DESCRIPTION
La présente invention a pour objet une chaussure de ski en matière au moins semi-rigide constituée d'une coque comprenant la semelle et entourant le pied et le talon, et d'une tige articulée sur la coque autour d'un axe transversal, un dispositif élastique étant disposé à l'arrière de la chaussure entre la tige et la coque de manière à offrir une résistance élastique à l'inclinaison de la tige vers l'avant.
On connaît déjà une chaussure comprenant un élément en matière élastique monté dans un logement formé entre la tige et la coque (FR-A-2 498 061). Lors de la flexion de la tige vers l'avant, l'élément élastique en élastomère est comprimé entre le bord inférieur coudé de la tige et une nervure transversale de la coque. La résistance du dispositif n'est pas ajustable.
On connaît également une chaussure comportant à l'arrière un ressort hélicoïdal dont la dureté peut être réglée au moyen d'un écrou (US 3 619 914). Ce dispositif est relativement compliqué et encombrant, car il est nécessaire d'avoir un ressort suffisamment fort et long si l'on veut avoir une large plage de réglage. Si l'on désire supprimer l'élasticité, il est nécessaire de comprimer totalement le ressort, ce qui exige une force considérable. Ce dispositif est en outre sensible à la glace susceptible de se former dans le ressort et empêchant son fonctionnement.
La présente invention a pour but de réaliser une chaussure comprenant à l'arrière une résistance élastique à la flexion susceptible d'être modifiée facilement, et réalisée par des moyens simples et de faible encombrement et ne comprenant ni ressort hélicoïdal, ni vis, ni écrou.
La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que le dispositif élastique comprend un élément en matière élastique non compressible et des moyens réglables de limitation de la longueur de la partie de l'élément élastique susceptible de se déformer en expansion.
L'élément élastique non compressible peut être constitué simplement par un barreau en élastomère accompagné ou non de moyen de guidage. Quant aux moyens de réglage, ils peuvent être constitués par un bout de tube monté coulissant sur un support et venant entourer une partie plus ou moins longue du barreau en élastomère.
Un tel dispositif est très simple, facile à exécuter, insensible à la neige et à la glace, car même si l'élément élastique est entouré au repos d'une carapace de glace, celle-ci est immédiatement brisée lors de l'expansion de l'élément élastique. Le réglage est en outre facile à exécuter et il peut être effectué de façon continue entre une position où l'élasticité est maximale et une position dans laquelle l'élasticité est nulle, c'est-à-dire dans laquelle la chaussure est rigide.
Le dispositif selon l'invention peut en outre être aisément monté sur une articulation à genouillère. Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'invention.
La figure I est une vue partielle en perspective d'une chaussure selon une première forme d'exécution.
La figure 2 est une vue en coupe longitudinale selon II-II des figures 1 et 3.
La figure 3 est une vue en coupe tranversale selon III-III des figures 1 et 2.
La figure 4 représente une chaussure selon une seconde forme d'exécution, partiellement en coupe, équipée d'un dispositif à ge nouillère à l'arrière.
La figure 5 est une vue en perspective du dispositif à genouillère de la figure 4.
La figure 6 est une vue en coupe axiale du dispositif représenté à la figure 5.
La figure 7 est une vue de côté du même dispositif en position de réglage.
La chaussure de ski, dont la figure I ne représente qu'une partie de l'arrière, est du type à chaussage par le haut. Elle est constituée, de manière bien connue en soi, d'une coque inférieure 31, en matière plastique semi-rigide comprenant la semelle et entourant le pied et le talon et d'une tige 32 en une pièce présentant deux ailes venant se superposer à l'avant de la cheville pour entourer celle-ci. La tige 32 est articulée, sur chaque côté de la coque 31, en un point correspondant au moins approximativement à l'articulation du pied à la jambe du skieur. La chaussure est en outre équipée de boucle pour le serrage de la coque et de la tige sur le pied et la cheville du skieur. La coque présente une nervure transversale de renforcement 33 audessus du talon, contre laquelle vient buter le bord inférieur renforcé 34 de la tige.
Le dos renforcé 35 de la tige 32 présente une découpe rectangulaire 36 s'étendant verticalement à partir du bord renforcé 34 de la tige au-dessus d'une partie de la coque 31. Dans cette découpe 36 est logé le dispositif élastique. Ce dispositif élastique comprend une pièce 37 de forme prismatique rectangulaire, de préférence en matière synthétique telle que du DELRIN ou du NYLON (marques déposées), constituant un support pour une pièce tubulaire rectangulaire 38 en métal. Le support 37 est accroché par son extrémité inféneure dans une gorge inférieure 39 du bord renforcé 34 de la tige.
Exactement dans le prolongement du support 37 est disposé un bloc de matière élastomère 40, par exemple du caoutchouc, de même section que le support 37. L'extrémité supérieure du bloc en élastomère 40 est en appui contre une butée solidaire de la coque constituée par le coude 41 d'une plaque métallique 42 s'étendant sous la découpe 36 de la tige et fixée à la coque par deux rivets 43 et 44. Le coude 41 servant de butée est suivi d'un second coude 45 qui a pour effet de retenir la tige 32, c'est-à-dire de l'empêcher de s'écarter de la coque 31. La surface de la plaque 42 est telle que l'élément tubulaire 38 et le support 37 peuvent facilement glisser sur cette plaque. L'élément élastique 40 présente en outre à son extrémité une saillie 46
s'engageant dans un trou de la butée 41 pour maintenir latéralement
cette extrémité de l'élément élastique.
Sur la pièce tubulaire 38 est soudé un étrier 47 sur lequel est arti
culé un levier 48 au moyen d'un axe 49. Le levier 48 présente deux joues latérales 50 et 51 s'étendant de part et d'autre de l'étrier 47 et
de la pièce tubulaire 38. Ces joues constituent des cames agissant sur
des sabots dentés 52 et 53 en forme de cornière que traverse l'axe 49
à travers des lumières dirigées perpendiculairement à l'élément tubu
laire 38 de manière à assurer un jeu dans cette même direction. Ces
sabots dentés 52 et 53 s'appuient sur les bords longitudinaux 54 et
55 de la découpe 36. Lorsque le levier 48 est rabattu, comme représenté au dessin, ses cames 50 et 51 appliquent avec pression les sabots dentés 52 et 53 sur les surfaces 54 et 55 de la tige, ce qui a pour effet d'immobiliser l'élément tubulaire 38 relativement à la tige.
Pour libérer cet élément tubulaire 38, il suffit de soulever le levier 48, ce qui a pour effet de libérer les sabots 52 et 53.
Dans la position représentée à la figure 2, I'élément tubulaire 38 est dans sa position inférieure extrême et l'élément élastique 40 est presque totalement libre. Lorsque le skieur fléchit la tige 32 vers l'avant relativement à la coque 31, l'élément élastique 40 est pressé entre le support 37 et la butée 41 solidaire de la coque. Sous cette force de compression, l'élément 40 a la possibilité de s'expandre librement. La résistance de la chaussure à la flexion est donc relativement faible. Si maintenant on fait coulisser l'élément tubulaire coulissant 38 sur l'élément élastique 40, la possibilité d'expansion de ce dernier sera progressivement réduite et la résistance de la chaussure à la flexion augmentera progressivement. La figure 1 montre une position intermédiaire.
Lorsque l'élément tubulaire 38 entoure complètement l'élément élastique 40, ce dernier n'a plus la possibilité de s'expandre et, étant donné qu'il est incompressible, le dispositif élastique devient rigide.
Un flambage de la pièce élastique 40 peut être évité en choisissant un élancement inférieur à la valeur critique. Une autre solution consiste à prévoir une tige de guidage télescopique traversant axialement la pièce élastique 40.
Le dispositif élastique selon l'invention peut être également avantageusement combiné avec une articulation à genouillère, comme représenté à titre d'exemple aux figures 4 à 7. La chaussure de ski représentée à la figure 4 comprend également une coque inférieure 61 sur laquelle est articulée une tige 62 en une pièce du même type que celle de la première forme d'exécution, c'est-à-dire comportant deux pattes 62a et 62b venant se recouvrir mutuellement sur l'avant de la cheville, la tige étant fermée au moyen d'une boucle 63. La tige est articulée sur la coque en un point 64 situé approximativement au niveau de l'articulation du pied.
L'arrière de la chaussure est réalisé de la manière décrite dans la demande de brevet CH 174/86 du même déposant et elle comprend un dispositif à genouillère analogue à celui décrit dans ladite demande de brevet, c'est-à-dire que la coque présente, au niveau du talon, une partie arrondie 64 sur laquelle vient glisser une partie de forme correspondante 65 de la tige, de manière à permettre un pivotement important de la tige en arrière. L'intérieur de la chaussure est constitué par un chausson 66 de manière connue en soi.
A l'arrière, la coque 61 et la tige 62 sont reliées par une articulation de type à genouillère comprenant un levier 67 traversant la tige à travers une découpe rectangulaire et articulé à son extrémité inférieure par un axe 68 sur la coque 61 et près de son extrémité supérieure par un axe 69 à une biellette 70 articulée au moyen d'un axe 71 entre une paire de nervures parallèles 72formées sur la tige. Dans la position fermée représentée au dessin du levier 67, l'axe 69 est situé entre la ligne droite joignant les axes 68 et 71 et la tige. Le levier 67, de section prismatique rectangulaire, sert de support pour une pièce tubulaire 73 de section rectangulaire correspondant à la section de la partie supérieure, plus épaisse, du levier 67, montée coulissante sur cette partie du levier, de manière analogue à la pièce tubulaire 38 de la première forme d'exécution.
La moitié inférieure 67a du levier 67 est amincie et forme à son extrémité supérieure une face 67b perpendiculaire à l'axe longitudinal du levier. Entre cette face 67b et le bord inférieur 74 de la découpe rectangulaire de la tige est disposée une pièce en matière élastique 75, de forme prismatique rectangulaire, analogue à la pièce 40 de la première forme d'exécution. L'extrémité supérieure de cette pièce élastique 75 s'engage entre la pièce tubulaire 73 et la partie 67a du levier.
La pièce tubulaire coulissante 73 est munie sur sa face extérieure d'un étrier 76 sur lequel est articulé un levier 77 muni d'une partie 78 en forme de came traversant une découpe 79 prévue dans la paroi de la pièce tubulaire 73, et en face de la pièce élastique 75. Dans la position rabattue du levier 77,-sa came 78 vient presser sur la pièce élastique 75 et immobilise ainsi la pièce tubulaire 73. Dans la position relevée du levier 77, tel que représenté à la figure 7, la pièce tubulaire 73 est libérée et elle peut être déplacée aisément comme indiqué par la double flèche. Une fois l'ajustage effectué, le levier 77 est rabattu sur la pièce coulissante 73 qui est à nouveau immobilisée dans la position choisie.
Lors de la flexion de la tige 62 vers l'avant, la pièce élastique 75 travaille en compression entre le bord inférieur 74 de la découpe de la tige et la face 67b du levier 67. La longueur de la pièce tubulaire 73 est telle qu'elle peut recouvrir totalement la pièce élastique 75.
Dans cette position, la liaison entre la tige et la coque est rigide et la seule élasticité de la tige est l'élasticité propre de la matière constituant la chaussure.
La pièce élastique 75 assure en outre et facilite le bon fonctionnement de la genouillère. Lorsque les trois axes de l'articulation 68, 69 et 71 sont alignés, la pièce élastique 75 est en effet légèrement comprimée. Elle assure donc le maintien de la genouillère en position fermée telle que représentée à la figure 4. Lorsque le skieur veut déchausser ou simplement libérer l'articulation de la tige en position de repos ou de marche, il écarte le levier 67 de la chaussure en libérant ainsi la genouillère. La position relative des axes d'articulation 64 et 68 ainsi que la forme du bord inférieur 74 de la découpe de la tige sont choisies de telle sorte que la pièce élastique 75 est peu ou pas comprimée en position ouverte de la genouillère et lors de l'oscillation de la tige sur la coque. Les positions du levier 67 et de la biellette 70 pourraient bien entendu être inversées.
La section de l'élément élastique, de son support et de l'élément tubulaire coulissant pourrait bien entendu être autre que rectangulaire, par exemple ronde, ovale ou trapézoïdale.
DESCRIPTION
The present invention relates to a ski boot made of at least semi-rigid material consisting of a shell comprising the sole and surrounding the foot and the heel, and a rod articulated on the shell around a transverse axis, a elastic device being disposed at the rear of the shoe between the upper and the shell so as to offer an elastic resistance to the inclination of the upper forward.
A shoe is already known comprising an element of elastic material mounted in a housing formed between the upper and the shell (FR-A-2 498 061). When bending the rod forward, the elastic elastomer element is compressed between the bent lower edge of the rod and a transverse rib of the shell. The resistance of the device is not adjustable.
A shoe is also known comprising a helical spring at the rear, the hardness of which can be adjusted by means of a nut (US Pat. No. 3,619,914). This device is relatively complicated and bulky, because it is necessary to have a sufficiently strong and long spring if one wants to have a wide range of adjustment. If you want to remove the elasticity, it is necessary to fully compress the spring, which requires considerable force. This device is also sensitive to ice likely to form in the spring and preventing its operation.
The object of the present invention is to produce a shoe comprising at the rear an elastic resistance to flexion which can be easily modified, and produced by simple means and of small bulk and comprising neither helical spring, nor screw, nor nut .
The shoe according to the invention is characterized in that the elastic device comprises an element of non-compressible elastic material and adjustable means for limiting the length of the part of the elastic element capable of deforming in expansion.
The non-compressible elastic element may simply consist of an elastomer bar, whether or not accompanied by guide means. As for the adjustment means, they can be constituted by a tube end slidingly mounted on a support and coming to surround a more or less long part of the elastomer bar.
Such a device is very simple, easy to execute, insensitive to snow and ice, because even if the elastic element is surrounded at rest by a shell of ice, it is immediately broken during the expansion of the elastic element. The adjustment is also easy to execute and it can be carried out continuously between a position where the elasticity is maximum and a position in which the elasticity is zero, that is to say in which the shoe is rigid.
The device according to the invention can also be easily mounted on a toggle joint. The accompanying drawings show, by way of example, two embodiments of the invention.
Figure I is a partial perspective view of a shoe according to a first embodiment.
FIG. 2 is a view in longitudinal section along II-II of FIGS. 1 and 3.
FIG. 3 is a view in transverse section along III-III of FIGS. 1 and 2.
FIG. 4 represents a shoe according to a second embodiment, partially in section, equipped with a device with a noodle at the rear.
FIG. 5 is a perspective view of the toggle joint device of FIG. 4.
FIG. 6 is a view in axial section of the device represented in FIG. 5.
Figure 7 is a side view of the same device in the adjustment position.
The ski boot, of which FIG. 1 represents only a part of the rear, is of the type fitted from above. It consists, in a manner well known in itself, of a lower shell 31, of semi-rigid plastic material comprising the sole and surrounding the foot and the heel and of a rod 32 in one piece having two wings coming to be superimposed on the front of the ankle to surround it. The rod 32 is articulated, on each side of the shell 31, at a point corresponding at least approximately to the articulation of the foot to the skier's leg. The boot is also equipped with a loop for tightening the shell and the upper on the skier's foot and ankle. The shell has a transverse reinforcing rib 33 above the heel, against which the reinforced bottom edge 34 of the upper abuts.
The reinforced back 35 of the rod 32 has a rectangular cut 36 extending vertically from the reinforced edge 34 of the rod above a part of the shell 31. In this cut 36 is housed the elastic device. This elastic device comprises a piece 37 of rectangular prismatic shape, preferably made of synthetic material such as DELRIN or NYLON (registered trademarks), constituting a support for a rectangular tubular piece 38 made of metal. The support 37 is hooked by its lower end in a lower groove 39 of the reinforced edge 34 of the rod.
Exactly in the extension of the support 37 is disposed a block of elastomeric material 40, for example rubber, of the same section as the support 37. The upper end of the elastomer block 40 is in abutment against a stop integral with the shell constituted by the elbow 41 of a metal plate 42 extending under the cutout 36 of the rod and fixed to the shell by two rivets 43 and 44. The elbow 41 serving as a stop is followed by a second elbow 45 which has the effect of retain the rod 32, that is to say to prevent it from moving away from the shell 31. The surface of the plate 42 is such that the tubular element 38 and the support 37 can easily slide on this plate. The elastic element 40 also has a projection 46 at its end.
engaging a hole in the stop 41 to hold laterally
this end of the elastic element.
On the tubular part 38 is welded a stirrup 47 on which is arti
abut a lever 48 by means of an axis 49. The lever 48 has two lateral cheeks 50 and 51 extending on either side of the stirrup 47 and
of the tubular part 38. These cheeks constitute cams acting on
toothed shoes 52 and 53 in the form of an angle iron which the axis 49 crosses
through lights directed perpendicular to the tubular element
area 38 so as to provide clearance in this same direction. These
toothed shoes 52 and 53 rest on the longitudinal edges 54 and
55 of the cutout 36. When the lever 48 is folded down, as shown in the drawing, its cams 50 and 51 apply with pressure the toothed shoes 52 and 53 to the surfaces 54 and 55 of the rod, which has the effect of immobilizing the tubular element 38 relative to the rod.
To release this tubular element 38, it suffices to lift the lever 48, which has the effect of releasing the shoes 52 and 53.
In the position shown in FIG. 2, the tubular element 38 is in its extreme lower position and the elastic element 40 is almost completely free. When the skier flexes the rod 32 forward relative to the shell 31, the elastic element 40 is pressed between the support 37 and the stop 41 secured to the shell. Under this compressive force, the element 40 has the possibility of expanding freely. The resistance of the shoe to bending is therefore relatively low. If the sliding tubular element 38 is now made to slide on the elastic element 40, the possibility of expansion of the latter will be progressively reduced and the resistance of the shoe to bending will gradually increase. Figure 1 shows an intermediate position.
When the tubular element 38 completely surrounds the elastic element 40, the latter no longer has the possibility of expanding and, since it is incompressible, the elastic device becomes rigid.
Buckling of the elastic part 40 can be avoided by choosing a slenderness lower than the critical value. Another solution consists in providing a telescopic guide rod axially passing through the elastic piece 40.
The elastic device according to the invention can also advantageously be combined with a toggle joint, as shown by way of example in FIGS. 4 to 7. The ski boot shown in FIG. 4 also comprises a lower shell 61 on which is articulated a rod 62 in one piece of the same type as that of the first embodiment, that is to say comprising two legs 62a and 62b coming to overlap each other on the front of the dowel, the rod being closed by means of a loop 63. The rod is articulated on the shell at a point 64 situated approximately at the level of the articulation of the foot.
The rear of the shoe is produced in the manner described in patent application CH 174/86 by the same applicant and includes a toggle device similar to that described in said patent application, that is to say that the shell has, at the heel, a rounded portion 64 on which slides a correspondingly shaped portion 65 of the rod, so as to allow significant pivoting of the rod backwards. The interior of the shoe is constituted by a liner 66 in a manner known per se.
At the rear, the shell 61 and the rod 62 are connected by a toggle type articulation comprising a lever 67 passing through the rod through a rectangular cutout and articulated at its lower end by an axis 68 on the shell 61 and near its upper end by an axis 69 to a link 70 articulated by means of an axis 71 between a pair of parallel ribs 72 formed on the rod. In the closed position shown in the drawing of the lever 67, the axis 69 is located between the straight line joining the axes 68 and 71 and the rod. The lever 67, of rectangular prismatic section, serves as a support for a tubular piece 73 of rectangular section corresponding to the section of the thicker upper part of the lever 67, slidably mounted on this part of the lever, similar to the part tubular 38 of the first embodiment.
The lower half 67a of the lever 67 is thinned and forms at its upper end a face 67b perpendicular to the longitudinal axis of the lever. Between this face 67b and the lower edge 74 of the rectangular cutout of the rod is disposed a piece of elastic material 75, of rectangular prismatic shape, similar to the piece 40 of the first embodiment. The upper end of this elastic piece 75 engages between the tubular piece 73 and the part 67a of the lever.
The sliding tubular part 73 is provided on its outer face with a stirrup 76 on which is articulated a lever 77 provided with a part 78 in the form of a cam passing through a cutout 79 provided in the wall of the tubular part 73, and opposite of the elastic part 75. In the folded position of the lever 77, its cam 78 presses on the elastic part 75 and thus immobilizes the tubular part 73. In the raised position of the lever 77, as shown in FIG. 7, the tubular part 73 is released and it can be moved easily as indicated by the double arrow. Once the adjustment has been made, the lever 77 is folded back on the sliding part 73 which is again immobilized in the chosen position.
When the rod 62 bends forward, the elastic part 75 works in compression between the lower edge 74 of the cutout of the rod and the face 67b of the lever 67. The length of the tubular part 73 is such that it can completely cover the elastic part 75.
In this position, the connection between the upper and the shell is rigid and the only elasticity of the upper is the inherent elasticity of the material constituting the shoe.
The elastic piece 75 also ensures and facilitates the proper functioning of the toggle. When the three axes of the articulation 68, 69 and 71 are aligned, the elastic piece 75 is in fact slightly compressed. It therefore maintains the toggle in the closed position as shown in Figure 4. When the skier wants to take off or simply release the articulation of the rod in the rest or walking position, he moves the lever 67 away from the boot. thus releasing the kneepad. The relative position of the hinge pins 64 and 68 as well as the shape of the lower edge 74 of the cutout of the rod are chosen so that the elastic piece 75 is little or not compressed in the open position of the toggle joint and during the oscillation of the rod on the hull. The positions of the lever 67 and the link 70 could of course be reversed.
The section of the elastic element, its support and the sliding tubular element could of course be other than rectangular, for example round, oval or trapezoidal.