les formes des dents peuvent être entièrement conventionnelles, ce qui optimise la transmission de couple ainsi que les jeux entre les deux éléments, et la présence des parties non découpées 2a qui coopèrent avec les dents périphériques 1g du secteur denté 1f assure la fiabilité de l'entrainement lorsque le secteur denté 1f commence à interagir avec le premier renvoi 2. En effet, cet agencement évite que l'engrènement entre ces deux dentures se bloque à ce moment-là grâce à la coopération entre l'une desdites parties non découpées 2a et le secteur denté 1f qui garantit le pivotement du premier renvoi 2 à ce moment-là.

[0027] Cinématiquement en aval du premier renvoi 2 se trouvent, d'une part un deuxième renvoi 3 agencé pour l'entrainement d'un mobile de quantième 5, et d'autre part un troisième renvoi 4 agencé pour entrainer un mobile de rattrapage 7. Dans la construction illustrée, l'ensemble des renvois 2, 3 et 4 peuvent être coupés par un plan commun et présentent le même nombre de dents, pour un rapport d'engrenages de 1 à 1. Pour le surplus, un renvoi supplémentaire facultatif 9 peut être présent, afin d'entrainer un affichage du jour de la semaine ou similaire (non illustré).

[0028] En référence à la figure 4, le deuxième renvoi 3 porte un doigt 3a qui coopère avec une roue de quantième 5a à 31 dents, que comporte ledit mobile de quantième 5, et qui est positionnée par un sautoir 10 de façon connue afin de déterminer 31 positions angulaires stabiles pour ledit mobile 5. Ce dernier peut comporter, ou peut entrainer, un disque de quantièmes, une aiguille ou similaire (non représenté(e)) qui sert à indiquer le quantième à l'utilisateur. Afin de simplifier la lecture par la suite, la phrase „le mobile de quantième indique ...“ (et similaires) a été utilisée comme abréviation pour englober tout agencement de moyens d'affichage du quantième, qu'il soit porté par le mobile de quantième 5 ou pas, la position angulaire du mobile de quantième 5 correspondant à l'indication mentionnée en tout cas.

[0029] Lorsque le doigt 3a ne pénètre pas dans la denture de la roue de quantième 5a, une correction rapide, par le biais d'un système de commande ad hoc (non illustré) agissant sur cette dernière, peut être effectuée.

[0030] Les éléments décrits jusqu'à présent permettent, audit mécanisme 100, de fonctionner en tant que quantième simple, le mobile de quantième 5 avançant à raison d'un pas par jour et nécessitant une correction manuelle à la fin de chaque mois ayant moins de 31 jours.

[0031] Afin d'assurer une correction automatique à la fin des mois de moins de 31 jours, le mobile de rattrapage 7 est entrainé par le troisième renvoi 4 afin de faire avancer le mobile de quantième 5 à raison d'un nombre de pas supplémentaires, par l'intermédiaire d'un renvoi de rattrapage 6, qui sert également à l'indexation du mobile de rattrapage 7 et qui présente un nombre de dents qui est un multiple de cinq (15 dans le cas illustré). Dans ces buts, le renvoi de rattrapage 6 coopère avec une roue à denture partielle 5b que comporte le mobile de rattrapage 5, et ce de façon similaire à l'interaction entre le premier renvoi 2 et la roue à denture partielle 1b du mobile d'entrée.

[0032] À cet effet, la roue à denture partielle 5b comporte un secteur denté 5c présentant une série de quatre dents complètes sur une base de 31 dents. Ces dents sont orientées et alignées avec celles de la roue de quantième 5a, le reste du pourtour de la roue à denture partielle 5b comportant une surface inactive 5f superposée à une surface de blocage 5d, analogues à celles de la roue 1b susdécrite. Finalement, le renvoi de rattrapage 6 comporte 15 dents, dont six sont des paires de dents adjacentes partiellement découpées 6a, 6b dans leur épaisseur, reparties régulièrement autour dudit renvoi 6 et analogues à celles du premier renvoi 2 afin de présenter le même fonctionnement. Par conséquent, à chaque tour du mobile de quantième le renvoi de rattrapage 6 ainsi que le mobile de rattrapage 7 avancent à raison de 5 pas de leurs dentures respectives.

[0033] Le mobile de rattrapage 7 sera maintenant décrit plus en détails, en référence particulièrement aux figures 6 à 8.

[0034] Ce mobile 7 comporte une roue de rattrapage 7a à 60 dents, positionnée par un sautoir 11 et engrenant avec le pignon de rattrapage 6. La roue de rattrapage 7a est solidaire en rotation d'une roue des mois de 30 jours 7b, qui comporte quatre paires de deux dents sur une base de 60 dents, qui sont alignées angulairement avec des dents superposées de la roue de rattrapage 7a. Chaque paire de dents coopère avec un premier doigt 4a que comporte le troisième renvoi 4 (voir figures 1 et 2). L'une des dents de chaque paire assure l'avancement du quantième à raison d'un pas supplémentaire à la fin des mois d'avril, juin, septembre et novembre, l'autre dent de chaque paire assurant l'entrainement du mobile de rattrapage 7 dans le sens inverse lors d'une correction dans le sens inverse, et les positions des dents est choisie à cet effet.

[0035] Afin d'assurer encore un pas supplémentaire à la fin de chaque mois de février, que l'année soit bissextile ou non, une denture 29 février 7c est prévue, solidaire en rotation de la roue de rattrapage 7a, sur un niveau différent que celui de la roue des mois de 30 jours 7b, de telle sorte que ladite denture 7c ne coopère pas avec le premier doigt 4a mais avec une paire de doigts 4b qui sont solidaires en rotation du premier doigt 4a sur un niveau ad hoc afin de coopérer exclusivement avec la denture 7c. Cette denture 7c comporte trois dents, dont deux sont impliquées dans l'entrainement normal à la fin des mois de février, l'autre étant impliquée exclusivement dans le cas d'une correction dans le sens inverse.

[0036] Pour les mois de février des années non bissextiles, le pas supplémentaire à la fin du 28 du mois est assuré par l'intermédiaire d'une paire de dents escamotables 7d, qui se situent au même niveau que la roue des mois de 30 jours 7b, et sont ainsi également entrainées par le premier doigt 4a. À nouveau, l'une de ces dents est impliquée dans l'entrainement normal, l'autre dans le cas d'une correction dans le sens inverse.

[0037] Ces dents escamotables 7d sont portées par un double levier 7f, qui est monté en pivotement sur un cadre 7g solidaire en rotation de la roue de rattrapage 7a, la position angulaire dudit double levier 7f en référence à son propre axe de pivotement sur le cadre 7g étant déterminée par un système de commande 8.

[0038] Ce système de commande 8 comporte une double came 8a montée en pivotement sur ledit cadre 7g et agencée pour agir sur les deux bras du double levier 7f de façon à le faire évoluer entre deux positions angulaires extrêmes, l'une dans laquelle les dents escamotables 7d sont hors de la portée du premier doigt 4a, l'autre dans laquelle les dents escamotables 7c se trouvent dans une position active est sont donc susceptibles de coopérer avec ledit premier doigt 4a. Dans la construction illustrée, la double came 8a prend place entre les deux bras du levier 7f et est conformée de telle sorte à commander ce dernier de façon desmodromique, mais d'autres agencements sont possibles. Par exemple, la double came 8a peut être remplacée par une came à rayon constant, ou une simple came peut agir sur un bras du double levier 7f à l'encontre de l'effet d'un ressort de rappel qui tend à maintenir ledit bras du double levier 7f en contact avec la came. Dans cette dernière situation, le double levier 7f peut bien entendu être remplacé par un levier simple.

[0039] La double came 8a est solidaire en rotation d'un pignon 8b, qui engrène avec une roue fixe 8c qui est montée solidaire en rotation d'un élément de bâti (non illustré) coaxial au mobile de rattrapage 7. De cette façon, lorsque ce dernier pivote, le pignon 8b roule sur la denture de la roue fixe 8c et pivote ainsi par rapport au cadre 7g, entraînant le déplacement angulaire du double levier 7f et escamotant les dents escamotables 7d lorsque l'année est bissextile. Dans la construction illustrée, le rapport d'engrenages entre le pignon 8b et la roue fixe 8c est choisi pour que le pignon 8b effectue 1,25 tour par an autour de son propre axe de rotation. Cependant, d'autres variantes de rapports d'engrenages sont possibles, puisque l'état escamoté ou déployé des dents escamotables 7d à des moments où elles ne se trouvent pas en regard du doigt 4a n'a aucune incidence sur le fonctionnement du système.

[0040] Afin de simplifier le mécanisme 100, le système de commande 8 peut être supprimé et les dents escamotables 7c peuvent être rendues fixes. Dans un tel cas, une correction sera nécessaire exclusivement à la fin février des années bissextiles, afin d'afficher le 29<ème>jour du mois puisque cela sera sauté automatiquement. Encore plus simple, est une variante dans laquelle les dents escamotables 7c sont absentes. Dans ce cas, une correction manuelle à la fin du mois de février de chaque année non bissextile est nécessaire afin d'avancer l'indication du quantième. Le mécanisme de quantième 100 est ainsi annuel au lieu d'être perpétuel dans chacune de ces variantes.

[0041] La structure du mécanisme 100, selon l'invention, ayant été décrite, ses phases de fonctionnement seront maintenant expliquées en référence aux figures 9 à 23. Afin de ne pas surcharger les figures, seuls les signes de références, mentionnés dans le texte dans le contexte d'une figure particulière, apparaissent sur les figures concernées. Pour le surplus, des sens de rotation seront indiqués en référence aux orientations des figures.

[0042] Les figures 9 et 10 illustrent la situation juste avant l'entrainement le plus compliqué, c'est-à-dire partant un peu avant minuit le 28 février d'une année non bissextile.

[0043] Dans la situation illustrée, le secteur denté 1f du mobile d'entrée 1 vient d'engager avec la denture du premier renvoi 2, ce qui a pour effet d'entamer l'entrainement de ce dernier dans le sens horaire. Pour le surplus, le secteur denté 5c est sur le point de s'engager avec la denture de renvoi de rattrapage 6.

[0044] Par la suite, le deuxième renvoi 3 est entrainé à son tour dans le sens antihoraire, et son doigt 3a entre en prise avec la denture de la roue de quantième 5a, comme illustre la figure 11, qui représente la situation quelque temps plus tard que celle représentée sur les figures 9 et 10, l'indication de quantième étant en train de passer de 28 à 29.

[0045] En même temps, le renvoi de rattrapage 6 est entrainé en rotation dans le sens antihoraire par le secteur denté 5c, qui entraine également le mobile de rattrapage 7 dans le sens horaire, à raison d'un pas de la denture de la roue de rattrapage 7a.

[0046] Lorsque cet entrainement est terminé, la situation illustrée dans la figure 12 se présente. Dans cette figure, la roue de rattrapage 7a a été enlevée afin de rendre visible les autres éléments du mobile de rattrapage.

[0047] Puisqu'il est le 28 février d'une année non bissextile, le système de commande 8 a assuré que les dents escamotables 7d portées par le double levier 7f se trouvent dans leur position active, c'est-à-dire qu'elles sont déployées. Par conséquent, la dent amont parmi ces dernières (considéré dans le sens de rotation du mobile de rattrapage 7) se trouve dans la trajectoire du premier doigt 4a porté par le troisième renvoi 4.

[0048] Par la suite, le troisième renvoi 4 continue à pivoter dans le sens antihoraire, et par conséquent le premier doigt 4a entraine ladite dent amont parmi les dents escamotables 7d (voir la figure 13) à raison d'un pas de la denture de la roue de rattrapage 7a, et les deux doigts 4b entraînent par la suite les deux dents amonts de la denture 29 février 7c (voir la figure 14) à raison de deux pas de la denture de la roue de rattrapage. Puisque le mobile de rattrapage 7 est ainsi pivoté à raison de trois pas, par les doigts 4a, 4b, le mobile de quantième 5 est également avancé à raison de trois pas supplémentaires, par l'intermédiaire du renvoi de rattrapage 6, qui engrène, à ce moment-là, avec d'une part la roue de rattrapage 7a et d'autre part le secteur denté 5c du mobile de quantième 5. Le doigt 3a étant hors de prise avec la roue de quantième 5a, le mobile de quantième 5 est ainsi libre de pivoter afin d'effectuer ces pas supplémentaires.

[0049] Le mobile de quantième 5 indique ainsi le premier du mois, et la situation illustrée par la figure 15 règne. Dans le cas d'une correction dans le sens inverse à ce stade, la séquence de déplacements susdécrite s'effectuera selon la séquence inversée, et c'est pour cette raison que chacune des dentures 7c, 7d présente une dent supplémentaire qui n'était pas impliquée jusqu'ici. Cette dent supplémentaire devient ainsi la dent amont par rapport au sens de rotation du mobile de rattrapage 7 lorsque le troisième renvoi 4 est pivoté dans le sens horaire pour effectuer une telle correction.

[0050] Comme découle clairement de la figure 15, une dent du secteur denté 5c demeure engagée avec le renvoi de rattrapage 6 et la dent avale de la denture 29 février 7c reste dans la portée des doigts 4b. Par conséquent, lors du passage du premier au deuxième du mois, c'est-à-dire du prochain pivotement régulier du mobile de quantième 5, le mobile de rattrapage 7 sera avancé à raison d'un pas de sa denture par l'intermédiaire du renvoi de rattrapage 6, afin de s'assurer qu'il n'y aura aucune interaction avec les doigts 4a, 4b, ces derniers étant maintenant hors de prise des dentures 7c, 7d comme illustre la figure 16, sur laquelle la roue de rattrapage 7a a été enlevée à nouveau afin de pouvoir visualiser les autres dentures du mobile de rattrapage 7 (ce qui est également le cas pour les figures 17 à 23).

[0051] Dans la situation illustrée par la figure 16, qui représente le mécanisme juste après l'entrainement du mobile de quantième 5 par le doigt 3a afin que le mobile de quantième indique le 2 du mois, la coopération entre le mobile de quantième 5 et le renvoi de rattrapage 6 est autobloquant, comme décrit ci-dessus, et le mobile de rattrapage 7 a avancé à raison de 5 pas depuis sa position de départ le 28 du mois.

[0052] Entre le 2 et le 27 (bornes comprises) de chaque mois, le renvoi de rattrapage 6 et le mobile de quantième coopèrent de telle sorte que ce dernier reste bloqué. Par conséquent, le mobile de rattrapage 7 reste également bloqué, aucune dent ne se trouvant dans la trajectoire des doigts 4a, 4b, et, aux alentours de minuit chaque jour, le mobile de quantième 5 sera entrainé par le doigt 3a de façon habituelle.

[0053] La figure 17 illustre la situation un peu avant minuit le 28 février d'une année bissextile. Le pignon 8b du système de commande 8 a roulé sur la roue fixe 8c lors des rotations du mobile de rattrapage 7 de telle sorte que la double came 8a se trouve maintenant dans une position angulaire qui a engendré l'escamotage des dents escamotables 7d. Ces derniers se trouvent donc hors de portée du premier doigt 4a.

[0054] Par conséquent, lors de l'entrainement du mobile de quantième 5 pour indiquer 29, le seul effet supplémentaire est l'entrainement du mobile de rattrapage 7 à raison d'un pas de sa denture dans le sens horaire, par le biais du secteur denté 5c et le renvoi de rattrapage 6. Ces éléments se trouveront ainsi dans les positions illustrées dans la figure 18, qui illustre la situation 24 heures après la figure 17, c'est-à-dire juste avant minuit le 29 février.

[0055] Dans cette situation, les dents 7c se trouvent toujours hors de portée des doigts 4b. Cependant, après l'entrainement d'un pas du mobile de quantième 5 par le biais du doigt 3a aux alentours de minuit du 29 février, le mobile de rattrapage 7 a été avancé à raison d'un pas supplémentaire par l'intermédiaire du renvoi de rattrapage 6, et les dents du 29 février 7c se trouveront maintenant dans la portée des doigts 4b du troisième renvoi 4. Par conséquent, lors de la rotation du renvoi 4, les deux dents amont parmi ces trois dents 7c seront entrainées par les doigts 4b, comme décrit dans le cadre de la figure 14 ci-dessus, et les mêmes conséquences en découlent afin que le mobile de quantième 5 indique „1“, et 24 heures après, „2“.

[0056] Le cas d'un mois de 30 jours sera maintenant décrit en référence aux figures 20 à 23.

[0057] La figure 20 illustre la situation juste avant minuit le 28 d'un mois de 30 jours, notamment avril, le renvoi de rattrapage 6 étant sur le point d'entrer en prise avec le secteur denté 5c du mobile de quantième 5, et toute denture du mobile de rattrapage 7 étant hors de la portée des doigts 4a et 4b du troisième renvoi 4.

[0058] La figure 21 illustre la situation un peu plus tard, après l'entrainement du mobile de quantième 5 par le biais du doigt 3a pour indiquer „29“. Le secteur denté 5c du mobile de quantième a fait pivoter le renvoi de rattrapage 6 et ainsi le mobile de rattrapage 7, à raison d'un pas de leurs dentures respectives, ce qui a fait avancer ce dernier mobile. Cependant, toute denture du mobile de rattrapage 7 reste hors de portée des doigts 4a, 4b, et aucun entraînement supplémentaire n'aura donc lieu, l'indication restant ainsi à „29“.

[0059] La figure 22 illustre la situation environ 24 heures plus tard que la figure 21, le mobile de quantième 5 ayant été avancé pour indiquer „30“. Le renvoi de rattrapage 6 et le mobile de rattrapage 7 ont encore été avancés à raison d'un pas supplémentaire de leurs dentures respectives, mais à nouveau, toute denture du mobile de rattrapage 7 reste hors de portée des doigts 4a, 4b, et l'indication demeure à „30“ jusqu'au prochain entraînement du mobile de quantième 5.

[0060] La figure 23 illustre la situation environ 24 heures plus tard que la figure 22, le mobile de quantième 5 ayant été entrainé par le doigt 3a pour indiquer „31“, ce qui a également entrainé le mobile de rattrapage 7 à raison d'encore un pas supplémentaire. Maintenant, une dent de la roue des mois de 30 jours 7b se trouve dans la portée du premier doigt 4a, et sera ainsi entraînée par ce dernier lorsque le troisième renvoi 4 continue à pivoter. Par la suite, le mobile de rattrapage 7 entrainera en rotation le renvoi de rattrapage 6 et ainsi le mobile de quantième 5 à raison d'un pas de leurs dentures afin que ce dernier indique „1“. À nouveau, le mobile de rattrapage 7 est avancé à raison d'un pas supplémentaire lors de la transition entre une indication de „1“ et de „2“ afin d'éloigner la dent avale de la paire de dents de la roue des mois de 30 jours de la portée du premier doigt 4a.

[0061] Lorsque l'utilisateur effectue une correction dans le sens inverse, l'autre dent de chaque paire de dents de la roue des mois de 30 jours 7b devient la dent amont, et coopère avec le premier doigt 4a afin de permettre une correction passant par la fin d'un mois de 30 jours.

[0062] Dans le cas d'un mois de 31 jours, aucune dent du mobile de rattrapage 7 se trouvera dans la portée des doigts 4a, 4b vers la fin du mois, et aucun pas supplémentaire du mobile de quantième 5 ne sera donc généré, ce dernier avançant pas par pas, exclusivement sous la commande du doigt 3a à raison d'un pas par jour, le mobile de rattrapage 7 avançant également sous la commande du secteur denté 5c par l'intermédiaire du renvoi de rattrapage 6.

[0063] Dans le cas d'une correction rapide par l'intermédiaire d'un système de correction rapide agissant sur le mobile de quantième 5 lorsque les doigts 3a, 4a et 4b sont hors de portée des dentures avec lesquelles ils interagissent, la synchronisation entre le mobile de quantième 5 et le mobile de rattrapage est maintenue grâce au renvoi de rattrapage 6 et ses interactions avec les mobiles de quantième 5 et de rattrapage 7.

[0064] Le calcul des divers rapports d'engrenages pour obtenir ce fonctionnement est bien entendu à la portée de l'homme du métier, et les formes et nombres de dents peuvent être choisis de manière ad-hoc dans ce but. Le mode de réalisation illustré ci-dessus n'est donc nullement limitatif.

[0065] Le mécanisme 100 selon l'invention permet non seulement le fonctionnement susdécrit, mais permet aussi une correction dans le sens inverse sans déréglage des divers éléments. Pour le surplus, il peut être aménagé sur un bâti de diverses manières, afin d'utiliser la place disponible au mieux, et pour positionner des organes d'affichages affichant des informations liées à la date (par exemple le quantième, le mois, le jour de la semaine, le cycle bissextile etc...) à la volonté du constructeur en adaptant un minimum d'éléments et sans nécessiter de chaines cinématiques de transmission encombrants.

[0066] Par exemple, un affichage du jour de la semaine peut être entrainé directement ou indirectement à partir du mobile d'entrée 1 ou de l'un des renvois 2, 3, 4, 9, un affichage des mois peut être entrainé directement ou indirectement à partir de la roue de rattrapage 7a, et un affichage de l'année bissextile peut également être entrainé à partir de la même roue 7a. Les détails de ces affichages sont à la portée de l'homme du métier et ne nécessitent donc pas d'être décrits en détail ici.

[0067] Les figures 24 à 27 illustrent divers agencements des éléments principaux du mécanisme, qui conviennent particulièrement à certaines dispositions d'affichages, comme celles données à titre d'exemples sur les figures 28 à 30.

[0068] L'agencement de la figure 24 convient particulièrement (mais non exclusivement) pour un affichage du quantième 21 au centre, un affichage du jour de la semaine 22 à gauche et un affichage du mois 23 et des années bissextiles 24 à droite sur le cadran 20, comme par exemple illustré sur la figure 28, sur lequel un affichage 24h a également été prévu coaxialement à l'affichage du jour de la semaine 22. Cet agencement convient aussi pour l'affichage de la figure 29, dans lequel l'affichage du quantième 21 est également au centre, celui du jour de la semaine 22 est à 8h tandis que ceux du mois 23 et de l'année bissextile 24 se trouvent à 4h. L'affichage 24 heures 25 se trouve à 12h ici.

[0069] L'agencement de la figure 25, qui représente celui de la figure 24 inversé selon un axe vertical, convient particulièrement pour des affichages similaires à ceux des figures 28 et 29, les positions des affichages des jours et des mois / années bissextiles ayant été inversées.

[0070] La figure 26, qui représente l'agencement de la figure 24 inversée selon un axe horizontal, convient également pour un affichage selon la figure 28, selon la figure 30 (qui est similaire à celui de la figure 28 sauf que l'affichage du quantième 21 se trouve à 12h) ou selon une variante de celle de la figure 29 dans laquelle les affichages à 4h et à 8h ont été échangés l'un pour l'autre.

[0071] Finalement, la figure 27, qui représente l'agencement de la figure 26 inversée selon un axe vertical, convient particulièrement à une variante d'un affichage selon la figure 28 dans laquelle les affichages à 3h et à 9h ont été échangés, une variante d'un affichage selon la figure 29 dans laquelle les affichages à 4h et à 8h ont été échangés ou bien une variante d'un affichage selon la figure 30 dans laquelle les affichages à 3h et à 9h ont été échangés l'un pour l'autre.

[0072] Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en lien avec un mode de réalisation spécifique ainsi que quelques variantes explicites, encore d'autres variantes supplémentaires sont également envisageables sans sortir de la portée de l'invention comme définie par les revendications.

Claims (15)

1. Mécanisme de quantième (100) pour pièce d'horlogerie, comprenant : – un mobile d'entrée (1) agencé pour être entrainé par un mouvement de base ; – un mobile de quantième (5) agencé pour être entrainé à raison d'au moins un pas à la fin de chaque jour ; – un mobile de rattrapage (7) en liaison cinématique avec ledit mobile de quantième (5) par l'intermédiaire d'un renvoi de rattrapage (6), ledit mobile de rattrapage (7) étant agencé d'une part pour être entrainé par ledit mobile de quantième (5) à raison d'au moins deux pas par mois, dont l'un lors de la transition entre le 28 et le 29 du mois, et l'autre lors de la transition entre le 1<er>et le 2 du mois, et d'autre part pour entrainer ledit mobile de quantième (5) à raison d'un nombre de pas supplémentaires à la fin des mois ayant moins de 31 jours ; – un premier renvoi (2) agencé pour être entrainé par ledit mobile d'entrée (1) ; – un deuxième renvoi (3) engrenant avec ledit premier renvoi (2) et portant un doigt (3a) agencé pour entrainer ledit mobile de quantième (5) à raison d'un pas par jour; – un troisième renvoi (4) engrenant avec ledit premier renvoi (2) et portant une pluralité de doigts (4a, 4b) agencés pour entrainer ledit mobile de rattrapage (7) à raison d'un nombre de pas supplémentaires à la fin desdits mois ayant moins de 31 jours, et ce après l'entrainement dudit mobile de quantième (5) par le biais dudit doigt (3a) porté par ledit deuxième renvoi.

2. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication 1, dans lequel lesdits premier (2), deuxième (3) et troisième (4) renvois sont situés au moins partiellement dans un plan commun.

3. Mécanisme de quantième (100) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel lesdits doigts (4a, 4b) du troisième renvoi (4) sont distribués sur deux niveaux différents, un premier doigt (4a) se trouvant sur un premier niveau et étant agencé pour coopérer avec une roue des mois de 30 jours (7b) que comporte ledit mobile de rattrapage (7), de telle sorte à entrainer ce dernier à raison d'un pas supplémentaire à la fin des mois ayant 30 jours, ainsi qu'une paire de doigts (4b) se trouvant sur un deuxième niveau et étant agencée pour coopérer avec une denture 29 février (7c) que comporte ledit mobile de rattrapage (7), de telle sorte à entrainer ce dernier à raison de deux pas supplémentaires à la fin des mois de février.

4. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel la denture de ladite roue des mois de 30 jours (7b) présente une pluralité de paires de dents agencées pour permettre un entrainement par ledit premier doigt (4a) dans les deux sens de rotation de ce dernier, et la denture 29 février (7c) présente trois dents agencées pour permettre un entraînement par ladite paire de doigts (4b) dans leurs deux sens de rotation.

5. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel ledit mobile de rattrapage (7) comporte au moins une dent escamotable (7d) agencée pour coopérer avec ledit premier doigt (4a) à la fin du 28 des mois de février des années non bissextiles afin de faire avancer ledit mobile de rattrapage (7) à raison d'encore un pas supplémentaire.

6. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel ladite au moins une dent escamotable (7d) comporte une paire de dents agencée pour coopérer avec ledit premier doigt (4a) dans les deux sens de rotation de ce dernier.

7. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel ladite au moins une dent escamotable (7c) est portée par un levier (7f) monté en pivotement sur ledit mobile de rattrapage (7), et dont la position angulaire est commandée par au moins une came (8a) solidaire en rotation d'un pignon (8b) monté en pivotement sur ledit mobile de rattrapage (7) et qui engrène avec une roue fixe (8c) montée sur un élément de bâti.

8. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel ledit levier (7f) est un double levier qui coopère avec une paire de cames coaxiale (8c) de façon desmodromique.

9. Mécanisme de quantième (100) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit mobile d'entrée (1) comporte un secteur denté (1f) agencé pour faire pivoter ledit premier renvoi (2) aux alentours de minuit, de préférence à raison d'un tour par jour.

10. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel ledit mobile d'entrée (1) et ledit premier renvoi (2) sont agencés de telle sorte à être autobloquants lorsque ledit secteur denté (1f) n'engrène pas avec ledit premier renvoi (2).

11. Mécanisme de quantième (100) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit mobile de quantième (5) comporte un secteur denté (5c) agencé pour pouvoir faire pivoter ledit renvoi de rattrapage (6) et ainsi ledit mobile de rattrapage (7) à raison d'un pas à la fin du 28 du mois, d'un pas à la fin du 29 du mois, d'un pas à la fin du 30 du mois, d'un pas à la fin du 31 du mois ainsi que d'un pas à la fin du 1<er>du mois, lorsque le mois compte 31 jours.

12. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel ledit mobile de quantième (5) et ledit renvoi de rattrapage (6) sont agencés de telle sorte à être autobloquants lorsque ledit secteur denté (5c) dudit mobile de quantième (5) n'engrène pas avec ledit renvoi de rattrapage (6).

13. Mécanisme de quantième (100) selon la revendication précédente, dans lequel ledit renvoi de rattrapage (6) est agencé pour effectuer un tiers d'un tour par mois.

14. Mouvement d'horlogerie comprenant un mécanisme de quantième (100) selon l'une des revendications précédentes, ledit mobile d'entrée (1) étant agencé pour être entrainé par une roue des heures que comporte ledit mouvement, de préférence à raison d'un tour par jour.

15. Pièce d'horlogerie comprenant un mouvement d'horlogerie selon la revendication précédente.