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L'invention concerne les bâtonnets de support pour sucettes et articles de sucrerie similaires.
Il est connu de fabriquer de la ficelle ou corde en tordant individuellement un certain nombre 1 de bandes de papier, puis "doublant" ou retordant lesdites bandes tordues en vue de former la corde ou ficelle en papier. Cependant on comprendra que si l'on applique ce procède pour fabriquer de la ficelle ou corde, celle-ci doit être flexible dans la même mesure que de la ficelle ou corde en fibres telles que du chanvre, afin d'être utilisable dans les mêmes conditions et pour les mêmes buts.
Il est également connu de constituer des bâtonnets de sup-
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port pour sucettes ou autres articles de sucrerie à partir de brins de bois de faible épaisseur, de section rectangulaire ou circulaire. Un bâtonnet en bois pour sucette présente l'incon- vénient connu de constituer une cause permanente d'accidents; notamment lorsqu'un enfant fait une chute avec la sucette dans la bouche, il court le risque très grave de recevoir une blessure douloureuse, soit par la sucette elle-même soit par le bâtonnet s'enfonçant au travers de la sucette dans le palais ou la partie arrière de la bouche. De plus, le bâtonnet risque de se casser et des échardes de bois peuvent subsister dans le palais ou rester accrochées 'dans la gorge.
On comprend qu'un tel accident peut évidemment entraîner des conséquences extrêmement graves, lesquel- les peuvent même, dans certains cas, être fatales.
Etant admis, depuis quelque temps, que les bâtonnets en bois ou en toute autre matière rigide sont très dangereux, on a essayé de remédier à cet inconvénient en utilisant des bâtonnets en d'autres matières, tel que le carton. Cependant, si le bâton- net en carton, dans sa condition intacte, est satisfaisant comme moyen de support d'une sucette, lorsque le bâtonnet est plié, le carton se rompt de façon à provoquer une solution de continuité partielle ou même complète, et, par conséquent, n'est d'aucune utilité pour le but visé.
Parlant de l'idée que, pour la fabrication de ces bâtonnets, on peut faire usage de papier laminé ou roulé, plusieurs efforts' ont été entrepris en vue de fabriquer des bâtonnets en papier.
On a constaté cependant que les difficultés de production rencon- trées dans la fabrication de tels bâtonnets rendent complètement illusoire les avantages escomptés par cette manière de fabriquer les bâtonnets, vu les frais de production élevés et les méthodes délicates employées. En outre, lorsqu'on donne au bâtonnet la résistance nécessaire de rupture, celui-ci devient plus rigide et par conséquent, relativement plus dangereux quant aux risques de blessures.
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Il est évident qu'une corde en papier tordu suffisamment rigide pour pouvoir faire fonction de bâtonnet présente(quoique peut-être dans une mesure moindre) les mêmes inconvénients qu'un bâtonnet en carton, c.à.d. la possibilité de rupture jusqu'au sectionnement du bâtonnet, au moins lorsque celui-ci est plié, par exemple par suite d'une chute ou de manipulation brutale norma- lement possible dans les mains d'un enfant.
L'objet de la présente invention est un bâtonnet de support en papier pour sucettes ou autres articles de sucrerie, à la fois d'une rigidité suffisante pour supporter la sucette, d'une flexi- bilité suffisante pour réduire considérablement tout danger de blessures et d'une résistance accrue par le fait que ledit bâtonnet, lorsqu'il est plié, est moins susceptible de se rompre en formant une solution de continuité.
Selon la présente invention,un bâtonnet de support en papier pour sucettes ou autres articles de sucrerie comporte au moins une bande de papier d'abord plissée ou froissée, puis comprimée de façon à former, dans toute la masse de papier ainsi traitée, des plis résiduels disposés, en substance, dans 'la direction longitu- dinale, sous des conditions telles que normalement,une certaine ri- gidité est réalisée tandis que, sous flexion, les plis,s'ouvrent de façon à diminuer les tensions de flexion et à former,en quelque sorte, une "fracture au bois vert" substantiellement sans section- nement ou avec sectionnement fortement réduit, gardant encore un degré utile de rigidité résiduelle.
Préférablement, l'action de comprimer le papier froissé est effectuée en plusieurs phases successives, par exemple quatre, certaines do ces phases mettant en oeuvre des rouleaux rainurés pour effectuer une réduction de diamètre de la masse de papier en vue d'arriver aux dimensions finales requises.
.ci titre d'exemple non limitatif, l'invention sera décrite plus en détail ci-aprés,en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
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les figures 1 et 2, en conjonction, schématisent, en vue latérale, une machine pour fabriquer des bâtonnets papier selon l'invention; la figure 3 est une élévation terminale partielle de la machine selon les figures 1 et 2, correspondant à la flèche III de la figure 2; la figure 4 est une vue en plan de la partie de la machine représentée dans la figure 1; la figure ?'est une vue en plan de la partie de la machine représentée dans la figure 2, et la figure 6 est une section verticale de la partie de la machine représentée dans la figure 5.
Dans la fabrication de bâtonnets de support de sucettes ou autres articles de sucrerie selon l'invention, on procède par phases successives, comme suit: d'abord (figure 1) un rouleau 10 de papier 11 de largeur convenable, c.à.d. entre un et demi pouce et approximativement cinq à six pouces, est dûment mis en place sur un châssis ou support (non-représenté) de façon à permettre le déroulement facile du papier dudit rouleau.
En se déroulant là bande de papier 11 passe à travers un bain de colle 12, dans lequel ladite bande est enduite d'une légère couche de colle comestible 13 de viscosité convenable et, partir de ce bain de colle, le papier passe, de façon continua entre deux rouleaux 14, ceux-ci écartant le surplus de colle, puis au travers du.creux d'un moule ou filière 15, généralement de forme conique, et comportant des parties saillantes 16 vers l'intérieur ainsi que, disposée au sommet ;dudit creux conique, une ouverture étroite 17 dont la conformation correspond approximativement au profil à donner au bâtonnet terminé.
La bande de papier 11 traver- sant le moule !5. ce procédé ressemble un peu à l'extrusion, mais, en réalité, la bande de papier est tassée et comprimée de façon à former dans la masse ainsi obtenue, des plis résiduels approxima-
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tivement longitudinaux.
Le papier est tiré au travers du moule par des moyens de traction constitués par deux paires de rouleaux de compression, 18,18 et 19.19 Les rouleaux de compression comportent des rainures conditionnées de façon à former, dans la. zone de contact entre los rouleaux de chaque paire, une ouverture de forme corres- pondant au profil à donner au bâtonnet terminé. On a pu consta- ter, qu'à l'aide de deux paires de rouleaux, dont lapaire 19,19 comporte des rainures plus petites que la paire' 18,18 et d'une paire de rouleaux 20,20 interposée, on peut comprimer le papier dans une mesure suffisante pour former un bâtonnet continu 21 à la fois suffisamment résistante pour conserver sa forme et suffi- samment élastique pour pouvoir plier sous des efforts de flexion.
De la paire de rouleaux 19,19 la baguette comprimée 21 passe dans un dispositif rogneur ou de retouche (figures 2, 4 et 5).
Celui-ci comporte un manchon 22 pourvu d'un passage 23 traversé par le bâtonnet, ledit manchon étant découpé pour accommoder une paire de disques coupants rotatifs 24 lesquels, comme représenté dans la figure 5, se prolongent vers le bas de part et d'autre du bâ- tonnet. Une chambre à air comprimé 25 prévue dans le manchon 22 communique avec le passage 23 par une ouverture et est connectée, par une conduite 26,à une source d'air comprimé (non représentée).
Pendant le passage du bâtonnet au travers dudit dispositif rogneur, toute protubérance ou nervure subsistant sur la surface dudit bâtonnet ou produite par les rouleaux 19.19 est coupée, l'air com- primé servant à assurer l'écartement des rognures, de façon à éviter que celles-ci restent attachées au bâtonnet 21 et risquent d'encrasser l'appareil.
Le bâtonnet continu passe alors dons un dispositif de cou- page ou sectionnement (figures 2. et 3), comportant une tuyère 27, par laquelle le bâtonnet passe dans uno bague fixe 28 solidaire du cadre 29 du dispositif de sectionnement. A la bague fixe se
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trouve juxtaposée une bague mobile 30 solidaire de l'un des, bras 31 d'un levier à deux bras 32 articulé sur le cadre 29 par un pivot 33. Le bras 31 est poussé contre un arrêt 34 sur le cadre 29. par un ressort de pression 35 monté sur un support fixe
36, ledit ressort 35 sollicitant le bras 31 vers la position in- diquée dans laquelle la bague 30 se trouve alignée exactement sur la bague 28.
Le bras 31 comporte un trou aligné sur le trou prévu dans la bague 30, ce passage étant prolongé par un tube de sortie 37, 'L'autre bras 398 du levier à deux bras #2 est disposé dans la trajectoire d'une came de commande constituée par un disque 39 comportant une saillie 40 conditionnée et disposée de façon à solliciter le bras 38 à chaque tour du disque 39. Ceci a pour but de déplacer temporairement le bras 'il dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre, comme représenté dans la figure 3, en vue de déplacer la bague 30 par rapport à la bague 28.
Comme le bâtonnet passe par l'une et l'autre bague, le mouvement 'relatif entre celles-ci a pour but d'arracher ou de couper le bâtonnet à des points espacés de façon à réaliser des tronçons de bâtonnet 40 de longueur adaptée à l'application desdits bâtonnets comme support de sucette.
Le cadre 29 oscille, comme indiqué par les flèches 29b, en glissant sur un support 29a, cette disposition étant telle que le sectionnement se produit lorsque le cadre 29 se déplace vers la droite, comme représenté dans la figure 2, à la même vitesse que le bâtonnet 21, en sorte que, dans la direction du déplacement du bâtonnet, il n'y a aucun mouvement relatif entre celui-ci et les bagues 38,30 Les tronçons de bâtonnet 40 traver- sent le tube de sortie 32 pour arriver sur une table rotative 41 où ils sont soufflés vers un rebord périphérique 42 entourant la ta- ble 41, par un jet d'air sortant d'une tuyère 43. Cornue la table 41 est entraînée en rotation, les bâtonnets sont amenés, à travers une ouverture dans le rebord 42, sur un transporteur sans fin 44,
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dont le bord supérieur est disposé en-dessous d'un certain nombre d'élémentsde chauffage infra-rouge 45 en vue de faire sécher la colle, après quoi les bâtonnets, amenés jusqu'à l'extrémité du transporteur éloignée de la table 4l, retombent dans un réser- voir convenable (non représenté).
Par suite de la pression exercée sur 'le papier pendant le tassement et le tirage au travers du moule 15, la couche de colle répandue sur les deux faces dudit papier agit pour rnainte- nir les plis ou rides produites dans la bande de papier. La viscosité de l'adhésif doit cependant être relativementréduite de façon à permettre auxdits plis ou rides de s'ouvrir, comme exposé ci-avant, lorsque le bâtonnet est plié. Un adhésif à base de caséine s'avère efficace à cet usage.
L'invention n'est pas limitée à la réalisation décrite en détail ci-dessus. Ainsi la forme du moule n'est pas limitée à une forme conique et l'orifice prévu au sommet dudit moule peut être d'une section généralement circulaire ou de toute autre'forme convenable.
L'avantage principal d'un bâtonnet en papier fabriqué comme décrit précédemment réside dans le-fait que, lorsque le bâton- net est plié, les interstices produits par le froissement du papier dans le moule de façon à permettre une certaine compression d'une part du bâtonnet, et l'ouverture desdits plis, [l'autre part, ten- dent à réduire les tensions qui, autrement, entraîneraient la rupture du papier.
En effet, lorsqu'un bâtonnet de sucette réalisé selon le procédé décrit est soumis'au pliage, les dimensions laté- rales du bâtonnet sont agrandies,comme dans le cas d'une "fracture @ ou pliage au bois vert", par suite du déploiement des rides, d'une part, et la compression, d'autre part, du bâtonnet, en sorte que celui-ci n'est pas brisé jusqu'au point de sectionnement, mais garde encore un degré utile de résistance en vue de la manipulation des sucettes. Il est évident que, par un tel pliage au bois vert,
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une partie de la résistance est nerdue; toutefois on a constaté qu'il subsiste dans le bâtonnet, même après redressement de celui- ci, une résistance utile suffisante pour pouvoir supporter la sucette.
Selon une autre variante, le bâtonnet, âpres compression, pourra être enveloppé par une seule couche de papier, soit avant d'âtre sectionné en tronçons de longueur prédéterminée, soit lorsqu'il se trouve dans la condition inerte.
REVENDICATIONS.
1.- Bâtonnet de support en papier pour sucettes ou autres articles de sucrerie, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une bande de papier soumise d'abord à un plissage ou froissement, puis à un effort de compression de façon à former, dans toute la . masse de papier ainsi traitée, des plis ou rides résiduelles généralement longitudinales, dans des conditions telles que, nor- male,ment, une certaine rigidité ou résistance est réalisée tandis que, sous flexion, les plis s'ouvrent de façon à diminuer les ten- sions de flexion et à produire, en quelque sorte, une "fracture au bois vert" substantiellement sans sectionnement ou avec sectionne- ment fortement réduit, gardant encore un degré utile de rigidité résiduelle.
2. - Bâtonnet en papier selon la reverni ication 1, caractérisé ce en %que la bande plissée est enduite d'un adhésif.
3. - Bâtonnet de support en papier pour sucettes ou autres articles de sucrerie, substantiellement comme décrit ci-avant.
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The invention relates to support sticks for lollipops and similar candy items.
It is known to manufacture twine or rope by individually twisting a number of strips of paper, then "doubling" or twisting said twisted strips in order to form the paper cord or string. However, it will be understood that if this procedure is applied to manufacture twine or rope, the latter must be flexible to the same extent as twine or rope made of fibers such as hemp, in order to be usable in the same conditions and for the same purposes.
It is also known to form support rods.
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port for lollipops or other candy items from thin wood strands, rectangular or circular section. A wooden lollipop stick has the known drawback of constituting a permanent cause of accidents; especially when a child falls with the pacifier in the mouth, he runs the very serious risk of receiving a painful injury, either by the pacifier itself or by the stick pushing through the pacifier into the palate or the back part of the mouth. In addition, there is a risk of the stick breaking and splinters of wood may remain in the palate or get caught in the throat.
It is understood that such an accident can obviously lead to extremely serious consequences, which can even, in certain cases, be fatal.
Since it has been recognized for some time that sticks made of wood or any other rigid material are very dangerous, attempts have been made to remedy this drawback by using sticks made of other materials, such as cardboard. However, if the cardboard stick, in its intact condition, is satisfactory as a means of supporting a lollipop, when the stick is folded, the cardboard breaks so as to cause a partial or even complete break in continuity, and , therefore, is of no use for the intended purpose.
Speaking of the idea that laminated or rolled paper can be used in the manufacture of such sticks, several efforts have been made to make paper sticks.
It has been found, however, that the production difficulties encountered in the manufacture of such sticks make the advantages expected by this manner of manufacturing the sticks completely illusory, given the high production costs and the delicate methods employed. Furthermore, when the rod is given the necessary breaking strength, it becomes more rigid and therefore relatively more dangerous in terms of the risk of injury.
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It is evident that a twisted paper cord sufficiently rigid to be able to function as a stick has (although perhaps to a lesser extent) the same disadvantages as a cardboard stick, i.e. the possibility of breaking until the stick is severed, at least when the latter is folded, for example as a result of a fall or brutal handling normally possible in the hands of a child.
The object of the present invention is a paper support stick for pacifiers or other candy articles, both of sufficient rigidity to support the pacifier, of sufficient flexibility to considerably reduce any danger of injury and increased strength by the fact that said rod, when folded, is less likely to break forming a solution of continuity.
According to the present invention, a paper support stick for lollipops or other candy articles comprises at least one strip of paper which is first creased or crumpled, then compressed so as to form, throughout the mass of paper thus treated, folds residuals disposed substantially in the longitudinal direction, under conditions such as normally, some stiffness is achieved while, under bending, the folds open so as to decrease bending stresses and to form, as it were, a "greenwood fracture" substantially without severing or with greatly reduced severing, still retaining a useful degree of residual stiffness.
Preferably, the action of compressing the crumpled paper is carried out in several successive phases, for example four, some of these phases using grooved rollers to effect a reduction in the diameter of the mass of paper in order to arrive at the final dimensions. required.
.Here by way of non-limiting example, the invention will be described in more detail below, with reference to the appended drawings in which:
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Figures 1 and 2, in conjunction, schematically, in side view, a machine for making paper sticks according to the invention; Figure 3 is a partial end elevation of the machine according to Figures 1 and 2, corresponding to the arrow III of Figure 2; Figure 4 is a plan view of the part of the machine shown in Figure 1; Figure? 'is a plan view of the part of the machine shown in Figure 2, and Figure 6 is a vertical section of the part of the machine shown in Figure 5.
In the manufacture of support sticks for lollipops or other candy articles according to the invention, one proceeds in successive phases, as follows: first (Figure 1) a roll 10 of paper 11 of suitable width, i.e. . between one and a half inch and approximately five to six inches, is properly placed on a frame or support (not shown) so as to allow easy unwinding of paper from said roll.
By unwinding, the paper strip 11 passes through a glue bath 12, in which said strip is coated with a light layer of edible glue 13 of suitable viscosity and, from this glue bath, the paper passes, so continued between two rollers 14, the latter removing the excess glue, then through the hollow of a mold or die 15, generally of conical shape, and having projecting parts 16 towards the inside as well as, arranged at the top ; of said conical hollow, a narrow opening 17 whose conformation corresponds approximately to the profile to be given to the finished rod.
The strip of paper 11 going through the mold! 5. this process looks a little like extrusion, but in reality the strip of paper is compacted and compressed so as to form in the mass thus obtained approximate residual folds.
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tively longitudinal.
The paper is drawn through the mold by traction means constituted by two pairs of compression rollers, 18,18 and 19.19 The compression rollers have grooves conditioned so as to form, in the. contact zone between the rollers of each pair, an opening of shape corresponding to the profile to be given to the finished rod. It has been observed that with the aid of two pairs of rollers, of which the pair 19,19 has smaller grooves than the pair '18,18 and of a pair of rollers 20,20 interposed, it is possible to compress the paper to a sufficient extent to form a continuous rod 21 both strong enough to retain its shape and sufficiently elastic to be able to bend under bending forces.
From the pair of rollers 19,19 the compressed rod 21 passes through a trimming or retouching device (Figures 2, 4 and 5).
This comprises a sleeve 22 provided with a passage 23 through which the stick passes, said sleeve being cut to accommodate a pair of rotating cutting discs 24 which, as shown in FIG. 5, extend downwards on both sides. other of the stick. A compressed air chamber 25 provided in the sleeve 22 communicates with the passage 23 through an opening and is connected, through a pipe 26, to a source of compressed air (not shown).
During the passage of the stick through said trimming device, any protuberance or rib remaining on the surface of said stick or produced by rollers 19.19 is cut off, the compressed air serving to ensure the separation of the trimmings, so as to prevent these remain attached to the stick 21 and risk clogging the device.
The continuous rod then passes through a cutting or severing device (FIGS. 2 and 3), comprising a nozzle 27, through which the rod passes into a fixed ring 28 secured to the frame 29 of the severing device. At the fixed ring is
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juxtaposed a movable ring 30 integral with one of the arms 31 of a lever with two arms 32 articulated on the frame 29 by a pivot 33. The arm 31 is pushed against a stop 34 on the frame 29. by a spring pressure 35 mounted on a fixed support
36, said spring 35 biasing the arm 31 towards the indicated position in which the ring 30 is exactly aligned with the ring 28.
The arm 31 has a hole aligned with the hole provided in the ring 30, this passage being extended by an outlet tube 37, 'The other arm 398 of the two-arm lever # 2 is disposed in the path of a cam of control constituted by a disc 39 comprising a projection 40 conditioned and arranged so as to urge the arm 38 on each revolution of the disc 39. The purpose of this is to temporarily move the arm 'il in the direction of clockwise rotation, as shown in Figure 3, in order to move the ring 30 relative to the ring 28.
As the stick passes through both rings, the relative movement between them is intended to tear or cut the stick at spaced points so as to make sections of stick 40 of suitable length. the application of said sticks as a lollipop support.
The frame 29 oscillates, as indicated by the arrows 29b, sliding on a support 29a, this arrangement being such that the sectioning occurs when the frame 29 moves to the right, as shown in figure 2, at the same speed as rod 21, so that in the direction of movement of the rod there is no relative movement between the rod and the rings 38,30 The rod sections 40 pass through the outlet tube 32 to arrive on a rotary table 41 where they are blown towards a peripheral rim 42 surrounding the table 41, by a jet of air leaving a nozzle 43. The table 41 is driven in rotation, the sticks are brought, through a opening in the rim 42, on an endless conveyor 44,
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the upper edge of which is disposed below a number of infrared heating elements 45 in order to dry the glue, after which the sticks, brought to the end of the conveyor remote from the table 4l, fall back into a suitable reservoir (not shown).
As a result of the pressure exerted on the paper during packing and drawing through the mold 15, the adhesive layer spread on both sides of said paper acts to heal any folds or wrinkles produced in the web of paper. The viscosity of the adhesive must however be relatively reduced so as to allow said folds or wrinkles to open up, as discussed above, when the stick is folded. A casein-based adhesive is effective for this purpose.
The invention is not limited to the embodiment described in detail above. Thus the shape of the mold is not limited to a conical shape and the orifice provided at the top of said mold may be of a generally circular section or of any other suitable shape.
The main advantage of a paper stick made as described above is that when the stick is folded the gaps produced by the crumpling of the paper in the mold so as to allow some compression of a part of the stick, and the opening of said folds, [the other part, tends to reduce the tensions which would otherwise cause the paper to break.
In fact, when a lollipop stick produced according to the method described is subjected to folding, the lateral dimensions of the stick are enlarged, as in the case of a "fracture @ or folding with green wood", as a result of the deployment of wrinkles, on the one hand, and compression, on the other hand, of the rod, so that the latter is not broken up to the point of severing, but still retains a useful degree of resistance with a view to handling pacifiers. It is obvious that, by such a folding in green wood,
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part of the resistance is nerdy; however, it has been observed that there remains in the stick, even after straightening the latter, a useful resistance sufficient to be able to support the pacifier.
According to another variant, the stick, after compression, may be wrapped by a single layer of paper, either before the hearth is cut into sections of predetermined length, or when it is in the inert condition.
CLAIMS.
1.- Paper support stick for lollipops or other candy items, characterized in that it comprises at least one strip of paper subjected first to pleating or crumpling, then to a compressive force so as to form, throughout the. mass of paper thus treated, residual folds or wrinkles generally longitudinal, under conditions such that, normally, a certain rigidity or resistance is achieved while, under bending, the folds open so as to reduce the ten - bending sions and producing, as it were, a "green wood fracture" substantially without cutting or with greatly reduced cutting, still retaining a useful degree of residual rigidity.
2. - Paper stick according to re-varnishing 1, characterized by the% that the pleated strip is coated with an adhesive.
3. - Paper support stick for lollipops or other candy articles, substantially as described above.