Dispositif pour la préparation à la mise sous vide d'emballages en matière plastique thermo-soudable
Le présent brevet a pour objet un dispositif pour la préparation à la mise sous vide d'emballages en matière plastique thermo-soudable.
On rappelle ici qu'un procédé connu consiste fondamentalement à disposer les sachets à soupape remplis les uns derrière les autres, sensiblement parallèlement les uns aux autres, chaque fois avec interposition, entre deux sachets consécutifs, d'un élément rigide plan, après quoi on comprime l'ensemble dans le sens longitudinal, entre deux éléments rigides plans terminaux et on immobilise les dits éléments terminaux l'un par rapport à l'autre, avant de placer l'ensemble dans une enceinte où l'on fait le vide.
Dans une forme de réalisation particulière, le dispositif utilisé pour la mise en oeuvre dudit procédé est constitué par deux séries Ide plaques alternées, par exemple en tôle métallique, de dimensions légèrement supérieures à celle d'un sachet, les plaques des deux séries présentant, sur leurs bords latéraux respectifs, des pattes rabattues, une première fois perpendiculairement au plan de la plaque sur une longueur légèrement supérieure à l'épaisseur d'un sachet après remplissage puis une seconde fois parallèlement audit plan sur une faible longueur, lesdites pattes n'occupant qu'une fraction du bord sur lequel elles sont ménagées et étant agencées pour se trouver décalées verticalement d'une série de plaque à l'autre pour permettre l'accrochage d'une plaque d'une série, par ses pattes, sur une plaque immédiatement voisine de l'autre série,
l'une des plaques terminales portant au moins une tige s'étendant le long de l'un des côtés de l'ensemble de plaques ainsi formé et coopérant télescopiquement avec une tige correspondante portée par l'autre plaque terminale et au moins un ressort de compression étant disposé entre lesdites plaques terminales pour les maintenir écartées au maximum l'une de l'autre.
On a remarqué, toutefois, que le dispositif de compression ci-dessus décrit, présentait l'inconvénient de limiter son utilisation à des sachets de dimensions déterminées et notamment à des sachets ayant une épaisseur plus faible que la saillie des pattes rabattues- par rapport au plan des plaques constituant ledit dispositif.
Par ailleurs, le dispositif ainsi-conçu est encombrant et compliqué.
Le présent brevet a pour- objet un dispositif pour la préparation à la mise sous vide d'emballages à soupape en matière plastique thermo-soudable selon un procédé connu consistant à comprimer simultanément dans un chargeur un certain nombre de sachets préalablement remplis, le chargeur ainsi- constitué étant ensuite placé dans une enceinte où l'on fait le vide
Ce dispositif est caractérisé en ces que le dispositif-de compression ou chargeur de sachets comporte:
- une cage métallique formée par six tiges métalliques verticales fixées sur une plaque de base et entretoisées, vers leur extrémité supérieure, par un étrier porteur, sur chacune de ses deux branches se faisant face, d'une crémaillère dont la denture en dents de soie est tournée vers l'intérieur de la cage;
-une plaque formant le couvercle de la cage et portant, sur deux de ses côtés se faisant face, des cliquets capables d'engrener avec les dentures des deux crémaillères pour empêcher la plaque-couvercle de s'élever après cet engrènement des cliquets dans les crémaillères;
- une série de plaques intercalaires destinées à prendre place alternativement entre les sachets consécutifs à traiter et pourvues chacune d'un trou sur son côté antérieur tandis que les coins du côté opposé- sont légèrement en biais pour faciliter l'introduction de la plaque entre les tiges de la cage;
et
- une broche à extrémité inférieure en gradins, pouvant traverser un trou pratiqué près du côté antérieur de la plaque-couvercle et une échancrure en trou de serrure pratiquée près du côté antérieur de la plaque de base après avoir traversé les trous de toutes les plaques intercalaires insérées entre les sachets.
Un autre perfectionnement peut consister en un dispositif distributeur automatique de plaques intercalaires déposant, sur une bande transporteuse, une plaque intercalaire entre les sachets qui ont été préalablement déposés sur ladite bande par une goulotte à une cadence et en conséquence à un espacement convenable.
Le dispositif distributeur est, de préférence, constitué par:
une cage formée par des profilés verticaux en
L dans laquelle les plaques intercalaires sont introduites;
- des leviers pivotants terminés par des crochets retenant les plaques dans la cage;
- un châssis coulissant porteur de taquets formant came et agissant sur les leviers lors des déplacements du châssis, soit pour les verrouiller dans leur position de fermeture, soit pour les écarter dans leur position d'ouverture;
- des saillies fixes retenant les plaques d'un côté, après ouverture des leviers, en coopération avec des poulies portées par le châssis coulissant du côté opposé auxdites saillies pour empêcher les plaques de tomber hors de la cage après ladite ouverture;
- un poussoir solidaire du châssis coulissant et placé du côté desdites saillies pour pousser les plaques hors de celles-ci et les faire basculer tout en restant retenues par les poulies situées du côté opposé;
- une lame d'arrêt fixe située à une hauteur telle au-dessus desdites poulies que chaque plaque puisse s'engager entre elle et les poulies et rester ainsi pincée jusqu'à ce que les poulies s'éloignent avec le châssis coulissant suffisamment pour que les poulies lui livrent complètement passage et la laissent tomber sur la bande transporteuse entre deux sachets à traiter par le vide.
Un autre perfectionnement peut résider en ce que le châssis coulissant est actionné par un arbre coulissant pourvu, à son extrémité, d'un galet entrant en contact avec une came rotative dont la rotation est contrôlée électriquement par un contact situé sous la bande transporteuse au droit d'une cage d'écureuil ou d'un galet placé au-dessus de ladite bande en point situé avant le distributeur de plaques, le contact entre ledit galet et la came étant assuré constamment par un ressort antagoniste agissant du côté du châssis opposé à celui de la came.
Un autre perfectionnement peut résider encore dans une colonne constituée par des profilés inclinés entre lesquels sont amenés les chargeurs vides par deux chaînes à pattes formant consoles et se déplaçant pas à pas, la colonne étant pourvue à sa base, d'un siège pivotant recevant le chargeur plein et basculant automatiquement vers un transporteur pour y déposer le chargeur lorsque celui-ci s'appuie en totalité sur le siège, ledit transporteur véhiculant ensuite le chargeur vers un vérin de compresseur des sachets entre la plaque de base et la pla que-couvercle dudit chargeur et toutes les plaques intercalaires qui ont été placées dans ce dernier.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Fig. 1 montre un dispositif de compression ou chargeur vu en perspective;
Fig. 2 représente les organes de verrouillage de la plaque-couvercle dudit chargeur;
Fig. 3 montre la broche d'immobilisation des plaques intercalaires;
Fig. 4 montre, en élévation, l'ensemble de la machine de remplissage automatique des chargeurs;
Fig. 4a, 4b et 4c représentent en élévation à plus grande échelle, respectivement les parties gauche, centrale et droite de la fig. 1;
Fig. 5 représente, vu en plan, le dispositif distributeur de plaques intercalaires;
Fig. 6 montre ledit dispositif vu en coupe transversale suivant la ligne Vi-Vi de la fig. 5;
Fig. 7 est une coupe suivant la ligne VII-VII de la fig. 6;
Fig. 8 montre une phase du fonctionnement du dispositif de verrouillage du distributeur de plaques.
Un premier perfectionnement apporté à la machine décrite dans le brevet français no 1.270.067, concerne les dispositifs de compression, dénommés chargeurs dans ce qui suit, et qui ont pour rôle de rassembler un certain nombre de sachets sous la forme d'un empilage ou bloc en leur faisant subir une compression préilini- naire.
Chacun de ces chargeurs comporte une plaque métallique de base 101 (fig. 1) dans laquelle sont implantées six tiges verticales 102 entretoisées par un étrier 103 soudé sur elles à peu de distance de leur sommet.
Les tiges 102 sont disposées deux par deux sur trois côtés de la plaque 101 et à une même équidistance l'une de l'autre dans chaque paire.
Le long des tiges latérales peut glisser une autre plaque 104 qu'elles traversent grâce à des trous 105 qui y sont percés. Cette plaque 104 est bordée par un cadre 106 sur les parois latérales duquel sont soudées, ainsi que sur la plaque, deux paires de pattes 107 constituant deux chapes traversées chacune par un axe 108 (fig. 1 et 2). Sur cet axe 108 peut pivoter un cliquet 109 dans lequel est inséré un ergot 110 facilitant sa manoeuvre.
L'axe est maintenu en place par une goupille fendue 111.
Le cliquet 109 peut prendre une position de repos montrée en traits mixtes en fig. 2 ou une position active montrée en traits pleins. Dans cette dernière position, le bec 109a du cliquet peut glisser le long des dents d'une crémaillière 1 12a taillée sur la face interne d'une barrette 112 soudée sur la branche latérale correspondante de l'étrier 103. Les deux barrettes 112 ainsi disposées des deux côtés de la plaque 104, traversent cette dernière par des lumières rectangulaires 113 qui y sont pratiquées à cet effet. La denture de la crémaillière 1 12a étant en dents de soie, on voit que la plaque 104 peut descendre librement le long des tiges 102 mais qu'elle peut être empêchée de s'élever lorsque le bec 109a du cliquet 109 vient en prise avec ladite denture.
Le chargeur ainsi constitué est complété par une série de plaques séparatrices 114 (fig. 1), toutes semblables et pouvant être introduites horizontalement par l'avant du chargeur, entre les tiges 102 latérales jusqu'à leur butée contre les tiges 102 postérieures. Les plaques 114 sont taillées en trapèze à leur extrémité 1 14a d'introduction entre les tiges 102.
On comprend aussitôt que les sachets à traiter peuvent être introduits par la partie supérieure du chargeur, dépourvu de sa plaque-couvercle 104, en insérant une plaque séparatrice 114 entre deux sachets consécutifs.
Lorsque les sachets ont été ainsi empilés en nombre voulu entre les tiges 102 avec leurs plaques intercalaires, l'opérateur fait buter toutes les plaques contre les tiges postérieures 102 et peut alors mettre en place la plaquecouvercle 104 en engageant les tiges latérales dans ses trous 105. I1 solidarise ensuite toutes les plaques, au moyen d'une broche 115 (fig. 3) traversant d'abord un trou 116 pratiqué dans la plaque 104 puis le trou 117 percé dans chacune des plaques intercalaires 114 pour aboutir à une boutonnière 118 pratiquée dans la plaque de base 101.
Pour faciliter cette opération l'extrémité inférieure de la broche 115 comporte une partie cylindrique 115a, ayant un diamètre correspondant à la fente 1 1 8a de la boutonnière, et une partie 115b, légèrement conique, pouvant venir se coincer dans l'ouverture circulaire de la boutonnière 118. Le diamètre du corps de la broche correspond à celui des trous 116 et 117 des plaques à assembler, prévus pour livrer librement passage à ladite broche.
Après avoir ainsi immobilisé les plaques 114 l'opérateur rabat les deux cliquets 109 vers la crémaillère 112a et peut exercer une pression sur la plaque-couvercle 104. Les cliquets glissent alors sur la crémaillère 112a et verrouillent ladite plaque dans la dernière position qui lui est donnée.
Mais ces opérations manuelles sont évitées et effectuées automatiquement par la machine.
A cet effet, la machine comporte tout d'abord un élévateur-transporteur destiné à alimenter en sachets et en plaques intercalaires un dispositif de chargement automatique des chargeurs.
Cet élévateur-transporteur est constitué par une bande sans fin 119 (fig. 4) passant sur un tambour de commande 120 et sur un tambour de renvoi 121 calés, respectivement, sur des arbres 122 et 123 tournant dans des paliers 124 et 125 fixés sur le bâti 126 de la machine.
Le trajet de la bande 119 est déterminé par des rouleaux 127, 128, 129, 130, 131 et 132 calés sur des arbres tournant dans des paliers 133, 134, 135, 136, 137 et 138 fixés sur le bâti, en coopération avec un rouleau extrême 139 tournant sur un arbre 140 porté par le bâti.
La bande 119 passe également sur un tambour 141 calé sur un arbre 142 tournant dans un palier 143 à glissière 144 et déplaçable au moyen d'une vis 145 permettant de régler la tension de la bande transporteuse.
En regard de cette dernière et sur une partie de son trajet, sont disposées deux courroies trapézoïdales 146 portées, d'une part, par un tambour de commande 147, dont l'arbre 148 tourne dans un palier fixe 149 et, d'autre part, par un tambour 150 dont l'arbre 151 tourne dans un palier à glissière 152 pouvant être déplacé par une vis 153 de réglage de la tension des deux courroies 146.
L'arbre 122 du tambour 120 est entraîné par un moteur non représenté à travers un variateur de vitesse.
La bande 119 comporte, entre le tambour 147 et le tambour de commande 120, une partie horizontale au-dessus de laquelle aboutit une goulotte 154 par laquelle les sachets sont amenés de toute manière connue.
Les sachets sont entraînés par la bande 119 puis pincés entre cette dernière et les courroies 146. A leur passage en un point situé entre les rouleaux de guidage 127 et 128, les sachets subissent l'action d'une cage d'écureuil 155 passant entre les courroies 146 et dont les barreaux transversaux assurent une bonne répartition de la matière qu'ils contiennent en effectuant sur eux une série de tapotements égalisateurs.
Les sachets continuent d'être entraînés et abordent une partie horizontale de la bande 119 qui les fera passer sous le dispositif distributeur de plaques intercalaires. Avant de parvenir à ce dispositif, les sachets sont encore égalisés par une autre cage d'écureuil 156 dont l'arbre 157 est entraîné par une courroie 158 passant sur une poulie calée sur l'arbre 142 du rouleau 141. Un tendeur 159 assure la tension de la courroie 158. Au passage d'un sachet sous cette cage d'écureuil, la bande transporteuse se déforme et actionne le contact électrique qui commande l'action du distributeur de plaques.
Dans le cas d'emballage dans les sachets de produits non pulvérulents la cage d'écureuil est remplacée par un rouleau.
Au-delà de la cage d'écureuil 156, est situé le dispositif distributeur des plaques séparatrices 114 qui devront être inséré les sachets dans le chargeur 101.
Ledit dispositif est constitué de la façon suivante:
Sur un socle ajouré 160 (fig. 5 à 7) sont fixés quatre montants 161 réalisés au moyen de profilés en L déterminant une cage verticale dans laquelle peuvent être empilées les plaques intercalaires 114. Les montants 161 sont entretoisés par une frette en cornière 162.
Sur le socle 160 peut coulisser entre des taquets de guidage 163, un châssis 164 encadrant la cage de plaques intercalaires.
Sous les deux branches antérieure et postérieure de la frette 162 sont soudées des pattes 165 formant des chapes traversées par des axes 166 sur lesquels sont calés deux bras 167 terminés chacun par un crochet 168. Près de ce dernier et sur sa face opposée, le bras est pourvu d'un ergot 169 dans lequel est fixé un axe 170 porteur d'un galet 171.
Chaque bras 167 peut pivoter dans sa chape 165 mais ses mouvements sont freinés par un ressort 172 intercalé entre l'une des pattes fixes 165 et une rondelle 173 solidarisée de l'axe 166. I1 peut ainsi prendre deux positions comme le montre la fig. 7. Dans la position a représentée dans la partie gauche de cetter dernière, le crochet 168 du bras 167 empêche la plaque 114 de tomber hors de la cage-magasin. Dans la position c montrée dans la partie droite de la figure, le crochet 168 est effacé et livre passage à ladite plaque. Mais bien entendu, les deux bras fonctionnent symétriquement et, à la position du bras montrée à gauche correspond une position identique du bras situé à droite.
Ces deux positions sont données aux deux bras de façon positive par le châssis coulissant 164. A cet effet, sur ce dernier sont fixés des taquets 174 et 175 (fig. 5 et 6) au moyen de vis 176 traversant des boutonnières 177 pratiquées dans lesdits taquets pour permettre un réglage précis de la position de ceux-ci par rapport aux galets 171 portés par les deux bras 167.
Chaque taquet 174 comporte un côté découpé de ma- nière à présenter un logement 178 capable de verrouiller le galet 171 dans la position a montrée en traits mixtes sur la fig. 5 et une rampe 179 destinée à amener le galet dans cette position a de verrouillage.
Chaque taquet 175 présente un côté 180 formant un coin capable d'agir en sens opposé de la rampe 179 pour écarter le galet 171 de sa position de verrouillage a et l'amener dans sa position d'ouverture c dès qu'il a atteint la position b.
Aux positions a (fig. 8) et c (fig. 5) des galets 171 correspondent évidemment des positions de fermeture et d'ouverture des bras 167, respectivement, et leurs crochets 168 retenant ou libérant de ce fait, les plaques intercalaires 114.
Le mouvement des taquets est obtenu, comme il a été dit précédemment, par un coulissement du châssis 164.
Dans ce but, deux paliers 182 et 182' (fig. 5) sont fixés sur des poutrelles 126' reposant sur le bâti 126 de la machine et supportant un arbre 183 entraîné par un moyen moteur approprié contrôlé par un relais excité par un contacteur agissant en synchronisme avec le passage d'un sachet sous la cage d'écureuil 156.
Le moyen moteur susdit peut avantageusement être constitué par un électro-embrayage mis en route par le contacteur situé sous la bande transporteuse au droit de la cage d'écureuil 156. Un second contacteur, actionné par le déplacement du châssis, maintient l'embrayage jusqu'à ce qu'il ait repris sa position, le repos. Pour ce faire le second contacteur est monté en parallèle avec le premier.
Sur l'arbre 183 est calée une came 184 (fig. 6) en forme de rognon let agissant sur un galet 185 monté dans une chape 186 fixée à l'extrémité d'un arbre horizontal 187 coulissant dans une portée 188 fixée sur le socle 160. Cet arbre coulissant 187 est pourvu d'une bague butée 189 limitant l'enfoncement de l'autre extrémité dudit arbre dans un bossage 190 du châssis 164.
De l'autre côté de la cage distributrice de plaques intercalaires, est disposé un second arbre 191 coulissant dans une portée 192 fixée sur le châssis 164. Cet arbre est, de préférence, placé sur le même axe que celui de l'arbre 187. I1 est, comme ce dernier, pourvu d'une bague de butée 193 s'appuyant sur un bossage 194 du châssis 164 sous la poussée d'un ressort 195.
On voit aussitôt que le châssis 164 est soumis à l'action de deux forces antagonistes: celle de la came 184 et celle du ressort 195 et peut, sous cette action se déplacer par rapport a la cage distributrice de plaques et à une plaquette 196 fixée sur les montants latéraux 161 de cette cage, situés du côté de la came 184.
Le bossage 194 du châssis 164 comporte un entablement 197 sur lequel est montée une lame 198, servant de poussoir, située à un niveau légèrement supérieur à celui du plan de deux saillies d'arrêt 1 60a aménagées dans le socle 160 et dépassant dans l'intérieur de la cage tandis que le bord inférieur de la plaquette 196, préférablement en biseau vers l'intérieur de la cage est à un niveau légèrement supérieur à celui dudit plan des saillies d'arrêt.
Au dessous du châssis 164 s, sont également fixées deux portées 199 et 199' dans lesquelles reposent les extrémités d'un arbre 200 porteur de deux poulies 201 et 201'.
Des vis 202 et 202' montées dans les portées 199 et
199' permettent de déplacer l'arbre 200 dans le sens transversal- de manière à régler la position des poulies 201 et 201' par rapport à la cage distributrice de plaques.
Le fonctionnement de ce distributeur des plaques
114 est le suivant:
En se référant aux fig. 5 à 8, on voit que le dispositif
au repos doit maintenir les plaques 114 dans la cage et que les crochets 168 des bras 167 doivent être dans leur position de fermeture et, par conséquent, les galets 171
de ces derniers, doivent être verrouillés en position a par le logement 178 du taquet 174 (fig. 8). A ce moment la
came 184 doit être dans la position a montrée en traits mixtes sur la fig. 5, et la lame-poussoir 198 occupe la position montrée également en traits mixtes sur ladite figure.
Dans cette position a la première plaque 114 à
distribuer est donc retenue par les crochets 168 et le
dessus de la lame 198.
Lorsque le sachet passant sous la cage à écureuil 156 provoque la fermeture du contacteur qu'elle contrôle, le
moyen moteur de l'arbre 183 fait tourner ce dernier et la
came 184 effectue une rotation d'un tour. Dans son premier quart de tour, le point m de la came atteint l'axe longitudinal de l'arbre 187 et celui-ci aura été repoussé vers la gauche et amené à sa position limite c. La lame 198 occupe alors la position montrée en traits pleins sur la fig. 6. Les bras 167 ont été écartés par leurs galets 171 repoussés par les coins 180 des taquets 175 et amenés dans la position c. Les crochets 168 ont alors libéré la première plaque 114, mais celle-ci ne tombe pas parce qu'elle s'appuie, d'une part, sur les deux saillies 160a, du socle 160 et, d'autre part, sur les deux poulies 201 et 201' solidarisées du châssis coulissant 164.
La came 184 continuant sa rotation, le point n atteint l'àxe longitudinal de l'arbre 187, et, sous l'action du ressort 195,.lue châssis 164 est ramené vers la droite d'une quantité suffisante pour que la lame 198 puisse attaquer le bord de la plaque 114 et repousser celle-ci au-delà des saillies d'arrêt 160a. Simultanément, la plaque 1 14a effectué un recul de même valeur et est venue s'engager sous le bord biseauté de la plaquette 196. La plaque 114 reste alors pincée entre cette dernière et les poulies 201 et 201' et prend la position inclinée montrée sur la fig. 6. Comme la came 184 continue sa- rotation, le point p atteint le prolongement de l'axe de l'arbre 187 au-delà de l'arbre 183, et, à ce moment, le châssis 164 est ramené vers la droite.
Mais ce mouvement du châssis n'est pas uniforme; notamment pour permettre le basculement de la plaque 114 après son dégagement des saillies 160a, le châssis recule de droite à gauche légèrement (point n). Après cela le mouvement reprend vers la droite. Dans ce mouvement les autres plaques 114 empilées sont maintenues d'abord par le dessus de la lame 198 et la plaque 114 pincée entre le biseau 196 et les poulies 201 et 201' s'incline en prenant d'abord contact avec la bande transporteuse 119, par son bord extrême comme également montré sur la figure, puis les crochets 1 68a s'introduisent entre la plaque 114 et les plaques suivantes. En fin de course du châssis, la plaque peut alors basculer librement et tomber sur la bande transporteuse 119, en s'intercalant entre deux sachets 202.
Les sachets et les plaques intercalaires ainsi placés alternativement sur la bande transporteuse 119 arrivent dans un couloir incliné 203 (fig. 4) où, sur le brin de la bande compris entre les rouleaux 131 et 139, ils subissent la pression d'une autre bande sans fin 204 passant sur un cylindre 205, calé sur un arbre 206 et un rouleau 207 calé sur un arbre 208. Les deux arbres 206 et 208 traversent deux flasques 209 pivotant autour de l'arbre 206 porté par des paliers 210 fixés sur un double châssis 211 solidarisé du bâti 126 de la machine. On voit que la bande 204 est portée, de la sorte par un berceau oscillant constitué par les flasques 209 et que le rouleau 207 applique la bande 204 contre les sachets et les plaques par gravité.
Cette bande 204 est tendue par un galet 212 dont l'axe 213 peut être déplacé dans des boutonnières 214 pratiquées dans les flasques 209. Elle est entraînée par le cylindre 205 sur l'arbre 206 duquel est calée une poulie 215 avec laquelle entre en contact une courroie 216 passant sur une poulie 217 calée sur l'arbre 123 de la bande transporteuse et sur une poulie 218 montée sur un arbre 219 tournant dans des paliers 220 fixés sur-le double-châssis 211.
Le berceau oscillant réalisé comme il vient d'être dit a pour fonction d'empêcher tout chevauchement de sachets et de plaques et, le cas échéant, de favoriser leur introduction dans le chargeur. Cette introduction a donc lieu pièce par pièce.
Le chargeur à remplir est à cet effet placé dans une colonne inclinée constituée par une cage 221 montée sur un socle 222 accolé au bâti 126 de la machine. De part et d'autre de cette cage sont placées deux chaînes sans fin 223 pourvues de pattes formant consoles sur lesquelles on peut déposer un chargeur vide 101.
Les chaînes sont montées sur deux pignons à chaîne supérieure 224 et deux pignons à chaîne inférieurs 225.
Les arbres 226 de ces deux pignons 225 sont entraînés à faible vitesse, par l'intermédiaire de pignons d'angle 227 et 228, par un moyen moteur connu approprié ou simplement par gravité. Un électro-frein 229 est disposé sur l'un des arbres 226 pour bloquer la chaîne en position de chargement du chargeur. Un contacteur 230 placé en point convenable ferme le circuit dudit électro-frein à chaque introduction d'une plaque et provoque ensuite la descente du chargeur d'une hauteur correspondant à l'épaisseur d'un sachet et d'une plaque intercalaire.
Lorsque le chargeur est rempli il descent sur une chaise 231 pivotant autour d'un axe 232 et pourvue d'un contrepoids 233 équilibrant la chaise pour la maintenir en place de réception du chargeur.
Un verrou constitué par une masselotte 234 pivotant autour d'un axe fixe 235 retient la chaise 231 en position de déchargement. En descendant, le chargeur dégage le verrou, la chaise libérée se couche sur un autre transporteur à chaîne 236.
La chaise étant constituée par deux bras, ces derniers passent de part et d'autre de la chaîne et celle-ci, munie d'attaches formant consoles, agrippe le chargeur et l'entraîne vers le poste de compression.
La chaîne 236 roule sur deux pignons à chaîne 237 et 238 et amène chaque chargeur plein au poste de compression où il sera muni de sa plaque couvercle 104 et subira la poussée d'un vérin qui permettra aux cliquets 109 de ladite plaque de s'engager dans les crémaillères
112 du chargeur. Ainsi préparé le chargeur pourra être porté manuellement ou automatiquement vers l'enceinte où les sachets comprimés seront soumis à l'action du vide.