Procédé pour la. mesure de la diaphonie et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé. On entend par diaphonie l'intensité du mélange de conversations ou "cross talle" résultant du voisinage de deux circuits télé phoniques dont l'un cause des perturbations dans l'autre.
Pour mesurer la diaphonie, on peut pro céder comme suit: On applique une même tension à l'origine du circuit perturbateur et à l'entrée d'un circuit de comparaison à affaiblissement variable comportant des ré sistances en série et en dérivation et, à l'aide d'un récepteur d'impédance, on écoute alter nativement à la sortie de ce circuit et à l'extrémité réceptrice du circuit perturbé; on fait varier l'affaiblissement du circuit de comparaison jusqu'à ce qu'on ait la même intensité de sort dans les deux positions et, par conséquent, la même tension aux bornes du récepteur.
Soient B l'affaiblissement dans le circuit perturbé, Zi l'impédance du circuit perturbateur; Z2 l'impédance du circuit perturbé, Zr, l'impédance du circuit de comparaison, vue du récepteur, vers le générateur, l'extrémité côté générateur étant court- circuitée, Zn l'impédance du récepteur, et b' l'affaiblissement dans le circuit de com paraison. . La valeur de B est donnée par la rela tion.
EMI0001.0012
dans laquelle les logarithmes sont pris dans le système à base e.
Dans cette expression, le terme: Log.
EMI0001.0013
représente un coefficient de correction pour la lecture; cette correction est nulle lorsque les deux lignes sont de même type, les im pédances pouvant alors être considérées comme égales (Z2 = Zi).
Le terme
EMI0001.0016
est un terme que l'on peut rendre nul ou suffisamment petit pour être négligeable; pour cela, on peut; soit rendre Zs égal à Z2, soit rendre Za, grand par rapport à Zr, et à Z2, ou encore rendre en même temps Zb sen siblement égal à Zs et ZR grand par rapport à Zr, et à Zs.
Les résistances du circuit de comparaison sont enfermées dans une boîte et constituent le diaphonométre. On utilise en général deux résistances en série sur l'une des lignes du circuit de comparaison et une résistance branchée en dérivation entre le point de jonction des deux résistances en série et l'autre ligne du circuit.
Soient R' et R" les valeurs des résis tances en série et r la valeur de la résis tance en dérivation.
Le circuit de comparaison employé com porte des résistances en série R', R" et une tésistance en dérivation r, ainsi que le montre schématiquement la fig. 3.
On sait que, dans ce cas, l'affaiblissement b' donné par le circuit de comparaison est rigoureusement égal à:
EMI0002.0015
tandis que l'impédance<B>Zr,</B> est égale à
EMI0002.0016
Suivant le procédé connu jusqu'à présent, on adoptait une résistance en dérivation r très petite par rapport à la résistance en série R': on faisait varier, d'une part, R' pour obtenir de grandes variations de b' et, d'autre part, r pour obtenir les variations intermédiaires.
La résistance R' et, par suite, l'impédance d'entrée du circuit de comparai son varient beaucoup avec la valeur de l'af faiblissement, ce qui entraîne des inconvé nients pour la précision des mesures lorsqu'on utilise un générateur et un récepteur bran chés à des extrémités opposées des circuits perturbateur et perturbé.
La présente invention a pour objet un procédé pour déterminer la diaphonie entre deux circuits téléphoniques dont l'un cause des perturbations dans l'autre, suivant lequel on branche à une extrémité du circuit per turbateur, un générateur à courant alternatif et à une extrémité du circuit perturbé un récepteur à impédance et on établit un cir cuit de comparaison formé de résistances en série et en dérivation, 1e récepteur à impé dance étant connecté alternativement au cir cuit perturbé et au circuit de comparaison,
procédé caractérisé en ce qu'on fait varier la résistance en dérivation dudit circuit de com paraison pour obtenir de grandes variations de l'affaiblissement dans ce dernier jusqu'à obtenir dans les deux positions approxima tivement la même tension aux bornes du récepteur.
L'invention se rapporte également à un appareil pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus et qui est caractérisé par une dis position comportant un circuit de comparai son formé de résistances branchées en série et en dérivation et formées d'étages mis en ou hors circuit au moyen de curseurs, ap pareil caractérisé par une disposition de ces résistances telle qu'il est possible de faire varier indépendamment l'une de l'autre les valeurs de l'affaiblissement et de l'impédance de ce circuit de comparaison, les variations de la résistance en dérivation produisant des variations de grande amplitude dans la valeur de l'affaiblissement.
Le dessin ci-annexé représente quelques- uns des schémas utilisés pour l'application du procédé ainsi que les schémas de deux formes d'exécution d'un appareil pour la mise en #uvre du procédé, objet de l'invention.
La fig. 1. est un schéma dans lequel un générateur G est branché par l'intermédiaire d'un accouplement A avec un circuit pertur bateur d'impédance Zi et avec un circuit de comparaison<I>R' R" r,</I> un récepteur d'impé dance ZR étant branché alternativement, au moyen d'un commutateur C à une extrémité du circuit perturbé d'impédance Z2 et à la sortie du circuit de comparaison. Le généra- teur G et le récepteur Zi, sont branchés aux extrémités correspondantes des circuits per turbateur et perturbé.
La fig. 2 est un schéma dans lequel on retrouve les mêmes appareils que dans la fig. 1. Ici cependant, générateur et récepteur sont branchés à des extrémités opposées des circuits perturbateur et perturbé.
La fig. 3 est un schéma du cirent de comparaison seul avec ses résistances en série R' et R" et sa résistance en dérivation r.
La fig. 4 est un schéma montrant de quelle manière, on peut faire varier les ré sistances pour faire varier les valeurs de Zr, et de b'.
fia fig. 5 est un schéma d'une première forme d'exécution du diaphonomètre reven diqué.
La fig. 6 est un schéma d'une seconde forme d'exécution de ce diaphonomètre, plus simple que la première.
Pour appliquer le procédé selon l'inven tion, on peut par exemple utiliser un appareil (fig. 4), dans lequel l'échelle des variations de l'affaiblissement b' est relativement grande. Cette échelle pourra avantageusement s'étendre approximativement entre deux valeurs allant de.
b' = 6,0 à b' = 11;0 et sera disposé de manière à pouvoir faire varier b' par bonds très petits. On obtiendra donc un grand nombre de valeurs différentes d'affaiblissement; il n'est pas pratique de réaliser ces valeurs au moyen d'un seul com mutateur, mais; au contraire, avec deux com mutateurs de 20 plots chacun, qui sont d'un type courant et qui permettent d'obtenir 399 valeurs différentes d'affaiblissement.
Il est donc avantageux de pouvoir con sidérer b' comme la somme de deux termes b'i et b'2, chacun d'eux pouvant varier indé pendamment l'un de l'autre, b', variant par bonds d'assez grande valeur, et b'2 donnant les variations intermédiaires.
Dans le cas des mesures de diaphonie avec générateur et récepteur branchés à des extrémités opposées (fig. 2), il sera avanta geux de fermer le circuit perturbateur, à l'extrémité opposée au générateur, sur son impédance caractéristique Zi. C'est en déri vation sur cette impédance qu'on place l'en trée du diaphonomètre dont l'impédance d'entrée sera de préférence relativement grande par rapport à Zi, par exemple 20 fois plus grande, et qui variera dans des limites aussi étroites que possible.
Comme pour les circuits utilisés, l'impédance carac téristique peut atteindre 3000 ohms, l'impé dance d'entrée du diaphononrètre sera avan tageusement au moins égale à 60.000 ohms.
L'impédance Zb du circuit de comparaison, vue du côté récepteur vers le côté généra teur, celui-ci étant court-circuité, sera de préférence égale à l'impédance caractéristique Z2 du circuit perturbé; pour permettre les mesures sur les circuits utilisés actuellement, il sera avantageux de pouvoir faire varier cette impédance entre 300 à 3000 ohms eri- viron.
Les deux termes b'i et b'2, dont la somme est égale à b', pourront avoir des variations indépendantes les unes des autres, c'est-à- dire que l'expression
EMI0003.0033
pourra être décorrrposée en deux facteurs comprenant chacun une seule variable indé pendante.
Au moyen du diaphonomètre représenté schématiquement à la fig. 4, on obtient les grandes variations de b' en faisant varier la résistance en dérivation r et on obtient les petites variations intermédiaires en faisant varier la résistance en série R'.
Ce procédé ne nécessite que de faibles variations de la résistance en série R' qui reste dans des limites pratiques; ceci restreint les amplitudes des variations de l'impédance d'entrée avec la valeur de l'affaiblissement. Le calcul montre que ceci est possible sans aucune approximation et permet de déterminer les valeurs des résistances du circuit de com paraison. En effet, on a vu que
EMI0004.0002
les résistances<I>R'</I> et r étant toutes deux variables.
Dans la fig. 4 la résistance R' est composée de deux parties, R'i et R's, la partie R'i étant telle que, quelle que soit la. valeur de b', on ait toujours: R'i + r == constante.
Par conséquent:
EMI0004.0012
ou
EMI0004.0013
Ainsi, b' est bien la somme de deux termes b', et b's; la variation de b'i ne dé pend que de la variation de r et la varia tion de b'2 ne dépend que de la variation de R'2.
On en tire immédiatement les valeurs de r et de R'2.
EMI0004.0021
d'où
EMI0004.0022
d'où R'2 _- (R'i + r) (eb'@_1).
(R'i -E- r) est d'une manière très appro chée l'impédance d'entrée minimum du cir cuit de comparaison; dans l'exemple, on lui donnera la valeur de 60.000 ohms; mais elle pourrait avoir toute autre valeur suffisamment grande par rapport à Zi.
De plus, on a vu < lue:
EMI0004.0032
Par suite des valeurs d'affaiblissement que l'on doit réaliser,
EMI0004.0034
est toujours négligeable par rapport à R" -f- r et l'on peut admettre avec une grande approximation: <B>Zr,</B> --- R" -f-_ r La résistance en dérivation r varie lors que b'i varie; or, il est avantageux de pou voir donner à Zr, une valeur Zz quelconque, cela quel que soit b'i et par conséquent quel que soit r.
A cet effet, on peut employer le dispositif représenté schématiquement fig. 4, dans lequel la résistance R" est décomposée en deux parties R"i et R"2; l'élément R"i est tel que la somme (R "i -f- r) soit constante et égale à la plus grande valeur que puisse atteindre r. On a ainsi: Zb <I>-</I> (R"l + j") + R'j2.
La variation de Zb ne dépend donc que de la variation de R"::; elle est indépendante de la variation de r et, par conséquent, de b'. Il est, par suite, facile de donner à Zr, une valeur Z2 quelconque.
Le diaphonomètre représenté schématique ment fig.5 permet de faire varier, d'une part, b' par bonds de 0,25 au moyen du curseur Ki d'un commutateur à 20 plots, et; d'autre part, b'2 par bonds de 0,05 à l'aide d'un commutateur à six plots dont le curseur est désigné par K2.
La variation de l'impédance Zb est com mandée au moyen des curseurs Ks et K4 coulissant sur des rangées de 15 et 20 plots. Le premier permet de faire varier Z6 de 300 à 3100 ohms par bonds de 200 ohms; le deuxième donne des variations de 10 ohms d'amplitude.
L'adaptation de Z6 à Zz ne peut pas se faire parfaitement, puisque Zr, varie d'une manière discontinue; mais le calcul montre que pour un récepteur d'impédance ZR = 2004 ohms par exemple, l'erreur Log.
EMI0004.0073
est, dans le cas le plus défavorable, inférieure à la plus petite lecture que l'on puisse faire avec l'appareil.
L'erreur sera, d'ailleurs, d'autant plus petite que l'impédance du récepteur sera plus grande et on peut employer utilement non seulement un récepteur de plus grande im pédance (Zp = 4000 ohms par exemple), mais un amplificateur, ou un récepteur d'im pédance relativement basse relié au diaphono- mètre par l'intermédiaire d'un transformateur avec ou sans écran, et tel que l'impédance du récepteur vue de l'appareil à travers le transformateur soit élevée.
Les résistances employées dans le dia- phonomètre représenté sont des résistances sans self, ni capacité.
Il est bien entendu qu'avec ce diaphor:o- métre, on peut prendre toutes les dispositions habituelles pour assurer la symétrie; en parti culier, la résistance R', peut être répartie sur les deux bras. Il en est de même de la résistance R12- dans l'exemple représenté fig. 6, on peut, dans ce cas, la faire varier au moyen d'un commutateur à 12 plots.
Comme les diaplionométres existants, cet appareil permet de faire les mesures entre deux circuits réels ou entre un circuit réel et un circuit fantôme; R'9 peut être inter calée r et R'i, à condition que les résistances non utilisées soient court-circuitées.
Ainsi donc, dans l'appareil de la fig. 5, on utilise les variations de r pour les grandes variations de l'affaiblissement et celles de R' pour les petites variations. On peut ainsi, d'une façon commode, effectuer les mesures d'affaiblissement avec une grande précision.
Mais, dans la plupart des cas, il n'est pas indispensable d'atteindre à cette précision. On peut alors utiliser la forme d'exécution représentée fig. 6. Dans cette forme d'exé cution, la résistance en série R' se réduit à l'élément R'i, la résistance R" est subdivisée en R"i et 1i"2. Ceci conduit à négliger le deuxième terme du second membre de la formule
EMI0005.0021
c'est-à-dire à supprimer la résistance variable R'z de l'appareil. On a alors R', = R' et R' + r = constante.
La variation de l'affaiblissement est obtenue uniquement par la variation de la résistance shunt r; la précision des mesures dépendra de l'amplitude d'affaiblissement total à réali ser et du nombre de plots dont on munira le commutateur correspondant. Un étalonnage convenable des résistances R'i <I>et r</I> permet d'obtenir par déplacement du curseur .gi d'un commutateur à 20 plots des bonds de 0,25 ainsi que l'indique l'échelle des valeurs de l'affaiblissement b' figurée le long des résistances: la valeur constante de R'i + r est égale à 60.000 ohms.
La variation de l'impédance Zb est com mandée par le curseur .K2 d'un commutateur à 20 plots qui permet d'obtenir successive ment les valeurs suivantes: 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900, 1000, 1100, 1200, 1300, 1400, 1500, 1600, 1700, 1800, 2000, 2300, 2600, 3000.
Process for the. measurement of crosstalk and apparatus for implementing this method. The term “crosstalk” is understood to mean the intensity of the mixture of conversations or “cross talle” resulting from the proximity of two telephone circuits, one of which causes disturbances in the other.
To measure crosstalk, we can proceed as follows: Apply the same voltage to the origin of the interfering circuit and to the input of a variable attenuation comparison circuit comprising series and shunt resistors and, to using an impedance receiver, one listens alternately at the output of this circuit and at the receiving end of the disturbed circuit; the attenuation of the comparison circuit is varied until the same output intensity is obtained in the two positions and, consequently, the same voltage at the terminals of the receiver.
Let B be the attenuation in the disturbed circuit, Zi the impedance of the disturbing circuit; Z2 the impedance of the disturbed circuit, Zr, the impedance of the comparison circuit, seen from the receiver, towards the generator, the generator end being short-circuited, Zn the impedance of the receiver, and b 'the loss in the comparison circuit. . The value of B is given by the relation.
EMI0001.0012
in which the logarithms are taken from the base e system.
In this expression, the term: Log.
EMI0001.0013
represents a correction coefficient for the reading; this correction is zero when the two lines are of the same type, the im pedances then being able to be considered as equal (Z2 = Zi).
The term
EMI0001.0016
is a term that can be made zero or small enough to be negligible; for that, we can; either make Zs equal to Z2, or make Za large with respect to Zr, and to Z2, or at the same time make Zb sen sibly equal to Zs and ZR large with respect to Zr, and to Zs.
The resistors of the comparison circuit are enclosed in a box and constitute the diaphonometer. In general, two resistors are used in series on one of the lines of the comparison circuit and a resistor connected in shunt between the junction point of the two resistors in series and the other line of the circuit.
Let R 'and R "be the values of the series resistances and r the value of the shunt resistance.
The comparison circuit employed comprises series resistors R ', R "and a shunt resistance r, as shown schematically in Fig. 3.
We know that, in this case, the attenuation b 'given by the comparison circuit is strictly equal to:
EMI0002.0015
while the impedance <B> Zr, </B> is equal to
EMI0002.0016
According to the method known until now, a very small shunt resistance r was adopted compared to the series resistance R ': on the one hand, R' was varied to obtain large variations of b 'and, d 'on the other hand, r to obtain the intermediate variations.
The resistance R 'and, consequently, the input impedance of the comparison circuit vary greatly with the value of the weakening, which causes drawbacks for the accuracy of the measurements when using a generator and a generator. receiver plugged in at opposite ends of the disruptive and disturbed circuits.
The present invention relates to a method for determining the crosstalk between two telephone circuits, one of which causes disturbances in the other, according to which one connects at one end of the disturbing circuit, an alternating current generator and at one end of the disturbed circuit an impedance receiver and a comparison circuit formed of resistors in series and in shunt is established, the impedance receiver being connected alternately to the disturbed circuit and to the comparison circuit,
method characterized in that the shunt resistance of said comparison circuit is varied in order to obtain large variations of the attenuation in the latter until approximately the same voltage is obtained at the terminals of the receiver in the two positions.
The invention also relates to an apparatus for carrying out the above method and which is characterized by an arrangement comprising a comparison circuit formed of resistors connected in series and in shunt and formed of stages placed in or switched off by means of cursors, apparatus characterized by an arrangement of these resistors such that it is possible to vary the values of the attenuation and of the impedance of this comparison circuit independently of one another, shunt resistance variations producing large amplitude variations in the attenuation value.
The accompanying drawing represents some of the diagrams used for the application of the method as well as the diagrams of two embodiments of an apparatus for carrying out the method, object of the invention.
Fig. 1. is a diagram in which a generator G is connected through a coupling A with an impedance disturbing circuit Zi and with a comparison circuit <I> R 'R "r, </I> a impedance receiver ZR being connected alternately, by means of a switch C at one end of the disturbed circuit of impedance Z2 and at the output of the comparison circuit. The generator G and the receiver Zi, are connected at the ends corresponding disruptive and disturbed circuits.
Fig. 2 is a diagram in which we find the same devices as in FIG. 1. Here, however, generator and receiver are wired at opposite ends of the disturbance and disturbance circuits.
Fig. 3 is a diagram of the comparison wax alone with its series resistors R 'and R "and its shunt resistance r.
Fig. 4 is a diagram showing how the resistances can be varied in order to vary the values of Zr, and of b '.
fia fig. 5 is a diagram of a first embodiment of the claimed diaphonometer.
Fig. 6 is a diagram of a second embodiment of this diaphonometer, simpler than the first.
To apply the method according to the invention, it is possible, for example, to use an apparatus (FIG. 4), in which the scale of the variations of the attenuation b 'is relatively large. This scale may advantageously extend approximately between two values ranging from.
b '= 6.0 to b' = 11; 0 and will be arranged in such a way that b 'can be varied in very small steps. A large number of different attenuation values will therefore be obtained; it is not practical to achieve these values using a single switch, but; on the contrary, with two switches of 20 pads each, which are of a common type and which make it possible to obtain 399 different attenuation values.
It is therefore advantageous to be able to consider b 'as the sum of two terms b'i and b'2, each of them being able to vary independently of one another, b', varying in rather large leaps. value, and b'2 giving the intermediate variations.
In the case of crosstalk measurements with generator and receiver connected at opposite ends (fig. 2), it will be advantageous to close the disturbing circuit, at the end opposite the generator, to its characteristic impedance Zi. It is in derivation from this impedance that the input of the diaphonometer is placed, the input impedance of which will preferably be relatively large compared to Zi, for example 20 times greater, and which will also vary within limits. narrow as possible.
As for the circuits used, the characteristic impedance can reach 3000 ohms, the input impedance of the cross-talker will advantageously be at least equal to 60,000 ohms.
The impedance Zb of the comparison circuit, seen from the receiver side towards the generator side, the latter being short-circuited, will preferably be equal to the characteristic impedance Z2 of the disturbed circuit; to allow measurements on the circuits currently used, it will be advantageous to be able to vary this impedance between 300 to 3000 ohms approximately.
The two terms b'i and b'2, the sum of which is equal to b ', may have variations independent of each other, that is to say that the expression
EMI0003.0033
can be decomposed into two factors each comprising a single independent variable.
By means of the diaphonometer shown schematically in FIG. 4, the large variations of b 'are obtained by varying the shunt resistance r and the small intermediate variations are obtained by varying the series resistance R'.
This process requires only small variations of the series resistance R 'which remains within practical limits; this restricts the amplitudes of the variations of the input impedance with the value of the attenuation. The calculation shows that this is possible without any approximation and makes it possible to determine the values of the resistances of the comparison circuit. Indeed, we have seen that
EMI0004.0002
the resistances <I> R '</I> and r being both variable.
In fig. 4 the resistance R 'is composed of two parts, R'i and R's, the part R'i being such that, whatever the. value of b ', we always have: R'i + r == constant.
Therefore:
EMI0004.0012
or
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Thus, b 'is indeed the sum of two terms b', and b's; the variation of b'i depends only on the variation of r and the variation of b'2 depends only on the variation of R'2.
We immediately draw the values of r and R'2.
EMI0004.0021
from where
EMI0004.0022
hence R'2 _- (R'i + r) (eb '@_ 1).
(R'i -E- r) is very close to the minimum input impedance of the comparison circuit; in the example, we give it the value of 60,000 ohms; but it could have any other sufficiently large value compared to Zi.
In addition, we saw <read:
EMI0004.0032
As a result of the attenuation values that must be achieved,
EMI0004.0034
is always negligible compared to R "-f- r and we can admit with a great approximation: <B> Zr, </B> --- R" -f-_ r The shunt resistance r varies when b'i varies; however, it is advantageous to be able to give Zr any value Zz, whatever b'i and therefore whatever r.
For this purpose, the device shown schematically in FIG. 4, in which the resistance R "is decomposed into two parts R" i and R "2; the element R" i is such that the sum (R "i -f-) is constant and equal to the greatest value that r can reach. We thus have: Zb <I> - </I> (R "l + j") + R'j2.
The variation of Zb therefore depends only on the variation of R "::; it is independent of the variation of r and, consequently, of b '. It is, therefore, easy to give to Zr any value Z2 .
The diaphonometer shown schematically in fig.5 makes it possible to vary, on the one hand, b 'by steps of 0.25 by means of the cursor Ki of a switch with 20 pads, and; on the other hand, b'2 in steps of 0.05 using a six-point switch whose cursor is designated by K2.
The variation of the impedance Zb is controlled by means of the sliders Ks and K4 sliding on rows of 15 and 20 pads. The first allows Z6 to be varied from 300 to 3100 ohms in 200 ohm jumps; the second gives variations of 10 ohms in amplitude.
The adaptation from Z6 to Zz cannot be done perfectly, since Zr varies in a discontinuous manner; but the calculation shows that for a receiver of impedance ZR = 2004 ohms for example, the error Log.
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is, in the worst case, lower than the smallest reading that can be taken with the device.
The error will be, moreover, all the smaller as the impedance of the receiver will be greater and one can usefully use not only a receiver of greater impedance (Zp = 4000 ohms for example), but an amplifier, or a receiver of relatively low impedance connected to the crosstalk through a transformer with or without a screen, and such that the impedance of the receiver as seen from the apparatus through the transformer is high.
The resistors used in the diaphragm meter shown are resistors without inductor or capacitance.
Of course, with this diaphor: o-meter, all the usual arrangements can be made to ensure symmetry; in particular, the resistance R ′ can be distributed over the two arms. The same is true of resistor R12- in the example shown in fig. 6, it can, in this case, be varied by means of a 12-pin switch.
Like the existing diaplionometers, this device makes it possible to take measurements between two real circuits or between a real circuit and a phantom circuit; R'9 can be intercalated r and R'i, provided that the unused resistors are short-circuited.
Thus, in the apparatus of FIG. 5, the variations of r are used for large variations in attenuation and those of R 'for small variations. It is thus conveniently possible to carry out the attenuation measurements with great precision.
But, in most cases, it is not essential to achieve this precision. It is then possible to use the embodiment shown in FIG. 6. In this form of execution, the series resistance R 'is reduced to the element R'i, the resistance R "is subdivided into R" i and 1i "2. This leads to neglecting the second term of the second member of the formula
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that is to say, to remove the variable resistor R'z from the device. We then have R ', = R' and R '+ r = constant.
The variation of the attenuation is obtained only by the variation of the shunt resistance r; the precision of the measurements will depend on the amplitude of total attenuation to be carried out and on the number of pads with which the corresponding switch is fitted. A suitable calibration of the resistors R'i <I> and r </I> makes it possible to obtain by moving the cursor .gi of a 20-pin switch jumps of 0.25 as indicated by the scale of the values. of the attenuation b 'shown along the resistors: the constant value of R'i + r is equal to 60,000 ohms.
The variation of the impedance Zb is controlled by the cursor .K2 of a 20-pin switch which successively obtains the following values: 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900, 1000, 1100 , 1200, 1300, 1400, 1500, 1600, 1700, 1800, 2000, 2300, 2600, 3000.