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L'invention concerne la séparation ou la transformation de l'amidon à l'aide d'agents d'oxydation.
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gines très différentes, à l'aide d'agents d'oxydation, à une décomposition, par exemple pour former des amidons solubles, utilisables comme adhésifs ou pour d'autres usages. Dans ce procédé connu on a utilisé comme agents d'oxydation, de préférence des peroxydes, par exemple l'eau oxygénée, le peroxyde de sodium, le peroxyde de baryum.
Or, on a trouvé que les monoperaoides et leurs sels sont nettement plus efficaces que les agents d'oxydation utilisés jusqu'à présent pour séparer l'amidon. Ils fournissent, plus spécialement, des produits dont la viscosité, a fortement diminué et ayant l'avantage de rester fluides beaucoup plus longtemps que ceux obtenus par les agents d'oxydation utilisés jusqu'à présent, par exemple les peroxydes, Les monopéracides préconisés par l'invention forment
une classe d'acides caractérisés, au point de vue chimi que, par la présence d'un groupe perhydroxyle-0-OH, Des composés de ce genre sont connus et ont été décrits, notamment, dans d'Ans et Frey : Rapport de l'Association des chimistes allemands, livre 45, page 1845 (1912). Les monoperacides s'obtiennent facilement à partir d'acides organiques et inorganiques par la substitution d'un groupe hydroxyle par un groupe perhydroxyle-0-OH. Pour leur préparation.on peut utiliser,
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ou non saturés, ou des oxyacides avec groupes carboxyles ou des sulfacides ne contenant pas de groupes carboxyles..A titre d'exemple on citera des acides monobasiques comme l'acide acétique, des acides bibasiques, comme l'acide succinique,
des oxyacides, comme l'acide lactique et l'acide glycolique, des acides monobasiques non saturés, comme l'acide crotonique, des acides non saturés bibasiques, comme l'acide manque, des acides aromatiques, comme l'acide benzoîque, l'acide phtalique, l'acide cyclohexanecarbonique, des sulfacides, comme l'acide benzoïque sulfoné, l'acide naphtoique sulfoné, les acides hétérocyliques, comme l'acide furonique, l'acide nicotinique,
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En pratique, il faut considérer plus spécialement l'acide monopéracétique obtenu facilement et à bon marché à partir de l'anhydride acétique et du peroxyde de sodium.
Le monopèracide peut être utilisé tel quel ou sous la forme de composés susceptibles de lui donner naissance en présence d'amidon.
Au lieu, ou à coté de monoperacides, on peut également utiliser leurs sels, par exemple leurs sels,alcalins ou alcalino-terreux.' Les sels peuvent s'obtenir facilement par neutralisation partielle ou totale des par une ou plusieurs bases.
pour-mettre en oeuvre le procédé, il suffit déjà de fai-
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d'une quantité égale à 0,5 à 1% du poids de l'amidon. On a cependant intérêt à employer des quantités un peu plus importantes par exemple jusqu'à 3% en poids, ou davantage. L'emploi de quantités plus .considérables par exemple 10% ou plus demonopéraoide n'offre, en général, aucune sorte d'avantage.
Dans la mise en oeuvre du procédé, on peut, par exemple, faire agir un monopéraoide ou ses sels sur l'amidon en présence d'eau et laisser l'action se prolonger jusqu'à ce que la viscosité ait diminué jusqu'au degré voulu. On peut, par exemple, mélanger le monopéraoide, de préférence en solution, à
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laisser le mélange à la température ambiante, en agitant éventuellement de temps à autre, jusqu'à ce que la séparation voulue se soit produite. Il y a intérêt à effectuer la séparation à température élevée, par exemple en chauffant le mélange environ à la température d'ébullition et en maintenant le mélange en solution à cette température jusqu'à ce que la diminution désirée de la viscosité soit obtenue. Dans bien des cas, il suffit d'une ébullition. d'environ 10 à 15 minutes. Dans d'autres cas, il est recommandé de chauffer plus longtemps.
Ici également on peut favoriser l'opération en mélangeant les matières.
Dans ce qui suit, on va expliquer l'invention par des exemples comparatifs dans lesquels on a utilisé, pour la séparat�ion de l'amidon, d'une part de l'acide peracétique, d'autre part une'quantité correspondante de peroxyde de sodium.
L'acide péracétique a été préparé par réaction du peroxyde de sodium sur de l'anhydride acétique en solution aqueuse.
Exemple 1 :
200 gr. d'une suspension aqueuse contenant 30% d'amidon
(amidon de mais) fut mélangée à une solution contenant une quantité d'acide peracétique correspondant à du peroxyde de
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en solution fut chauffé à 110[deg.] C et soumis à l'ébullition pendant 15 minutes à cette température, puis on laissa la température s'abaisser à 90[deg.] C et on détermina la viscosité du produit à cette température. La détermination de la viscosité s'effectua par celle du temps nécessaire à une masse d'un poids déterminé pour s'enfoncer à une profondeur déterminée dans l'amidon séparé. La détermination effectuée après refroidissement des matières à 90[deg.] C a donné dans ces conditions la valeur de 1 seconde.
On laissa reposer ensuite la matière pendant 8 minutes puis on fit une seconde détermination de la viscosité, on observa, dans ce cas, la valeur de 3 secondes.
Exemple 3 :
200 gr. d'une suspension aqueuse contenant 30% d'amidon
(amidon de mais) furent mélangés à une solution aqueuse conte-
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l'amidon. Le mélange, traité exactement comme dans l'exemple 1, fut chauffé à 110[deg.] C, puis soumis à l'ébullition pendant 15 minutes à cette température; puis on le laissa se refroidir jusqu'à 90[deg.] C. La détermination de la viscosité effectuée à 90[deg.] C fournit une valeur de 2 secondes. La matière possédait alors une viscosité deux fois supérieure à celle de la matière séparée conformément à l'exemple 1, avec le monoperacide. La matière fut ensuite, comme dans l'exemple 1, abandonnée pendant
8 minutes après lesquelles on effectua une seconde détermina-
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(contre 3 secondes à l'exemple 1).
La comparaison des exemples 1 et 2 montre clairement que l'action d'un monopéracide pour la séparation de l'amidon a surpassé de beaucoup celle d'une quantité équivalente de peroxyde de.sodium dans les mêmes conditions, et plus spécialement, que l'emploi de monopéracides-permet d'obtenir une diminution de la viscosité incomparablement plus grande.
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The invention relates to the separation or transformation of starch using oxidizing agents.
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very different gines, with the aid of oxidizing agents, to decomposition, for example to form soluble starches, usable as adhesives or for other uses. In this known process, use has been made as oxidizing agents, preferably of peroxides, for example hydrogen peroxide, sodium peroxide, barium peroxide.
However, it has been found that monoperaoids and their salts are significantly more effective than the oxidizing agents used hitherto to separate starch. They provide, more especially, products whose viscosity has greatly decreased and having the advantage of remaining fluid much longer than those obtained by the oxidizing agents used until now, for example peroxides, the monoperacids recommended by the invention form
a class of acids characterized, from the chemical point of view, by the presence of a perhydroxyl-0-OH group, Compounds of this type are known and have been described, in particular, in d'Ans and Frey: Report of Association of German Chemists, Book 45, page 1845 (1912). Monoperacids are easily obtained from organic and inorganic acids by the substitution of a hydroxyl group with a perhydroxyl-O-OH group. For their preparation, we can use,
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or unsaturated, or oxyacids with carboxyl groups or sulfacids not containing carboxyl groups. By way of example, monobasic acids such as acetic acid, bibasic acids, such as succinic acid, may be mentioned.
oxyacids, such as lactic acid and glycolic acid, unsaturated monobasic acids, such as crotonic acid, bibasic unsaturated acids, such as lack acid, aromatic acids, such as benzoic acid, phthalic acid, cyclohexanecarbonic acid, sulfacids, such as sulfonated benzoic acid, sulfonated naphthoic acid, heterocylic acids, such as furonic acid, nicotinic acid,
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In practice, special consideration must be given to the monopéracetic acid obtained easily and inexpensively from acetic anhydride and sodium peroxide.
Monoperaacid can be used as such or in the form of compounds capable of giving rise to it in the presence of starch.
Instead of, or alongside monoperacids, their salts, for example their salts, alkali or alkaline earth metal can also be used. The salts can be obtained easily by partial or total neutralization of the by one or more bases.
in order to implement the method, it is already sufficient to do
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in an amount equal to 0.5 to 1% of the weight of the starch. However, it is advantageous to use somewhat larger amounts, for example up to 3% by weight, or more. The use of larger amounts, for example 10% or more of the mono-agent, does not generally offer any kind of advantage.
In carrying out the process, it is possible, for example, to cause a monoperaoid or its salts to act on the starch in the presence of water and to allow the action to continue until the viscosity has decreased to the degree desired. One can, for example, mix the monoperaoid, preferably in solution, with
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leave the mixture at room temperature, possibly stirring occasionally, until the desired separation has occurred. It is advantageous to carry out the separation at an elevated temperature, for example by heating the mixture to about the boiling temperature and maintaining the mixture in solution at this temperature until the desired decrease in viscosity is obtained. In many cases, all it takes is a boil. about 10 to 15 minutes. In other cases, it is recommended to heat for longer.
Here also the operation can be promoted by mixing the materials.
In what follows, the invention will be explained by comparative examples in which it was used, for the separation of starch, on the one hand peracetic acid, on the other hand an amount corresponding sodium peroxide.
Peracetic acid was prepared by reacting sodium peroxide with acetic anhydride in aqueous solution.
Example 1:
200 gr. an aqueous suspension containing 30% starch
(corn starch) was mixed with a solution containing a quantity of peracetic acid corresponding to corn peroxide.
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in solution was heated to 110 [deg.] C and boiled for 15 minutes at that temperature, then the temperature was allowed to drop to 90 [deg.] C and the viscosity of the product at that temperature was determined. The viscosity was determined by determining the time required for a mass of a determined weight to sink to a determined depth in the separated starch. The determination carried out after cooling the materials to 90 [deg.] C gave under these conditions the value of 1 second.
The material was then allowed to stand for 8 minutes and then a second determination of the viscosity was made; in this case, the value of 3 seconds was observed.
Example 3:
200 gr. an aqueous suspension containing 30% starch
(corn starch) were mixed with an aqueous solution containing
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starch. The mixture, treated exactly as in Example 1, was heated to 110 [deg.] C, then boiled for 15 minutes at that temperature; then allowed to cool to 90 [deg.] C. The viscosity determination made at 90 [deg.] C gives a value of 2 seconds. The material then had a viscosity twice that of the material separated according to Example 1 with the monoperacid. The material was then, as in Example 1, abandoned for
8 minutes after which a second determined
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(against 3 seconds in Example 1).
Comparison of Examples 1 and 2 clearly shows that the action of a monoperacid for the separation of starch greatly surpassed that of an equivalent amount of sodium peroxide under the same conditions, and more especially, than that of sodium peroxide. The use of monoperacids allows to obtain an incomparably greater decrease in viscosity.