"Mécanisme de mise à feu d'un projectile, tel qu'une grenade
à fusil,'.
L'Invention concerne des perfectionnements au mécanisme de mise à feu d'un projectile du type grenade à fusil, tel qu'il est décrit dans le brevet principal déposé par les demandeurs, et notamment dans ses revendications 1 à 9, et dans le premier brevet de perfectionnement déposé par les demandeurs, et notamment dans ses revendications 1 à 4..
Dans le brevet principal, le mécanisme de mise à feu d'une grenade à fusil comprend un percuteur qui est placé dans l'axe
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un détonateur associé au percuteur et mis à feu par celui-ci lorsque l'avant du projectile rencontre un obstacle, et une
charge mise à feu par le détonateur, dans lequel le détonateur est monté mobile entre une position de sécurité et une position
de fonctionnement permettant la mise à feu de la charge lorsque
le projectile a été tiré.
Le détonateur est monté dans un alésage central débouchant d'un barillet rotatif monté pivotant autour d'un axe perpendiculair à l'axe longitudinal du projectile, le centre de gravité du barillet étant excentré par rapport à son axe de pivotement de telle sorte qu'il forme un pendule composé susceptible d'amener le détonateur de sa position de sécurité dans sa position de fonction-- nement uniquement sous l'action d'une force de pesanteur dirigée approximativement selon l'axe du projectile en trajectoire, et
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tance de l'air. Le percuteur comprend une pointe à sa partie inférieure qui pénètre dans un trou borgne du barillet rotatif, ce trou borgne étant dirigé radialement perpendiculairement à l'alésage dans lequel se trouve le détonateur. Un. dispositif de blocage à déverrouillage par inertie au départ du projectile maintient le percuteur et le barillet rotatif portant le détonateur dans une position de sécurité interdisant la mise à feu de la change en cas de percussion, tant que le projectile n'a pas été tiré.
Les perfectionnements décrits dans le premier brevet de perfectionnement ont pour but d'améliorer le dispositif de blo-
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les de sécurité dont les inconvénients sont bien connus . De plus, <EMI ID=4.1>
le détonateur, lorsqu'il est libéré par le percuteur après le départ du projectile, vient se placer de lui-même en position de fonctionnement uniquement à la fin d'un intervalle de temps constant et prédéterminé. Pour cela, le dispositif de blocage du percuteur comprend une première masselotte mobile à l'intérieurdu percuteur entre une butée avant et le fond du percuteur, un ressort taré de rappel de la masselotte vers la butée, une seconde masselotte annulaire entourant le percuteur à l'intérieur du projectile et montée mobile entre un épaulement avant et un épaulement arrière du corps du projectile, des fentes ou lumières formées à travers le corps du percuteur et recevant des billes de blocage maintenues .dans lesdites fentes entre la première masselotte et la seconde masselotte lorsque le percuteur et le déto-
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tile, et il est caractérisé en ce que la première masselotte a, entre la butée avant et le fond du percuteur, une course relativement très importante, et démasque les fentes précitées du percuteur pour libérer les billes de blocage uniquement en fin de course, de telle sorte que le dispositif de blocage d'une part reste insensible aux accélérations très violentes et très brèves telles que celles provoquées par un choc avant le.tir du projectile et d'autre part ne libère le barillet rotatif portant le détonateur qu'après le rebond de fin d'accélération, permettant ainsi
au détonateur de se mettre en position de fonctionnement au bout d'un intervalle de temps constant et prédéterminé après le départ du projectile.
En effet, après le départ du coup et lorsque le projectile est en trajectoire, il se passe le phénomène suivant : la partie avant du corps du projectile sur lequel est fixé la fusée est compressible élastiquement de façon très faible sous l'effet de l'accélération. Aussitôt que cesse l'accélération, la compression élastique de l'avant du corps du projectile disparaît instantanément en ayant tendance à projeter en avant le barillet rotatif et le percuteur. La force du ressort de la première masselotte et la course de celle-ci sont telles que le barillet rotatif
n'est libéré qu'après la fin de ce phénomène de rebond, de sorte que le début de la rotation de barillet n'est troublé par aucune impulsion motrice parasite telle que celle qui serait provoquée par le phénomène de retond- et la rotation de ce.barillet se fait dans un temps prédéterminé et constant.
La libération du barillet , qui a lieu après la fin du phénomène de rebond, se fait donc en douceur, sous l'effet de la force de traînée agissant sur le projectile. Cette force de traînée est relativement faible, et peut tout au plus atteindre le poids du barillet rotatif. C'est précisément cette douceur de libération du barillet rotatif, sous l'effet de la force de traînée, qui présente un risque, en raison de l'adhérence possible du barillet rotatif sur sa surface d'appui dans le corps du projectile en position de sécurité. Il suffit en effet qu'une trace de souillure soit serrée entre les surfaces en contact du barillet rotatif et de son appui dans le corps du projectile, pour faire coller ces surfaces,. et cela d'autant plus que les surfaces en contact seront importantes.
De plus, les projectiles peuvent rester entreposés pendant plusieurs années, et on peut craindre qu'une réaction chimique se produise à la longue entre les surfaces en contact
du barillet rotatif et de son appui dans le corps du projectile, provoquant elle aussi une adhérence du barillet rotatif.
La présente invention concerne divers perfectionnements au mécanisme de mise à feu décrit dans le brevet principal et dans le premier brevet de perfectionnement, permettant entre autres d'éliminer cet inconvénient.
Tour cela, l'invention propose un, mécanisme de mise à feu d'un projectile tel qu'une grenade à fusil, comme décrit dans au moins une des revendications 1 à 9 du brevet principal et dans l'une des revendications 1 à 4 du premier brevet de perfectionnement, qui est caractérisé en ce que le barillet rotatif est réalisé'en métal léger et est pourvu d'un élément annulaire ou d'une autre forme appropriée, réalisé en métal inoxydable, ou pourvu d'un revêtement inoxydable rapporté sur le barillet et formant la surface d'appui de ce dernier en position de sécurité sur une collerette ou cuvette en métal inoxydable rapportée sur les bords de l'orifice ou du passage conduisant à la charge explosive du projectile.
Ainsi, en prévoyant sur le barillet rotatif un élément annulaire en métal inoxydable, qui formera la surface d'appui de
ce barillet sur une collerette ou cuvette également en métal inoxydable, on élimine les risques d'adhérence, du barillet rotatif sur son siège par corrosion chimique. En d onnant à l'élément annulaire en métal inoxydable une forme telle que la surface d!appui du barillet rotatif sur la collerette soit relativement faible,
on réduit grandement les risques d'adhérence du barillet sur son siège par une trace de souillure serrée entre les surfaces en contact.
L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une fusée de projectile selon l'invention, représentant le mécanisme de mise à feu en position de blocage avant le départ du coup;
- la figure 2 est une vue identique à celle de la figure 1, la coupe étant réalisée dans un plan longitudinal perpendiculaire au plan de coupe de la figure 1;
- la figure 3 est vue correspondant à la figure 1, mais représentant le mécanisme de mise à feu au moment du départ du coup; et <EMI ID=6.1>
mais représentant le mécanisme de mise à feu en position de fonctionnement, le projectile étant en.trajectoire.
Dans la description qui va suivre, on utilisera, pour la désignation des mêmes éléments que ceux décrits au brevet principal et au premier brevet de perfectionnement, les mêmes références augmentées de deux centaines et d'une centaine respectivement.
La fusée de tête d'une grenade à fusil comprend un percuteur axial 201, dépassant en saillie de la partie avant 202 de la grenade, et monté longitudinalement coulissant à l'intérieur de cette partie 202. Le détonateur 203, logé dans un alésage diamé-tral d'un barillet rotatif 205, est placé entre la pointe
234 de la partie inférieure du percuteur 201 et la charge
204 de la grenade. Le barillet 205 est monté rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal.du projectile, au moyen de deux pivots 206 très fins , diamétralement opposés, formés par deux pointes fines en saillie,sur la surface du barillet 205, et logés dans deux encoches longitudinales diamétralement opposées 207 d'un élément fixe 230
du corps de la gonade , qui comporte également un passsage
210 sur le col duquel s'appuie le barillet 205 lorsque le mécanisme est dans la position de sécurité représentée dans les figures 1 et 2. Les encoches 207 de la pièce 230 sont normalement fermées à leur partie supérieure par un épaulement d'une partie fixe 231 de la fusée de tête. Cette partie fixe 231 est fixée de façon appropriée sur la partie inférieure 230 contenant la charge 204, et elle comprend
un alésage axial de guidage en coulissement du percuteur
201. La pièce 202 précitée en forme d'ogive est montée
sur cette partie 231.
Le percuteur 210 se termine à son extrémité inférieure par une surface sensiblement concave comportant la pointe précitée 234 destinée à pénétrer dans un trou borgne 212
du barillet rotatif 205. Dans la position de sécurité représentée dans les figures 1 et 2, la surface concave du percuteur 201 s'appuie par une partie annulaire de faible surface sur la surface sphérique du barillet 205 , la pointe 234 étant engagée dans le trou borgne 212.
Le dispositif de blocage du percuteur dans sa position de sécurité comprend une première masselot�e 215 qui est logée. à l'intérieur du percuteur, en étant mobile en coulis. sèment à l'intérieur de celui-ci, entre une première position avant définie par le bouchon 235 du percuteur, et une position extrême arrière définie par la face interne du fond du percuteur. Un ressort de rappel 216 est placé entre la masselotte
215 et le fond du percuteur , et pousse cette masselotte vers le bouchon 235.
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à l'intérieur de la pièce 202, et a la forme d'un anneau de très faible hauteur et d'un poids relativement très faible. Un élément élastiquement compressible 222 est formé par un joint torique d'étanchéité et est placé entre la masselotte 241 et un épaulement supérieur interne 219 de la partie 202 en forme d'ogive. Ce joint annulaire d'étanchéité, à section circulaire, ne joue-pas le rôle d'un ressort de compression, mais uniquement celui d'une pièce élastiquement compressible dont l'état normal est représenté dans les figures 3 et 4.
Un manchon 217 est placé sous la seconde masselotte 241, autour du percuteur 201, et est destiné à limiter le mouvement vers le bas de la seconde masselotte 241, comme on le voit dans les figures 3 et 4.
Dans sa paroi tubulaire, le percuteur 201 comprend au moins
deux fentes 224, par exemple diamétralement opposées, qui sont destinées à recevoir des billes de blocage 225. La partie supérieure des fentes 224 forme une rampe inclinée dirigée vers le haut et vers l'intérieur du percuteur, pouvant avoir une forme .légèrement arrondie correspondant à la surface sphérique des billes
225, et évitant, aux billes de s'accrocher sur la partie supérieure des lumières lorsque la masselotte 215 remonte. Celles-ci sont maintenues dans les fentes 224, en.position de-blocage comme représentée dans les 'figures 1 et 2, par le bord inférieur de la seconde masselotte 241. le' bord supérieur du manchon 217 est légèrement écarté des billes 225 et sert en fait principalement à maintenir les billes au cours du montage lorsque les -pièces 202, 222, 24<1> ne sont pas encore en placé. Ces deux bords de la masselotte 241
et du manchon 217 sont de forme sensiblement tronconique, et viennent appuyer avec un contact sensiblement ponctuel sur la surface des billes 225 lorsque le dispositif de blocage est en position de sécurité.
On remarquera que, dans la position de blocage représentée
en figures 1 et 2, le joint annulaire d'étanchéité 222
est déformé, par son serrage entre la seconde masselotte 241
et l'épaulement-219 de la partie 202, et vient ainsi appuyer
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n'excerce plus aucune pression sur le percuteur 201 qui peut alors coulisser sans frottement.
Le barillet 205, lorsqu'il est maintenu en position de sécurité comme représenté dans les figures 1 et 2, est
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230, qui est munie d'un passage 210 débouchant vers la
charge 204. Pour éviter l'adhérence possible du barillet .205 sur son siège de la pièce 230, qui se produit par corrosion chimique, ou par une trace de souillure entre
les surfaces en contact, on a prévu sur le barillet 205, à l'opposé du trou borgne 212, un élément 208 par exemple annulaire ou d'une autre forme appropriée, monté dans un tournage du /^.barillet 205, et réalisé en métal lourd avantageusement en métal
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sphérique du barillet 205, et prend appui sur une collerette ou cuvette 209 également en métal inoxydable, qui est montée par exemple sertie dans le passage 210 et sur le col de celui-ci. L' anneau 208 vient appuyer, par son arête extérieure qui a été , chanfreinée, sur lebord de la collerette ou de la cuvette 209. Cette dernière est avantageusement réalisée dans un métal inoxydable différent du métal de l'anneau 208.
On remarquera que le barillet 205 peut être réalisé avantageusement en métal léger, tandis que l'anneau 208 est
en métal lourd, ce qui contribue à donner un balourd au barillet
205 qui forme un pendule composé ayant'son centre de gravité excentré par rapport à son axe de rotation.
Lorsque le barillet rotatif 205 a été libéré par le percuteur 201, il tourne autour de son axe passant par les pivots 206 sous l'effet de la force de trainée du projectile.
Il vient alors de lui-même se placer dans la position représentée en figure 4, mais il est préférable, comme cela à été dit dans le premier brevet de perfectionnement, de prévoir une
saillie sur le barillet 205 destinée à coopérer avec une
butée prévue sur le corps du projectile, pour maintenir exac-tement le barillet dans sa position de fonctionnement.
Dans le cas présent, l'anneau 208 monté sur le barillet
205 peut avantageusement être réalisé en matériau magnétique et coopérer avec un petit aimant permanent.211 monté dans
la partie 231 comme représenté dans les dessins, de telle sorte que, lorsque le barillet 205 est en position de fonctionnement comme représenté en figure 4, le bord de l'anneau 208 est plaqué sur la partie apparente de l'aimant permanent 211. On garantit qu'ainsi le barillet 205 restera en position
de fonctionnement, même si la fusée du projectile subit un certain nombre d'influences parasites comme la traversée du feuillage d'un arbre , le raclage d'une surface etc..
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du montage de la fusée du projectile , on a prévu dans la partie '231 du corps de la fusée, deux perçages ou orifices
213 diamétralement opposés , formés au niveau du centre du barillet rotatif 205, et qui permettent d'introduire. commodément le détonateur 203 dans l'alésage axial du barillet rotatif
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on ne risque plus, au montage, de piquer accidentellement
la pointe 234 du percuteur dans le détonateur 203, et on
peut monter ce détonateur à la fin du montage de la fusée. Ces orifices, 2<1>3 seront fermés par une chemise en tôle mince
214, entourant la partie 231 et sertie par ses extrémités
sur des épaulements correspondants de la partie 202 et de
la partie 230 du corps de la fusée. Ainsi, en cas d'explosion accidentelle du détonateur exposition de sécurité , les orifices <2><1><3> offrent un passage préférentiel aux gaz qui doivent simplement percer la chemise mince 213 pour s'échapper
à l'extérieur.
On remarquera d'autre part que le fonctionnement du mécanisme de mise à feu qui vient d'être décrit , est identique au fonctionnement du mécanisme décrit dans le premier brevet de perfectionnement.
Bien entendu., l'invention n'est nullement limitée au
mode de réalisation décrit et représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. En particulier , elle comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits , ainsi que leurs combinaisons , si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent.
REVENDICATIONS
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1.- Mécanisme de mise à feu d'un projectile tel
qu'une grenade à.fusil , comme décrit dans au moins une
des revendications 1 à 9 du brevet principal et dans l'une des revendications 1 à 4 du premier brevet de perfectionnement, caractérisé en ce que le barillet rotatif est réalisé en métal léger et est pourvu d'un élément annulaire ou d'une autre forme appropriée, réalisé en métal inoxydable , rapporté sur le barillet et formant la surface d'appui de ce dernier en position de sécurité sur une collerette ou cuvette métallique en métal inoxydable rapportée sur les bords de l'orifice ou du passage conduisant à la charge explosive du projectile.