Machine de bureau. Cette invention a pour objet une machine de bureau, par exemple une machine à écrire, comprenant un cadre à paroi frontale, des tiges à caractères montées à pivot entre l'avant et l'arrière du cadre, des organes de commande pour les tiges à caractères sus- indiquées montés de manière à ce qu'ils soient adjacents au-devant du cadre, des dispositifs reliant lesdits organes de commande aux tiges à caractères, des dispositifs de mise en marche mobiles pour cesdits organes, placés longitudinalement par rapport au cadre sus dit sur le devant des tiges à caractères sus dites et adjacents au sommet du cadre,
au- dessus des organes de commande susindiqués, des barres de touches montées à pivot, à l'ar rière de ces organes, et placées en avant et au-dessous de ces organes, et enfin des dispo sitifs reliant lesdites barres de touches aux organes susindiqués, pour effectuer un enga gement sélectif desdits organes avec les dis positifs de mise en marche susdits pour actionner les tiges à caractères susdites. Cette machine est en outre caractérisée par le fait que les dispositifs de mise en marche et les organes de commande susindiqués sont mon tés près de la paroi frontale du cadre et en avant des trajectoires du mouvement de ces tiges à caractères.
Dans une forme d'exécution particulière, les dispositifs de mise en marche sont constitués par un rouleau denté rotatif, adjacent à la tête et au haut de la machine qui, sauf pour ce qui regarde le mécanisme actionné par -tin moteur, peut être, par exem ple, une machine à écrire de même construc tion qu'une machine à écrire commerciale normale, par exemple une Royal Standard.
Le rouleau rotatif peut être placé en face de l'ordinaire butée de la tête de la tige à caractère et remplir ainsi un espace toujours libre mais inutilisé dans les machines à écrire ordinaires actuelles. Les organes de com mande, conjoints avec les tiges à caractères individuelles, peuvent être placés sous le rou leau et en avant de la butée de la tête de la tige à caractère. Les organes de commande peuvent être conçus de manière à ce qu'ils puissent engrener avec des dents du rouleau et contrôlent ainsi, grâce à un mécanisme d'échappement, la rotation intermittente ou par degrés successifs du rouleau.
On peut aussi prévoir un moteur à ressort et un rouleau combinés avec un mécanisme d'échappement pour contrôler la rotation par degrés successifs du rouleau.
On peut encore prévoir un mécanisme pour contrôler le travail d'un moteur électri que qui enroule à nouveau un ressort servant à faire tourner le rouleau contre l'action du mécanisme d'échappement.
Un dispositif peut aussi être prévu pour tourner en arrière le rouleau denté, afin de libérer les parties qui ont pu se bloquer à la suite d'une erreur d'utilisation de la machine, par exemple de la frappe simultanée de deux barres de touche.
On peut enfin prévoir des dispositifs qui comprennent de préférence un seul élément qui effectue, lorsqu'il est man#uvré à la main, tous les ajustages de parties nécessaires pour disposer sélectivement la machine pour le travail de la tige à caractère effectué à la main ou par le moteur.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention, constituée par une machine à écrire.
La fig. 1 est une vue fragmentaire d'une coupe transversale et verticale de cette ma chine à écrire.
La fig. 2 est une coupe faite selon la ligne 2-2 de la fig. 1, quelques parties étant laissées de côté.
La fig. 3 est une vue fragmentaire en coupe et partiellement en élévation, montrant le mécanisme agent placé de manière à ce qu'on puisse mouvoir à la main le mécanisme de la tige à caractère.
La fig. 4 est une vue schématique mon trant une tige à caractère et les pièces con jointes mues par le moteur, dans la position qu'elles occupent lorsque les pièces ont été placées pour effectuer un choc relativement fort de la tige à caractère, au moment où l'action du moteur sur la tige à caractère est terminée. La fig. 5 est une vue semblable à la fig. 4, mais montrant les positions des pièces à la fin de l'action du moteur, lorsque ces dernières ont été disposées de façon à ce que la tige à caractère donne un choc relativement léger.
La fig. 6 est une vue fragmentaire du mécanisme servant à mouvoir à l'envers un rouleau moteur, avec certaines parties vues en coupe horizontale et d'autres en plan.
La fig. 7 est une vue fragmentaire par tiellement en coupe et partiellement en éléva tion des pièces montrées à la fig. 6 et du rouleau mobile qui leur est conjoint.
Les fig. 8 à 13 inclusivement sont des vues semblables à la fig. 7, mais montrant les positions occupées par les pièces dans différentes phases du travail.
La fig. 14 est une vue détaillée fragmen taire représentant une coupe verticale d'une douille dans laquelle est montée une barre de touche et un interrupteur de contrôle.
La fig. 15 est une vue fragmentaire en élévation que l'on aurait en regardant dans la direction de la flèche x de la fig. 14.
La fig. 16 est une vue fragmentaire en élévation du montage d'un dispositif pour ajuster la tension du moteur à ressort.
La fig. 17 est une coupe fragmentaire faite selon la ligne 17-17 de la. fig. <B>16.</B> La fig. 18 est une vue détaillée, partielle ment en coupe et partiellement en élévation, d'un dispositif d'ajustage du rouleau moteur. La fig. 19 est une vue partiellement en coupe et partiellement en élévation, montrant un mécanisme d'échappement contrôlant le rouleau moteur.
La fig. 20 est une coupe selon la. liane 20-20 de la fig. 19.
La fig. 21 est un schéma des connexions. La fig. 22 est une vue détaillée, partielle ment en coupe et partiellement en élévation. montrant dans sa position de repos un mé canisme de transmission de la force.
La fig. 23 est une vue semblable à la fig. 22, mais montrant les pièces dans les positions qu'elles occupent après le travail de la tige à caractère. La fig. 24 est une vue en plan d'un appa reil metteur en marche et d'un cliquet, que l'on a lorsqu'on regarde dans la direction de la flèche 24 dans la fig. 22.
La fig. 25 est une vue fragmentaire, par tiellement en coupe et partiellement en éléva tion, montrant un montage ajustable pour une plaque alignant le cliquet, et la fig. 26 est une vue en coupe verticale d'un mécanisme actionnant une variante du rouleau moteur.
Les figures du dessin ne représentent que les parties de la machine nécessaires à la compréhension de l'invention.
La machine représentée comporte un cadre principal A sur lequel un chariot B est monté pour l'espacement des lettres et pour le trajet de retour, le chariot compor tant un rail 1 supporté par un roulement à billes 2 sur un rail inférieur 3 posé sur le cadre A. Un cylindre C est placé sur le cha riot. Celui-ci peut être actionné, pour l'espa cement des lettres, par n'importe quel méca nisme convenable, par exemple par un mo teur à ressort et un ruban travaillant d'une manière bien connue en opposition à un mé canisme d'échappement. Le chariot peut être remis en place à la main ou par un méca nisme à moteur si celui-ci a été prévu.
La machine à écrire comprend une série de tiges à caractères dont l'une (4) est représentée montée à pivot en 5 sur un segment de tiges à caractères 6 se trouvant entre l'avant et l'arrière du châssis A et gui sert ainsi de support à. pivot pour les autres tiges à carac tères (non représentées). Normalement, les tiges à caractères ont au repos leur tête posée sur une butée 7 adjacente à la paroi frontale du cadre mais légèrement en arrière de celle-ci.
Le mécanisme qui actionne les tiges à ca ractères est substantiellement le même que celui bien connu se trouvant dans les ma chines à écrire Royal Standard. Ainsi qu'on le voit, une attache 8, montée à pivot à la partie inférieure de la tige à caractère 4, est liée à son extrémité frontale à un levier intermédiaire 9 lui-même monté à pivot sur le cadre A en 10. Une attache 11, montée à pivot à son extrémité inférieure sur le levier 9, s'étend en avant, son extrémité frontale étant elle-même montée à pivot sur un levier frontal de mise en marche ou organe de commande 12, monté lui aussi- à pivot en 13 sur l'avant du cadre A et adjacent à celui-ci.
L'extrémité supérieure d'une attache de con nexion 14 peut effectuer un mouvement com biné à la fois pivotant et de glissement mort dans une fente 15 pratiquée dans l'organe de commande 12 et est inférieurement montée à pivot en 16 sur un dispositif de barre de touche que l'on désigne par D et qui est monté à pivot, de manière à ce qu'il puisse osciller dans une douille 17 portée par une barre transversale 18 placée en arrière des organes de commande 12 sur le cadre A. Les parties comprenant le dispositif de barres de touches D seront décrites plus loin.
Il. faut préalablement remarquer que lorsqu'un dis positif D est abaissé, l'attache 14 est tirée de telle sorte qu'elle oblige la tige à caractère 4 à effectuer son travail de la façon qui sera décrite plus loin. Une tige 19 est, par son extrémité antérieure, en connexion avec le levier intermédiaire 9, et porte un crochet 20 à. son extrémité postérieure qui entoure une tige commune 21 qui peut mettre en marche le mécanisme d'échappement du cha riot, non représenté. Un ressort de retour 22, lié en 23 à l'extrémité frontale de l'attache 19, est fixé par sa partie postérieure à un support 24 se trouvant sur le cadre principal.
Les pièces qui viennent d'être décrites, servant à. actionner une seule tige à caractère 4, il est compréhensible que chacune de ces dernières que comporte la, machine en sera pourvue.
L'organe de commande 12 diffère des organes analogues que comportaient jusqu'à présent les machines à écrire Royal Standard par un bras 25 formant une pointe en 26 qui peut être actionnée par des dents 27a, 27b, <I>27c, 27d,</I> 27e et<B>27f</B> disposées à quelque dis tance les unes des autres sur une circonfé rence, et s'étendant longitudinalement sur un rouleau E man#uvrable par intermittence, monté à pivot sur le cadre A de la façon qui sera décrite plus loin. Un dispositif que l'on décrira par la suite est prévu pour pousser constamment le rouleau dans le sens contraire des aiguilles d'une montre contre l'action d'un mécanisme d'échappement désigné par F.
Bien que le rouleau puisse être monté, pour l'ajustage, de façon à ce que son axe soit dé- plaçable afin de pouvoir faire ainsi varier la distance entre ses dents et la pointe frontale 26 du bras 25, on considérera toutefois préa lablement que le rouleau est porté par un arbre 28 monté dans une position fixe sur le cadre A. Le dispositif de barre de touche D com prend un levier principal, 29 monté à pivot sur la douille 17 et un levier supplémentaire 30 monté à pivot en 31 sur le levier 29.
Ainsi qu'on le montrera par la suite, le levier sup plémentaire 30, qui est ajouté nu levier prin cipal 29, permet d'absorber les chocs et d'éviter le contrecoup du levier principal lorsque la tige à caractère est de retour de sa position de frappe à sa position normale de repos. Dans l'étude de la construction géné rale et du travail des pièces, il suffira de considérer que les deux leviers se meuvent ensemble. Un ressort 32, placé entre le dis positif D et un support 33 monté sur le cadre, maintient habituellement en haut le dispo sitif D, ainsi qu'on le voit dans la fig. 1.
Si l'on considère le travail global accom pli lorsque le dispositif D de barre de touche est abaissé, l'attache de connexion 14 est tirée vers le bas et son extrémité supérieure. se trouvant au bas de la fente 15, fait tourner l'organe de commande 12 dans le sens des aiguilles d'une montre, selon la fig. 1, et tire ainsi en avant l'attache 11, fait. basculer le levier intermédiaire 9 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, tire en avant l'attache 8 et fait virer la tige à, caractère 4 d'un petit angle autour de son pivot 5 afin de la lancer dans son mouvement de travail.
Le léger mouvement de rotation de l'organe de commande 12 déplace sa pointe 26 au-de- vaut de la dent 27a du rouleau. Après que la. pointe 26 s'est placée dans le chemin de la dent 27a, le mécanisme d'échappement F est mis en action afin de libérer le rouleau E et de lui permettre d'effectuer une rotation d'un sixième de tour, après quoi la dent 27a s'engage avec la pointe 26 de l'organe de commande et tourne rapidement celui-ci, tirant ainsi en avant l'attache 11 et mettant en mouvement -le levier intermédiaire 9 et l'attache 8 pour mettre la tige .à caractère 4 dans une position dans laquelle sa tête de caractère est séparée du cylindre C par une distance préalablement fixée,
la grandeur de celle-ci dépendant d'un arrangement des par ties qui sera décrit ci-dessous. La fig. 4 montre la position des parties lorsque la. tête de la tige à caractère a atteint cette po sition prévue pour que se fasse un choc. violent de la tige à caractère. Ainsi qu'on l'a montré dans la fig. 4, la dent 27z <I>a</I> atteint une position dans laquelle elle n'agit pas lon guement sur l'organe de commande 12, mais suffisamment pour qu'elle ne soit plus en contact avec la pointe 26.
La tête du carac tère est de plus séparée de telle sorte du cy lindre C que le trajet lui restant à faire soit effectué grâce au mouvement de la. barre de touche et des pièces de mise en marche associées.
Attendu que la pointe 26 doit être mue dans le chemin d'une dent du rouleau F avant que celui-ci soit libéré par le mécanisme d'échappement F, il est convenable de faire accomplir cette libération par F par des moyens commandés par le même dispositif de barre de touche que celui qui produit le mou vement initial de l'organe de commande 12, de manière à ce que la. libération de l'échap pement puissq se faire dans un temps con venable en fonction du mouvement initial de l'attache de l'organe de commande.
Dans l'exemple montré, une tige 34 a son extrémité supérieure fixée au mécanisme d'échappement F et son extrémité inférieure à un dispositif général G comprenant des bras latéraux 35 que l'on peut faire tourner autour de la douille 17 sur laquelle les dispo sitifs de barre dé touche D sont montés à pivot. Le dispositif G comporte, d'autre part, une tige de renforcement 36 ainsi qu'une barre transversale frontale 37 montée à pivot sur une tige frontale 38, se trouvant toutes deux entre les bras latéraux 35. Lorsque le mécanisme est disposé de manière à mettre en action les tiges à caractères, la barre trans versale frontale 37 se trouve dans la position montrée en lignes pleines dans la fig. 1, dans laquelle elle se trouve au-dessous d'une oreille 39 placée sur la barre de touche prin cipale 29.
Un ressort 40 (voir fig. 2) actionne la barre frontale transversale contre des oreilles d'arrêt 41 placées saur l'extrémité frontale des bras latéraux 35. Toutes les barres de touches ont des oreilles qui se trouvent au-dessus de la barre générale 37 lorsque celle-ci est dans la position montrée à la fig. 1, en sorte que l'abaissement de toute barre de touche provoquera, par l'oreille 39 qui lui est associée, celui de la barre gé nérale 37, ce qui fera tourner le dispositif G autour de la douille 17. Ainsi, la tige 34 sera tirée et mettra en marche le mécanisme d'échappement F.
Le mouvement vers le bas du dispositif G et par là le mouvement vers le bas de la barre de touche est limité, en sorte qu'il n'en permet lui-même qu'un rela tivement faible vers le bas des barres de touches lorsque la machine à écrire est pré parée pour le travail à moteur des barres de touches. Dans ce but, les bras latéraux 35 sont pourvus d'oreilles 42 munies de coussins 43 en caoutchouc ou en un matériel similaire qui absorbe les chocs, réglés en sorte qu'ils puis sent se mettre en contact avec des butées excentriques 44 montées sur le cadre A. La rotation des butées 94 fera varier le mouve ment maximum vers le bas que peuvent effectuer les barres de touches pendant l'ac tion motrice de la machine.
On trouvera dans les fig. 1 et 2, et à une échelle agrandie dans les fig. 19 et 20, une forme choisie de mécanisme d'échappement. Il comporte une roue d'échappement 45 fixée à un collier de support 46 monté à pivot sur l'arbre 28 et se trouvant sur l'extrémité droite (selon fig. 2) du rouleau E. La roue d'échap pement 45 possède six dents 47a, <I>47b, 47c,</I> <I>47d, 47e,</I><B>47f</B> qui ont leur face antérieure 48 dans les plans radiaux et les postérieures inclinées en 49, ainsi qu'on le voit dans la fig. 20.
Un cadre d'échappement 50 est monté à pivot en 51 sur un support 52 placé sur le cadre principal A. Le cadre 50 est fourchu et étend ses deux bras 53 et 54 respectivement au-dessus et au-dessous d'une butée 55 soli daire de la console 52. Un ressort 56, placé entre cette dernière et un bras 57 du cadre d'échappement 50, pousse les pièces dans les positions montrées dans les fig. 1 et 19 dans lesquelles le bras 54 est pressé contre l'oreille 55 de la console.
Des oreilles 58, placées sur le cadre d'échappement 50, sont montées sur des écrous à pivot 59 en contact avec des oreilles 60 d'une plaque oscillante d'échappement 61 et par là sont dépendantes de celle-ci pour les mouvements oscillatoires. Un ressort 62, placé entre un bras 63 de la plaque 61 et une oreille 64 de la console 52, tire la plaque 61 jusqu'à une position limite montrée dans la fig. 2, dans laquelle un écrou à pivot 65 de la plaque 61 appuie contre une oreille 66 solidaire du cadre d'échappement 50.
Un chien 67, fixe par rapport à la plaque 61 dont il est solidaire, comporte un rouleau 68 prévu pour être normalement en face d'une des dents de la roue d'échappement 45, ainsi qu'on le voit dans les fig. 1, 2 et 19, de façon à empêcher le rouleau E d'effectuer une rota tion. Sur le dessin, la dent d'échappement désignée par 47a est montrée en contact avec le rouleau du chien 68 et retenue par lui. L'écrou à pivot 65 est monté sur un chien mobile 69 qui se trouve en position normale à l'arrière de la dent 47a qui est tenue d'une manière continue par le rouleau 68.
Le chien 69 est maintenu dans cette position grâce à un levier 70 monté à. pivot en 71 sur la. plaque basculante 61 et qui appuie ainsi contre le talon du chien 69 par un ressort 72 placé entre l'extrémité libre du levier 70 et une oreille 73 de la plaque 61.
Pendant le travail, la plaque d'échappe ment 61 est basculée dans le sens des aiguilles d'une montre (lorsqu'on regarde la fig. 2) autour du pivot 59 afin de retirer le rouleau 68 de devant la dent d'échappement 47a et de déplacer le chien mobile 69 jusqu'à ce qu'il se trouve dans le chemin de la dent d'échappement 47b, après quoi le rouleau est mû par ses agents moteurs jusqu'à ce que la dent 47b soit arrêtée par le chien 69. Lorsque la plaque 61 se trouve à nouveau dans sa po sition normale, le rouleau 68 vient au-devant de la dent 47b et se prend avec celle-ci qui vient d'être arrêtée par le chien 69, celui-ci étant ensuite retiré du chemin de la dent d'échappement.
Pour basculer la plaque 61, l'extrémité supérieure de la tige 34, dont la longueur est réglable au moyen d'un tendeur 74, est fixée à une oreille 75 de la, plaque 61, d'une ma nière telle que lorsqu'un dispositif de barre de touche D est abaissé, et qu'un dispositif G est tourné vers le bas, la tige 34 tire sur l'oreille 75 de façon à ce que la plaque 61 tourne autour des écrous à pivot 59. L'oreille 75 passe avec jeu dans une fente 76 du cadre d'échappement 50 et du support du cadre 52. Une oreille d'arrêt 77, surmontant la plaque 61, peut buter contre le cadre d'échappement 50 pour limiter le mouvement de celle-ci lorsqu'un dispositif de barre de touche est abaissé.
Le mouvement de l'échappement peut être contrôlé et réglé par le tendeur 74 placé sur la tige de connexion 34.
Il est bien compréhensible que lorsque la roue d'échappement est relâchée par le dé placement de la plaque 61, le rouleau E et la roue d'échappement effectuent rapidement un sixième de tour, puis sont mis en repos lors du contact de la dent suivante d'échappe ment avec le chien mobile 69. L'arrêt brusque du rouleau provoquant des chocs est empêché par le mouvement du cadre d'échappement 50 autour du pivot 51 flexiblement retenu par le ressort 56. De cette manière, une grande partie du bruit et des chocs produisant de l'usure est évitée.
Dans la machine représentée dans les fig. 1 et 2, le rouleau E est mû par un mo teur à ressort qui est toujours enroulé et maintenu sous tension par un moteur électri que H qui agit seulement par intermittence lorsque le moteur à ressort s'est détendu par tiellement et requiert une recharge. Le dis positif représenté comprend un long ressort à boudin 78 enroulé autour de l'arbre 28 et dont l'une des extrémités est fixée dans une ouverture 79 d'un collier 80 fixé à l'arbre 28 par une vis de blocage 81, ce collier 80 étant adjacent au collier de support 46. L'autre extrémité du ressort du moteur est fixée dans une ouverture 82 se trouvant dans un collier de support 83 qui maintient l'extrémité oppo sée du rouleau E sur l'arbre 28 autour du quel le rouleau peut tourner.
Normalement, l'arbre 28, le collier 80 et l'extrémité du res sort 78 qui y est fixée sont stationnaires, la tension du ressort tendant à faire tourner le rouleau E dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, selon la fig. 1. La rotation du rouleau est contrôlée par le mécanisme d'échappement F ainsi que cela a été précé demment montré.
Après un certain nombre d'opérations du mécanisme d'échappement et de mouvements du rouleau E conséquents, la tension du res sort 78 est réduite; il faut donc à nouveau l'enrouler afin qu'il soit prêt pour effectuer les opérations ultérieures. Pour remonter le ressort, une roue 84, solidaire de l'arbre 28, est engrenée sur une vis sans fin 85, elle- même solidaire de l'extrémité supérieure d'un arbre 86 incliné, pouvant pivoter dans des supports 87 fixés sur le cadre principal A. Un engrenage hélicoïdal 88, solidaire de la partie inférieure de l'arbre 86, est en prise avec un engrenage hélicoïdal 89 monté sur l'arbre 90 du moteur H à l'arrière du cadre A (fig. 1).
Lorsque le ressort 78 demande à être rechargé, le moteur H est manoeuvré de façon à ce qu'il actionne les arbres 86 et 28 selon le sens indiqué par les flèches a dans les fig. 1 et 2, tournant ainsi le collier 80, tandis que le collier de support 83 est maintenu stationnaire par l'engagement de la roue d'échappement avec le rouleau fixe 68 du chien d'échappement. La mise en marche et l'arrêt du moteur électrique H sont contrôlés automatiquement par des dispositifs décrits ci-dessous.
Il est bon de régler la force avec laquelle les tiges à caractères frappent les feuilles à écrire. On peut effectuer ce réglage en ajus tant ou en variant la distance comprise entre l'axe de rotation du rouleau E et les pivots des organes de commande 12, en sorte que les arcs de contact des dents du rouleau et des pointes 26 des organes de commande soient modifiés.
Dans l'exemple représenté, l'arbre 28 qui porte le rouleau E peut tourner dans des supports 91 et 92 se trouvant sur une poignée 93 montée à pivot sur des écrous 94 placés sur le cadre principal A, et l'arrange ment de ces divers organes est tel que si l'on fait exécuter à la poignée un mouvement basculaire, l'axe de rotation du rouleau E est déplacé, en sorte qu'une dent engagée du rou leau sort plus tôt ou plus tard du contact dans lequel elle se trouvait avec la pointe 26 d'un organe de commande 12, pendant le mouvement de la tige à caractère 4. Le mou vement de la poignée est limité grâce a un support 95 muni de butées 96 et 97 pouvant respectivement venir rencontrer une butée 98 fixée au cadre A.
Le mouvement basculaire de la poignée à l'intérieur des limites qu'im posent les butées 96, 97 et 98 est provoqué par la rotation d'une tige 99 dont la partie inférieure a une connexion filetée en 100 avec la butée 98. La partie supérieure de la tige 99 peut pivoter dans un collet 109a qui la supporte sur la paroi frontale 109 du cadre A. Le mouvement vers le bas de la tige 99 abaisse le collier 101 qui y est fixé contre le support 95, de façon à faire bascu ler la poignée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre selon la fig. 1. Le mouvement vers le haut de la tige tire le collier 101 et permet au collier 102, monté fou sur celle-ci, d'être déplacé vers le haut par un ressort 103 pour faire basculer la poignée 93 dans le sens des aiguilles d'une montre.
La rotation de la tige se fait sans peine grâce à un bouton molleté 104.
Les fig. 4 et 5 montrent respectivement les positions d'ajustage de la poignée 98 et du rouleau E permettant d'obtenir un choc de puissance maximum de la tige à caractère (fig. 4) et un de puissance minimum (fig. 5). Dans la fig. 4, la butée 97 de la poignée est montrée en contact avec la butée 98 du cadre, l'axe du rouleau E étant ainsi placé aussi près que possible du pivot 13 de l'organe de commande 12.
Une dent 27a du rouleau est montrée au moment précis où elle va per dre contact avec la pointe 26 de l'organe de commande et la tête de la tige à caractère 4 est encore distante d'un huitième de pouce- du cylindre C. Lorsque les pièces sont dans les p osi itions montrées, le rouleau E a cessé dac- tionner le travail de frappe, et la tige à ca ractère 4 continuera son mouvement jusqu'au point d'impression par inertie.
Puisque l'im pulsion donnée par le rouleau E continue jusqu'à ce que la tête de frappe soit presque au point d'impression, il se produira un rela tivement fort choc de la tige à caractère.
Dans la fig. 5. la poignée 93 est montrée alors qu'elle a basculé et atteint sa position limite dans laquelle la butée 96 touche la butée 98 du cadre. L'axe du rouleau E est alors à la distance maximum du pivot 13 de l'organe de commande, et par conséquent la.
dent motrice 27a du rouleau E est sur le point de perdre contact avec la pointe 26; tandis que la tête de la tige à. caractère 4 se trouve à une distance relativement grande du cylindre C La tige à caractère devra être poussée par son propre mouvement sur toute la longueur restante représentée par une ligne en trait ponctué, et puisque cette dis tance est relativement grande, il ne sera donné qu'un choc relativement léger à la tête de frappe.
Il est compréhensible que l'axe du rouleau E puisse être mis dans des posi tions intermédiaires par la rotation de la tige 99, en sorte que le choc de la tige à caractère se produise avec la force désirée dont l'inten sité est comprise dans les limites que repré sentent les fig. 4 et 5. Il faut observer que le mouvement bascu- laire de la poignée 93, qui déplace le rouleau E, provoque un mouvement de la roue d'échappement 45, tandis que les chiens d'échappement 68 et 69 se trouvant sur le cadre principal restent immobiles.
Par con séquent, la roue 45 ayant une dent en con tact avec le chien d'échappement 68 tournera dans le sens des aiguilles d'une montre sur la fig. 1 lorsque la poignée sera basculée dans le sens contraire. Cela augmentera seu lement le mouvement mort du rouleau qui se fera avant qu'une dent de celui-ci n'entre en contact avec la pointe 26 de l'organe de com mande, mais le travail commun des parties ne sera pas amoindri.
De plus, on remarquera que le mouve ment basculaire de la poignée 93 déplace l'axe de l'engrenage de la vis sans fin 84, tandis que la vis sans fin 85 reste station naire. Toutefois, la grandeur de ce mouve ment de la poignée, requis pour effectuer les variations désirées de l'intensité du choc de la tige à caractère, est si petite que le déplace ment résultant de l'axe de la roue 84 de la vis sans fin n'affectera pas son engrènement avec la vis sans fin 85. Ainsi, par exemple, si le mouvement total de l'axe de la roue de la vis sans fin sur un arc autour des écrous à pivot 94 est de trois trente-deuxièmes de pouce, celui qui se fera de chaque côté d'une ligne tracée sur l'arbre 28 et perpendiculai rement à l'axe de l'arbre de travail 86 sera de trois soixante-quatrièmes de pouce.
La plus grande distance à laquelle la. roue 84 de la vis sans fin pourra se trouver de la vis 85 sera d'environ 0,002 pouce hors d'une pro fondeur d'engrenage totale de 0,083 pouce, ce qui est négligeable, car un engrenage de 0,081 pouce de profondeur pour une vis sans fin et une roue de 24 pas est pratiquement identique à un engrenage de 0,083 pouce.
Considérons maintenant le mécanisme servant à mettre en marche et à arrêter auto matiquement le moteur H pour maintenir le moteur à ressort prêt à actionner le rouleau E. L'arbre 28 comporte une partie filetée 105, sur laquelle est montée une noix cylindrique déplaçable 106 percée de deux orifices aptes à recevoir, par glissement, deux chevilles 107 fixées dans le collier de support 83. Un inter rupteur 108, monté de préférence à l'inté rieur de la paroi frontale 109 du cadre, com prend un bras 110 sur lequel sont placés des doigts 111 et 113 disposés sur les côtés oppo sés de la noix 106.
Lors du travail, lorsque le moteur électrique H ne fonctionne pas et que le rouleau E tourne par degrés successifs sous l'impulsion du ressort 78, la noix 106 tourne sur l'arbre 28, tandis que ce dernier est stationnaire. La rotation de la noix 106 sur la partie filetée 105 de l'arbre obligera la. noix à se déplacer vers la gauche, selon la fig. 2, jusqu'à ce qu'elle soit en contact avec le doigt 112 et pousse le bras 110 vers la. gauche, en sorte que le circuit du moteur H soit fermé.
Le moteur électrique actionnera les arbres 86 et 28 dans les directions indi quées par les flèches a dans les fig. 1 et 2, enroulant ainsi le ressort 78, tandis que le rouleau E est maintenu stationnaire par le mécanisme d'échappement. Lorsque l'arbre 28 est tourné dans la direction de sa flèche a, la noix 106 se déplace vers la droite, selon la fig. 2, jusqu'à ce qu'elle touche le doigt 111 et pousse l'arbre 110 vers la droite, arrêtant ainsi le moteur.
La puissance du choc de la tige à carac tère peut être réglée par la tension maximum du ressort 78. Ainsi qu'on le voit dans les fig. 16 et 17, l'interrupteur 108 est entouré par des collets guides 113 sur la paroi fron tale 109 du cadre, afin de pousser l'arbre 28 longitudinalement. L'interrupteur 108 est maintenu dans la position voulue grâce à un goujon 114 solidaire de l'interrupteur et pas sant à travers une fente 115 dans la paroi frontale du cadre pour se relier à un bouton <B>116,</B> lui-même encoché pour recevoir un ressort<B>117</B> pressant une rondelle 118 en con tact avec la paroi frontale du cadre.
Si le bouton 116 et l'interrupteur 108 sont mus entièrement vers la droite, selon la fig. 2, et vers la gauche, selon la fig. 16, la tension à laquelle est soumis le ressort 78, grâce à l'ac tion du moteur électrique, sera augmentée et, réciproquement, lorsque l'interrupteur 108 est déplacé dans la direction opposée, la ten sion maximum du ressort 78 est diminuée. Il est manifeste qu'une plus grande tension du ressort communiquera une impulsion plus forte aux tiges à caractères.
Si deux ou plusieurs barres de touches étaient simultanément abaissées, les mouve ments des tiges à caractères conjointes seraient effectués ensemble et les tiges à ca ractères, s'entrechoquant pendant leur ébat d'impression, se caleraient l'une l'autre, arrê tant ainsi la rotation du rouleau E. Un dis positif est prévu pour faire reculer le rouleau E, de façon à ce que les tiges à caractères bloquées puissent retourner à leur position normale, le mécanisme se retrouvant ainsi prêt à effectuer de nouvelles opérations. Ainsi qu'on le voit dans les fig. 1 et 6 à 13 inclu sivement, une glissière 119, man#uvrable à la main, est montée pour le mouvement d'avant en arrière, passant à travers la paroi frontale 109 du cadre et une console 120 pla cée sur le cadre.
Un cliquet 125 est percé d'une fente 126 à travers laquelle passe un boulon 127 fixé sur la glissière 119 et venant par-dessus le cliquet pour les mouvements combinés de pivotage et de glissement. Un autre orifice 128 traverse le cliquet, à travers lequel passe une goupille 122. Le cliquet est poussé dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, le boulon 127 servant de pivot, par un ressort 129 passant autour de ce der nier et dont les deux extrémités se trouvent respectivement, l'une contre la goupille 122 et l'autre contre le bord de la fente 128. Le cliquet est muni d'un nez 130 et l'extrémité de ce dernier est normalement disposée à l'arrière et un peu au-dessous d'une goupille 131 fixée sur la glissière 119.
Pendant le travail, si le rouleau E a été arrêté par le contact de deux tiges à carac tères mues simultanément, une dent d'échap pement 47a se trouvera légèrement au-devant de la roulette 68 (voir fig. 7), le rouleau E et la roue d'échappement 45 ne pouvant tour ner non pas parce que le chien d'échappement 68 s'y oppose, mais parce que des tiges à ca- ractères sont bloquées. Afin que celles-ci soient relâchées et que les différentes pièces soient à nouveau en état de travailler, la glis sière 119 est poussée en arrière, entraînant avec elle le cliquet 125 qui, à ce moment, ne doit pas se déplacer par rapport à la glissière elle-même.
La fig. 8 montre les positions que les pièces occupent lorsque le nez<B>130</B> entre en contact avec une dent 27d du rouleau. Pendant le mouvement suivant de la glissière 119, le cliquet 125 reste stationnaire, son nez 180 étant pris dans la dent 27d, jusqu'à ce que l'écrou<B>127</B> aille se placer à l'extrémité de la fente 126, ainsi qu'on le voit sur la fig. 9. En même temps, la goupille<B>131</B> appuie sur l'extrémité du nez du cliquet. Un mouvement en arrière prolongé de la glissière 119 et de l'écrou 127 appuyant sur l'arrière de la fente 126 obligera le cliquet à reculer, en sorte que le nez 130, pris dans la dent 27d, déplacera en sens contraire le rouleau E et la roue d'échappement 45.
Lorsque l'arrière de la dent 47f de la roue d'échappement se prend dans la roulette 68, la surface inclinée 49 sur la dent<B>47f</B> pousse la roulette 68 de côté, ainsi que cela est permis par le montage à pivot de la plaque oscillante 61. Ainsi, la dent de la roue d'échappement 47f pourra passer au delà de la roulette 68, après quoi la plaque oscillante 61 sera poussée par le ressort 62, afin de placer la roulette 68 en face de la dent 47f. Cette rotation inverse du rouleau E permettra aux organes de com mande 12, préalablement engagés dans la dent du rouleau, d'être libérés, permettant ainsi aux tiges bloquées et au mécanisme qui leur est associé de reprendre leur position normale.
Lorsque la glissière 119 est retirée par le ressort 121, elle atteint d'abord la position montrée dans la fig. 11, dans laquelle le nez du cliquet 130 se prend dans la dent 27e du rouleau. A ce moment, ce dernier est immo bile et le nez du cliquet est maintenu en bas par la goupille 131. Le cliquet sera ainsi maintenu immobile pendant le mouvement qui suit de la glissière 119, de la position montrée à la fig. 11 à la position montrée à la fig. 12, ce mouvement de la glissière par rapport au cliquet étant limité par la lon gueur de la fente 126.
Lorsque les pièces ont atteint les positions montrées dans la fig. 12, la goupille 131 est dégagée de l'extrémité du nez du cliquet avant que l'écrou 127 aille occuper l'extrémité gauche de la fente 126. Un mouvement ultérieur de la glissière, de la position montrée dans la fig. 12 à celle mon trée dans la fig. 13, fera que l'écrou 127 s'appuiera contre l'extrémité de la fente 126 et poussera le cliquet 125 vers la gauche. ceci étant possible lorsque le cliquet est mis dans la position indiquée dans la fig. 13, par la face arrière de la dent 27e. Lorsque la fente peut retourner à son ancienne position, indiquée dans la fig. 7, le nez du cliquet se déplacera vers l'avant de la dent 27e et re tournera en arrière dans sa position nor male, indiquée dans les fig. 1 et 7.
Si un opérateur gardait abaissée une barre de touche pendant le travail du mo teur, ne la relâchant pas durant le temps pendant lequel la tige à caractère conjointe est remise dans sa position normale, le mo ment acquis par la tige à caractère dans son mouvement de retour serait suffisant pour donner un fort coup vers le haut sur les con nexions à l'avant de la barre de touche et de lui donner un contrecoup, désagréable à l'opérateur. Dans la machine représentée, les assemblages D pour les tiges à caractères sont construits et arrangés de façon à pré venir tout choc soudain des barres de touche pendant le mouvement de retour des tiges à caractères conjointes, même si l'opérateur maintient abaissée la barre de touche.
Dans la forme représentée, _un ressort 132 servant de coussin, placé entre la barre de touche principale 29 et la barre de touche supplé mentaire 30, maintient normalement abaissée cette dernière, dont une borne d'arrêt 133 appuie sur la barre de touche principale 29. Un talon 134,à l'arrière de la barre supplé mentaire 30, passe dans une fente 135 qui traverse la barre transversale 18 supportant la. douille 17 sur laquelle les assemblages de la tige à caractère sont montés à pivot.
Le talon 134 repose sur un arbre 136 qui passe à travers la douille 17 et a. une surface plate 137 qui, pendant le travail du dactylo graphe, est placée au haut de l'arbre, ainsi qu'on le voit dans la fig. I.; entre le bas des talons 134 de barres de touche supplémentaires et la. surface plate 137 il y a un jeu d'environ un seizième de pouce. Lorsqu'une barre de tou che 29 est abaissée, provoquant le travail moteur d'une tige à caractère, le ressort 13\Z fait basculer la barre supplémentaire 30 avec la barre de touche 29, en sorte que l'attache 14 est tirée vers le bas et met en mouvement la tige à caractère de la manière que l'on a précédemment décrite.
Lorsqu'une tige à ca ractère 4 et son mécanisme conjoint de mise en marche retournent à leur position normale à la suite d'une opération, le déplacement de l'organe de commande 12 dans le sens con traire des aiguilles d'une montre obligera. la partie inférieure de la fente 15 de lever sou dain l'attache 14 violemment si l'assemblage des barres de touches n'a. pas été relâché par l'opérateur. L'élèvement soudain de l'attache 14 obligera la. barre supplémentaire à tourner légèrement autour du pivot 31, ainsi que le permet la détente du ressort 132 et le jeu entre le bas du talon 134 et le replat 137 sur l'arbre 136. Les doigts de l'opérateur ne re cevront pas ainsi de chocs désagréables.
Le ressort 132 remettra naturellement la barre supplémentaire dans sa position normale par rapport à la barre de touche principale 129 après que le choc aura été absorbé.
Il peut parfois être désirable de mettre manuellement en mouvement les tiges à ca ractères, la force étant alors directement transmise de l'assemblage D de la barre de touche, le rouleau E ne fournissant à ce mo ment aucune énergie. A cet effet, la machine est munie de dispositifs manceuvrables â vo lonté, qui permettent de disposer les assem blages de barre de touche, de manière à ce qu'ils transmettent aux tiges à caractères la force fournie manuellement et qui interrom pent le circuit du moteur H et rendent inefficace le mécanisme d'échappement F. Dans ce but, un interrupteur 138, compris dans le circuit du moteur H, est monté sur une paroi extrême 139 du cadre (voir fig. 14 et 15).
L'interrupteur comprend un doigt 140 qui peut agir sur une tige d'interrupteur 141 qui est fourchue à son extrémité intérieure, en sorte qu'elle peut recevoir une languette 142 placée à l'extrémité adjacente de l'arbre 136. Un bras mobile 143 est figé à l'arbre 136 et relié par une attache 144 à une oreille 145 de la barre transversale 37. Si l'on veut man#uvrer les tiges à caractères à la main plutôt qu'au moyen du rouleau E, le doigt 140 de l'interrupteur est tourné de 90 de sa position montrée en lignes pleines clans la fig. 15 et mis dans celle figurée en traits pointillés, le circuit du moteur H en est coupé et l'arbre 136, le bras 143, l'attache 144 et la tige transversale 37 sont déplacés et atteignent les positions représentées à la fig. 3.
Les talons 134 des barres supplémen taires 30 sont alors en contact avec la partie ronde de la surface de l'arbre 136 de rayon relativement grand, et obligent les barres 29 et 30 à se mouvoir ensemble. Par conséquent, lorsqu'une barre de touche 29 est abaissée, la force que fournit la main est transmise di rectement à la frappe sans aucune flexion du ressort 132 et par conséquent sans aucune diminution de l'effort. Attendu que la barre transversale 37 a été retirée de la place qu'elle occupait au-dessous de l'oreille 39 de la barre de touche, l'abaissement des barres de touches ne met pas en marche le méca nisme d'échappement F et le rouleau E reste par conséquent inactif.
Le circuit électrique du moteur H est contrôlé par les interrupteurs 108 et 138. Tout circuit convenable ainsi que n'importe quelle connexion peuvent être employés. Un tel circuit est représenté dans la fig. 21, dans laquelle un côté 146 d'une conduite d'alimen tation passe à travers l'interrupteur 138 et de là dans le fil 147 d'un côté du moteur H. L'autre côté du moteur H est relié par un conducteur 148 à l'interrupteur 108 qui est par moments en connexion avec l'autre côté 149 de la ligne.
Les fig. 22, 23, 24 et 25 se rapportent à une variante présentant des organes de com mande particulièrement conçus pour zme écri ture très rapide. L'attache 11 de chaque tige à caractère est reliée, à son extrémité fron tale, à un organe de commande 212 monté à pivot en 213 sur le cadre A et qui comporte une fente incurvée 215 qui reçoit l'extrémité supérieure de l'attache 14. Un cliquet 216 est monté à pivot en 217 sur l'organe 212. Un ressort de maintien -218, enroulé autour d'un goujon 219, est fixé à l'organe 212 par, ses deux extrémités 220 et 221. Le ressort est en contact avec un talon 222 du cliquet 216, afin de maintenir ce dernier librement contre une butée 223, ce que l'on voit sur la fig. 22.
Le cliquet 216 et l'organe de commande 212 sont normalement maintenus dans les posi tions représentées dans la fig. 22, grâce à un ressort 224 qui relie une plaque 225 servant à. aligner les cliquets 216. Lorsque les pièces sont dans ces positions, le nez 226 du cliquet est placé au delà du chemin des dents du rouleau E. Lorsqu'un système de barre de touche est abaissé, ainsi que l'attache 14, l'organe 212 se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre, selon la fig. 22, afin de porter le nez 226 du cliquet jusqu'à la. po sition représentée par des traits pointillés, dans laquelle le nez se trouve sur le chemin de la dent 27a du rouleau.
Pendant ce dépla cement initial de l'organe 212, le ressort à boudin 224 n'est pas très tendu et la force de rétention du ressort 218 exercée sur le talon 222 est suffisante pour maintenir le cliquet contre la butée 223. Un abaissement ultérieur du système de barre de touche mettra en marche le mécanisme d'échappe ment F de la manière qui a déjà été décrite, afin de permettre au ressort 78 de faire tour ner le rouleau E d'un sixième de tour, après quoi la dent 27a du rouleau s'engage avec le nez 226 et fait tourner à la fois le cliquet 216 et l'organe 212 autour du pivot 213 afin de mettre la tige à caractère dans la position de frappe. Lorsque le cliquet et l'organe 212 sont tournés par la dent du rouleau, le nez 226 se déplace en effectuant une trajectoire légèrement arquée 227.
La fig. 23 montre les pièces dans les positions qu'elles occupent peu après que la dent 27a du rouleau a quitté le contact dans lequel elle était avec le nez 226. Dès que le nez est lâché par la dent 27a, le cliquet tourne autour du pivot 217 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, grâce à la force exer cée par le ressort de retour 224 tendu consi dérablement. Ce mouvement du cliquet a lieu avant que se soit effectué un retour en arrière de l'organe 212; le nez sera abaissé suivant le chemin 228a et hors du chemin de la dent<B>27f</B> du rouleau qui doit être conduite dans sa position de travail lors du suivant mouvement du système de barre de touche.
Lorsque le nez du cliquet a terminé son dé placement le long de la trajectoire 228a., un talon 229 du cliquet s'engage sur la butée 223 de manière à ce que le ressort 224 déplace à la fois le cliquet 216 et l'organe 212, avec le nez décrivant la trajectoire 228b, et jusqu'à ce que le cliquet entre en contact avec la plaque d'alignement 225, sur quoi l'organe 212 continue à tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que la butée 223 soit à nouveau engagée avec le cli- quet 216, ainsi qu'on le voit à la fig. 22.
Cette dernière phase de l'opération, qui a lieu alors que le cliquet est en contact avec la plaque d'alignement 225 et que l'organe 21\Z est encore en train de retourner. est repré sentée par le chemin du nez 226 tracé en 228c. Ainsi, pendant tout le mouvement de retour, le nez 226 retourne sur un chemin 228a, 228b,<B>228e</B> hors d'atteinte des dents du rouleau E. En conséquence, si une autre barre de touche est abaissée et le rouleau E libéré avant que l'organe 212 soit retourné à sa position initiale, l'organe de commande 212 n'est pas relié, de manière à être actionné, à la dent<B>27f</B> du rouleau pendant le mouve ment de retour de cet organe de commande.
Le fait d'empêcher ainsi qu'un organe de commande s'engage dans une dent du rouleau pendant l'ébat de retour de cet organe rend impossible le calage des tiges à caractères par une frappe rapide. L'ajustage propre des cliquets dans leur position de repos peut être effectué par le déplacement de la plaque 225 d'alignement des cliquets en avant ou en arrière sur un support 229 se trouvant sur le cadre. Des fentes 230, percées dans la. plaque, sont munies de vis d'ajustage 231 qui ont une con nexion filetée avec les consoles 229 à l'extré mité opposée du plateau 225 et permettent le mouvement d'ajustage d'avant en arrière requis.
Le mécanisme de l'organe de commande représenté dans les fig. 2\Z à 25 inclusive ment, peut être réalisé dans une machine à écrire munie de dispositifs permettant d'utili ser celle-ci soit avec un moteur, soit à la main. Dans ce dernier cas, le mouvement basculaire des cliquets<B>216</B> ne présente pas d'inconvénient et le ressort 224 aidera les tiges à caractères à retourner à, leur position normale.
La. fig. 26 se rapporte à une variante pré sentant un mécanisme modifié exerçant sur le rouleau E la pression constante requise le poussant à tourner sous le contrôle du méca nisme d'échappement F. Dans ce cas, le mo teur à ressort n'agit pas, et le rouleau est alors actionné directement par le moteur H par un dispositif de transmission à friction désigné par la lettre I. Une vis 381 contraint le rouleau E, qui porte un collier 46, et l'arbre 28 à tourner à l'unisson, et une roue de vis sans fin 384 est montée de manière à pouvoir tourner librement sur l'arbre 28.
Des disques d'accouplement 385 et 386, avec leur surface de friction respective 387 et 388, en cuir ou en un autre matériel convenable. sont montés sur l'arbre 28 de chaque côté de la, roue 384 de la vis sans fin. Le disque d'accou plement 385 est muni d'une goupille 389 qui peut glisser dans une fente 390 de l'arbre 28. Un ressort 391 est placé entre la roue d'échap pement 45 et le disque d'accouplement 385 et un autre ressort 392 est placé entre le disque d'accouplement 386 et un chemin de roulement 393. Le chemin de roulement 393 est conçu pour rouler sur des billes 394 rou lant à leur tour sur un chemin 395 fixé sur le support 91 de l'arbre 28. Le chemin 393 est solidaire d'une douille 396 qui passe à l'intérieur du moyeu du disque d'accouple ment 386.
Une goupille 397 fixe la douille 396 à l'arbre 28, son extrémité proéminente étant passée dans des fentes traversant axialement le moyeu du disque d'accouple ment 386. Ainsi, le disque 386 est contraint de tourner avec l'arbre 28 et la douille 396, niais peut axialement glisser par rapport à l'arbre et au disque, permettant ainsi au ressort 392 de pousser le disque d'accouple ment 386 vers la roue de la vis sans fin 384. L'extrémité extérieure de la douille 396 re joint le côté de la roue de la vis sans fin 384, plaçant ainsi cette dernière en face de la vis sans fin 85 pour éviter l'usure de la surface de friction 388 ou la. flexion du ressort 392.
La réaction axiale de la roue de la vis sans fin est supportée ainsi par l'extrémité gauche de la douille 396; elle est d'ailleurs faible à cause de la pression du disque 386. Le roule ment à billes 394 et 3M est normalement stationnaire et permet d'éliminer la réaction axiale due à l'action de la vis sans fin 85 et permet et .facilite à la fois la rotation du rouleau E lorsque l'échappement est libéré. Lors du travail, le moteur<I>II</I> actionne d'une manière constante la roue 384 de la vis sans fin. Le mécanisme d'échappement évite nor inalement la rotation du rouleau E et de l'arbre 28 qui est permise par le glissement de la roue de la vis sans fin 384 sur les sur faces de friction 387 et 388 des disques 385 et 386.
Si toutefois l'échappement libère le rouleau E, de l'énergie motrice est transmise par friction de la roue de la vis sans fin 384 aux disques d'accouplement 385 et 386 et de là à l'arbre 28 et au rouleau E, qui tourne jusqu'à ce qu'il soit arrêté par l'engagement de l'une de ses. dents sur le chien d'échappe ment 69.
Le mécanisme de mise en marche des tiges à caractères ainsi décrit est simple et robuste; il est placé au milieu des pièces ordinaires de la machine à écrire, en sorte qu'il ne nécessite au plus qu'une légère augmentation de la grandeur totale de celle-ci. Le rouleau, les organes de commande et le mé canisme d'échappement étant placés devant la butée de la tête des tiges à. caractères et au-dessous du couvercle mobile, sont facile ment accessibles lors du réglage ou de l'utili sation. Quoique les tiges à caractères puissent être actionnées avec une force suffisante pour faire un grand nombre de bonnes copies avec du papier carbone, la construction rend im possible les à-coups inutiles, ce qui permet de travailler sans heurt et rapidement.
Les dis positions décrites du mécanisme de mise en marche des tiges à caractères présentent l'avantage que les touches agissent directe ment sur les tiges à caractères, tandis que le nez de l'organe de commande se déplace sur le chemin des dents du rouleau moteur. Ceci augmente la vitesse des tiges à caractères, car celles-ci sont déjà en mouvement lors qu'une dent s'engage avec le nez de l'organe de commande et le mécanisme moteur n'a ainsi qu'à continuer la mise en action de l'or gane de commande au lieu d'avoir à le mou voir à partir de sa position de repos.
Ainsi qu'il a déjà été indiqué, le nez de l'organe de commande est placé sur le chemin des dents du rouleau dans la direction du mouvement de celles-ci, en sorte qu'une dent vient derrière l'organe de commande et le contraint à donner rapidement un mouvement accéléré à la tige à caractère conjointe.