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pour : "Procédé de fabrioation de papiers crêpes dans le sens de la longueur et machine pour sa réalisa- tion ",
L'invention a trait à un procédé de fabrioa, tion de papiers orépés dans le sens de la longueur 'et des appareils qui permettent de le réaliser.
Ce procédé peut être appliqué seul, de ma- nière que le papier traité conformément à l'invention présente finalement un crêpage longitudinal seulement , mais il peut aussi être appliqué concurremment aux prooé- dés employés couramment pour la production de papiers crêpés transversalement, de telle sorte que le papier à
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l'état final présente à la fois un crêpage longitudinal et un crépage transversal , Ce papier se distingue essentiel- lement et avantageusement d'un papier crêpé dans un sens uni- que en ce qu'il possède une grande élasticité dans tous les sens et par conséquent convient bien pour des usages pour les- quels les papiers crêpés dans un sens seulement actuellement connus ,
ne peuvent pas être employés à cause de leur élasti- cité insuffisante .
De nombreux essais ont été faits déjà pour pro- duire sur le papier soit un crêpage longitudinal seulement, soit des crêpages dans plusieurs sens .Mais les procédés con- nus ne permettent pas de crêper , dans le sens de la longueur, des nappes de papier continues telles qu'elles sortent de la machine à fabriquer le papier : ils permettent tout au plus de traiter des feuilles de petites longueurs et, par conséquent, ne conviennent pas pour la grande ihdustrie .
On a déjà proposé aussi de crêper dans le sens longitudinal des bandes de papier oontinues en soumettant le papier à l'état humide, sur une grande étendue à une opération de refoulage, mais l'on n'a pu obtenir de cette manière un crêpage longitudinal satisfaisant et de plus, avec un sembla- ble procède surtout on n'a pas la moindre garantie de la régu- larité de formation des plis longitudinaux non plus que de leur maintien .
L'invention a pour obet un procédé qui permet de fabriquer sur une grande échelle du papie r crêpé dans le sens de la longueur et, en particulier, du papier crêpé lon- gitudinalement et transversalement , cela en resserrant la bande de papier sur elle-même dans le sens transversal.
Le but visé est réalisé du fait que le papier est resserré sur lui-même graduellement ou par intermittences, de sorte qu'en d'autres termes il se forme toujours un pli après
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l'autre jusqu'à ce que la bande de papier présente des plis sur toute sa largeur . A cet effet , les plis peuvent se continuer depuis un des bords de la bande ou les deux sur toute la largeur de celles-ci , ou bien, au contraire ,ils peu-vent procéder de l'intérieur vers les deux bords,
Il est important qu'une pression soit toujours exercée seulement sur un endroit déterminé relativement limi- té de la bande de papier , transversalement à la longueur de celle-ci , pour la formation des plis et que par suite oette bande diminue de largeur lentement et graduellement .
Lorsque le papier a par exemple à l'origine, une largeur de 100 om , sa largeur sera réduite à 99cm, dans la première phase du traitement, à 98cm dans la deuxième et ainsi de suite, toujours par saccades jusqu'à obtention de la largeur finale désirée,
Les fig,l à 4 des dessins indiquent sohémati- quement la marche de l'opération .
La fig.l montre comment la bande de papier P est travaillée graduellement par saccades pendant les diffé- rentes phases I,II,III,IV et n . Dans la première phase I , un pli longitudinal 1 1 est formé sur le bord extérieur de la bande de papier au moen d'un outil refouleur 1 qui se meut transversalement au sens d'entraînement de la bande de papier et d'une pièce de oontre pression 2 qui qgit de oon- cert avec lui .Il s'ensuite que la largeur de la bande est rétrécie de la quantité! . Dans la deuxième phase, un 8 deuxième pli 1 est formé de la même manière que précédemment mais il se trouve un peu plus loin vers l'intérieur que le premier .La largeur de la bande est de nohveau diminuée ici de la quantité d de sorte que la.
diminution totale de largeur est maintenant de 2d, Le premier plu 11 s',est par conséquent rapproché aussi du milieu de la valeur d .Dans
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les troisième et quatrième phases la formation de plis lon- gitudinaux 13 et !4 en alla nt vers l'intérieur se continue ème jusqu'à ce que finalement le n pli longitudinal soit for- mé dans la nème phase et que la bande de papier soit crêpée longitudinalement à la largeur désirée , De ce fait ,la lar- la geur de la bande de papier a été rétrécie au total de/quanti- té nd.
En procédant conformément à l'invention, le or@- page longitudinal de la bande de papier s'effectue graduelle- ment ,
La formation des plis longitudinaux peut toute- fois être réalisée par d'autres moyens et l'exemple d'exéou- tion qui vient d'être indiqué ne doit en aucune manière être considéré comme limitatif, ainsi par exemple la formation des plis au lieu d'être produite par percussion ou par pres- sion, comme il a été dit, peut l'être par estampage ou par timbrage , on peut également substituer des moyens pneumati- ques aux dispositifs mécaniques .
La fig.2 est la vue en plan schématique d'une bande de papier crêpé suivant le procédé représenté sur la fig.l; on y voit nettement oomment le crêpage de la bande procède suooe ssivement et graduellement en partant d'un bord, sur toute la largeur de la bande.les pointe d'attaque des putils de refoulage 1 et de leurs pièces de contre-pression correspondantes sont indiqués par des lignes droites Ils composent 'une ligne brisée qui s'étend sur toute la ban- de de papier .
On peut toutefois, au lieu de former les plia en partant d'un des bords du papier, les faire en partant des deux bords simultanément ,
On peut encore au lieu de commencer à faire les plis en partant de l'un des bords ou des deux, commencer à peu près au milieu et avancer de là vers les bords ,comme
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il est indiqué sur la fig.3.
Il est possible aussi de faire en une fois non pas un pli longitudinal seulement, mais un groupe de plis composé de plusieurs plis, comme l'indique la fig.4 , et de oe fait diminuer le temps exigé pour le crêpage d'une bande de papier de largeur donnée.
Mais les points d'attaque des outils de refoula- ge pour un semblable groupe de plis ne doivent pas être trop rapprochés ni trop nombreux, afin d'éviter une cons- traotion excessive et nuisible du papier ,
Dans les modes d'exécution du procédé qui ont été décrits jusqu'ici, on ne produit qu'un pli ou qu'un groupe de plis seulement suivant une seule et même ligne transversale de la bande de papier et, par suite, il n'y a dans cette ligne transversale qu'un seul outil de refou- lage ou qu'un groupe composé d'un petit nombre de ces ou- tils .
On peut aussi conformaient au présent procédé, produire , dans une seule et même ligne transversale de la bande de papier, un plus grand nombre de plis ou de grou- pes de plis, en tant que l'on forme les divers plis ou groupes de plis successivement en suivant la même ligne transversale .On dispose alors, dans une ligne transversa- le à la bande de papier un grand nombre d'outils ou de groupes d'outils de refoulage, mais on ne les fait pas agir simultanément sur la bande de papier mais au oontrai- re l'un après l'autre, de sorte que dans ce oas aussi la formation des plis ou des groupes de plis longitudinaux se fait successivement et graduellement, comme il est in- diqué sur le dessin ,
Dans ce oas,
il y a cinq outils de refoula- ge par ligne transversale de la bande de papier et par
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conséquent oing plis longitudinaux 11a à 11e seront for- més successivement dans un seule et même ligne transversa- le. Il est évident que le nombre de plis longitudinaux pour- rait être plus grand et qu'au lieu de former des plis long.- tudinaux distincts, on pourrait aussi produire en une seule fois, des groupes de semblables plis, ainsi qu'il est indi- qué sur la fig.4. On voit que le schéma de la fig.2a est produit par juxtaposition de schémas tels que celui de la fig.2 ; de même , le schéma pour la formation des plis lon- gitudinaux par groupes suivant une ligne transversale résul- te de la juxtaposition de schémas tels que celui de la fig.4.
Dans le schéma de la fig.2a , le pli longitu- dinsl 11a est formé en premier, puis le pli longitudinal 11b et finalement le pli longitudinal 1 18 , de sorte que ces plis ne se forment pas simultanément, mais successivement,, Les choses se passent d'une manière analogue pour la forma- tion des groupes de plis ; elle se fait aussi successivement.
Comme plusieurs plis sont formés dans une même ligne trans- versale, la réduction de largeur d , dans les diverses pha ses I à IV ---etc.. , est aussi proportionnellement plus grande que lors de la formation d'un pli unique .Lorsque la bande de papier a une largeur de 100 cm par exemple, oette largeur est réduite à 95 om environ pendant la première phase, à 90om, dans la seconde phase ; à 85 om dans la troi- sième phase, e t ainsi de suite.
Le refoulage de la bande de papier destiné à produire le crêpage dans le sens de la longueur peut être effectué aussi bien pendant l'arrgt que pendant l'entraîne- ment de la bande de papier .Dans ce dernier cas, il peut faire suite à la fabrication même du papier lorsque oelui-oi est encore humide ,
Le procédé qui fait l'objet de l'invention
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permet aussi de produire des crâpages à dessins, pour cela l'on omettra les refoulages du papier en certains points, sàivant un plan déterminé ,
En tout oas, une caractéristique de l'invention réside dans le fait que la bande de papier n'est pas atta- quée par les outils de refoulage sur toute la largeur en une seule fois , mais l'est graduellement, c'est à dire oomme il a été dit déjà,
qu'à une phase déterminée de l'opération il n'y a toujours qu'un endroit limité qui se trouve exposé à l'action des outils , L'invention concerne également des appareils au moyen desquelslesbandesde papier peuvent âtre crêpées dans le sens de leur longueur suivant le procédé décrit plus haut .
Ces appareils comportent des outils de refoula- ge qui viennent agir successivement sur le papier de la ma- nière indiquée plus haut, o'est à dire que la formation des plis dans le papier doit avoir lieu successivement .Ces outils de refoulage peuvent aller et venir transversalement au sens longitudinal de la bande de papier .Ils effectuent le mouvement dans un sens en contact aveo le papier et pro- duisent de ce fait un refoulage, c'est la course active des outils .Ils effectuent le mouvement dans l'autre sens sans venir en contact avec le papier afin de ne pas déranger les plis de crêpage qu'ils ont produit pendant leur course active ;
c'est la course à vide des outils ,
La commande des outils de refoulage par laquel- le ils sont amenés à agir successivement sur le papier, s'effeotue de préférence automatiquement et il en est de même du changement de marche par lequel les outils passent de la course active à la course à vide , de sorte que 1' ensemble de l'appareil une fois réglé en position n'exige
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plus aucune surveillance .
Pendant le crêpage , le papier est guidé sur une table et est entraîne par des cylindres entraîneurs .Par conséquent, l'on peut monter l'appareil directement sur une des machines employées oouramment dans la fabrioation du papier, de sorte que oelui-ci peut êter fabriqué et crê- pé en une suite ininterrompue d'opérations.
La répartition des outils de refoulage dans l'ap- pareil, et, en particulier, leur écartement réciproque , est déterminé par le nombre et l'espacement des plis crêpés que le papier doit présenter , quelques uns de ces outils pourront être établis de façon qu'ils puissent être mis hors dtaotion à volonté lorsque l'on désire faire un des- sin ou travailler sur du papier moins large.
Les dessins annexés représentent plusieurs ap- pareils qui ont été reconnus propres à l'exécution du pro- cédé qui fait l'objet de la présente invention. Il doit toutefois être expressément entendu que ces appareils ont été reproduits à titre d'exemples seulement et que le pro- cédé n'est pas limité aux appareils décrits ici.
Les fig.5 à 9 montrent un mode de construction d'une machine pour la fabrication de papier crêpe dans le sens de sa longueur ; la fig.5 est une vue en coupe de la machine , la moitié de gauche étant faite suivant la ligne A-B,fig.
6 en regardant vers B et la moitié de droite suivant la ligne C-D, en regardant vers 0 ;
La fig.6 est la vue en plan de la machine de la fig.5, certaines parties étant arrachées pour per- mettre de voir celles qui se trouvent en dessous ,
La moitié de gauche de la fig.7 est une cou- pe de la machine faite suivant la ligne E-F de la fig.5,
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et la moitié de droite est une coupe faite en regardant vers D, de la commande qui se trouve à l'extrémité de la machi- ne .La fig,8 est une vue de détail de la commande de la machine de la fig.5 .
La fig.9 est un diagramme qui montre schémati- quent le. mouvement des outils avec la commande de la fige 7.
Les fig.10 à 13 sont des vues de détail d'un mode de construction quelque peu modifié de la machine re- présentéesur les fig.5 à 9;
La fig,lo est une coupe partielle correspon- dant à la fig.7.
La fig.ll e st une coupe faite suivant la li- gne G-H de la fig.10,
La fig,12 est une vue en coupe de la table représentée sur la fig.10 et de sa commande .
La fig.13 est un diagramme qui montre sché- matiquement le mouvement des outils de refoulage dans le cas de la commande de la fig,10.
Les fig.14 et 15 montrent une autre variante de construction d'une machine pour le crêpage de bandes de papier dans le sens de la longueur.
La fig.14 est une vue de cote de la machine.
La fig.15 est une vue en coupe faite suivant la ligne I-K de la fig.14 .
La. machine à crêper le papier dans le sens de la longueur, représentée sur les fig.5 à 7 est mon- tée sur un bâti 1 qui peut être ancré de la manière or- dinaire .ce bâti est traversé au milieu à sa partie su- périeure par des traverses 2 aux lesquelles reposent des longerons 3 .
Ces longerons constituent les supports su- périeur et inférieur dtun tablier transporteur 4 qui se
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compose de lattes transversales distinctes 5 .Sur ce ta- blier transporteur se déplaoe la bande de papier P qui doit être crêpes longitudinalement et qui est amenée de l'exté- rieur à la machine par des moyens qui n'ont pas été repré- sentés et, par exemple, depuis une presse à papier .Le ta- blier transporteur au lieu d'être formé de lattes transver- sales peut être construit sous une autre forme, pourvu qu' il constitue un support suffisamment robuste pour la bande de papier .Le tablier transporteur est commandé par une paire de roues à chaîne 6 pourvues d'une denture intérieu- re 7 ( fig.7) .avec laquelle engrène un pignon 8 ( fig.7 et 8) monté, ainsi qu'une roue hélicoïdale 10 sur un arbre 9 .
La roue hélicoïdale 10 engrène avec une autre roue hélicoi- @ dale 11 montée sur un arbre 12 qui s'étend sur toute la longueur de la machine ( fig.6 à 8) .Cet arbre se termine à l'extrémité opposée de oelle où se trouve la roue hélicoî- dale 11, par un accouplement 13 , qui est relié à une sour- oe de force motrice quelconque aotionnant la maohine et, par exemple , à un moteur électrique ou à une poulie de transmission .Le tablier transporteur 4 est alors oomman- dé par l'intermédiaire des organes 6 à 13 ci-dessus dé- orits , sur son extrémité représentée à droite sur la tige 5 , tandis que son extrémité représentée à gauche sur la même figure passe sur des roues à chaîne folles, 14 .
Sur l'arbre 12 est fixée une douille 15 qui s'étend pour ainsi dire sur la longueur totale de la ma- ohine et qui est pourvue d'uae denture hélicoïdale .Une rangée de petites roues hélicoïdales 16 montées à l'ex- trémité de cylindres d'entraînement 17 , engrène aveo oette denture ,
Ces cylindres d'entraînement s'étendent en grand nombre en travers de la machine et sont montés
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à l'une de leurs extrémités , de façon à ne pas pouvoir se déplacer axialement.
dans une poutre commune 18 .Ces oy- lindres 17 sont animés d'un mouvement de rotation simul- tané pendant que le tablier transporteur 4 traverse la ma- ohine , .La bande de papier P introduite entre ces cylindres et le tablier transporteur est entraînée automatiquement par ces pièces à travers la machine ,
On voit sur la fig,6 que les cylindres entrai- neurs 17 ont des longueurs différentes ;
en fait leur lon- gueur va en décroissant, d'une manière oontinue et de la même quantité depuis l'extrémité de gauche de la machine, où la bande de papier est introduite, jusqu'à l'extrémité de droite où. elle quitte la machine, de sorte que les extré- mités des cylindres d'entraînement qui reposent sur la ma- chine, vues par en dessous, forment une ligne interrompue en gradins .
immédiatement en face de chacun des cylindres d'entraînement 17 est monté un outil de refoulage qui, dans l'exemple représenté, est oonstitué par un fouloir 19 Par conséquent, les extrémités de ces fouloirs , comme les ex- trémités des cylindres d'entraînement, forment une ligne interrompue en gradins qui s'étend diagonalement sur toute la machine .Chacun de ces fouloirs sert à former un pli longitudinal dans la bande de papier P et, dans ce but , se meut transversalement au sens dans lequel est entraînée cette bande ,
Il s'ensuit que son bord à arête vive 20 pousse devant lui la partie de la bande de papier qui se trouve immédistement devant .Les extrémités 21 des cylindres d'entraînement s'opposent à ce que ce mouvement se propage sur toute la largeur de la bande de papier et refoulent ainsi la partie de la bande de papier qui est prise entre eux et le bord 20 du fouloir en opérant ainsi un refoulage ou plis-
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sage.
Une fois ce plissage effectué, le fouloir 19 revient à sa position primitive, mais sans être en contact avec la bande de papier, afin de ne pas déranger les plis formés précédemment ,Il se produit donc un mouvement de va et vient continu des fouloirs 19, transversalement à la bande de pa- pier, le mouvement se produisant suivant un trajet en forme de parallélogramme puisque la course de retour du fouloir doit s'effeotuer au-dessus du trajet suivi pendant l'aller, ainsi que le montre le schéma de la fig.8 .
Le mouvement des fouloirs 19 est commandé par des cames 22 et 22' montées sur un cylindre 23 ,lequel porte, à l'une de ses extrémités, un accouplement 24 destiné à le relier à une source de force motrice, non représentée, qui communique à ces oames un mouvement de rotation continu,
Les cames 22 et 22' sont alternées et servent à commander le mouvement horizontal et le mouvement verti- cal des fouloirs.
La commande du mouvement horizontal est produi- te par des leviers à deux branches 25 montés sur un arbre 26, et portant à l'une de leurs extrémités un galet 27 qui voyage sur les cames et, à leur autre extrémité, un bras 28 qui vient porter contre les extrémités des fouloirs 19 (Fig.7) .Lorsque l'un des galets 27 vient en contact avec l'une des cames 22, le levier de oommande 25, fig.7, bas- cule dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre et ce faisant repousse le fouloir 19 , vers l'in- térieur en surmontant l'action d'un ressort 29 , formant ainsi un pli dans la bande de papier .Lorsque le galet a été dépassé par la oame, le fouloir 19 et le levier de commande 25 sont rappelés dans la position de repos par 1' aotion du ressort 29 , mais,
auparavant, le fouloir 19 a
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été soulevé hors de contact aveo la bande de papier . Dans ce but , chacun des fouloirs 19 est mànté dans un guide 30 qui ,par l'intermédiaire d'un tourillon vertical 31, est monté lui-même de façon à. pouvoir monter et descendre dans une poutre 32 qui s'étend dans le sens longitudinal de la machine , Sur les tourillons 31 reposent les bras 33 de leviers de commande 34 qui sont aussi montés rota- tivement sur l'arbre 26 et postent des galets 35 qui voya- gent sur les cames 22' .Lorsqu'un galet 35 vient en con- tact aveo une came 22',le levier de commande 34 , fig.7 , se meut dans le sensdes aiguilles d'une montre et, par l'intermédiaire du bras 33 ,pousse le tourillon 31 vers le bas,
en surmontant l'action d'un ressort 36 , entrai- nant ainsi le guide 30 et le fouloir 19 .Lorsque le ga- let 35 a glissé de dessus l'une des cames 22' , les pièces précitées , sous l'action du ressort 36 , accomplissent un mouvement de sens contraire.
Les cames 22 et 22' sont disposées de telle manière que le fouloir 19, déorit le mouvement en forme de parallélogramme indiqué sur la fig.9.
Il n'est pas nécessaire de prévoir des oames spéciales pour chaque fouloir sur le cylindre 23, mais l'on peut au contraire commander simultanément plusieurs fou- loirs depuis une seule et même oame 11 suffit pour cela de donner aux bras 28 et 33 une largeur suffisante, comme il est indiqué sur la gauche et sur la droite de la fig.
5, où quatres fouloirs ou guides de chaque côté sont com mandés par une seule oame. pour permettre l'introduction facile de la bande de papier P, il est bon de pouvoir relever les fou- loirs .Dans ce but ,les arbres de commande 26 et les pou- tres 32 sont montés à leurs deux extrémités dans des supports
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oscillants 37 qui, par l'intermédiaire d'oeils 38 ( fig.6) peuvent basculer autour des palie rs du cylindre à cames 23, Il s'ensuit que, de cette manière, l'on petit relever d'un coup tous les fouloirs avec leurs organes de oommande par basculement autour du cylindre à cames 23, de sorte que la table est dégagée des fouloirs.Le cas échéant, les cylindres d'entraînement 17 peuvent aussi être éloignés de la bande de papier,
par exemple en soulevant la poutre à ressort 18, mais cela n'est pas absolument nécessaire.
Le mode de fonctionnement de la maohine ressort sans plus de ce qui préoède .La bande de papier introduite à gauche dans la maohine est entraînée graduellement par le tablier transporteur et les cylindres d'entraînement 17 d' un bout à l'autre de oette machine .Les fouloirs 19 entrent alors en action de la manière ci-dessus décrite.Chaque fou- loir forme un pli longitudinal et de ce fait réduit la lar- geur de la bande de papier d'une quantité déterminée.comma les fouloirs sont disposés les uns à coté des autres en gra- dins, les plis qu'ils produisent se trouvent également les uns à côté des autres sur la bande de papier, o'est à dire que le deuxième pli sera formé à côté du premie r, le troi- sième à coté du deuxième, et ainsi de suite,
jusqu'à oe que toute la largeur soit pourvus de plis .
Les fig.10 à 13 des dessins montrent une légère variante de construction de la machine représentée sur les fig.4 à 9 .Les différences concernent la commande des fou- loirs et la commande des cylindres d'entraînement .Dans le mode de construction représenté sur les fig.10 à 13, la commande des fouloirs se fait sans l'intermédiaire de res- sorts ;
elle est dont absolument directe, Considérée en détail, elle est réalisée au moyen d'un cylindre 23 sur lequel sont oalées des cames 22 et 22'
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qui oommuniquent aux fouloirs un mouvement horizontal et un mouvement vertical .La came 22 qui commande le mouvement horizontal se meut entre deux barres verticales 40 et la came 22' qui commande le mouvement vertical se meut entre deux barres de guidage 41 horizontales .Les barres 40,41 forment ensemble un châssis auquel est relié, en bas, le levier de commande des fouloirs 19 ,Dans le mode de réalisa- tion représenté, il y a un levier de commande pour chaque fouloir ; par contre, il n'est pas nécessaire de prévoir des cames spéciales pour chaque levier de commande ;
au contraire, de même que cella est le cas pour le mode de réa- lisation des fig.4 à 9 ; plusieurs fouloirs peuvent être commandés par une came commune .
Chaque levier de commande 42 est monté coulis- sant dans un guide rotatif réglable 43 ( Fig.10 et 11) .Les guides 43 sont déplaçables au moyen de broches 44 qui peu- vent monter et descendre dans les fentes 45 d'une barre 46 s'étendant sur toute la longueur de la machine, et qui peuvent être serrées au moyen d'écrous 47 .L'attaque du levier de commande 42 et par suite la course des fouloirs 19 peugent être changées en modifiant le niveau du guide 43.
La fig.13 est un diagramme qui indique la cour- se du fouloir produite par les cames 22 et 22' de la fig 10, Le changement de la position en hauteur du guide 43 entraîne une modification des étendues a b et o d de ce diagramme .Le fouloir 19, de même que celui qui a été pré- oédemment décrit présente à son extrémité antérieure une arête vive 20 destinée à refouler le papier et, à son ex- trémité postérieure il est monté dans une douille 48 qui, de son côté est montée rotativement sur l'extrémité du levier de commande 42, par l'intermédiaire d'une goupille 49. Un ressort 52 qui s'appuie contre une pièce 50, et
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qui peut être réglé au moyen d'une vis 51, tend à repousser vers le bas la touille 48 et, par suite aussi le fouloir 10.
Un tampon de caoutchouc 53 est plaoé devant la douille 48 .
Grâce au montage élastique de la douille de l'outil, et au tampon de caoutchouc, le fouloir peut s'adapter automatique- ment à, des bandes de papier de différentes épaisseurs.
Les cylindres d'entraînement 17, de même que dans le mode de réalisation précédemment décrit, sont munis sur leur extrémité dirigée vers les fouloirs de surépais- seurs 31 formant oolliers qui constituent des pièces de oontrepression pour les plis longitudinaux formés dans la bande de papier par la oourse des outils . La commande des cylindres d'entraînement 17 n'est pas réalisée ici au moyen de roues hélicoïdales et d'un arbre hélicoïdal oommun,oomme dans l'exemple précédent, mais au moyen de pignons 54 qui engrènent aveo une denture de crémaillère 55 , comme on le voit sur la fig.12 ,monté sur le bord du tablier transpor- teur 4, lequel est aotionné par une chaîne 56 .
Le mode de fonotionnement de cette machine est le même que celui précédemment décrit .Dans ce mode de oonstruotion aussi les fouloirs 19 et les cylindres d'en- traînement 17 ont aussi des longueurs différentes et leurs extrémités forment une ligne en gradins qui s'étend en dia- gonale en travers de la machine, comme on le voit en plan sur la fig,6. par conséquent, ici aussi pendant leur cour- se dans la Machine, les plissont formés l'un après l'au- tre sur la bande de papier.
Lorsque l'on désire former un dessin, l'on peut, dans l'un des modes de construction comme dans l' autre , donner à certins des outils ou à des groupes de ceux-ci des positions variables ou bien les mettre oom- plètement hors d'aotion.
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On peut aussi, utiliser soit l'une des machines soit l'autre en combinaison avec des appareils qui permet- tent de produire un crêpage transversal, de telle sorte que la bande de papier est finalement crêpée dans les deux sens et possède une grande élastioité.
Les fig.14 et 15 représentent une machine au moyen de laquelle des plis sont formes successivement 1' un après l'autre, lors même que plusieurs outils de refou- lage sont disposés à la même hauteur que la bande de papier.
Ces outils n'entrent pas simultanément en action mais, au contraire, à des instants séparés par de courts espaces de temps .
Considéré individuellement, chaque outil de refoulage se compose d'une roue ou disque 60 pourvu sur sa périphérie de creux 61, Entre eeux-oi sont formées des saillies à arêtes vives 62 au moyen desquelles le papier est crêpe de la manière qui sera décrite plus loin .
Les disques 60, réunis par groupes, sont mon- tés fous sur des arbres commune 63 et se trouvent au- dessus de la bande de papier P, Au-dessous de chacun de ces groupesde disques sont montés descylindres de sup- port 64, tandis qu'entre chaque paire de groupesde dis- ques sont disposés des cylindres d'entraînement 65 .Les cy- lindres d'entraînement portent sur le bord seulement de la bande de papier afin d'éviter qu'ils n'aplatissent et ne dérangent les plis crêpés. D'autres cylindres d'entrai- nement 66 peuvent aussi être montés au-dessous das premiers.
Tous les cylindres et les disques sont montés aveo leurs arbres dans le bâti 67 de la machine .Leur oomma.nde est effectuée au moyen de roues à denture droite 68 depuis un arbre de commande principal oommun 69 .Chaque cylindre
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porte une roue à denture droite, ainsi que le montre la fig.14 .Les cylindres entraîneurs peuvent être entraînes par frottement et ne nécessitent pas une commande spéciale.
En fait, le système employé pour la commande des cylindres est sans importance .
Les disques 60 sont reliés ensemble par des vis 70 parallèles à l'axe .Ces vis sont pourvues à l'une de leurs extrémités d'un filetage servant à les relier rigide- ment aux disques qui sont montés sur elles à cette extrémi- té. Par oontre , à leur autre extrémité, les vis peuvent se déplacer axialement vers le disque monté en oet endroit,± oet effet , les ttes 71 des vis 70 sont noyées dans des évidements 72 des disques .Par conséquent les disques peu- vent se déplacer l'un vers l'autre de la distance f qui est laissée entre eux ,
Chacun des arbres 63 porte en plus du risque extrême une douille coulissante 73 qui est reliée aussi par des vis au disque adjacent suivant, 60,
La douille coulissante 73 est reliée par une clavette 74 à l'arbre 63 afin de pouvoir tourner avec lui .Elle est montée dans une bague 75 de façon à pouvoir tourner mais à ne pas pouvoir se déplacer axialement ,Cette bague est pourvue de bossages à oeil 76 grâce auxquels elle peut osciller dans une fourche 77 qui se termine par un levier 78 dont l'axe de rotation 80 est porté par des paliers 79 qui sont formés par le bâti 67 de la machine, ledit axe 80 s'étendant sur toute la longueur de la machine ,
Le levier 78 porte à son extrémité infé- rieure un galet 81 qui voyage dans une rainure-came 82.
Cette rainure-came présente alternativement des saillies 83 et des creux 84, de sorte que le galet 81, et par conséquent aussi le levier 78, oscillent d'un oôté à 1'
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autre pendant un parcours de la rainure-came 82 .Dans ce but , les rainures-cames 82 sont prévues sur des disques 85 qui sont actionnes par l'arbre principal 69 par l'inter- médiaire de roues coniques 86 .Afin d'assurer un bon guida- ge du galet 81, celui-ci est entouré des deux cotes par des disques 85 , de sorte qu'il est empéché de sortir en sau- tant de cote .Les mouvements pendulaires du levier 78 sont transmis par l'intermédiaire de la fourchette 77 à la bague 75 et par oelle-ai à la douille coulissante 73, qui, de son soie , communique un mouvement de va et vient aux disques 60.
Le fonctionnement est le suivant ;
Lorsque la douille coulissante 73 fig.15 , se meut vers la droite, elle entraîne par l'intermédiaire de la vis 70, le disque adjacent 60 qui, à son tour, en- traîne le disque suivant 60, et ainsi de suite, de sorte que la série tout entière de disques qui est mobile axiale- ment sur l'arbre 63 se déplace d'un ooup vers la droite , Au moment où. la douille coulissante 73 et le disque d'ex- trémité 60 auquel elle est reliée par vissage s'arrêtent du fait q.ue les mouvements pendulaires ont cessé, les au- tres disques 60 ne s'arrêtent pas encore, mais, par l'ef- fet de la force vive, continuant à se déplacer vers la droite aussi loin que le permet l'écaratement f.
Ce n'est que quand les deux faces adjacentes de deux disques sont venues buter l'une contre l'autre que le mouvement s'arrê- te ,Ce mouvement se propage successivement de droite à gauche dans toute la série de disques ,Ce qui se passe pour ce mouvement est semblable à ce qui a lieu pour un train de chemin de fer dont la première voiture rencontre un obstacle et s'arrête .
Bans ce cas-la aussi les diver- ses voitures avanoent encore successivement un peu plus
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loin, suivant que leur accouplement le permet , jusque ce que leurs tampons viennent buter ,
La course de retour vers la gauche des disques 60 s'effectue d'une manière analogue .Ici aussi l'ensemble des disques 60 effectue un mouvement rétrograde, Mais lorsque la douille coulissante 73 ave c le disque d'extrémité 60 qui y est relié est arrivée à fin de course, les autres disques, par l'action de leur inertie,
oontinuent encore ce mouvement jusqu'à ce que les têtes 71 des vis rencontrent le fond des évidements 72 Cela s'effectue aussi successi- vement pour les divers disques A la fin de la course de retour l'éoartement f entre eux est par conséquent le même qu'au début de la course d'aller .
Il est par conséquent important que les disques 60 soient mils successivement et non pa s simultanémant, parce que l'on obtient ainsi que les plis crêpés soient formés successivement .Dans ce cas, les plis crêpés sont produits du fait que les saillies 62 des disques 60 pous- sent la bande de papier P devant eux et la refoulent .Mais le refoulage est produit seulement au moment où le disque suivant en avant s'arrête .Comme l'arrêt des divers dis- ques se fait successivement, la formation des plis orépés a lieu successivement aussi , Dans ce cas, la face posté- rieure des disques 60 forme la butée pour le pli de crê- pe qui se trouve immédiatement derrière elle ,Il est à remarquer que cette butée ne se trouve pas immédiatement en face des outils de refoulage,
mais à une certaine distance de ceux-ci, a la course de retour des disques 60, ceux-ci ayant tourné, leurs saillies 62 ne se trouvent plus au- dessus de la bande de papier mais ce sont leurs creux 61 qui occupent cette position ,par conséquent, ils ne sont
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plus au contact avec oette bande de papier et ne dérangent pas dans leur mouvement rétrograde les plis crêpés qu'ils ont formé auparavant .Il va sans dire que l'on suppose ici que la vitesse de rotation des disques 60 et la vitesse du mouvement du levier 78, ainsi que oelle de la douille coulissante 73 ont été déterminées les unes par rapport aux autres, ce qui peut être réalise sans difficulté.
Afin de produire un crêpage de la bande de papier plus dense que celui que donnent les disques 60 d' une rangée, lesquels sont toujours relativement écartés 1' un de l'autre, l'on monte plusieurs rangées de ces disques l'une derrière l'autre sur une même machine, comme le montre la fig,14, en décalant les disques par rapport à ceux des autres rangées de manière que , vus d'en haut, les outils de refoulage des diverses rangées Somment aussi une ligne brisée en gradins .
Chaque rangée de disques est montée sur un arbre 63 et est commandée de la manière précédemment décrite, de sorte qu'il y a autant de leviers de commande 78 et de disques-cames 85 qu'il y a d'arbres63
Les vis 70 servant à relier les disques deux deux pourront aussi être remplacées par des organes élastiques, tels par exemple que des ressorts à boudin.Le pods de fonotionnement étant essentiellement le même, il n'est pas jugé nécessaire de le décrire en détail.
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