<Desc/Clms Page number 1>
PERFECTIONNEMENTS A LA CONVERSION D'HYDROCARBURES.
La présente invention est relative à un procédé de traite- ment d'hydrocarbures et plus spécialement au cracking ou à la conversion d'hydrocarbures résiduaires lourds pour produire des hydrocarbures à point d'ébullition inférieur.
La résidu d'huile de pétrole ou l'huile résiduaire qui est à convertir ou à cokéfier suivant le présent procédé est une huile hydro- carbonée à point d'ébullition élevé qui ne peut pas être vaporisée aux pressions ordinaires sans cracking des constituants à point d'ébullition élevé. L'huile résiduaire peut être celle produite par distillation d'une huile de pétrole brute à la pression atmosphérique ordinaire ou sous une pression inférieure à la pression atmosphérique, telle qu'une distillation sous le vide.
A présent,'il y a de grandes quantités de charges résiduai- res convenant pour un cracking ou une cokéfactions et on cherche, de meil- leurs procédés de cokéfaction de l'huile De plus, les charges résiduai- res sont à point d'ébullition élevé, c9est-à-dire, que leur point d'ébulli- tion initial est extrêmement élevé à cause du'traitement de matières bru- tes, pour obtenir autant de charge de cracking catalytique que possible à partir de l'huile brute.
On- connaît des procédésdans la technique antérieure, pour le cracking ou la cokéfaction d'huiles résiduaires en présence de solides finement divisés, inertes ou sensiblement inertes, maintenus sous forme d'un lit fluidifié. Le présent procédé concerne la cokéfaction ou le cracking d'huiles résiduaires.
Suivant la présente invention, les solides finement divisés sont chauffés par mise en contact direct des solides avec du gaz de fumée
<Desc/Clms Page number 2>
chaud dans une conduite de transfert, c'est-à-dire une conduite dans lâquel- le la vitesse des gaz est élevée et la suspension de solides dans les gaz est de densité relativement basse. La vitesse de transfert de chaleur aux solides est extrêmement élevée, et il n'est nécessaire d'avoir qu'un temps relativement court de contact, après lequel les particules solides chauf- fées sont séparées du gaz de combustion ou de fumée et renvoyées à une zone pour y fournir de la chaleur.
Pour la cokéfaction d'huiles résiduaires, un lit fluidifié dense de solides, finement divisés est utilisé, et de l'huile résiduaire préchauffée est vaporisée ou introduite, d'une autre manière, dans le lit fluidifié dense. Des produits vaporeux de cokéfaction sont enlevés au som- met et traités encore, suivant les désirs, pour récupérer des fractions hydrocarbonées à point d'ébullition inférieur. Durant la cokéfaction, uns plus grande quantité de coke est forméeet le coke à enlever du procédé est envoyé à une zone d'épuration ou de nettoyage, associée à la zone de cokéfaction, où des hydrocarbures volatils sont arrachés du coke.
Une cer- taine quantité du coke enlevé est évapué comme coke produit, et une certai- ne quantité de coke est enlevée et chauffée par contact direct avec du gaz de combustion ou de fumée chaud et ensuite, dans leur condition chauffée, les particules de coke sont renvoyées à la zone de cokéfaction pour y four- nir de la chaleur, à la zone de nettoyage ou d'épuration pour élever la température des particules en cours de nettoyage, ou bien les particules de coke chauffées peuvent être renvoyées à la zone de cokéfaction et à la zone de nettoyage ou d'épuration.
Pour fournir la chaleur, du gaz combustible ou produit simi- laire est brûlé avec de l'air, et le gaz de combustion chaud est mélangé avec les particules de coke enlevées pour les chauffer à environ 150 à 300F au-dessus de la température de la zone de cokéfaction. Les particu- les solides ou de coke chauffées sont alors enlevées du gaz de combustion ou de fumée, et renvoyées à la zone de cokéfaction et/ou à la zone de nettoyage ou d'épuration. Durant le chauffage des particules solides, le gaz de combustion et les solides sont envoyés de bas en haut à travers un réchauffeur à conduite de transfert, dans lequel la vitesse du gaz est re- lativement élevée, et les solides ne restent dans le réchauffeur que pen- dant un temps court.
Ce procédé de chauffage a beaucoup d'avantages sur le système à deux récipients, utilisant un lit fluidifié de solides, où m brûlage s'effectue pour chauffer des solides. En premier lieu, l'utilisa- tion d'un lit dense fluidifié de solides dans un récipient de chauffage ou de brûlage a pour résultat un maintien dqs solides dans le lit, pen- dant une période de temps beaucoup plus grande que celle qui est requise dans un réchauffeur à conduite de transfert, dans lequel le temps de con- tact peut être aussi court qu'une ou deux secondes. De plus, il y a une plus petite perte de pression dans le réchauffeur à conduite de transfert car il n'y a pas de grille de distribution et pas de profondeur de lit fluide, comme dans le lit fluidifié dense d'un récipient de brûlage ou de chauffage.
Egalement, en brûlant du gaz combustible au lieu,de coke, il est possible de brûler en CO2 et en eau pour obtenir plus de chaleur, tout en réduisant les exigences d'air pour une émission de chaleur donnée, par rapport au brûlage de carbone en CO
Au dessin, la figure représente une forme d'appareil conçu pour mettre en oeuvre le procédé de la présente invention.
En se référant maintenant au dessin, la notation de référen- ce 10 désigne une conduite pour mener une huile de pétrole résiduaire, telle que du goudron, du bitume, un résidu brut, des dépôts lourds, ayant une gravité API comprise entre environ -la et 200, un indice de carbo- nisation Conradson compris entre environ 3 et 50 % en poids, et un point d'ébullition initial compris entre 8500 et 1100 F. L'huile est envoyée à travers un serpentin 12 ou autre moyen de chauffage dans un fourneau 14,
<Desc/Clms Page number 3>
et l'huile préchauffée jusque à une température comprise entre environ 700 et 850 F passe à travers une conduite 16'vers un récipient de cokéfaction- 18 contenant un lit fluidifié dense de solides inertes 22 ayant un niveau supérieur indiqué par 24 avec une phase diluée 26 par-dessus.
De la vapeur, de préférence surchauffée, est introduite dans l'huile préchauffée de la conduite 26 par une conduite 28et le mélange résultant est introduit ou vaporisé dans le lit fluidifié dense 22 en des- sous ou au-dessus du niveau 24 de celui-ci. Le lit de cokéfaction fluidi- fié 22 est maintenu à une température comprise entre environ 800 F et 1200 F, de préférence environ 8500 à 1050 F. Les solides inertes du lit fluidifié ont des dimensions de particules comprises entre environ 20 et 500 microns , de préférence entre environ 20 et 200 microns, et peuvent comporter du sa- ble, du coke de pétrole ou autre coke, du coke formé au cours du procédé, des catalyseurs de cracking épuisés, de la pierre ponce,du kieselguhr, du carborundum ou d'autres matières réfractaires,
etc...
Des produits vaporeux de cokéfaction s'en vont au sommet en quittant le lit fluidifié 22 et contiennent des solides entraînés qui for- ment la phase diluée 26. Les produits vaporeux sont envoyés à travers un moyen 32 de séparation des solides et des gaz, tel qu'un ou plusieurs sé- parateurs à cyclone, en vue de séparer les solides entraînés qui sont ren- voyés au lit fluidifié dense 22 par une canalisation plongeante 34, tan- dis que les vapeurs s'en vont par le dessus à travers une conduite 36 en vue d'un traitement ultérieur dans un système de récupération.
Le lit fluidifié est maintenu comme tel par les vapeurs et les gaz hydrocarbonés ascendants,formés par la cokéfaction de l'huile résiduaire, et aussi par l'introduction de vapeur surchauffée par une conduite 38 en dessous d'un élément à grille de distribution 42. La vi- tesse superficielle des gaz et vapeurs passant de bas en haut à travers le lit fluidifié dense 22 est comprise entre environ 1 et 4 pieds par seconde, et, lorsqu'on utilise du coke finemen divisé d'environ 100 à 200 mailles standards et une vitesse superficielle de gaz d9environ 3 pieds par seconde, la densité du lit fluidifié sera d'environ 30 livres par pied cube, mais peut varier entre environ 10 et 60 livres par pied cu- be, suivant la vitesse de gaz choisie.
Une zone de nettoyage ou d'épuration 44 est réalisée grâce à une cloison'46 disposée dans le récipient de cokéfaction 18, le sommet de la cloison étant inférieur au niveau 24 du lit fluidifié dense 22.
Des particules de coke formées durant la cokéfaction sont recueillies . dans la zone 44 et nettoyées par de la vapeur surchauffée introduite sous Isolément à grille 48 par une conduite 52. en vue d9enlever des hydrocar- bures volatils, des particules de coke.
Une certaine quantité des particules de coke nettoyées sont enlevées à la partie inférieure de la zone de nettoyage 44 par une condùi- te d'évacuation 54, et récupérées comme coke. Les particules de coke en- levées sont éteintes ou refroidies de toute manière convenable.
Dans cer- tains cas, il est avantageux de chauffer les particules de coke de la zone de nettoyage jusqu'à une température supérieure à celle qui existe dans la zone de cokéfaction en vue de craquer à nouveau de 1?huile résiduaire sur les particules de coke ou de sécher les particules de coke, ce chauf- fage étant réalisé par enlèvement des particules de coke, chauffage de celles-ci par contact direct avec du gaz de combustion dans un réchauffeur à conduite de transfert, et ensuite renvoi de ces particules à la zone de nettoyage, comme cela sera décrit plus en détail ci-après.
De la chaleur est fournie à la zone de cokéfaction par en- lèvement de particules de coke de la zone de nettoyage, chauffage de ces particules par mise en contact avec du. gaz de fumée ou du gaz de combus- tion chaud dans un réchauffeur à conduite de transfert, récupération des particules de coke chauffées hors du gaz, et renvoi de ces particules à la zone de cokéfaction. Pour fournir de la chaleur à la zone de cokéfaction 22
<Desc/Clms Page number 4>
et/ou à la zone de nettoyage 44, un brûleur auxiliaire externe 58 est pré- vu. Une conduite 62 est prévue pour introduire un combustible; tel qu'un gaz combustible, dans le brûleur 58, et une conduite 64 est prévu pour four- nir de l'air au brûleur 58. On préfère du gaz combustible à du coke pour le brûlage dans le brûleur 58.
Le gaz de fumée ou de combustion chaud, ré- sultant de la combustion du gaz combustible, passe par une conduite 66 vers un réchauffeur à conduite de transfert vertical 68. Le gaz de fumée dans la conduite 66 est à une température comprise entre environ 1300 et 35000F.
Les particules de coke à chauffer sont enlevées, d'une ma- nière continuelle, de la zone ou section de nettoyage 44, par une condui- te 72 comportant une soupape de contrôle 74, et sont introduites dans¯la partie inférieure du réchauffeur à conduite de transfert 68, où elles sont mises en contact avec le gaz de fumée chaud, et maintenues en un état hau- tement turbulent durant leur passage à travers ce réchauffeur à conduite de transfert. La vitesse de transfert de chaleur aux particules solides d'environ 200 microns, ou de 20 à 200 microns, est si élevée, du fait de la turbulence, que le temps de séjour, pour un transfert sensilblement to- tal de chaleur, est généralement inférieur à une seconde.
Le coke ou les autres particules solides utilisées sont chauffés depuis environ 850 F jusqu'à environ 1100 F ou plus, dans le réchauffeur à conduite de trans- fert 68. La vitesse superficielle du gaz passant de bas en haut à tra- vers le réchauffeur à conduite de transfert vertical 68 est comprise entre environ 30 et 60 pieds par seconde, de sorte que la suspension de solides est diluée avec une densité d'environ 0,01 à 1 livre par pied cube. Comme mentionné ci-avant, la suspension passant à travers le réchauffeur 68 est maintenu en un état turbulent ou violemment agité, de manière que des vi- tesses élevées de transfert de chaleur soient obtenues.
Les particules solides chauffées et le gaz de fumée ou de combustion sont alors introduits dans un moyen 78 de séparation des gaz et des solides, tel qu'un ou plusieurs séparateurs à cyclone, ou dispo- sitifs similaires, pour séparer les solides chauffés d'avec le gaz de combustion, les solides séparés passant dans une canalisation verticale 82 et le gaz de combustion s'en allant au sommet par une conduite 84.
De la chaleur peut être récupérée du gaz de fumée passant par la condui- te 84 par des bouilleurs à chaleur perdue ou de rebut, ou dispositifs similaires. La canalisation verticale 82 est pourvue d'un tiroir de dis- tribution 86 pour régler la vitesse d'écoulement des solides, de la cana- lisation verticale 82 dans la conduite 88 qui introduit les solides chauf- fés dans le lit fluidifié de solides 22 de la zone de cokéfaction 18, en vue d'amener de la chaleur à cette zone 18.
Une autre conduite 92 comportant un tiroir de distribution 94 communique avec la canalisation verticale 82 en vue de fournir des solides chauds, de préférence à la partie supérieure de la zone de nettoyage 44 pour y élever la température et pour faciliter un enlèvement des hydrocarbures volatils, des particu-' les solides de cette section de nettoyage.
Dans le procédé de cokéfaction fluide à basse température, au voisinage de 850 F, il a été montré qu'un très long maintien des soli- des est nécessaire dans le lit 22, en vue de fournir un temps de séjour suffisant des solides pour Inachèvement complet de la réaction de cokéfac- tion, y compris l'achèvement de la vaporisation ou du cracking de l'ali- mentation liquide lourde, de manière'que le coke ou les autres particules solides soient secs et que la réaction soit terminée. Si la réaction de cokéfaction n'est pas sensiblement complète, il y aura une perte d'hydro- carbures avec les particules solides pénétrant dans le réchauffeur à con- duite de transfert 68 par la canalisation 72.
En introduisant des parti- cules bolides fortement chauffées dans la section de nettoyage 44, celle- ci est maintenue à une température plus élevée que celle du lit de coké- faction 22, de sorte que la réaction de cokéfaction est accélérée et para- chevée avant que les solides ne soient enlevés de la portion inférieure
<Desc/Clms Page number 5>
de la section de nettoyage 44. Avec la zone de cokéfaction maintenue à une température d'environ 850 F, la section de nettoyage sera maintenue à une température d'environ 9000 à 10000F. de préférence environ 975F, par 1?addition de solides chauffés par la conduite 92.
Avec une tempé- rature de cokéfaction plus élevée de.9 par exemple, environ 950 F, la tem- pérature dans le dispositif de nettoyage ou d9épuration sera maintenue à environ 1025 F.
Le lit fluidifié de cokéfaction 22 est maintenu à une tem- pérature d9environ 800 à 1200 F. de préférence 850 F à 1050 F, en four- nissant audit lit par une conduite 88 des solides chauffés dans le ré- chauffeur à conduite de transfert 68. Le 'gaz de fumée ou de combustion chaud provenant du brûleur auxiliaire 58 est ramené à environ 1100 F par 19injection des particules solides à chauffer par la conduite 72 de sorte que le carbone ou le coke ne réagira pas avec du CO2 ou de 1?eau pour consommer de la chaleur.
La réaction du carbone avec du CO2 et de l'eau à 100 F est négligeable pendant le temps de contact dans le réchauffeur à conduite'de transfert 68
Au lieu de brûler du gaz combustible, des particules de coke peuvent être brûlées dans le brûleur auxiliaire 58 mais, dans ce cas, il est préférable d9ajouter une partie de 1?air à la base de la conduite de transfert ou dans le brlur auxiliaire par une conduite 64, et le reste de 1-'air à la partie supérieure du réchauffeur à conduite de transfert 68,
par exemple par une conduite 96 pour brûler le CO en CO2 11 y a un autre avantage de mettre en contact ou d9éteindre le gaz de combustion chaud avec les particules de coke présentant un dépôt frais de coke sur elles.
En chauffant les particules de coke jusqu9à environ 15000F, il y a une - surface importante produite en particules de coke. Il a aussi été dé- couvert, au cours du travail de laboratoire, que le séjour nécessaire des solides pour une cokéfaction fluide peut être considérablement réduit en utilisant du coke ayant un certain degré de porosité. Le réchauffeur à conduite de transfert 68 est spécialement adapté pour produire une éten- due superficielle sur. les particules de coke, de cette manière.
Pour augmenter encore l'étendue superficielle des parti- cules de coke, une portion ou une fraction seulement des particules de coke enlevées peut être introduite dans le réchauffeur à conduite de transfert en un point inférieur au point d'injection de la masse des par- ticules de coke à chauffer, comme on le décrira par après.
De cette ma- nière, une partie du mélange solides-gaz sera chauffé jusqu'à une tempé- rature d'environ 1500 F et ensuite ramené jusqu'à environ 1100 F en in- jectant le restant des particules de coke à une température d'environ 850 F. Par exemple, une partie des particules de coke pourraient être enlevées par la conduite 72 précitée, et le restant des particules de co- ke pourraient être enlevées de la section de nettoyage 44 par une condui- te 98 ayant un tiroir de distribution 102 et emportées par de Pair ou de la vapeur introduite par une conduite 104., et la suspension pourrait être envoyée à travers une conduite 106 pour etre introduite au point 107 dans le réchauffeur à conduite de transfert 68,
à une distance importante au-dessus du point d9injection de la première portion de particules de coke par la conduite 72 De cette manière, environ 30% du coke en circu- lation est chauffé JUSQU'à environ 1500 F (c'est-à-die, le coke ajouté par 72). La distance entre la conduite 72 et le point 107 constitue une partie importante ou environ les 3/4 de la longueur totale de la condui- te de transfert.
Bien que la présente invention ait été décrite pour le pro- cédé de cokéfaction fluide,elle peut être aussi appliquée à d'autres pro- cédés où les solides provenant d'un lit fludifié peuvent être chauffés par combustion de gaz combustible dans un réchauffeur à conduite de transfert.
Dans une installation de type commercial;, environ 40 millions
<Desc/Clms Page number 6>
de BTU/heure (British Thermal Units par heure) sont fournis au lit de cole 22, en enlevant, d'une manière continuelle, environ 3,6 tonnes de coke par minute, d'une zone de nettoyage 4, et en chauffant les particules de coke jusqu'à environ 1100 F par contact direct avec du gaz de fumée chaud dans le réchauffeur à conduite de transfert 68.
Les particules de coke à envi- ron 1100 F sont récupérées dans un ou plusieurs étages de séparateurs à cyclone 78, et renvoyées au lit de cokéfaction 22 par la conduite vertica- le 82 et la conduite 88, Le gaz de fumée chaud est produit en brûlant du gaz combustible de raffinerie avec environ 10% d'air en excès dans le brû- leur auxiliaire 58, et introduit dans le réchauffeur à conduite de trans- fert verticale 68 où le gaz de fumée est ramené d'environ 3000 F à 1100 F par des particules de coke introduites dans le réchauffeur à conduite de transfert 68 par la conduite 72, lesdites particules de coke étant à une température d'environ 850 F Le réchauffeur à conduite de transfert 68, dans ce type particulier d'installation, a une longueur de 40 pieds et un diamètre interne de quatre pieds.
La vitesse superficielle du gaz dans le réchauffeur 68 est d'environ 40 pieds par seconde à 1100 F, et le temps de séjour- des solides dans le réchauffeur 68 est denviron 2 secondes.
En faisant varier les conditions, le temps de séjour des solides dans le réchauffeur 68 peut atteindre 5 secondes.
L'équilibre de pression est réglé de manière que le gaz de fumée à 11000F soit déchargé de la conduite 84 à une pression voisine de la pression atmosphérique. Un ventilateur (non représenté) procure envizu n 10.000 pieds cubes standards d'air par minute à environ 1,5 livres par pouce carré (pression effective, au brûleur auxiliaire 58. Avec les di- mensions de particules de coke, dans le lit 22, d'environ 20 à 200 microns, la densité du lit fluidifié 22 dans le récipient de cokéfaction 18 est d'environ 30 livres par pied cube avec une vitesse superficielle de gaz d'environ 3 pieds par seconde.
La quantité totale de vapeur, ajoutée au collecteur pour les conduites 38 et 52 en vue de maintenir fluidifiées les particules dans le lit 22 et pour nettoyer ou épurer les particules dans la section de nettoyage ou d'épuration 44, est d'environ 22.70Q li- vres par heure, la vapeur étant à environ 50 livres par pouce carré de pression effective.
Le récipient de cokéfaction 18 a un diamètre intérieur de 16 pieds 5 pouces et une paroi verticale droite de 87 pieds. La tem- pérature du lit fluidifié 22 est d'environ 850 F et la pression dans le réacteur 18 est d'environ 9 livres par pouce carré de pression efficace.
Le lit fluidifié 22 a une hauteur d'environ 72 pieds, et on y a environ 230 tonnes de coke. L'alimentation d'huile résiduaire comprend 23.000 barils, par jour standard, de matière brute réduite, ayant une gravité API d'environ 5 , un indice de carbonisation Conradson d'environ 21% en poids, et un point d'ébullition initial d'environ 1100 F. et environ 6900 barils, par jour standard, d'huile recyclée récupérée, comme dépôts, du dispositif de fractionnement utilisé pour séaprer les produits de co- kéfaction en les fractions désirées. Il y a, de préférence, douze condui- tes d'alimentation 16 pour introduire l'alimentation d'huile préchauffée jusqu'à environ 8500F, dans le lit fluidifié de cokéfaction 22.
Environ 5000 livres, par heure, de vapeur à 125 livres par pouce carré de pres- sion effective sont introduites par la conduite 28 vers les douze condui- tes d'admission 16 destinées à alimenter l'huile à la zone de cokéfac- tion.
La section de nettoyage 44 est d'une hauteur d'environ 60 pieds et a une section transversale d'environ 9 pieds carrés. Environ 880 tonnes, par jour standard, de produit de coke sont enlevées de la seo- tion 44 par la conduite 54, le coke étant de préférence refroidi ou éteint pour être utilisé ou vendu comme tel.
'Pour chauffer le lit de cokéfaction fluidifié et le mainte- nir à environ 850 F, environ 3,6 tonnes de coke par minute, à environ 850 F,
<Desc/Clms Page number 7>
sont enlevées de la section de nettoyage 44. par la conduite 72, et mélan- , gées avec du gaz de fumée chaud dans le réchauffeur à conduite de transfert verticale 68 pour chauffer les particules de coke jusqu'à environ 1100 F.
Les particules de coke chauffées jusqu'à environ 1100 F sont envoyées:par la conduite 88 au lit fluidifié 22 dans le récipient de cokéfaction 18.
En plus de la fourniture de chaleur au lit fluidifié 22, si on désire chauffer des solides dans la section de nettoyage ou d'épuration 44 jusqu'à une température d'environ 975 F une quantité additionnelle d'environ 3,5 tonnes de coke par minute est enlevée par la conduite 72 pour être envoyée au réchauffeur à conduite de transfert 68 et environ 3,5 tonnespar minutes de particules de coke chauffées jusqu'à environ 11000F seraient envoyées par la conduite 92 à la section de nettoyage 44.
Les produits vaporeux de cokéfaction,, y compris du recycla- ge, quittant le récipient de cokéfaction 18 par la conduite 36 se présen- tent comme suit :
EMI7.1
<tb> 10,7 <SEP> millions <SEP> pieds <SEP> cubes <SEP> standards/jour <SEP> standard <SEP> 03-gaz
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 230 <SEP> barils <SEP> par <SEP> jour <SEP> standard <SEP> C4 <SEP> H8
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 230 <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> C4H10
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 4,370 <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> C5-430
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 6,320" <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> 430-650 F
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 6,
620 <SEP> """"" <SEP> 650-950 f
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 6.000 <SEP> " <SEP> " <SEP> " <SEP> "
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> plus
<tb>
De ce tableau, on verra que, alors qu'il y a une quantité appréciable de gazoline produite, il y a une plus grande charge produite, à point d'ébulliton plus élevé qui est intéressante comme charge pour des opérations de cracking catalytiqueo Dans cet exemple spécifique on produisait environ 14.940 barils, par jour, de-charge d'alimentation bouillant entre environ 4300 et 950 F. et convenant pour être utilisée comme alimentation à des,installations de cracking catalytique.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de cokéfaction dhuiles de pétrole résiduaires, qui contiennent des constituants non vaporisables aux pressions ordinaires sans cracking, qui comprends la mise en contact d9une huile résiduaire avec un lit fluidifié, densehautement turbulente de solides finement di- visés dans une zone de cokéfaction maintenue à une température d'environ 8000 à 12000F pour produire des hydrocarbures à point d'ébullition infé- rieur; 1?enlèvement de produits de réaction vaporeux hors de ladite zone de cokéfaction; l'enlèvement de particules de coke hors de ladite zone de cokéfaction;
le mélange d'une partie des particules de coke enlevées avec des gaz de combustion chauds, lesdits gaz étant à une température d'au moins 1300 F et le passage.du mélange résultant à travers un réchauffeur à conduite de transfert à vitesse relativement élevée pour chauffer des particules de coke jusquà environ 900 F à 1500 F; la récupération des particules de coke chauffées; et leur renvoi à ladite zone de cokéfaction pour y fournir de la chaleur.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.