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A ce jour, il n'existe pas de connecteur de fer électrique à repasser qui donne complète satisfaction aux usagers.
Ceux qui sont à base de résines thermodurcissables ne tardent pas à se carboniser : ils deviennent alors cassants et se désagrègent.
Ceux qui sont réalisés à partir de matières céramiques, s'ils résistent parfaitement à la chaleur du fer, sont fragiles et se brisent à la première chute sur un sol dur,tel qu'un carrelage.
Les uns, comme les autres, sont généralement assemblés par des vis qui se desserrent, la liaison du cordon avec le connecteur est égale- ment un de leurs points faibles.
Il existe bien des connecteurs en caoutchouc moulé d'une seule pièce dans lesquels le cordon est noyé dans la masse du caoutchouc. Ces connecteurs donnent toute satisfaction dans les applications où la température n'excède pas celle de conservation du caoutchouc, mais ils ne peuvent convenir pour les fers à repasser où la température des broches de contact dépasse généralement 200 C.
La présente invention a pour but de remédier à ces défauts, et elle combine les matériaux suivants : - le caoutchouc (de préférence le chloroprène, à cause de sa bonne résistance à la chaleur) dans la partie du connecteur la moins exposée à la chaleur; - La matière céramique armée de métal, dans la partie la plus proche du fer à repasser. Cette matière céramique est noyée en partie dans la masse du caoutchouc.
La figure ci-jointe illustre un mode de réalisation, d'ailleurs non limitatif, de l'invention : On voit en 1 la pièce de forme en caoutchouc moulé, et en 2, la manchette flexible à l'intérieur de laquelle le cordon 15 est enserré au moulage.
3 et 4 représentent les douilles isolantes et réfractaires en céramique, dont l'extrémité supérieure est noyée dans la masse du caoutchouc, et comporte des gorges 5, 6, respectivement, qui assurent la solidité de la liaison.
7 et 8 représentent des douilles fendues en métal, emmanchées à force sur les douilles en céramique 3, 4 et servant d'armatures.
Enfin 9 et 10 représentent des alvéoles élastiques en métal, assurant la liaison électrique entre les broches du fer à repasser ( non représentées) et les conducteurs du cordon 15.
On a fait les constatations suivantes :
Une douille en stéatite (3.4.), prise isolément, se brise presque toujours à la première chute d'une hauteur de Om.80, sur un sol dur tel qu'un carrelage. Elle ne résiste jamais à plus de trois chutes.
La même douille, noyée en partie dans un bloc de caoutchouc-.tel que (1) ne se brise pas après 20 chutes successives, effectuées dans les mêmes conditions.
Il semble bien que ce soient les vibrations qui se propagent dans la masse de la stéatite qui provoquent sa rupture au choc. Lorsque la douille en stéatite est partiellement noyée dans du caoutchouc, celui-ci joue le rôle d'un amortisseur de vibrations et la rupture ne se produit que pour une hauteur de chute de lm.50.
Si la douille en stéatite est armée d'une douille métallique épaisse, de préférence en métal mou (par exemple Duralinox de 0,8 mm d'é-
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paisseur), la rupture ne se produit plus que pour une hauteur de chute supérieure à 3 m., à la condition de prendre les précautions suivantes :
La douille métallique 7 est un peu plus longue que la partie dépassant de la douille en stéatite, de telle façon qu'il n'y ait pas contact entre l'extrémité 11 de la douille en stéatite et l'extrémité 13 de la douille métallique; l'extrémité 11 de la douille en stéatite est cônique, de façon à éviter son contact avec la douille métallique; la douille métallique prend appui à son extrémité 14 sur la masse du caoutchouc 1.
On conçoit alors que les chocs qui peuvent se produire en chute libre du connecteur sur un plan, chocs qui se localisent nécessairement à l'extrémité 13 de la douille métallique, ne se transmettent pas directement à la douille en stéatite, où plus exactement les amortissent suffisamment pour empêcher le bris de la matière réfractaire.
REVENDICATIONS.
1. Connecteur pour fer électrique à repasser, caractérisé en ce qu'il comporte une armature en caoutchouc, ou en matière plastique équivalente, située du côté le moins chaud du connecteur, deux douilles en matière céramique, situées du côté le plus chaud du connecteur et dont la partie supérieure comporte des rainures d'ancrage dans ladite armature de caoutchouc, et deux alvéoles élastiques en métal logées à l'intérieur des douilles en céramique, et dont la partie supérieure est ancrée dans l'armature de caoutchouc, et connectée aux conducteurs d'amenée de courant.
2. Connecteur selon Rev. l,caractérisé en ce que l'armature de caoutchouc moulé se prolonge par une manchette flexible, à l'intérieur de laquelle un cordon à deux conducteurs est enserré au moulage.
3. Connecteur selon Rev. 1 et 2 caractérisé en ce que des douilles métalliques sont emmanchées à force sur la surface extérieure des douilles en céramique qui dépassent l'armature en caoutchouc, ces douilles présentant à leur partie inférieure une ouverture pour le passage des broches du fer à repasser.
4. Connecteur selon Rev. 1 à 3, caractérisé en ce que la partie inférieure de la paroi des douilles métalliques est légèrement recourbée vers l'intérieur, de manière à protéger l'extrémité, des douilles en céramique et à ménager un certain espace entre la surface inférieure d'une douille en céramique et le fond de la douille métallique correspondante.
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