CH676999A5 - - Google Patents

Description

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Description

On connaît de nombreuses machines à coudre zig-zag dans lesquelles la jetée de l'aiguille est obtenue par un mouvement pendulaire de la barre-aiguille.

Dans certaines de celles-ci, cette barre-aiguille est montée coulissante dans un berceau, articulé au bâti de la machine par un point intermédiaire de sa longueur et dont l'extrémité supérieure est soumise à l'action d'un dispositif de commande lui imposant des déplacements de va-et-vient d'amplitude caractéristique de celle désirée pour le mouvement de jetée de l'aiguille. Le brevet suisse 458 899 et les Ko-kaï japonais 51 103 547 et 51 103 548 décrivent précisément des structures de ce genre.

Dans d'autres machines à coudre, telles celles divulguées par les brevets américains 4 215 638 et 4 458 611, la barre-aiguille est également associée à un berceau soumis à un mouvement pendulaire, mais celui-ci est rendu solidaire du bâti de la machine par deux articulations omni-directionelies dont la première est proche de l'extrémité supérieure du berceau et la seconde, située au niveau de la partie inférieure de ta tête de couture, est généralement montée sur un levier-support, lui-même articulé sur le bâti de la machine.

Enfin, un troisième type de machines à coudre, que montrent par exemple les brevets US 2 862 468, 2 932 268, 2 989 016 et 4 213 409, ne comporte plus, à proprement parler, de berceau, la barre-aiguille étant montée coulissante à l'intérieur de deux paliers dont la face externe, de profil sphé-rîque, est engagée à pivotement dans un siège, de forme complémentaire, associé à un levier-support articulé sur le bâti de la machine, pour le palier supérieur, et solidaire de ce bâti, pour le palier inférieur, le mouvement de jetée étant communiqué à la barre-aiguille par action sur le levier-support ci-dessus.

L'ensemble des machines à berceau pendulaire est de construction lourde et complexe. Il s'agit généralement de machines à commande mécanique dans lesquelles le mouvement de jetée est dépendant d'un système de tringlerie à partir du moteur central de la machine à coudre. Compte-tenu de l'importance des masses à accélérer, il est quasiment impossible d'en faire usage dans une machine à coudre électronique moderne qui doit constituer, comme on le sait, un compromis optimum entre un volume et un poids réduits pour une qualité de performances élevée.

II est, en particulier, difficile de mettre en œuvre de telles constructions à faide de moteurs pas-à-pas compte tenu de ce que, en l'état actuel de la technique, de tels moteurs ne présentent à la fois une puissance relativement élevée sous un volume très réduit, ce qui est indispensable si l'on veut pouvoir offrir une machine à coudre de construction légère et ramassée, que pour un prix d'achat souvent disproportionné.

En ce qui concerne les machines du troisième type citées précédemment, celles-ci sont bien de construction simplifiée par rapport à celles des deux autres types de machines ci-dessus, parce qu'elles ne comportent plus de berceau. Elles sont donc plus légères et les masses à accélérer lors du mouvement de jetée sont plus réduites. Leurs structures ne se prêtent toutefois pas à une intégration dans une machine à coudre électronique pour des raisons somme toute assez similaires à celles citées ci-dessus: en effet, bien que la puissance nécessaire à l'obtention d'un mouvement de jetée aux accélérations rapides et nettes soit inférieure à celle devant être développée avec les machines du premier et du deuxième types décrites, le «travail» à fournir est supérieur à celui requis des moteurs équipant ces machines parce que là commande du mouvement de jetée est obtenue en exerçant une poussée bidirectionnelle alternativement à l'extrémité supérieure de la barre-aiguille, soit dans la partie de celle-ci effectuant les déplacements latéraux les plus grands par rapport à la verticale.

La présente invention a précisément pour objet une machine à coudre zig-zag, comprenant une barre-aiguille, une aiguille fixée à l'extrémité inférieure de cette barre, des paliers supérieur et inférieur dans lesquels la barre-aiguille est montée coulissante axialement et dont au moins une portion de leur face externe présente un profil sphérique, chaque palier étant engagé à pivotement par cette portion de face dans un siège de profil complémentaire, solidaire d'un support propre à chaque palier, le premier support étant fixe et le second étant mobile dans un plan transversal à l'axe longitudinal de la barre-aiguille, des premiers moyens d'entraînement de la barre-aiguille en un mouvement pendulaire et des seconds moyens imposant à la barre de coulisser dans lesdits paliers alternativement et périodiquement dans des directions opposées, caractérisée par le fait que les paliers de la barre-aiguille sont associés au support fixe, pour le palier supérieur, et au support mobile, pour l'autre palier.

Les dessins annexés illustrent, à titre d'exemple non limitatif,

- aux figs 1A et 1B, des schémas de fonctionnement d'une machine appartenant à l'état de la technique et de la machine selon l'invention;

- sur la fig. 2, une élévation de face d'une première forme d'exécution du mécanisme de commande de la jetée de la barre-aiguille de la machine selon l'invention:

- sur la fig. 3, ce même mécanisme vu du côté droit de la fig. 2, avec arrachement partiel;

- sur les figs 3A et 3B, le mécanisme de la fig. 3 dans la position extrême gauche et extrême droite du mouvement de jetée auquel est soumise la barre-aiguille de la machine;

- sur la fig. 4, une vue selon IV-IV de la fig. 2, avec coupe partielle de certains éléments;

- sur la fig. 5 une vue similaire à celle de la fig. 4, selon une variante d'exécution.

La fig. 6 est une élévation latérale d'une deuxième forme d'exécution du mécanisme de commande de la jetée de la barre-aiguille de la machine selon l'invention;

La fig. 7 est une vue, partiellement coupée, selon VII—VII de la fig. 6 et

La fig. 8, une vue selon Vtll—VIII de la fig. 7.

La fig. 9 montre, en coupe verticale, une unité

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«moteur, barre-aiguille, paliers» constituant le mécanisme de commande de la jetée d'une machine à coudre selon une troisième forme d'exécution;

La fig. 10 est une vue selon X-X de la fig. 9;

La fig. 11 est une vue similaire à celle de la fig. 10, selon une variante.

La fig. 12 montre, en coupe verticale, une unité «moteur, barre-aiguille, paliers, presse-étoffe» constituant notamment le mécanisme de commande de la jetée d'une machine à coudre selon une quatrième forme d'exécution;

La fig. 13 est une vue selon XIII—XIII de la fig. 12.

La fig. 14 montre, en coupe verticale, une unité «moteur, barre-aiguille, paliers» constituant le mécanisme de commande de la jetée d'une machine à coudre selon une cinquième forme d'exécution;

La fig. 15 est une vue selon XV-XV de la fig. 14.

La fig. 16 est une vue en élévation d'une sixième forme d'exécution.

La machine à coudre selon l'invention s'apparente aux machines de l'état de la technique du premier et du deuxième types décrits, en ce qui concerne le mode d'oscillation pendulaire choisi pour la barre-aiguille, et à celles du troisième type, du point de vue des structures mécaniques mises en oeuvre dont la simplicité se retrouve, mutatis mutandis, dans les formes d'exécution qui vont être décrites ci-après.

La fig. 1A montre clairement que, pour obtenir une jetée d'amplitude totale j avec une barre-aiguille B de longueur h, articulée en A (fig. 1A) - selon une architecture correspondant à celle du troisième type de machines de l'état de la technique -, il est nécessaire de mouvoir l'extrémité supérieure de la barre-aiguille sur une longueur j* égale à j si le point A est à mi-distance entre les extrémités de la barre. A ce déplacement correspond un travail mécanique T.

Si, au contraire, on fait emploi de la disposition illustrée schématiquement sur la fig. 1 B, on voit que, pour obtenir une jetée de même amplitude j avec une barre-aiguille de longueur h, il suffit de mouvoir le point médian A de cette barre sur un longueur égale à j/2. Le travail correspondant à ce déplacement sera donc égal à T/2.

Ainsi, la disposition selon la figure 1B permet-elle d'obtenir un résultat identique à celui de la figure 1A, soit un même déplacement de l'extrémité inférieure de la barre-aiguille B, en fournissant un travail égal à la moitié de celui devant être développé dans le cas de la disposition selon la figure 1 A.

Il s'ensuit, coroilairement, qu'une machine à coudre bâtie suivant le schéma de la figure 1B comportera un moteur de commande de la jetée dont la puissance, et donc la dimension, seront inférieures par rapport au cas d'une machine répondant au schéma de la figure 1A. Cette constatation reste vraie même si ie point A n'est pas tout à fait situé à mi-hauteur de la barre-aiguille.

Les figures 2 à 4 illustrent une première forme d'exécution du mécanisme de commande de la jetée d'une machine à coudre construite par combinaison de l'architecture générale schématisée sur la figure 1B et de divers éléments structurels apparaissant dans les constructions antérieures (machines du troisième type) fonctionnant selon ie principe schématisé sur la figure 1 A.

Aux dessins, 1 montre une portion de la partie terminale du bras supérieur d'une machine à coudre d'architecture traditionnelle bien connue, c'est-à-dire comportant une colonne verticale à laquelle sont fixés deux bras superposés portant, pour le bras supérieur, les mécanismes d'entraînement axial de la barre-aiguille et de commande de la jetée, (tous deux représentés) et, pour le bras inférieur, le mécanisme d'entraînement du capteur de boucle de commande de l'avance du tissu (tous deux non représentés).

Un arbre 2, entraîné à son extrémité droite par un moteur non représenté et pivoté dans le bras 1 grâce à un palier, également non représenté, porte, à son extrémité gauche, (fig. 3), un maneton équilibré 3 auquel est fixé, en position excentrée, un axe de pivotement 4 pour un palier 5 dont la face externe, à profil sphérique, est montée dans un siège de forme complémentaire, ménagé à l'extrémité inférieure, au dessin, d'une biellette 6.

A son extrémité supérieure, cette biellette présente un siège, à profil sphérique, dans lequel est monté un palier 7 dont la face externe présente un profit complémentaire de celui de ce siège et qui est monté pivotant sur un axe 8. Un ressort 9 est tendu entre un plateau 10, solidaire de l'axe 8, et le palier 7 compose le jeu axial existant entre ce palier et l'axe 8.

Cet axe 8 est solidaire de l'extrémité supérieure d'une barre-aiguille 11 dont l'autre extrémité porte une aiguille à coudre 12 et qui est montée coulissante axialement dans deux paliers 13 et 14 (figs 2 et 3).

Ceux-ci présentent un profil extérieur de forme sphérique et sont logés respectivement dans des sièges 15a et 16a, de forme complémentaire que présentent un support immobile 15, solidaire du bâti de la machine à coudre, et un levier 16, articulé en 17a sur un second support 17, également fixé à ce bâti (figs 2 à 4).

Comme on le voit distinctement sur la fig. 4, le levier 16 est commandé par un moteur pas-à-pas 18, de type rotatif, fixé au bâti 1 de la machine à coudre et dont l'axe moteur 18a est fileté et est engagé dans un écrou 19 que présente une extrémité d'une bielle 20 articulée en 21 sur le levier 16.

L'ensemble est monté de façon telle que, dans une position angulaire donnée de l'induit du moteur 18, susceptible d'être fixée par tout système d'initialisation connu et correspondant, par exemple, à celle visible sur la figure 4, la barre-aiguille 11 soit verticale et centrée par rapport aux deux positions extrêmes de jetée.

Toute rotation du moteur dans un sens tendant à faire pénétrer davantage l'axe 18a à l'intérieur de l'écrou 19, se traduit par un basculement vers la droite de l'extrémité inférieure de la barre-aîguiile (fig. 3B).

Un déplacement angulaire de l'axe 18a de sens contraire au précédent, produira un basculement vers la gauche de la barre-aiguille (fig. 3A).

Ainsi, en commandant convenablement le moteur

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18, par une tension impulsionnelle appropriée, il sera possible de produire des déplacements angulaires variables de l'induit de ce moteur et donc des mouvements de jetée de la barre-aiguille 11 fonction du type de point désiré» cela à partir d'instructions stockées de façon connue dans des ROM, par exempté, et lues par un microprocesseur.

Bien entendu, té moteur 18 de type à induit rotatif pourrait, en variante, être remplacé par un moteur pas-à-pas dont l'induit exécuterait des déplacements linéaires.

Dans un tel cas, la commande du basculement du levier 16 décrit pourra être réalisée par l'intermédiaire d'une tige 22 reliée, par son extrémité droite, à l'induit du moteur, non représenté, et, par son extrémité gauche, au levier 16, grâce à l'axe d'articulation 21 déjà cité (fig. 5).

Dans une deuxième forme d'exécution de la machine à coudre selon l'invention (fig. 6 à 8), la barre-aiguille 23 est entraînée dans son mouvement vertical alterné à partir d'un arbre 24, lui-même commandé à son extrémité droite par un moteur non représenté et dont l'extrémité gauche porte un plateau discoïdal 25 sur lequel fait saillie un axe excentré 26.

Sur cet axe est pivotée une extrémité d'un levier 27 monte librement dans une échancrure rectangulaire 28 que présente une extrémité d'une bielle 29. Le levier 27 est rendu solidaire de ce maneton par sa seconde extrémité qui est montée pivotante sur un axe 30, solidaire de la bielle 29, et s'étendant à angle droit par rapport à i'axe 26 déjà cité.

On retrouve une disposition similaire à l'autre extrémité de la bielle 29 laquelle est munie d'une seconde échancrure rectangulaire, non visible au dessin, mais en tous points semblable à l'échancrure 28, enveloppant un levier également non visible mais de forme et de dimensions identiques au levier 27, articulé sur la bielle 29 par un axe 31, parallèle à l'axe 30, et portant un axe 32 s'étendant à angle droit par rapport à l'axe 31.

Cet axe 32 est solidaire d'un plot 33 fixé à l'extrémité supérieure de la barre-aiguille 23.

Grâce à l'agencement qui vient d'être décrit, il est possible d'assurer l'entraînement en mouvement vertical de la barre-aiguille quelle que soit l'inclinaison de celle-ci, dans tes limites des déplacements de jetée usuels dans tes machines à coudre. En effet, toute inclinaison du plot 33 due à une inclinaison correspondante de la barre 23, sera compensée par une inclinaison de la bielle 29 rendue possible par la présence des leviers articulés la reliant tant à ce plot qu'au plateau 25.

Comme dans le cas de la forme d'exécution déjà décrite, la barre-aiguille 23 est montée coulissante dans deux paliers 34 et 35 présentant un profil extérieur sphérique et engagés dans des sièges de forme complémentaire prévus dans un support fixe 36, pour le premier palier, et, pour le second palier, dans un levier double 37 monté basculant, par une extrémité, autour d'un axe 38 et dont la face supérieure dé l'autre extrémité présente une denture incurvée 39 dont le rayon de courbure est centré sur l'axe 38.

Un moteur pas-à-pas 40 commande le basculement du levier 37 par l'intermédiaire du pignon 41 calé sur son arbre et engrènant avec le secteur denté 39 de ce levier (fig. 8).

On comprend que tout déplacement angulaire du pignon 41, dans un sens ou dans l'autre, se traduira par un basculement correspondant de la barre-aiguille. En se référant à la figure 7, ce basculement aura lieu vers la droite, si le pignon 41 sera entraîné dans le sens antihoraire; il s'effectuera en direction opposée, pour un déplacement angulaire du pignon

41 opposé au précédent.

On conçoit en outre que la forme d'exécution qui vient d'être décrite permet, elle aussi, d'obtenir aisément des mouvements de jetée de la barre 23 particulièrement précis et rapides.

Dans sa forme d'exécution faisant l'objet des figures 9 à 11, l'ensemble «moteur, barre-aiguille, paliers» se présente sous la forme d'un agrégat monobloc, de volume particulièrement réduit et amovible. Cet agrégat peut donc être fabriqué en tous lieux, indépendamment des autres éléments constitutifs de la machine à coudre, et être monté à pied d'oeuvre avec un minimum de réglages.

Au dessin, le mécanisme d'entraînement de la barre-aiguille en mouvement vertical n'a pas été représenté mais il va sans dire qu'il peut être du genre décrit précédemment sans nécessiter d'adaptations particulières.

Sur la figure 9, on reconnaît, tout d'abord, le moteur pas-à-pas qui comporte, montés entre deux flasques d'extrémité, 42 et 43, des roulements à billes 44 et 45 supportant un arbre vertical 46 auquel est fixé, d'une part, l'induit 47 du moteur, et, d'autre part, un pignon 48. Entourant l'induit 47, on reconnaît l'empilage 49a des tôles de l'inducteur et un bobinage d'excitation 49b.

Le flasque 42 s'étend vers la droite (fig. 9) et présente une ouverture 42a de profil sphérique formant l'un des deux sièges entre lesquels est enserré, par sa face externe, également sphérique, un premier palier 50 maintenu en position grâce à une plaque de recouvrement 51, fixée sur le flasque

42 et présentant une ouverture 51a, de profil sphérique, située au droit de l'ouverture 42a du flasque, cette ouverture 51a constituant le siège du palier 50 en coopération avec l'ouverture 42a

A la verticale de ce premier palier, l'agrégat illustré en présente un second identique, 52, disposé coaxîalement au précédent, et maintenu en position par deux coquilles 53a et 53b dont l'assemblage constitue un levier 53 (fig. 10) et qui sont enserrées entre le flasque 43 du moteur et un flasque complémentaire 54, en appui sur une collerette 43a de ce flasque visible seulement en partie sur la fig. 9 mais s'étendant également le long des bords longitudinaux de celui-ci depuis cette collerette jusqu'à son extrémité droite au dessin.

Le flasque 54 est fixé sur la collerette 43a par des vis non représentées, passant au travers de passage 54a; il présente, de plus, une fenêtre oblongue 54b, de profil arqué située en regard d'une fenêtre similaire, 43b, du flasque 43. Ces deux fenêtres sont disposées l'une au-dessus de l'autre et en ligne avec l'axe longitudinal de l'ouverture des paliers 50 et 52. Ceux-ci sont en effet tra5

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versés de façon coulissante par la barre-aiguille 55 de la machine à coudre dont le moteur pas-à-pas décrit doit pouvoir commander les mouvements de jetée.

A cet effet, les coquilles 53a et 53b formant le levier 53 sont creusées, à l'extrémité droite de leurs faces opposées, par un logement semi-sphérique, 53c et 53d, situé l'un au droit de l'autre et au droit de logements correspondants 43c et 54c respectivement, ménagés sur les faces en regard des flasques 43 et 54 déjà décrits.

Dans l'espace formé entre les logements 53d et 43c, ainsi que dans celui délimité par les logements 53c et 54c, l'agrégat décrit présente deux billes 56 et 57 formant organe de pivotement pour le levier 53.

A leur extrémité opposée aux billes 56 et 57 par rapport à la barre-aiguille 55, les flasques 43 et 54 sont en outre creusés, sur leurs faces en regard, par une rainure 43d, respectivement 54d, de section droite présentant le profil d'un segment circulaire centré sur un point de chaque flasque coïncidant avec l'axe de symétrie des logements 43c et 54c déjà décrits.

Quant aux coquilles 53a et 53b constituant le levier 53, la face externe de chacune d'elles est creusée par deux évidements 53e, respectivement 53f, de forme sphérique et s'ouvrant au droit des rainures 43d et 54d des flasques 43 et 54. Ces évidements, dont le rayon de courbure correspond à celui du profil de la section des rainures 43d et 54b, forment siège pour deux paires de billes 58 et 59 engagées, par ailleurs, dans les rainures ci-dessus et formant pistes de roulement et de guidage pour le levier 53, lors de ses basculements autour de l'axe de pivotement que constituent les billes 56 et 57.

Ce levier 53 est en effet muni à son extrémité gauche (fig. 10) d'un segment circulaire denté 60 avec lequel fait prise le pignon 48 déjà cité.

Ainsi, tout déplacement angulaire de ce pignon, dû à son entraînement par le moteur pas-à-pas, se traduit par un basculement correspondant du levier 53 autour de son axe de pivotement (billes 56 et 57) et, partant, de la barre-aiguille 55 (mouvement de jetée) à l'intérieur des fentes 43b et 54b.

Comme dans le cas des exécutions déjà décrites, il suffira de commander le moteur pas-à-pas avec une tension impulsionnelle appropriée pour obtenir de la barre-aiguille que celle-ci effectue un mouvement de jetée d'amplitude bien déterminée qui peut du reste être même différente de part et d'autre de la position verticale, de repos, de la barre-aiguille.

Dans la variante de la figure 11, le levier 53a été remplacé par un coulîsseau 61 susceptible d'être déplacé dans les directions F1 et F2 par roulement sur des billes 62, associées à ce coulisseau, au fond de rainures rectilignes 63 ménagées dans les flasques 43 et 54, le tout à l'image de ce qui a été décrit en se référant à l'exécution des figures 9 et 10. Une fente obiongue 54d, ménagée dans le flasque 54, permet à la barre-aiguille d'effectuer son mouvement de jetée. Cette variante d'exécution est plus particulièrement destinée à une machine à coudre dont le capteur de boucle tourne autour d'un axe horizontal.

Dans sa quatrième forme d'exécution, la machine

à coudre selon l'invention comporte un agrégat faisant corps avec une tige creuse 64 formant support pour un pied presse-étoffe 65 (fig. 12).

Cette tige 64 est montée coulissante à l'intérieur d'un arbre tubuiaire 66, constituant l'arbre d'un moteur pas-à-pas dont 67 est l'induit, 68 l'inducteur, 69 et 70 des flasques d'extrémité dans un logement desquels sont chassés deux roulements à bille, 71 et 72, en prise, par leur cage interne, avec l'arbre 66.

Un dispositif à ressort, non représenté, permet de déplacer la tige 64 verticalement en vue de la conduire soit dans la position illustrée, dans laquelle le pied 65 est appliqué élastiquement contre la surface de travail 73 du bras inférieur 74 de la machine, soit dans une position haute dans laquelle le pied 65 en est distant.

Comme dans le cas de la troisième forme d'exécution (fig. 9), le flasque supérieur, 69, du moteur se prolonge vers la droite, au dessin, au-delà de l'inducteur 68 et forme siège, en coopération avec une plaque rapportée 75, pour un palier 76 à profil externe sphérique.

Ce palier est destiné à assurer, en coopération avec un second palier du même type, 77, le maintien et le guidage axial d'une barre-aiguille 78 qui est entraînée en un mouvement vertical alterné par un mécanisme non représenté sur la figure mais qui peut fort bien se présenter sous la forme de ceux faisant l'objet des figures 3 et 7 par exemple.

Le palier 77 est monté entre deux coquilles 79a et 79b constituant un levier 79, solidaire, par sa partie gauche, (fig. 12) de l'arbre 66 du moteur pas-à-pas de l'agrégat et dont la partie droite présente, pour chaque coquille, d'une part, un passage 79c, respectivement 79d, dont les bords présentent un profil sphérique complémentaire du profil externe du palier 77, et formant ainsi le siège de ce palier, et, d'autre part, un logement semi-sphérique 79e et 79f, respectivement.

Le levier composite 79 est disposé entre le flasque 70 et un flasque complémentaire 80, en appui sur une collerette 70a du flasque 70, collerette qui n'est visible qu'en partie sur la figure 12 mais qui s'étend également le long des bords longitudinaux du flasque 70, jusqu'à l'extrémité droite de celui-ci, au dessin.

Le flasque 80 est fixé sur la collerette 70a par des vis non représentées traversant des passages 80a; il présente, de plus, une fenêtre 80b, de profil arrondi, centré sur l'axe de l'arbre 66 du moteur, fenêtre située en regard d'une fenêtre similaire 70b du flasque 70. Ces deux fenêtres sont superposées et leur longueur correspond à l'amplitude maximum du mouvement de jetée désiré pour la barre-aiguille 78 qui les traverse.

Les flasques 70 et 80 comportent enfin, sur leurs faces en regard et à une distance de l'axe de l'arbre 66 correspondant à celle séparant cet axe des logements semî-sphériques 79e et 79f des coquilles 79a et 79b du levier 79, une rainure obiongue de section semi-circulaire, 70c, respectivement 80c, et de profil arrondi, centré sur l'axe de l'arbre 66.

Des billes 81 et 82 sont disposées dans les espaces délimités entre les logements 79e et 79f et les rainures respectives 70c et 80c.

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L'agrégat qui vient d'être décrit est plus particulièrement destiné à une machine à coudre dont le capteur de boucle est monté sur un axe vertical disposé à l'arrière de la barre-aiguille, soit à gauche de celle-ci au dessin.

Ainsi, tout déplacement angulaire de l'induit 67 du moteur pas-à-pas se traduira-t-il par un déplacement de même sens et amplitude du levier composite 79 et, partant, du palier 77 de sorte que la barre-aiguille 78 s'inclinera, par rapport à son point de pivotement que constitue le palier 76, d'un angle caractéristique du déplacement angulaire de l'induit.

A toute variation de l'amplitude et de la direction de celui-ci, correspondra une modification proportionnelle de l'assiette angulaire de la barre-aiguille. Une telle variation pourra être obtenue, de façon bien connue, en alimentant le moteur pas-à-pas avec des signaux périodiques de polarité et de nombre divers, selon le sens et l'amplitude désirés pour le mouvement pendulaire de la barre-aiguille.

Dans sa forme d'exécution illustrée par les figures 14 et 15, l'agrégat que comporte la machine à coudre selon l'invention présente une architecture générale simplifiée et particulièrement fonctionnelle.

On retrouve le moteur pas-à-pas comportant un arbre 83 monté sur deux paliers à billes 84 et 85, entre deux flasques 86 et 87, et portant l'induit 88 du moteur ainsi que, à son extrémité inférieure, un pignon 89. L'inducteur 90 est représenté, à gauche de l'arbre 88, par son empilage de tôles statoriques et, à droite, par l'un de ses bobinages.

Le flasque 86 s'étend vers la droite, au-delà de l'inducteur 90 pour former une patte 86a présentant une ouverture 86b de profil tronconique, allant en se resserrant vers le haut de la figure et qui forme siège pour la face externe, sphérique, d'un palier 91 maintenu dans cette ouverture par un ressort vertical 92 engagé, par l'extrémité supérieure, sur un col 91a faisant saillie sur la partie inférieure du palier 91 et, par son extrémité inférieure, sur un col 93a que présente la partie supérieure d'un second palier 93, identique au palier 91 et reposant sur un siège que forme une ouverture 94a, de profil tronconique, ménagée dans un levier horizontal 94. Ce profil va en se resserrant vers le bas de la figure.

Le levier 94 se présente sous la forme d'un secteur denté en 94b, en prise avec le pignon 89 et reposant, sur la face supérieure d'un flasque complémentaire 96, d'une part, par deux saillies semi-sphé-riques 94c et 94d, et, d'autre part, par une bille 95, engagée tant dans un logement semi-sphérique 94e du levier que dans un logement semi-sphérique 96a du flasque 96. Une fente 94f, s'étendant à proximité de la denture 94b, garantit un contact élastique sans jeu et amorti, entre le pignon 89 et la denture elle-même,

Le flasque 96 est fixé sur une collerette 87e du flasque 87, dont seule une portion est visible au dessin mais qui s'étend également le long des bords longitudinaux de celui-ci, jusqu'à son extrémité droite. Cette fixation est réalisée grâce à des vis, non représentées, passant au travers de passages 96b et faisant prise dans des trous filetés correspondant ménagés dans la collerette.

Une fenêtre 96c, de forme arrondie, autorise le passage vertical et le mouvement latéral d'une barre-aiguille 97 montée coulissante dans les paliers 91,93.

En effet, la bille 95 constitue un axe de pivotement pour le levier 94 lequel peut donc être basculé dans le sens horaire et anti-horaire par déplacement angulaire correspondant de l'induit 88 du moteur pas-à-pas, chaque fois dans un sens contraire à celui de basculement du levier 94. De ce fait, il sera donc possible d'entraîner la barre-aiguille dans un mouvement pendulaire autour du point de pivotement supérieur que constitue le palier 91 et d'obtenir ainsi la jetée de l'aiguille 98 que porte la barre-aiguille 97. Bien entendu, le mouvement pendulaire en question sera d'amplitude programmée par envoi au moteur pas-à-pas d'impulsions de tension en nombre et polarité fonction du type de points à coudre.

L'agrégat qui vient d'être décrit est plus particulièrement destiné à une machine à coudre dont le capteur de boucle sera disposé en avant de l'aiguille 98, soit a droite de celle-ci au dessin.

Comme on le voit au dessin, cet agrégat ne comporte qu'un nombre réduit de pièces, faciles à monter: il suffira, en effet, de commencer par monter le flasque complémentaire 96 sur la collerette 87e du flasque 87 du moteur pas-à-pas, puis de placer le levier 94 sur le flasque 96 en le mettant en prise, par sa denture 94b, avec le pignon 89 solidaire de l'arbre du moteur tout en insérant la bille 95 dans l'espace délimité par le logement 94e du levier et le logement 96a du flasque 96.

On monte ensuite, séparément, deux paliers, tels ceux indiques par les références 91 et 93, aux deux extrémités d'un ressort, tel le ressort 92, en engageant le col 91a, respectivement 93a, des paliers dans la première, la seconde ouverture du ressort.

On comprime le tout axialement jusqu'à ce que la longueur de l'ensemble devienne légèrement inférieure à la distance séparant ta face inférieure du prolongement 86a du flasque 86 du moteur et la face supérieure du levier 94, de manière à pouvoir passer cet ensemble entre ces éléments, flasque 86 et levier 94, et conduit les paliers 91 et 93 vers les sièges 86b et 94a ménagés respectivement dans ce flasque et ce levier.

On laisse le ressort 92 se détendre de sorte que les paliers s'engageront dans les sièges ci-dessus.

On introduit enfin la barre-aiguille 97 dans l'ouverture du premier palier (91 ou 93), puis au travers du ressort 92 et, finalement, dans Pouverture du second palier, par coulisseraient axial de la barre dans les paliers.

Par cette opération, on obtient le centrage correct des paliers 91 et 93 dans leur sîège respectif et donc un positionnement parfait de la barre-aiguille par rapport aux autres parties de l'agrégat qui est ainsi prêt pour être monté dans le corps de la machine à coudre.

L'agencement particulier des paliers 91 et 93 (fig. 14) maintenus dans leur siège respectif par l'intermédiaire du ressort 92 peut, bien entendu, être mis en œuvre également dans une machine à coudre à fonctionnement électromécanique, c'est-à-dire dans laquelle le mouvement de jetée de là barre-

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aiguille est commandé non plus par un moteur pas-à-pas, comme c'était le cas dans les formes d'exécution déjà décrites, mais simplement par une came rotative par exemple.

La figure 16 illustre précisément une telle possibilité dans une sixième forme d'exécution de l'objet de l'invention dans laquelle le mécanisme d'entraînement de la barre-aiguille 97* en mouvement vertical est, en tous points, identique à celui décrit en se référant aux figures 2 et 3, alors que celui dont dépend le mouvement de jetée correspond, pour l'essentiel, à celui illustré sur la figure 14.

On retrouve, en effet, sur cette figure 16, des paliers sphériques 91* et 93*, correspondant aux paliers 91 et 93 de la figure 14, logés dans des sièges creusés dans un support fixe 94*a, pour le premier palier, et dans un levier mobile 94*, pour le second, levier monté, de même façon que lé levier 16 de l'exécution illustrée sur les figures 2 et 3. Les éléments 94*a et 94* équivalent, dans la construction de la figure 14, aux éléments 86a et 94.

On retrouve également le ressort 92* lequel correspond au ressort 92 sur la fig. 14 et qui assure le maintien des paliers 94*a et 94* dans leurs sièges respectifs.

Dans cette sixième forme d'exécution de l'objet de l'invention, le mouvement de jetée de la barre-aiguille 97* est toutefois communiqué au levier 94* par un mécanisme bien connu de l'homme de l'art puisque divulgué, depuis de très nombreuses années, notamment par le brevet suisse No 277 952 de la déposante, brevet auquel on se reportera pour plus de détails.

Disons simplement qu'un tel mécanisme comporte une tige 99, s'étendant longîtudinalement dans le bras supérieur du boîtier de la machine à coudre, dont l'extrémité gauche, au dessin, est articulée sur le levier 93*, et dont l'extrémité droite présente un palpeur 99a en contact avec un levier 100 dont l'extrémité libre (inférieure au dessin) coopère avec le profil d'une came 101 entraînée en rotation par un arbre moteur 102.

Un dispositif, non représenté, permet de déplacer le palpeur 99a de la tige 99 de la position représentée en trait plein, dans laquelle la came 101 ne modifie pas la position longitudinale de la tige 99 de sorte que la barre-aiguille 97* n'effectue aucun mouvement de jetée, dans la position esquissée en trait mixte, dans laquelle le déplacement longitudinal de la tige 99, et donc l'amplitude du mouvement de jetée sont maximum.

On signalera que, dans une variante d'exécution, non représentée, il serait parfaitement possible de faire usage d'une disposition similaire à la précédente dans laquelle le levier 94* serait remplacé par un simple coulisseau susceptible de se mouvoir de gauche à droite, au dessin, et vice-versa et qui serait accouplé à la tige 99. A la limité, il serait même possible de se passer d'un tel coulisseau en formant le siège devant recevoir le palier 99* directement à l'extrémité gauche d'une tige similaire à la tige 99.

Claims (19)

Revendications

1. Machine à coudre zig-zag, comprenant une barre-aiguille, une aiguille fixée à l'extrémité inférieure de cette barre, des paliers supérieur et inférieur dans lesquels la barre-aiguille est montée coulissante axialement et dont au moins une portion de leur face externe présente un profil sphérique, chaque palier étant engagé à pivotement par cette portion de face dans un siège de profil complémentaire, solidaire d'un support propre à chaque palier, le premier support étant fixe et le second étant mobile dans un plan transversal à l'axe longitudinal de la barre-aiguille, des premiers moyens d'entraînement de la barre-aiguille en un mouvement pendulaire et des seconds moyens imposant à la barre de coulisser dans lesdits paliers alternativement et périodiquement dans des directions opposées, caractérisée par le fait que les paliers de la barre-aiguille sont associés au support fixe, pour le palier supérieur, et au support mobile, pour l'autre palier.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les premiers moyens comprennent un moteur pas-à-pas et une liaison cinématique communiquant, au support mobile, des déplacements caractéristiques de ceux de l'induit du moteur.

3. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le support mobile est un levier articulé autour d'un axe sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la barre-aiguille (figs 2, 5, 6, 9,12,14 et 16).

4. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le support mobile est constitué par un coulisseau déplaçable en direction transversale à l'axe longitudinal de la barre-aiguille, en position centrée de celle-ci (fig. 11).

5. Machine selon les revendications 2 et 3, dans laquelle le moteur est un moteur rotatif, caractérisée par le fait que ladite liaison cinématique comporte, d'une part, un tirant articulé sur le levier, par une première extrémité, et, d'autre part, un ensemble écrou-tige filetée en prise avec l'écrou, l'un de ces éléments, écrou ou tige, étant fixé sur la seconde extrémité du tirant et, l'autre, à l'arbre du moteur, le déplacement angulaire de cet arbre déterminant une variation de la distance le séparant du tirant et donc un basculement correspondant dudit levier (fig. 2).

6. Machine selon les revendications 2 et 3, dans laquelle le moteur est de type linéaire, caractérisée par le fait que ladite liaison cinématique est réalisée par une tige dont une extrémité est articulée sur le levier et dont l'autre extrémité est cinématiquément solidaire de l'induit du moteur (fig. 5).

7. Machine selon les revendications 2 et 3, dans laquelle le moteur est un moteur rotatif, caractérisée par le fait que l'arbre du moteur porte un pignon en prisé avec une denture disposée sur l'extrémité libre du levier, le palier inférieur de la barre-aiguille étant placé entre cette denture et l'axe d'articulation de ce levier (figs 6,9 et 15).

8. Machine selon les revendications 2 et 3, dans laquelle le moteur est un moteur rotatif, caractérisée par le fait que le levier est solidaire d'une extrémité de l'arbre du moteur, l'axe longitudinal de cet

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arbre constituant ainsi l'axe d'articulation du levier (fig. 13).

9. Machine selon les revendications 2 et 4, dans laquelle le moteur est un moteur rotatif, caractérisée par le fait que l'arbre du moteur porte un pignon en prise avec une denture rectiligne associée au coulisseau et orientée dans le sens du déplacement désiré pour te coulisseau.

10. Machine selon l'une des revendications 7, 8 ou 9, caractérisée par le fait que le moteur, les paliers et leurs supports, ainsi que la barre-aiguille forment un agrégat amovible.

11. Machine selon la revendication 10, caractérisée par te fait que tes supports de paliers sont solidaires du moteur et que te moteur présente des moyens de fixation de l'agrégat sur des portées correspondantes du bâti de la machine.

12. Machine selon la revendication 11, caractérisée par le fait que, à une extrémité, l'arbre du moteur est monté dans un flasque portant un siège pour te palier supérieur et que, à l'autre extrémité, cet arbre est engagé dans un boîtier associé à un second flasque du moteur formant support pour une portion de l'arbre adjacente à cette extrémité, ce boîtier enveloppant le pignon fixé à l'arbre et, au moins en partie, le support mobile, dont ta denture engrène avec ce pignon, ainsi que le siège du palier inférieur et ce palier (figs 9,12 et 14).

13. Machine selon la revendication 12, caractérisée par le fait que le boîtier enveloppe en totalité le pignon, le support mobile et le palier inférieur, la paroi de ce boîtier présentant, sur leurs portions faisant face aux ouvertures du palier, une fenêtre obiongue livrant passage à la barre-aiguille, de forme et de longueur telles que cette barre peut effectuer librement ses mouvements de jetée (fig. 9 et 12).

14. Machine selon les revendications 8 et 13, caractérisée par le fait que l'arbre du moteur est tubuläre et par le fait qu'elle comporte un presse-étoffe dont le support du pied est constitué par une tige montée coulissante dans ledit arbre (fig. 12).

15. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le siège du palier associé au support fixe et celui associé au support mobile sont constitués par la surface interne de fenêtres ménagées dans ledit support fixe, respectivement dans le support mobile, ces surfaces présentant, pour chaque fenêtre, un profil s'évasant en direction de l'autre fenêtre, et par le fait que les paliers sont constitués chacun par une masselotte de profil sphérique sur au moins une partie de leur longueur, percée d'un passage destiné à recevoir ia barre-aîguille, chaque masselotte étant engagée dans un siège correspondant par sa partie sphérique et étant maintenue en position engagée par au moins un organe élastique, la barre-aiguille étant engagée à coulissement dans le passage de chaque masselotte et assurant ainsi un auto-centrage desdits paliers (figs 14 et 16).

16. Machine selon la revendication 15, caractérisée par le fait que ledit organe élastique est un ressort à boudin disposé entre les masselottes en position comprimée et enveloppant la barre-aiguille sur sa longueur comprise entre les paliers (figs 14 et 16).

17. Machine selon la revendication 16, caractérisée par le fait que chaque masselotte formant palier présente un collier entourant la portion extrémale dudit passage, opposée au siège dans lequel elle est engagée, ce collier présentant un diamètre externe inférieur au diamètre interne du ressort et étant engagé dans une extrémité de l'ouverture centrale de ce ressort (figs 14 et 16).

18. Machine selon les revendications 7,12 et 17, caractérisée par te fait que la portion du support mobile comportant le palier inférieur fait saillie hors du boîtier (fig. 14).

19. Machine selon les revendications 3 ou 4 et 15.

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