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"Presse à repasser automatique"
Les presses à repasser sont actuellement divisées en deux catégories, à savoir celles qui sont utilisées par les blanchisseurs ou teinturiers et celles qui sont employées par les tailleurs. Dans la machine à repasser classique, la pièce d'ouvrage est soumise à une pression intense et est, en fait,désséchée poue en retirer l'humidité. Par ail- leurs, dans le type usuel de presse pour tailleurs, la pièce à repasser est tout d'abord humectée par de la vapeur, puis soumise à une légère pression afin de conformer cette pièce sur la table fixe et de la mettre en état d'être portée.
On a constaté, conformément à l'invention, que le pro-
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cédé habituel de repassage d'une pièce dans une presse, à savoir de la dessécher sous forte pression, est extrêmement nuisible pour la durabilité du tisai soumis à ce traitement, de même qu'à la duràbilité du rembourrage placé sur la table de la presse. La pression et la chaleur intenses auxquelles la pièce est soumise dans la machine à repasser usuelle ont pour résultat d'aplatir le tissu, en écrasant et on tuant la matière organique contenue dans ce tissu, qui, par exemple, peut être de la laine ou de la soie, suivant le cas, ce qui a pour résultat de rétrécir et de durcir le tissu ou la pièce d'habillement.
Il en résulte que le tissu perd sa vie, prend un aspect usé et peut être comparé à un tissu poilu sur le- quel les poils se sont aplatis par suite d'un long usage sans nettoyage. Par exemple, si un article tel qu'un paletot de laine était repassé dans une machine à repasser usuelle, la pression et la chaleur intenses écraseraient la laine, la contracteraient et y détruiraient toute vie, en abrégeant ainsi la durée d'usage de ce vêtement et en le rendant inu- tilisable.
Dans les presses à repasser usuelles des apprêteurs et dans celles des tailleurs, l'humidité de la pièce soumise au repassage est desséchée dans le rembourrage de la table, ce qui le putréfie et le détruit. Cette corruption du rembourrage oblige à le changer fréquemment, ce qui augmente les frais d'entretien et d'exploitation de ces machines. Des expériences faites à ce sujet ont montré que les pièces qui sont ordinai- rement repassées dans ces machines contiennent en moyenne 42 % d'humidité quand elles sont placées entre la tête mobile et
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la table fixe de la presse. Jusqu'à présent, pratiquement toute cette humidité a été desséchée dans le rembourrage de la table et par conséquent il n'est pas surprenant que ce rembourrage ait été de courte durée.
Un autre inconvénient des machines à repasser et pres- ses habituelles réside dans le fait que jusqu'à présent, chaque fois qu'une pièce nécessitait plus d'une passe dans la machine, ou en d'autres termes chaque fois qu'il était nécessaire d'exécuter plus d'une opération de repassage sur cette pièce, le repassage de la partie de la pièce placée en premier lieu en position de repassage sur la table avait pour résultat d'enlever l'humidité de la partie adjacente non repassée de la pièce, ce qui obligeait à humecter ensuite cette partie afin de continuer et de terminer le passage de cette pièce.
Il est évident que dans le cas de soies et laines qui ont été lavées, il est désirable qu'elles soient séchées plutôt que repassées. C'est pour cette raison qu'il n'a pas été possible jusqu'à présent de travailler des pièces de ce genre dans la machine à repasser ordinaire. Si une pièce en soie était placée dans la machine à repasser ordinaire, elle se froisserait, deviendrait dure et serait en même temps décolorée. On a constaté qu'en séchant un article en soie ou en laine, au lieu de le presser, il n'est pas décoloré ou chiffphné et quitte la machine dans un état souple et lâche.
Le séchage des articles en laine empêche leur rétrécissement qui est la plus grosse difficulté rencontrée dans le repassa- ge de ces articles.
L'invention a pour objet une combinaison perfectionnée
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de machine à repasser et à sécher d'un type qui est conçu pour travailler toutes sortes d'articles lavés devant être repassés ou séchés, indifféremment qu'ils soient en coton, en soie artificielle, en soie ou en laine, et elle s'étend aux diverses caractéristiques. exposées ci-après.
Dans cette presse servant à sécher et repasser, les pièces sont placées sur un coussin gonflé ou ballonné formé par un coussin d'air comprimé, cet air étant chauffé et mis en circulation sous le coussin à grande vitesse et sous un volume qui est prédéterminé pour tenir compte des fuites d'air comprimé à travers les pores du rembourrage.
On main- tient un coussin chauffé d'air en circulation sous le rem- bourrage de la table de la presse, cet air ayant une tempé- rature suffisante pour que toute humidité venant en contact avec le rembourrage pendant le fonctionnement de la presse soit immédiatement vaporisée, de façon à permettre à cette vapeur de s'échapper sur les côtés de la presse ou d'être en- traînée dans la masse d'air en circulation, en empêchant que cette humidité soit desséchée dans le rembourrage. Une circulation constante d'air chauffé intensément est main- tenue sous le rembourrage dans un double but, à savoir pour le traitement de l'article repassé par la machine et pour maintenir le rembourrage souple et chaud dans une mesure suf- fisante pour empêcher l'humidité de l'article de s'y déposer.
L'invention s'étend aussi à un nouveau procédé de re- passage qui consiste tout d'abord à gonfler ou ballonner le rembourrage sur lequel la pièce à repasser est posée avec de l'air chaud, à faire circuler l'air chaud dans des condi- tions de rapidité suffisante pour tenir compte de la pénétra-
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tion du rembourrage par l'air mis en circulation et à confor- mer la pièce ballonnée sur le rembourrage contre une tête chauffée, sans application d'aucune pression intense sur cette pièce d'ouvrage.
Dans la machine repasseuse-sécheuse combinée de l'inven- tion, l'humidité de l'article travaillé est refoulée sur les côtés hors de la presse sous la forme d'un nuage qui sert à empêcher le séchage des parties ou les non-repassés de la pièce qui sont adjacents à la partie soumise au repassage ou au séchage.
Le procédé de l'invention est également particularisé par la combinaison du séchage et du repassage d'une pièce consistant à soumettre cet article à de la chaleur sur un coussin d'air comprimé sans application d'une pression intense sur cette pièce et à faire s'échapper l'humidité contenue dans cette pièce sous la forme d'une vapeur, en empêchant de ce fait cette humidité d'être desséchée,dans le rembourrage de la table de repassag e.
Jusqu'à présent, en raison du fait que la plupart des articles contiennent une moyenne de 42 % d'humidité, une quantité considérable de l'énergie de la presse était dépen- sée pour dessécher l'humidité provenant de la pièce d'ouvrage, ce qui durcissait le rembourrage comme il a été indiqué pré- cédemment et diminuait la durabilité de la pièce.
Dans la machine de l'invention, en raison du fait que l'humidité n'est pas desséchée de la pièce dans le rembourrage, mais qu'au lieu de cela la pièce est conformée contre la tête chauf- fée au moyen d'un coussin chauffé d'air comprimé qui empêche
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l'humidité de pénétrer dans le rembourrage parce que toute humidité venant en contact avec le rembourrage est vaporisée, on est en mesure d'augmenter l'efficacité de la machine de 40 % par rapport, aux presses ou machines à repasser ordinai- res.
Il faut encore remarquer que dans la machine de l'inven- tion, étant donné que la pièce est soumise à de la chaleur intense sur les deux côtés, cette pièce se trouve finie ou lissée nécessairement sur les deux côtés. Ceci n'a pas été possible jusqu'à présent dans un seul lé de la pièce dans la machine à repasser ordinaire.
Une autre particularité du procédé et de la presse à repasser et sécher de l'invention dans lesquels la pièce est soumise sur un coté à un coussin chauffé d'air comprimé est que celui-ci est établi pour que toutes irrégularités et sail- lies de la pièce pénètrent dans ce coussin telles par exemple que les boutons, etc., ce qui fait que toute possibilité d'en- dommager la pièce pendant qu'elle est dans la presse se trouve réduite à un minimum. La presse de l'invention n'aplatit pas et ne casse pas les boutons et elle n'aplatit pas toutes au- tres irrégularités de la pièce, tels qu'ornements,broderies, etc.
-Avec le procédé et la presse de l'invention, il n'est pas nécessaire de changer quotidiennement le rembourrage de la presse et le rembourrage peut être utilisé constamment pendant des laps de temps relativement longs. En outre, l'article n'est pas désséché ou cuit et il est traité d'une façon qui lui fait quitter la machine ou presse sous son état normal, souple,
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. luisant, lâche et plaisant aux yeux. De plus, le séchage et le pepassage sont effectués avec beaucoup moins de pres- sion qu'il était nécessaire jusqu'à présent et il s'ensuit une dépense beaucoup moins élevée.
L'invention s'étend aussi à un système de commande perfectionné pour presses à repasser et sécher dans lequel les risques d'accidents sont réduits au minimum. Jusqu'à présent, dans un grand nombre de machines à repasser en us e, des commandes magnétiques étaient utilisées pour as- surer une pression intense dans la machine. Cependant, ces commandes se sont montrées dangereuses et inefficaces et il s'ensuivit qu'elles causèrent de nombreux accidents. Un grand nombre de ceux-ci se produisirent en raison du fait que les aimants étaient recouverts de l'humidité existant dans la salle de repassage ou blanchisserie et par suite ne fonction- naient pas.
Le défaut de fonctionnement de ces commandes avait pour résultat à son tour que les têtes des machines ou presses associées à elles tombaient sur la ou les mains des ouvrievères.
Plus tard, dans cette industrie, on a développé la commande dite à deux mains. Par ce système de commande, il était nécessaire au conducteur de la presse ou à l'ouvrière d'employer les deux mains sur les pièces de commande afin d'assurer le fonctionnement de la presse. L'idée qui avait conduit à adopter cette commande était que le conducteur ne pouvait pas mettre ses mains entre les éléments de repas- sage. Ce système n'était pas absolument sûr pour la raison qu'il arrive souvent que deux femmes travaillent à la même machine et que l'une d'elles peut mettre ses mains entre les
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éléments de repassage pour maintenir la pièce sur la table pendant que l'autre manipule les commandes et que par consé- quent un accident peut se produire malgré la commande à deux mains.
Dans le procédé et l'appareil de l'invention, la tête est équilibrée à tous moments, de sorte que si la pression d'air tombait, cette tête reviendrait à sa position supé- rieure sans dommage ou blessure pour le conducteur ou l'ou- vrière.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, on peut établir une presse dans laquelle l'élement mobile est au début abaissé à proximité et à un certain écartement de la table sans application d'aucune pression sur cette table et dans laquelle la table est ballonnée ou gonflée en faisant circuler de l'air chaud contre la tête, de sorte que même dans le cas où l'ouvrière mettrait sa main entre la tête et la table de la presse, sa main ne serait pas écrasée et se- rait tout-au-plus brûlée seulement.
L'invention vise aussi un nouveau système de commande à deux mains pour assurer l'abaissement de la tête en coo- pération avec la table ballonnée, ce qui fait que l'ouvrière doit faire usage de ses deux mains pour commander la presse avant l'application de pression sur la tête. Dans un mode de réalisation du système de commande à deux mains pour pres- ses à sécher et repasser conformes à l'invention, il y a deux soupapes de commande, dont le fonctionnement de l'une bloque la tête contre tout mouvement et le fonctionnement subséquent de l'autre permet à la tête d'être abaissée
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lentement en coopération avec la table ballonnée, sans ap- plication de pression sur cette table.
Suivant un mode de réalisation du procédé et de la machine conformes à l'invention, la pièce peut être au début conformée contre un élément chauffé par un coussin chauffé d'air comprimé, sans application de pression sur cet élément, et de telle manière que l'humidité soit en le- vée de la pièce et vaporisée de façon à s'échapper de la presse et grâce à quoi la pièce peut ensuite être pressée, comme le nécessite le cas particulier, à la-volonté de l'ou- vrière.
Conformément aux caractéristiques générales de l'in- vention, la presse à sécher et repasser comprend une table et une tête chauffée mobile pouvant coopérer avec la table, un dispositif pour assurer une circulation d'air chauffé sous le rembourrage de la table de façon à ballonner ce rembourrage pendant une opération d'enlèvement d'humidité, un dispositif servant à abaisser la tête pour l'amener à proximité mais à un certain écartement de la table ballon- née pour faciliter l'opération d'enlèvement d'humidité et un dispositif pouvant être commandé à la volonté de l'ou- vrière pour appliquer ensuite de la pression sur la tête afin de presser la pièce sur la table chaque fois que la nature de 1'article soumis au repassage nécessite cette opération.
L'invention comporte encore un système de commande pour faire fonctionner la presse qui comprend deux soupapes pou- vant être commandées à la main pour abaisser la tête en coopéi,ation avec la table et une soupape supplémentaire pou- vant être commandée ensuite par l'ouvrière pour appliquer de la pression sur la tête, ainsi qu'un dispositif de réglage
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à temps pour limiter automatiquement l'opération de pres- sage et permettre à la tête d'être ramenée à sa position originelle après qu'un certain laps de temps s'estéooulé.
D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortent plus complètement de la description dé- taillée qui suit d'un mode de réalisation représenté sur les dessins annexés dans lesquels :
Fig. l est une élévation de face de la nouvelle presse combinée à repasser et sécher, montrant la tête repasseuse dans sa position haute.
Fig. 2 est un plan de la machine.
Fig. 3 est une vue partielle par derrière à plus grande échelle de la machine.
Fig. 4 est une élévation latérale partielle de la ma- chine représentant en pointillés diverses positions du mé- canisme solidaire de la tête repasseuse.
Fig. 5 est une coupe partielle à plus grande échelle suivant la ligne V - V de la fig.6, en regardant dans la direction indiquée par les flèches.
Fig. 6 est une coupe partielle, partie en élévation, suivant la ligne VI- VI de la fig.2, en regardant dans la direction indiquée par les flèches.
Fig. 7 est un plan de la table repasseuse , en partie arrachée, pour montrer la disposition du serpentin à vapeur contenu dans cette table.
Fig. 8 est une coupe à plus grande échelle suivant la ligne VIII - VIII de la fig.7, en regardant dans la direction indiquée par les flèches.
Fig. 9 est une coupe à plus grande échelle de la tête
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repasseuse montrant en détails la disposition des chicanes contenues dans cette tête pour diriger le passage de vapeur à travers celle-ci.
Fig. 10 est une coupe de la tête repasseuse suivant la ligne X - X de la fig. 9 en regardant dans la direction indi- quée par les flèches.
Fig. 11 est une vue à plus grande échelle des deux élé- ments de repassage de la presse montrant leurs positions relatives pendant l'opération conforme à l'invention dite de ballonnement ou gonflage et avant le pressage de la tête repasseuse en prise avec la table fixe.
Fig. 12 est une vue analogue à la fig. 11 des éléments de repassage montrant la position de ces éléments après une légère application de pression sur la tête repasseuse.
Fig. 13 est une élévation des éléments de repassage quand ils sont pressés en étroite coopération pendant l'opé- ration dite de pressage.
Fig. 14 est une élévation latérale partielle des éléments de repassage tels que représentés dans la fig. 11 et qui montrent clairement la disposition de ces éléments de repas- sage pendant l'opération dite de ballonnement.
Fig. 15 est une vue analogue à la fig. 14 montrant l'ap- plication de pression sur la tête repasseuse et la disposition des éléments de repassage juste avant l'opération finale de pressage.
Fig. 16 est une coupe partielle à plus grande échelle d'une partie de la table fixe pendant l'opération de ballon- nement représentée dans la fig. 14, montrant la manière dont les couches supérieures de matière de la table fixe sont
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ballonnées vers l'extérieur par l'air circulant dans cette table.
Fig. 17 est un plan partiel à plus grande échelle d'un coin de la table fixe montrant les diverses couches de matiè- re composant 'le rembourrage disposé sur cette table.
Fig. 18 est une vue schématique partie en coupe d'un système fonctionnant à l'air comprimé pour conunander le mouvement de la tête repasseuse l'amenant en coopération avec la table fixe.
Fig. 19 est un plan à plus grande échelle de la cana- lisation représentée dans la fig. 2, qui est utilisée pour faire circuler de la vapur à travers la tête repasseuse mobile et la table fixe.
Fig. 20 Est un plan à plus grande échelle du mécanisme placé sur le tableau de commande sur le devant de la machine sensiblement suivant la ligne XX - XX de la fig.6, en re- gardant vers le bas, le couvercle extérieur pour ce mécanis- me étant retiré afin de montrer plus clairement ces organes.
Fig. 21 est une vue de face partielle du tableau re- présenté dans la fig.20, sensiblement suivant la ligne XXI - XXI de la fig.20.
Fig. 22 est une vue de derrière du mécanisme de soupape relié au tableau de commande, sensiblement suivant la ligne XXII - XXII de la fig.20, en regardant dans la direction indiquée par les flèches.
Fig. 23 est une coupe partielle suivant la ligne XXIII - XXIII de la fig.20, en regardant dans la direction indiquée par les flèches et montrant la construction de l'une des soupapes de commande à main.
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Fig. 24 est une coupe partielle suivant la ligne XXIV - XXIV de la fig.20, en regardant dans la direction indiquée par les flèches et montrant en détail la construction d'une autre des soupapes de commande à main.
Fig. 25 est un plan coupe suivant la ligne XXV - XXV de la fig. 6 en regardant dans la direction indiquée par les flèches.
Fig. 26 est une coupe partielle suivant la ligne XXVI - XXVI de la fig.20, en regardant dans la direction indiquée par les flèches et montrant en détail la construction du mécanisme de soupape manoeuvrable à la main pour commander l'application de pression sur la tête repasseuse.
Fig. 27 est une coupe partielle suivant la ligne XXVII - XXVII de la fige 6 en regardant dans la direction indiquée par les flèches et représentant la construction d'une souf- flerie.
Comme on le voit le mieux dans la fig.l, la machine comprend un socle ou support 30 constitué par une construction métallique creuse sur laquelle sont supportés les éléments de repassage coopérants qui comprennent une table fixe 31 et une tête repasseuse mobile 32. Un plateau 33 en forme d'auge plate est supporté sur le dessus du socle 30 et dis- posé sous la table fixe 31; ce plateau 33 peut être fait en toute matière appropriée, par exemple en tôle métallique, il est destiné à supporter les extrémités de l'article sou- mis au repassage.
Au-dessous de ce plateau est fixé un com- partiment métallique 34 destiné à recevoir des pièces d'ou- vrage devant être humectées, ainsi qu'un compartiment 35 des- tiné à recevoir une petite planche à repasser sur laquelle
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des parties spéciales des articles d'habillemetn peuvent être repassées à la main,Ces deux compartiments 34 et 35 sont disposés aux extrémités du plateau 33 et peuvent être éta- blis en tôle métallique. Au compartiment 35 est également 5 suspendue une boîte en tôle métallique 36 destinée à renfer- mer et loger un petit fer à main électrique transportable destiné à être utilisé conjointement avec la planche à re- passer placée dans le compartiment 35.
Il va de soi que les compartiments métalliques 35, 34 et 36 peuvent être omis de
10 la machine ou presse sans s'écarter aucunement des carac- téristiques de la présente invention.
La table fixe 31 (fig. 6) est supportée sur une colonne tubulaire 37 comportant des brides qui est convenablement fixée au-dessus du socle 30. Deux tubes 38 et 39 qui mènent 15 respectivement aux côtés pression et aspiration d'une souf- flerie conventionnelle 40 du dessus du socle 30 passent par cette colonne tubulaire 37 fixée au-dessous. La soufflerie
40 (fig. 27) comporte une admission ou aspiration déportée
42, qui est disposée en communication avec le tube 39.
La 20 sortie ou orifice de déchargement 43 de cette soufflerie est mis en communication avec le tube 38 (figs. 6 et 7) et est disposé radialement à la chambre 44 du rotor de la soufflerie dans laquelle un rotor 45 est monté sur un arbre
46 entraîné par un moteur 47 (fig.5) duquel part un con- 25 duit flexible 48 (fig.6) qui contient des conducteurs élec- triquesmenant à un interrupteur électrique de commande 50 qui sera complètement décrit plus loin. Cet interrupteur a pour fonction de commander l'ouverture.et la fermeture du circuit du moteur, de façon à commander le fonctionnement
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de la soufflerie conformément à la position de la tête repas- seuse 32.
La soufflerie 40 est disposée pour refouler de l'air dans une partie centrale de la table fixe 31 et pour aspirer de l'air d'une partie périphérique de la table fixe 31 de fa- çon à assurer une circulation constante d'air chaud à l'in- térieur de la table. Les détails de construction de la table vont maintenant être décrits.
La table inférieure fixe 32 comprend une enveloppe mé- tallique 51 qui peut être faite en tout métal approprié et est conformée de façon analogue à une planche à repasser, comme on le voit dans les figs. 7 et 8. Les tubes 38 et 39 sont reliés à la partie centrale de l'enveloppe 51. L'extré- mité supérieure du tube 38 est miseen communication avec une ouverture 52 formée dans la partie inférieure de l'enveloppe 51 et disposée pour distribuer de l'air directement dans la partie centrale de la table.
L'autre tube 39 est mis en com- munication avec une ouverture 53 prévue dans l'enveloppe 51 et disposée pour aspirer de l'air par les conduits diamétra- lement opposés 54, 54 ayant leurs extrémités extérieures en communication avec une chambre périphérique 55 ménagée autour de la périphérie de la table 51 (figs. 7 et 8) et conformée à la configuration de la table. La chambre à air centrale 56 de la table fixe est séparée de la chambre périphérique 55 par une cloison 57 qui coopère avec la couronne extérieure de l'enveloppe 51 pour délimiter la chambre 55. Cette disposition des deux chambres 56 et 55 permet à l'air d'être refoulé dans la chambre 56 et d'être aspiré dans la chambre périphé- rique 55 par l'aspiration de la soufflerie 40.
On décrira com- plètement ci-après le but de ce courant d'air circulatoire.
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Le fond 58 de la chambre 56 est relié à une série de chicanes 59 qui supportent un serpentin à vapeur,Les extré- mités de ce serpentin à vapeur 60 sont placées au centre de la table fixe comme le montre la fig. 7 et elles descendent pour être reliées à des tuyaux à vapeur qui seront décrits ci -après. Les extrémités du serpentin 60 sont désignées par 61 et 62 respectivement.
Sur le dessus de l'enveloppe 51 est fixée une plaque perforée 64 comportant de petites perforations 65 disposées au-dessus' de la chambre 56 et des perforations plus grandes 66 disposées autour de sapartie périphérique de façonà être en communication avec la chambre périphérique 55 de la table.
Un rembourrage qui comprend une couche extérieure de mousseline 71, une couche de feutre 72 disposée directement sous la mousseline et trois couches 73, 74 et 75 d'un tissu convenable très poreux (figs. 16 et 17) est disposé sur le dessus de la plaque perforée 64 et il enveloppe les côtés du corps 51 de la table. Ce rembourrage est maintenu en place sur la table fixe au moyen d'une .ceinture ou châdsis de serrage 76 (fig.8) conformée pour d'emboïter étroitement sur la périphérie extérieure de la table fixe.
Les deux couches extérieures du rembourrage, à savoir la couche de mousseline 71 et la couche de feutre 72 sont établies pour être bal- lonnées ou gonflées vers l'extérieur (fig.16) par de l'air circulant par les perforations 65 prévues dans la plaque 64 et à travers le rembourrage dans les perforations périphéri- ques 66 (fig.8). Cette opération de gonflage ou ballonnement qui est l'une des plus importantes caractéristiques de l'in- vention sera expliquée plus complètement plus loin.
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Une tête repasseuse mobile 32 est placée au-dessus de la table fixe 31 et coopère avec elle. Cette tête repasseuse, comme on le voit le mieux dans les figs. 9 et 10, comprend une pièce en métal moulé 80 comportant une face polie re- passeuse 81 sur sa surface de dessous et elle sst recouverte sur sa surface supérieure par un revêtement d'amiante 82 maintenu en place par une plaque de métal 83 (fig.10) con- formée pour s'adapter à la configuration de la tête repas- seuse. La pièce de métal moulé est établie creuse de façon à permettre le passage d'un fluide de chauffage, tel que de la vapeur, à travers cette pièce. De la vapeur est admise à l'intérieur de la tête repasseuse par le tuyau d'admission 84 et elle quitte la tête repasseuse creuse par un tuyau de sortie 85.
La vapeur est forcée de suivre un trajet tor- tueux à travers la tête repasseuse au moyen de plusieurs chicanes 86,87, 88,89 et 90 d'une seule pièce avec la tê- te moulée 80 (fig.9). Ces chicanes assirent un chauffage uniforme de toute la tête par la vapeur passant par celle-ci.
La tête 32 est supportée par deux bras de levier espacés 92, 92. La partie intermédiaire de chacun de ces leviers est articulée sur un axe 93 (figs. 2 et 6) supporté à rotation par un moyeu 94 venu de pièce avec un prolongement 95 du so- cle 30. On remarquera par la fig.2 que les bras 92,92 di- vergent de la presse vers l'extérieur et qu'ils ont chacun leur extrémité extérieure munie d'un manchon tubulaire 97 et 98 respectivement, qui soit montés à pivotement sur un axe 99 (figs. 4 et 6).
Une bielle 100 qui sera expliquée plus complètement dans ce qui suit, conjointement avec le mécanisme de leviers articulés servant à soulever et abaisser
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la tête repasseuse pour l'amener en et hors de la position de coopération avec la table fixe, est placée entre les manchons 97 et 98 et elle est supportée à pivotement par l'axe 99 (fig.3).
Les autres extrémités des leviers 92 et 92 comportent des parties formant console 101 et 102 qui sont maintenues élastiquement en contact et son neliées avec le dessus de la tête repasseuse 32 au moyen de boulons 10, d'écrous 104, et de ressorts intermédiaires 105. Les ressorts 105 enbou- rent les tiges des boulons 103 et servent à pousser les parties 101, 102 formant console des leviers 92 en coopé- ration avec le dessus de la tête repasseuse. Chacune des parties 101, 102 comporte une partie déportée vers le haut, comme on le voit le mieux sur la fig.14, afin de ménager une saillie 96 formant pivot destinée à s'emboîter dans l'espace ménagé entre deux pattes montantes espacées 96' prévues sur le dessus de la tête repasseuse 32.
Cette dis- position assure que la tête 32 est convenablement alignée avec les consoles 101 et 102 des leviers 92 et 92 et elle permet aussi à la tête de prendre un mouvement de pivotement autour des saillies 96 formant pivot. Les ressorts 105 ont' pour but de permettre à la tête repasseusecb s'ajuster elle- même sur le dessus de la table fixe pendant la course ou opé- ration de pressage de la presse de l'invention. Les deux le- viers 92 et 92 sont reliés entre eux près des consoles 101, 102 au moyen d'une traverse 106 (fig.2) qui fait que ces le- viers se déplacent solidairement pendant le soulèvement et l'abaissement de la tête repasseuse.
Les tuyaux à vapeur 84 et 85 servant à amener de la vapeur dans la tête repasseuse 32 (fig.19) sont reliés à des
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raccords pivotants 109, 110 respectivement, qui permettent aux tuyaux 84 et 85 de pivoter avec la tête repasseuse pendant le mouvement de cette dernière. Le raccord articulé 109 est relié par un tuyau 111 à un raccord de tuyau en T 112 et le raccrd articulé 110 est relié par un tuyau 113 à un raccord de tuyau en T 114 . Les deux raccords en T et les raccords articulés sont disposés à l'alignement axial de l'axe d'ar- ticulation 93, de sorte que les raccords articulés 109 et 110 pivotent autour du même axe que les bras 92 et 92 por- tant la tête repasseuse (figs. 2 et 3).
Du raccord 112 en T, une canalisation 115 s'étend vers l'arrière; le T 116 est relié à un tuyau montant 117 de distribution de vapeur, qui fournit de la vapeur pour chauf- fer les deux éléments repasseurs de la presse, ainsi que cela ressortira de la suite de la description. La distribu- tion de vapeur aux éléments de repassage par le tuyau 117 peut être commandée par une soupape à main 118 reliée au tuyau 117 (fig.3) . Un tuyau 120, qui est relié au tuyau d'ad- mission 61 de la table fixe 31 (fig.3, 7 ét 19) est égale- ment relié au tuyau 115 et descend de celui-ci.
Le T 114 (fig.19) est relié à un tuyau à vapeur 121 s'étendant vers l'arrière, qui est à son tour relié à un tuyau descendant 122 (fig.3) relié à son extrémité inférieure à un T 123, qui est à son tour relié à l'extrémité de sortie 62 du serpentin à vapeur contenu dans la table fixe de repassage 32. Un tuyau de départ ou retour de vapeur 124, qui évacue la vapeur usée des deux éléments de repassage, est également relié au T 123.
Dans le mécanisme de leviers articulés servant à dépla- cer la tête repasseuse 32, comme il a déjà été indiqué, la bielle 100 est reliée à l'axe de pivotement 99 à l'extrémité
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postérieure des leviers écartés 92 et 92 et elle est éta- blie pour assurer le mouvement de ces leviers autour de l'axe d'articulation 93, afin de soulever et d'abaisser la :ê te repasseuse. La bielle 100 (figs. 3 et 6} comprend deux éléments écartés l'un de l'autre 131 et 132 reliés à un tendeur 133, destiné à faire varier la longueur totale de la bielle 100. L'élément inférieur 132 est articulé sur un axe 134 monté entre deux bras descendants convergents espacés 135 et 136, dont les extrémités supérieures sont articulées sue l'axe 134.
Les parties inférieures des bras 135, 136 (fig.3) se terminant en un moyeu 137 d'une seule pièce arec elles et articulé sur un axe.158, convenablement porté par la 'partie inférieure du socle 30.
Les bras 135, 136 et la bielle 100 forment un système articulé servant à actionner la tête repasseuse mobile. Ce système articulé passe par une ouverture verticale 140 prévue dans la partie postérieure du socle 30.
Deux axes alignés axialement 141, 141, également por- tés par le socle 30 (comme le montrent les figs. 3, 6 et 25) sont placés directement au-dessus de l'axe d'articulation 138 Les extrémités libres de deux bras espacés 142, 142, aux- quels est relié un contre-poids 143 clairement représenté dans les figs. 6 et 25, sont articulées à ces axes 141, 141.
A ce contrepoids sont articulées deux bielles espacées 144, 144, qui montent en se dirigeant vers l'extérieur et dont chacune a son extrémité supérieure articulée à une patte descendante 145 des manchons 97 et 98 (figs. 3 et 6). Le rô- le de ce contrepoids, comme on l'expliquera plus complète- ment dans la description du fonctionnement de la presse est
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de tirer les extrémités postérieures des bras 91 et 92 vers le bas lorsque la presse n'est pas utilisée peur mantenir la tête repasseuse à l'écart de la table fixe et dans sa position supérieure.
Un axe de pivotement 146 est relié à des parties inter- médiaires des bras écartés 135, 136; une extrémité d'une tige de piston 147 (fig.6) s'engageant dans un cylindre à air comprimé 148 (fig.2 3 et 6) est articulée à cet axe.
Ce cylindre à air comprimé 148 est disposé dans le socle creux 30 et renferme deux pistons alignés 149 et 150 (fig.18).
Le piston 149 est relié à la tige 147 et le piston 150 est relié à la tige 151, dont l'extrémité libre est articulée à un axe 152 (fig. 6) porté par une console 153, fixée au devant du socle 30.
Avant de décrire le mécanisme à air comprimé servant à commander le système de leviers articulés, on attire l'atten- tion sur le fait que le moteur 47 servant à actionner la soufflerie 40 est commandé par l'interrupteur 50 précédem- ment mentionné. Cet interrupteur est du type à mercure et est articulé sur un axe 155 relié à une console 156 (figs. 2 et 6) qui est assujettie au moyeu 94 disposé entre les bras écartés 91 et 92. Un bras de levier latéral 157, qui porte un contrepoids 158, est rigidement relié à l'interrupteur à mercure 50.
Ce contrepoids peut être attaqué par un res- sort 160, fixé à l'extrémité supérieure 131 de la bielle 100, de sorte que lorsque le système de leviers articulés est amené dans sa position diextension ou non contractée, l'in- terrupteur est basculé parce que le ressort ou bras élastique 160 frappe le contrepoids 158. Ce basculement de l'interrup- teur 50 a pour résultat de fermer le circuit du moteur, ce
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qui met en route l'opération de gonflage ou séchage. Lorsque le système de leviers articulés se contracte, le ressort 160 est abaissé, ce qui dégage le contrepoids 155; l'interrup- teur est alors basculé dans la position d'ouverture par gravité du contrepoids 158, en ouvrant le circuit du moteur.
Afin de simplifier la description du système de coin- mande à air comprimé de la presse, ce système a étérepré- senté plus ou moins schématiquement dans la fig.18, mais, en se reportant aux figures 5,6, 20, 21, 22, 23, 24 et 26, le fonctionnement sera clairement compris.
Comme on le voit le mieux dans les figs.l et 6, le mé- canisme de soupape à main servant à commander ce système de commande à air comprimé est disposé sur le devant de la ma- chine et est monté sur un tableau 170, fixé de façon amovi.- ble au devant du socle 30.
Un chapeau ou couvercle 171 destiné à enfermer le mé- canisme de soupape est également fixé de façon amovible à ce tableau 170. Ce couvercle 171 comporte trois ouvertures 172, 173 et 174 (fig,l), par lesquelles passent lesmanettes des soupapes à main.
Il y a quatre de ces soupapes à main 175, 176 et 177 et 178 (fig.20). Ces quatre soupapes sont commandées par des manettes 179, 180, 181 et 182. La manette 179 passe par l'ouverture 172, les manettes 180 et 181 par l'ouverture verticale allongée 173 et la manette 182 par l'ouverture 174 du couvercle 171.
Les soupapes 175, 177 et 178 sont munies de poussoirs 184, 185 et 186, mobiles sous la commande des manettes 179, 180 et 182. :Ces poussoirs saillants sont reliés de la manière
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usuelle à des pièces mobiles assurant l'ouverture et la fer- meture des soupapes. C'est-à-dire que les soupapes 175, 177 et 178 sont de construction ordinaire et que les poussoirs saillants sont du type poussé vers l'extérieur par des ressorts
La soupape 175, telle qu'elle est représentée dans les figs. 18, 20 et 23, est dans sa position de ferme- ture. La soupape 177, comme elle est représentée dans les figs. 18, 20 et 26, est dans sa position dtouverture. La sou- pape 178, telle qu'elle est représenté dans lesfigs, 18, 20 et 24, est dans sa position d'ouverture.
A noter que ces trois soupapes 175, 177 et 178 sont reliées à un tuyau com- 1=:un 190 disposé directement derrière le tableau 170 (figs.18, 20 et 21).
La manette 179, servant à commander le fonc- tionnement de la soupape 175 (fig.23), comprend une pièce coudée articulée à une console 191, fixée sur le devant du tableau 170. La soupape 175 est fixée sur la face postérieu- re du tableau 170 de telle façon que son poussoir saillant 184 soit disposé dans le trajet de mouvement de la branche verticale de la manette coudée 179, de manière que lorsqu'on abaisse la poignée horizon-tale de cette manette le poussoir 184 soit poussé vers l'intérieur dans la soupape pour ouvrir celle-ci.
La manette 182, servant commander la soupa- pe 178, comprend aussi une pièce coudée, dont une partie in- termédiaire de sa branche verticale est articulée à une con- sole de support 192 (fig.24) fixée sur le devant du tableau 170. La soupape 178 peut être commandée par la manette 182 et est fixée sur le derrière du tableau 170, directement en face de la branche verticale de la manette, de sorte que lors- que la manette 182 est normalement maintenue, le poussoir
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186 se trouve dans sa position enfoncée ou position inté- rieure extrême, afin de maintenir cette soupape ouverte.
La manette 182 est maintenue dans la position représentée dans la fig.24 par un ressort 193, qui entou- re un goujon 194, fixé sur le devant du tableau 170. Ce ressort est disposé entre le tableau et l'extrémité infé- rieure 195 de la branche verticale de la manette 182.Cebte construction permet au ressort comprimé 193 de maintenir normalement la manette 182 en prise avec le poussoir 186, pour maintenir la soupape 178 ouverte.
La manette 181 servant à déplacer le poussoir 185 de la soupape 177 vers l'intérieur dans la boite de soupape pour ouvrir cette soupape comprend un élément creux à section arquée établi pour actionner la manette 180, comme représenté en traits pointillés dans la fig.26.
Il est naturellement évident que les deux manettes 180 et 181 sont montées pour se déplacer autour d'un axe commun, La manette 181 est fixée à un moyeu 196 (fig. 20 et 26), qui présente une came 197, destinée à être amenée en pri- se avec le poussoir 185 pour ouvrir la soupape 17'7. Ce moyeu 196 est fixé à une extrémité d'un arbre tournant 198, tourillonné dans des consoles 199 et 200, fixées à la face antérieure du tableau 170.
L'autre extrémité de l'arbre 198 est fixée à un bras 201, qui s'étend vers l'intérieur par une ouver- ture convenable prévue dans le tableau 170 et dont l'extré- mité intérieure est articulée à l'extrémité supérieure d'une tige de piston 202 dtun régulateur à temps qui sera ex- pliqué plus complètement ci-après (figs. 5 et 18).
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La piècetournante d'actionnement 205 de la sou- pape 176 est placée à l'alignement axial de l'arbre 198.
Cette pièce est établie pour être tournée, afin d'ouvrir et de fermer la soupape 176 et elle peut être commandée par la manette 180, comportant le moyeu 20 6, fixé à l'ex- trémité extérieure de l'élément 205. La manette 180 est disposée pour être poussée soit dans la position d'ou- verture, soit dans la position de fermeture au moyen, d'un ressort 207, fixé à une extrémité sur le devant du tableau 170 et à l'autre extrémité sur la manette 180. Ce ressort à pour rôle d'empêcher la manette 180 d'être dans la posi- o tion neutre. De même, lorsqu'on commande la manette 180, ce ressort tend à la pousser dans la direction dans la- quelle elle est déplacée une fois que la manette a passé un axe prédéterminé.
Par exemple, dans la fig.26, la manette est poussée dans la position inférieure, dans la- quelle la soupape 176 est ouverte. Afin de fermer la sou- pape 176, l'opérateur ou ouvrière pousse la manette vers le haut et, une fois quels. manette a passé l'axe, elle est poussée vers le haut dans la position indiquée en pointillé dans la fige 26 par le ressort. Le mouvement amenant la manette 180 dans la position indiquée en poin- tillé a pour résultat de faire tourner la pièce de sou- pape 205, en ouvrant la soupape 176.
Si, après cela, la manette 181 est commandée, elle entraîne dans sa descente la manette 180, ce qui ouvre la soupape 176 et ferme la soupape 177. Il est évident que cette manette 181 peut être actionnée à la main ou peut être actionnée par l'arbre 198, par suite du fonctionnement du régulateur à temps, comme on l'ex- pliquera plus loin.
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Comme on le voit le mieux dans la figure schéma- tique 18, la soupape 175 est reliée par une tuyauterie 210 à un côté d'un raccord de tuyau à quatre voies 21.1 Dans cette tuyauterie 210 se trouvent une soupape de réduction ordinaire 212 et un robinet à main 208. La soupape 176 est reliée par une canalisation 215 à un autre cote du raccord 211 et un troisième côté de ce raccord est relié par une canalisation 214 à un réservoir distributeur d'air comprimé 215. Une soupape de réduction 215' servant à ré- gler le fluide à haute pression appliqué sur les pistons 149 et 150, pendant la course de pressage de la presse, est disposée dans la canalisation 213, près de la soupape 176, comme on le voit le mieux dans les fig.s18, 20 et 21. Une soupape de réduction de pression ordinaire 216 est disposée dans la canalisation 214.
En se reportant à la fig.3, on voit que la distribution d'air comprimé dans le réservoir 215 est complétée par celle faite dans le ré- servoir 217, relié par une canalisation en U 218 au pre- mier réservoir 215. Ces deux réservoirs sont disposés sur les côtés du socle 30, directement sous le plateau ou . cuvette 33.
Le quatrième côté du raccord 211 est relié par une canalisation 219 au cylindre 220 de réglage à temps.
Une-soupape conventionnelle 221 (fig. 18), comportant un élément tournant de soupape 222, pouvant être commandé par un bras de levier 223, auquel il est fixé, est disposée dans la canalisation 219. L'extrémité libre du bras de levier 223 est reliée par une bielle 224, comprenant un ressort de tension 225, à une pédale 226, articulée à un axe 227 (fig.6) et convenablement portée pr une console 928,qui peut être fixée au plancher immédiatement sous le socle 30.
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La soupape 221 comprend une soupape de secours que l'opérateur ou l'ouvrière peut ouvrir rapidement en appuyant simplement sur la pédale 226, ce qui fait passer ' l'air comprimé directement des réservoirs distributeurs au cylindre de réglage à temps pour actionner le pis-- ton 230 de ce régulateur en le faisant monter dans le cylindre et en poussant de ce fait la tige 202 vers le haut, ce qui fait tourner l'arbre 198 et ouvre la soupa- pe 177 (fig.18). L'ouverture de cette soupape a pour résultat que l'air contenu dans le cylindre de présage 148 s'échappe à l'atmosphère parce qu'un côté de la sou- pape 177 est ouvert à l'atmosphère, comme indiqué en 231.
En ce qui concerne maintenant les communications entre le cylindre 148 et la soupape de commande, le cy- lindre 148 (fig.18) comprend deux chambrera piston 235 et 236, dans lesquelles sont disposés les pistons 149 et 150 pouvant prendre séparément des mouvements alterna- tifs. Une extrémité de la chambre à piston 235 est reliée à une soupape d'échappement d'air 238 pour permettre le déplacement d'air dans cette chambre 235 lorsque le pis- ton 149 est déplacé vers la gauche dans la fig.18. Une extrémité de la canalisation 240, dont l'autre extrémité est reliée au côté de déchargement de la soupape 178, est également reliée à la même extrémité de la chambre 235 du cylindre qui comporte la soupape 238.
L'autre extré- mité de la chambre 235 est reliée à une extrémité de la canalisation 241, dont l'extrémité supérieure est reliée au tuyau 190 au moyen d'un raccord 242 en T.
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La chambre 236 est reliée à une extrémité d'une canalisation 245, placée pour permettre à l'air d'entrer dans la chambre 236 près de la cloison 246, afin de dé- placer tout le cylindre 148 comme un tout sur le piston 150, comrae il sera expliqué plus complètement dans la des- cription du fonctionnement de la presse. L'autre extré- mité de la canalisation 245 est reliée au coté de dé- chargement de la soupape 176. Les deux canalisations 241 et 245 doivent en partie comprendre des tuyaux souples, comme le montre la fig.187 pour permettre le mouvement du cylindre mentionné ci-dessus.
Les deux canalisations 241 et 245 sont reliées à un manchon d'accouplement 24'7, qui sert non seulement à accoupler les deux parties du cylindre 148, mais qui comporte également, d'une seule pièce avec lui, la clci- son 246 précédemment mentionnée.
Les canalisations 241 et 245 sont reliées en tra- vers par une canalisation 250, qui contient une soupape de retenue 251 et une soupape de réduction ou soupape à pointeau 252. Le rôle de ces deux soupapes sera expli- qué plus loin.
Cette canalisation 250 est également reliée à une canalisation descendante 254, dont l'extrémité inférieure est en communication avec les deux canalisations paral- lèles 255 et 256, reliées à l'extrémité supérieure d'une canalisation 257, dont l'extrémité inférieure est en com- munication avec l'intérieur du cylindre régulateur à temps 220, sous le piston 230. L'extrémité supérieure du cy- lindre régulateur à temps 220 est reliée à une soupape
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d'échappement 260 pour permettre à l'air déplacé de s'é- chapper lorsque le piston régulateur est poussé vers le haut dans le cylindre régulateur à temps 220.
La canalisation 255 contient une soupape de retenue 261 et la canalisation 256 contient une soupape à pointeau 262 dans des buts qui seront expliqués en détail ci-après.
La presse fonctionne comme suit :
En supposant que la tête repasseuse 32 est danssa position supérieure représentée dans la fig.l, l'ouvrière place la pièce à repasser ou un"lit" de cette pièce sur la table fixe, comme préparation à l'opération de gonflage ou ballonnement. Ensuite l'ouvrière pose une main sur la manette 179 et l'abaisse en ouvrant ainsi la soupape 175 et en permettant à l'air comprimé de pas- ser du réservoir de distribution 215 par les tuyaux 214, 210, 190 et 241 (fig.18) dans la chambre 235 du cylin- dre de pressage, près de la cloison 246. Cependant, cet air ne pousse pas la tige de piston 147 vers l'ex- térieur pour la raison que l'air comprimé passe égale- ment par la soupape ouverte 178 dans la chambre 235 sur l'autre côté du piston 149, ce qui bloque ce piston et l'empêche de fonctionner.
Il est évident que le blocage de ce piston l'empêchant de se déplacer a aussi pour ré- sultat de bloquer la tête de repassage 32 pour l'empêcher de se déplacer, étant donné que le piston et la tête re- passeuse sont reliés par un système de leviers articulés.
Il devient en conséquence nécessaire que l'ou- vrière mette son autre main sur la manette 182 de la sou-
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pape 178 de façon à fermer cette soupape et à arrêter la distribution d'air venant du tuyau 240. Le piston 149 peut ensuite se déplacer sous l'action de l'air comprimé entrant dans la chambre.235 par la canalisation 241, ce qui force la tige de piston 147 à pousser le système de le- viers articulés en faisant ainsi abaisser la tête re- passeuse 32 dans la position représentée dans les figs.ll et 14.
Il est évident que pour que ce mouvement vers l'extérieur de la tige de piston 147 se produise, il faut que l'ouvrière maintienne les deux manettes à soupapes 179 et 182 abaissées jusqu'à ce que le piston ait dépassé l'orifice d'admission par lequel débouche le tuyau 240, moment auquel, bien entendu, tout l'air comprimé entre- rait sur le même côté du piston 149 au cas où l'ouvrière relâcherait les deux manettes 179 et 182. Cette disposi- tion est grandement désirable parce qu'elle élimine toute possibilité que l'ouvrière mette ses mains entre les élé- ments de repassage pendant l'abaissement de la tête repas- seuse pour l'amener en coopération avec la table.
L'abaissement de la tête repasseuse 32 a pour ré- sultat de fermer l'interrupteur à mercure 50, en fermant ainsi le circuit du moteur et en mettant la soufflerie en fonctionnement pour faire circuler de l'air par la table chauffée 31. Cet air chaud a un volume suffisant et est mis en circulation dans des conditions suffisamment grandes de vitesse et de débit pour tenir compte de la fuite se pro- duisant à travers les pores de la mousseline 71 du renibour- rage placé sur la table de façon que, quelles que soient ces pertes, les couches supérieures du rembourrage soient
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gonflées ou ballonnées par un coussin d'air,comme le mon- trent les figs.ll, 14 et 16. Ce coussin d'air est naturel- lement élastique et pousee la pièce en contact avec la surface chauffée 81 de la tête repasseuse 32.
Toutes les irrégularités se trouvant dans la pièce soumise au repas- sage telles, par exemple, que des boutons, se noient dans le rembourrage pour la raison que celui-ci est poussé vers le haut par un coussin d'air élastique et, par conséquent, les boutons et la pièce étendue ne sont aucunement endom- magés.
Dans le cas de pièces fines, par exemple de brode- ries, l'opération de gonflage de la presse de l'invention permet le repassage des parties brodées sqns aplatir ces broderies. En fait, les pièces quittent cette presse à l'état souple de sorte que la broderie est en réalité en relief et non pas durcie.
Dans le cas d'articles en soie et en laine, on a constaté que cette opération de gonflage est suffisante pour presser et repasser les deux côtés- des articles sans qu'il soit nécessaire qu'une autre pression soit appliquée sur eux. Cependant, pour d'autres catégories de pièces à repasser, par exemple pour des pièces plates, il est dési- rable d'appliquer une plus grande pression snr l'article.
Dans des cas de ce genre, l'ouvrière, après l'opération de gonflage, actionne la manette 180 de soupape de façpn à lâmener de sa position inférieure à sa position indiquée en pointillé dans la fig.26. Ce mouvement de la manette ouvre la soupape 176. L'ouverture de cette soupape permet à l'air comprimé de passer du réservoir 215 dans l'autre chambre 236 contre la tête du piston 150. L'air entrant dans la chambre 236 a une pression plus élevée que l'air comprimé qu'on laisse aller dans la chambre 235. Cette con- dition est réalisée par la soupape de réduction 212 et
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le robinet à main 208 intercalé dans la canalisation de distribution allant à la chambre 235.
La soupape de ré- duction de pression 212 est réglée par avance pour per- mettre à de l'air de moindre pression d'entrer dans le tuyau 190 par rapport à la pression de l'air comprime passant dans le tuyau 213. Le robinet 208 est commandé à la main pour régler le courant d'air comprimé quittant le tuyau 210. En conséquence, il est évident que lors de l'introduction d'air comprimé à haute pression dans la chambre 236, l'ensemble du cylindre 148 coulisse lui- même en avant sur le piston 150 en raison du fait que la chambre 235 est remplie d'air à pression inférieure à celle de l'air contenu dans la chambre 236.
Ceci signi- fie que la pression appliquée au système de leviers arti- culés pour presser la tête repasseuse en coopération avec la table fixe, comme représenté dans la figs.12 et 15, est proportionnée à celle régnant dans la chambre 236.
Ensuite, l'air passe par la soupape à pointeau 252 et la soupape de retenue 251 et la pression dans la chambre 235 stélève graduellement jusqu'à ce qu'elle soit égale à celle régnant dans la chambre 236. La soupape de rete- nue a pour rôle d'empêcher le pasage d'air comprimé de la canalisation 241 dans la canalisation 245, mais elle est disposée pour laisser de l'air comprimé passer de cette dernière canalisation à la première.
Avec la disposition décrite ci-dessus, l'air comprimé, lors de la course de pressage, presse la tête repasseuse en prise avec la table fixe avec une pression pDoportionnée à celle régnant dans la chambre 235 et il augmente ensuite graduellement la pression exercée sur la
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tête repasseuse jusqu' ce que cette pression soit pro- portionnée à celle régnant dans la chambre 236, moment auquel la tête repasseuse prend une position telle que celle représentée dans la fig.13.
Pendant la course de pressage, de l'air passe également de la canalisation 245 à la canalisation 254 et à travers la soupape à pointeau 262 dans la partie in- férieure du cylindre régulateur à temps 220 en soulevant le piston 230 jusqu'à ce que la soupape 177 soit ouverte à l'atmosphère.
Ensuite l'air s'échappe immédiatement du cylindre 148 par les tuyaux reliés à ce cylindre dans la canalisa- tion 190 et de là à l'atmosphère par la soupape 177.
L'air comprimé contenu dans le cylindre régulateur à temps 220 quitte ce cylindre par la soupape de retenue 261 au lieu de passer par la soupape à pointeau de sorte que l'air peut être évacué rapidement de la chambre de réglage à temps. Il est naturellement bien évident que la soupape à pointeau 262 est disposée pour régler la quan- tité d'air comprimé admise à entrer dans le cylindre régulateur à temps de façon à régler le moment auquel il est nécessaire de soulever le piston 230 pour commander la soupape 177. Cependant, étant donné qu'il est désirable de ramener rapidement le système à sa position originelle après que l'opération de pressage a été terminée,
on a prévu la soupape de retenue 261 qui est réglée pour per- mettre à l'air de s'échapper du cylindre régulateur à temps 220 plus rapidement qu'il ne pourrait le faire par la soupape à pointeau 262. Si, pour une raison quelconque, pendant l'opération de repassage, l'ouvrière désire arrê-
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ter immédiatement la pression qui est appliquée sur la tête repasseuse, elle peut le faire en appuyant simple- ment le pied sur la pédale 226, ce qui permet à l'air à haute pression venant du réservoir 215 d'entrer dans la chambre 220, d'ouvrir ainsi rapidement la soupape 177 et de libérer le système d'air comprimé.
Il est évident qu'une fois qu'on a laissé l'air comprimé s'échapper des chambres 235 et 236 du cylindre 148, le contrepoids 143 entre en action pour ramener le système de leviers ar- ticulés en soulevant ainsi la tête repasseuse hors de coopération avec la table fixe.
On se rend compte par ce qui précède que,dans la presse de l'invention, la table possède un coussin chauffé d'air circulant sous son rembourrage, cet air ayant une température suffisamment haute pour faire vapori- ser immédiatement toute humidité venant en contact avec le rembourrage pendant le fonctionnement de la presse, de façon à permettre que cette vapeur s'échappe facilement de la presse ou soit entraînée dans la masse d'air en circulation et en empêchant ainsi que cette humidité soit desséchée dans le rembourrage.
Cette caractéristique de l'invention est avanta- geuse en ce qui concerne le rembourrage du faitqu'elle augmente sa durabilité pour la raison que l'humidité des pièces qui sont repassées n'est pas concentrée et desséchée dans le rembourrage.
Un autre avantage de cette caractéristique de la machine c'est que l'humidité ou vapeur s'échappant sur les côtés de la machine sert à empêcher le séchage des parties
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ou les non repassés de la pièce qui sont adjacents à la partie soumise au repassage.
Le coussin d'air sous pression qui se trouve sous le rembourrage dans la table fixe est constitué par de l'air chaud mis en circulation sous le rembourrage à une grande vitesse par la soufflerie, cet air ayant un volume et une force prédéterminée pour tenir compte de la fuite d'air se produisant à travers les pores du rembourrage.
En d'autres termes, la presse est conçue de façon que pen- dant le fonctionnement de la soufflerie, il y ait à tous moments un volume suffisant d'air sous le rembourrage dans la table fixe pour permettre à ce rembourrage d'être gon- flé dans le but décrit précédemment. Le gonflement ou ballonnement du rembourrage placé sur la table fixe est naturellement avantageux en ce qu'il permet de sécher et repasser des articles en soie, soie artificielle ou en laine sans appliquer une pression très sensible sur ces articles, ce qui empêche leur rétrécissement, leur durcis- sement et leur décoloration pendant le repassage.
Cornue on l'a déjà indiqué, une pièce moyenne contient approximativement 42 % d'humidité. Bien entendu, étant donné que dans la machine conforme à l'invention l'humidité n'est pas désséchée dans la pièce ou dans le rembourrage, il s'ensuit nécessairement que l'énergie dépensée antérieurement par les presses pour dessécher 1(humidité de la pièce est économisée. Ceci signifie qu'on est en mesure, avec l'invention, d'augmenter l'efficaci- té de la machine d'approximativement 40 % par rapport à celle des presses ou machines à repasser ordinaires.
Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que dans la machine les deux côtés de l'article
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sont soumis à une chaleur intense, de sorte que 1' article est nécessairement fini ou poli sur les aeux côtés en une seule pose et passe de l'article, tandis que jusqu'à présent cela n'était pas possible avec une machine à repasser ordinaire.
On a constaté qu'une presse comportant los ca+ ractéristiques de l'invention et ayant une surface de repassage de cm25 est tellement plus efficace qu'une presse ordinaire qu'il est possible à un blanchisseur ou teinturier d'utiliser quatre des machines conformes à l'invention au lieu de six presses ordinaires pour faire une même quantité de travail que celle qui était débi- tée par les six presses d'ancien modèle.
JUsqu'à présent les fabricants de presses à re- passer ont insisté dans leur publicité sur le fait qu'en utilisant une pression intense dans leurs machines ils ont grandement augmenté la vitesse de ces machines. Pour as- surer le fonctionnement de ces machines ordinaires, il est habituellement nécessaire de fournir aux machines une pression d'au moins 5kg,25 d'air sec et 7 Kgs de vapeur.
Dans la presse de l'invention, en utilisant la caractéristique de ventilation, on constate qu'une pres- sion inférieure d'au moins 80 % est utilisée au centi- mètre carré que celle utilisée dans les machines prdi- naires. En fait, avec 3kg,5 d'air il est possible, avec la machine dé l'invention, de sécher et repasser plus de tonnes de marchandises dans une période de travail don- née que cela est possible avec les machines à repasser actuellement sur le marché.
De môme, dans la machine de l'invention, en
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raison de lacaractérisique de ventilation, on est en mesure de réduire considérablement la distance séparant lest deux tables de repassage lorsque la table supérieure ou tête est soulevée hors de coopération avec la table inférieure, ou, en d'autres termes, lorsqu'elle est en po- sition de non fonctionnement. Dans les presses ordinaires, il n'a pas été possible de diminuer la distance séparant les éléments de repassage pour la réduire à une distance de moins de 25 à 30 cm., pour la raison que dans ces pres- ses les éléments repasseurs sont ecxtrêmenet chauds et que l'ouvrière se brûlerait les mains en posant une pièce sur la table si les éléments de repassage étaient rapprochés davantage l'un de l'autre.
Le gonflage du rembourrage placé sur la table de la machine conforme à l'invention réduit au minimum comme cela est clair, la possibilité que l'ouvrière se brûle les mains en posant une pièce sur cette table et il permet aussi à la tête mobile d'être suspendue à une dis- tance considérablement moindre de la table que cela est possible dans une presse ordinaire.
Lorsque la tête mobile de la presse de l'invention est dans sa position supérieure, elle a une température d'environ 121 C. A ce moment, la table fixe a une tempéra- o ture de 110 C, tandis que le rembourrage placé sur cette table n'a qu'une température de 43 C et l'article reposant sur le rembourrage a une température d'environ 20 C.
Dans la seconde position de la presse ou, en d'au- tres termes, dans la position de ventilation, la tête re- passeuse est disposée à environ 4 cm. au-dessus de la ta- ble fixe. Ltabaissement de la tête mobile met naturellement
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la soufflerie en fonctionnement et il en résulte que le rembourrage et la pièce sont gonflés sur la table. Dans ces conditions, on constate que le rembourrage et la pièce prennent une température de 98 C.
Dans une troisième position de la tête de pres- sage,moment auquel la tête vient juste d'être abaissée dans sa course de pressage, les températures ont été prises et on a constaté que le rembourrage et l'article avaient alors une température d'environ 100 C
Les faits mentionnés ci-dessus indiquent claire- ment que lorsque la tête mobile est abaissée en coopéra- tion avec la table fixe, la température de l'article et du rembourrage augmente.
Dans les expériences qui ont été faites avec la presse de l'invention, on a constaté qu'en prenant une pièce qui pèse normalement 425 grammes et en ajoutant à cette pièce 425 grammes d'eau, cette quantité d'humidité était retirée de cette pièce pendant que se développait le fonctionnement de la presse sur elle. On a constaté que pendant l'opération de ventilation du procédé de repassage conforme à l'invention, 112gg,5 de cette humidité étaient retirés dans la première minute de l'opération, puis 112gr,5 étaient retirés dans la seconde minute ce qui faisait un total de 225 grammes. Ensuite, pendant la course de pres- sage de la presse, on a trouvé qutelle mettait sept secon- des à retirer les200 grammes d'humidité restants de la piè- ce.
On a constaté que cette humidité s'échappe aux extré- mités des éléments de repassage dans l'atmosphère. Aussitôt qu'on a ouvert la presse, on a constaté que le rembourrage était chaud, sec et souple et semblait neuf.
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La presse de l'invention peut être facilement adaptée pour humecter une pièce soumise au repassage en introduisant un jet d'eau dans la machine pour distribuer autant de gouttes d'eau par seconde dans l'air mis en circulation par la soufflerie qu'il est nécessaire. Par conséquent, la presse de l'invention peut être utilisée tant chez les tailleurs que dans les blanchisseries et teinturies, étant donné que l'humidité déchargée dans l'air en circulation humidifierait l'air et humecterait de cette façon la pièce de même que le rembourrage placé sur la table, en permettant d'exécuter facilement le tra- vail qui se fait dans ces entreprises.
Bien qu'on ait décrit un mode de réalisation préféré de l'invention, celle-ci n'est pas limitée aux détails décrits; la construction décrite est susceptible de recevoir de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS --------------
1.- Un procédé de repassage consistant à confor- mer les pièces sur un coussin d'air chauffé et à sécher la pièce par l'air dégagé de ce coussin d'air.
2. - Un procédé de repassage, suivant la revendi- cation 1, comprenant l'utilisation du coussin d'air pour régler l'application de chaleur et de pression à la pièce.
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"Automatic ironing press"
Ironing presses are currently divided into two categories, namely those used by launderers or dyers and those used by tailors. In the conventional ironing machine, the workpiece is subjected to intense pressure and is, in fact, dried out to remove moisture therefrom. Moreover, in the usual type of press for tailors, the piece to be ironed is first of all moistened with steam, then subjected to a slight pressure in order to conform this piece to the fixed table and to put it in good condition. to be worn.
It has been found, in accordance with the invention, that the pro-
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The usual practice of ironing a part in a press, i.e. drying it under high pressure, is extremely detrimental to the durability of the tisai subjected to this treatment, as well as to the durability of the padding placed on the press table . The intense pressure and heat to which the piece is subjected in the conventional ironing machine results in flattening the fabric, crushing and killing the organic material contained in this fabric, which, for example, may be wool or silk, as the case may be, which results in shrinking and hardening of the fabric or piece of clothing.
As a result, the fabric loses its life, takes on a worn appearance and can be compared to a hairy fabric on which the bristles have flattened from long use without cleaning. For example, if an article such as a woolen overcoat were ironed in a conventional ironing machine, the intense pressure and heat would crush the wool, contract it and destroy all life in it, thereby shortening the life of this wool. clothing and rendering it unusable.
In the usual ironing presses of dressers and in those of tailors, the moisture in the piece being ironed is dried out in the padding of the table, which rots and destroys it. This corruption of the padding makes it necessary to change it frequently, which increases the maintenance and operating costs of these machines. Experiments on this subject have shown that the parts which are ordinarily ironed in these machines contain on average 42% moisture when placed between the moving head and
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the fixed table of the press. So far, virtually all of this moisture has been dried out in the table padding and therefore it is not surprising that this padding has been short lived.
Another disadvantage of the usual ironing machines and presses is that until now whenever a part required more than one pass through the machine, or in other words each time it was necessary to perform more than one ironing operation on that piece, ironing the part of the piece that was first placed in the ironing position on the table resulted in removing moisture from the adjacent un-ironed part of the the part, which then made it necessary to moisten this part in order to continue and finish the passage of this part.
Obviously, in the case of silks and wools which have been washed, it is desirable that they be dried rather than ironed. It is for this reason that it has so far not been possible to process parts of this kind in the ordinary ironing machine. If a piece of silk was placed in the regular ironing machine, it would wrinkle, become hard and at the same time be discolored. It has been found that by drying a silk or wool article, instead of squeezing it, it is not discolored or crumpled and leaves the machine in a supple and loose state.
Drying woolen articles prevents them from shrinking which is the greatest difficulty encountered in ironing such articles.
The invention relates to an improved combination
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ironing and drying machine of a type which is designed to work with all kinds of washed articles to be ironed or dried, whether they are of cotton, artificial silk, silk or wool, and it is extends to various characteristics. set out below.
In this press for drying and ironing, the pieces are placed on an inflated or bloated cushion formed by a cushion of compressed air, this air being heated and circulated under the cushion at high speed and in a volume which is predetermined to take into account compressed air leaks through the pores of the padding.
A heated pad of circulating air is maintained under the padding of the press table, this air being of sufficient temperature so that any moisture coming into contact with the padding during operation of the press is immediately removed. vaporized, so as to allow this vapor to escape to the sides of the press or to be drawn into the circulating mass of air, preventing this moisture from drying out in the padding. A constant circulation of intensely heated air is maintained under the padding for a dual purpose, namely for the treatment of the machine ironed article and for keeping the padding soft and warm to a sufficient extent to prevent leaching. moisture from the article to settle there.
The invention also extends to a new re-passage process which consists first of all in inflating or ballooning the padding on which the piece to be ironed is placed with hot air, in circulating the hot air in conditions of sufficient speed to take account of the penetration
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of the padding by the circulated air and to conform the ballooned piece on the padding against a heated head, without applying any intense pressure to this piece of work.
In the combined ironer-dryer machine of the invention, moisture from the worked article is forced out to the sides out of the press in the form of a cloud which serves to prevent drying of the parts or not. ironings of the room which are adjacent to the part subjected to ironing or drying.
The method of the invention is also particularized by the combination of drying and ironing a part consisting in subjecting this article to heat on a cushion of compressed air without applying an intense pressure on this part and to make escape the moisture contained in this room in the form of steam, thereby preventing this moisture from being dried out, into the upholstery of the ironing board.
Heretofore, due to the fact that most articles contain an average of 42% moisture, a considerable amount of press energy has been expended to dry out moisture from the workpiece. , which hardened the padding as indicated above and decreased the durability of the part.
In the machine of the invention, due to the fact that the moisture is not dried out of the part in the padding, but instead the part is formed against the heated head by means of a heated cushion of compressed air that prevents
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moisture to penetrate into the padding because any moisture coming in contact with the padding is vaporized, the efficiency of the machine is increased by 40% compared to ordinary presses or ironing machines.
It should also be noted that in the machine of the invention, given that the part is subjected to intense heat on both sides, this part is necessarily finished or smoothed on both sides. This has not been possible so far in a single width of the room in the ordinary ironing machine.
Another peculiarity of the method and of the ironing and drying press of the invention in which the workpiece is subjected on one side to a heated pad of compressed air is that the latter is established so that any irregularities and protrusions of the workpiece penetrates this cushion such as for example buttons etc., so that any possibility of damaging the workpiece while it is in the press is reduced to a minimum. The press of the invention does not flatten or break the buttons and it does not flatten any other irregularities in the piece, such as ornaments, embroidery, etc.
-With the method and press of the invention, it is not necessary to change the padding of the press daily and the padding can be used constantly for relatively long periods of time. In addition, the item is not dried or baked and is processed in a way that causes it to leave the machine or press under its normal, flexible state,
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. shiny, loose and pleasing to the eyes. In addition, the drying and piping are carried out with much less pressure than was necessary heretofore, and a much lower expense ensues.
The invention also extends to an improved control system for ironing and drying presses in which the risks of accidents are reduced to a minimum. Until now, in a large number of ironing machines in the US, magnetic controls have been used to provide intense pressure in the machine. However, these controls proved to be dangerous and ineffective, and as a result they caused many accidents. Many of these occurred because the magnets were covered with moisture existing in the ironing or laundry room and therefore did not function.
Failure to operate these controls in turn resulted in the heads of the machines or presses associated with them falling onto the worker hand (s).
Later, in this industry, the so-called two-handed control was developed. By this control system, it was necessary for the operator of the press or the worker to use both hands on the control parts in order to ensure the operation of the press. The idea that led to the adoption of this command was that the driver could not put his hands between the ironing elements. This system was not absolutely safe for the reason that it often happens that two women work at the same machine and one of them can put her hands between them.
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ironing elements to keep the workpiece on the table while the other manipulates the controls and consequently an accident can occur despite the control with two hands.
In the method and apparatus of the invention, the head is balanced at all times, so that if the air pressure dropped, that head would return to its top position without damage or injury to the driver or driver. factory Girl.
According to another characteristic of the invention, it is possible to establish a press in which the movable element is initially lowered near and at a certain distance from the table without applying any pressure on this table and in which the table is ballooned. or inflated by circulating hot air against the head, so that even in the event that the worker would put her hand between the head and the press table, her hand would not be crushed and would be all- at-most burnt only.
The invention also relates to a novel two-handed control system for ensuring the lowering of the head in cooperation with the balloon table, which means that the worker must use both hands to control the press before the press is released. application of pressure on the head. In one embodiment of the two-hand control system for drying and ironing according to the invention, there are two control valves, the operation of which locks the head against movement and operation. subsequent on the other allows the head to be lowered
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slowly in cooperation with the ballooned table, without applying pressure to this table.
According to one embodiment of the method and of the machine in accordance with the invention, the part may at the start be shaped against an element heated by a heated cushion of compressed air, without applying pressure to this element, and in such a way that moisture is removed from the workpiece and vaporized so as to escape from the press and whereby the workpiece can then be pressed, as required in the particular case, at the will of the worker .
According to the general features of the invention, the ironing and drying press comprises a table and a movable heated head which can cooperate with the table, a device for ensuring circulation of heated air under the padding of the table so as to balloon this padding during a moisture removal operation, a device for lowering the head to bring it close to but at a certain distance from the balloon table to facilitate the moisture removal operation and a device which can be controlled at the will of the worker to then apply pressure on the head in order to press the part on the table whenever the nature of the article being ironed requires this operation.
The invention further comprises a control system for operating the press which comprises two manually controllable valves to lower the head in cooperation with the table and an additional valve which can then be controlled by the press. worker to apply pressure to the head, as well as an adjustment device
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in time to automatically limit the pressing operation and allow the head to be returned to its original position after a certain period of time has elapsed.
Other objects, characteristics and advantages of the invention will emerge more fully from the following detailed description of an embodiment shown in the accompanying drawings in which:
Fig. This is a front elevation of the new combination ironing and drying press, showing the ironing head in its raised position.
Fig. 2 is a plan of the machine.
Fig. 3 is a partial view from behind on a larger scale of the machine.
Fig. 4 is a partial side elevation of the machine showing in dotted lines various positions of the mechanism integral with the ironing head.
Fig. 5 is a partial section on a larger scale taken along the line V - V of fig.6, looking in the direction indicated by the arrows.
Fig. 6 is a partial sectional view, partly in elevation, taken on line VI-VI of fig.2, looking in the direction indicated by the arrows.
Fig. 7 is a plan of the ironing table, partly broken away, to show the arrangement of the steam coil contained in this table.
Fig. 8 is a section on a larger scale taken along the line VIII - VIII of fig. 7, looking in the direction indicated by the arrows.
Fig. 9 is an enlarged cross section of the head
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ironer showing in detail the arrangement of the baffles contained in this head to direct the passage of steam through it.
Fig. 10 is a section through the ironing head along the line X - X of FIG. 9 looking in the direction indicated by the arrows.
Fig. 11 is a view on a larger scale of the two ironing elements of the press showing their relative positions during the operation according to the so-called bloating or inflation and before pressing of the ironing head engaged with the fixed table. .
Fig. 12 is a view similar to FIG. 11 of the ironing elements showing the position of these elements after a slight application of pressure on the ironing head.
Fig. 13 is an elevation of the ironing elements as they are pressed in close cooperation during the so-called pressing operation.
Fig. 14 is a partial side elevation of the ironing elements as shown in FIG. 11 and which clearly show the arrangement of these feeding elements during the so-called bloating operation.
Fig. 15 is a view similar to FIG. 14 showing the application of pressure on the ironing head and the arrangement of the ironing elements just before the final pressing operation.
Fig. 16 is a partial sectional view on a larger scale of part of the stationary table during the ballooning operation shown in FIG. 14, showing how the top layers of the fixed table material are
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bloated outwards by the air circulating in this table.
Fig. 17 is a partial enlarged plan of a corner of the stationary table showing the various layers of material comprising the padding disposed on this table.
Fig. 18 is a schematic view in section of a system operating with compressed air to control the movement of the ironing head bringing it into cooperation with the fixed table.
Fig. 19 is a plan on a larger scale of the pipe shown in FIG. 2, which is used to circulate steam through the movable ironing head and the stationary table.
Fig. 20 Is a plan on a larger scale of the mechanism placed on the control panel on the front of the machine substantially along the line XX - XX of fig. 6, looking downwards, the outer cover for this mechanism. being removed from me in order to show these organs more clearly.
Fig. 21 is a partial front view of the table shown in fig.20, substantially along the line XXI - XXI of fig.20.
Fig. 22 is a rear view of the valve mechanism connected to the control panel, substantially along line XXII - XXII of Fig. 20, looking in the direction indicated by the arrows.
Fig. 23 is a partial section taken on line XXIII - XXIII of fig. 20, looking in the direction indicated by the arrows and showing the construction of one of the hand control valves.
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Fig. 24 is a partial section taken on line XXIV - XXIV of Fig. 20, looking in the direction indicated by the arrows and showing in detail the construction of another of the hand control valves.
Fig. 25 is a sectional plan along the line XXV - XXV of FIG. 6 looking in the direction indicated by the arrows.
Fig. 26 is a partial section taken along line XXVI - XXVI of fig. 20, looking in the direction indicated by the arrows and showing in detail the construction of the manually operable valve mechanism to control the application of pressure on the head ironer.
Fig. 27 is a partial section taken on line XXVII - XXVII of fig 6 looking in the direction indicated by the arrows and showing the construction of a wind tunnel.
As best seen in fig.l, the machine comprises a base or support 30 formed by a hollow metal construction on which are supported the cooperating ironing elements which comprise a fixed table 31 and a movable ironing head 32. A tray. 33 in the form of a flat trough is supported on the top of the base 30 and placed under the fixed table 31; this plate 33 may be made of any suitable material, for example of sheet metal, it is intended to support the ends of the article subjected to ironing.
Below this tray is fixed a metal compartment 34 intended to receive work pieces to be moistened, as well as a compartment 35 intended to receive a small ironing board on which
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special parts of the articles of clothing can be ironed by hand. These two compartments 34 and 35 are arranged at the ends of the plate 33 and can be made of sheet metal. Also suspended from compartment 35 is a sheet metal box 36 for enclosing and accommodating a small portable electric hand iron for use in conjunction with the passing board placed in compartment 35.
It goes without saying that the metal compartments 35, 34 and 36 can be omitted from
10 machine or press without departing in any way from the features of the present invention.
The fixed table 31 (Fig. 6) is supported on a tubular column 37 with flanges which is suitably fixed above the pedestal 30. Two tubes 38 and 39 which lead respectively to the pressure and suction sides of a blower. conventional 40 from above the base 30 pass through this tubular column 37 fixed below. The wind tunnel
40 (fig. 27) has a remote inlet or suction
42, which is disposed in communication with the tube 39.
The outlet or discharge port 43 of this blower is placed in communication with the tube 38 (Figs. 6 and 7) and is disposed radially to the chamber 44 of the blower rotor in which a rotor 45 is mounted on a shaft.
46 driven by a motor 47 (FIG. 5) from which a flexible conduit 48 (FIG. 6) starts which contains electrical conductors leading to an electrical control switch 50 which will be fully described later. The function of this switch is to control the opening and closing of the motor circuit, so as to control the operation.
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of the blower according to the position of the feeder head 32.
The blower 40 is arranged to force air into a central part of the fixed table 31 and to suck air from a peripheral part of the fixed table 31 so as to ensure a constant circulation of hot air. inside the table. The construction details of the table will now be described.
The fixed lower table 32 comprises a metal shell 51 which may be made of any suitable metal and is shaped analogously to an ironing board, as seen in Figs. 7 and 8. The tubes 38 and 39 are connected to the central part of the casing 51. The upper end of the tube 38 is communicated with an opening 52 formed in the lower part of the casing 51 and arranged for. distribute air directly in the central part of the table.
The other tube 39 is brought into communication with an opening 53 provided in the casing 51 and arranged to draw air through diametrically opposed conduits 54, 54 having their outer ends in communication with a peripheral chamber 55. formed around the periphery of the table 51 (Figs. 7 and 8) and conformed to the configuration of the table. The central air chamber 56 of the fixed table is separated from the peripheral chamber 55 by a partition 57 which cooperates with the outer ring of the casing 51 to delimit the chamber 55. This arrangement of the two chambers 56 and 55 allows the air to be discharged into chamber 56 and to be sucked into peripheral chamber 55 by the suction of blower 40.
The purpose of this circulatory air stream will be fully described below.
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The bottom 58 of chamber 56 is connected to a series of baffles 59 which support a steam coil. The ends of this steam coil 60 are placed in the center of the fixed table as shown in FIG. 7 and they descend to be connected to steam pipes which will be described below. The ends of the coil 60 are designated 61 and 62 respectively.
Attached to the top of the casing 51 is a perforated plate 64 having small perforations 65 arranged above the chamber 56 and larger perforations 66 arranged around its peripheral part so as to be in communication with the peripheral chamber 55 of the casing. Table.
A padding which comprises an outer layer of muslin 71, a layer of felt 72 disposed directly under the muslin and three layers 73, 74 and 75 of a suitable highly porous fabric (Figs. 16 and 17) is disposed on top of the pad. perforated plate 64 and it envelops the sides of the body 51 of the table. This padding is held in place on the fixed table by means of a tightening belt or frame 76 (Fig.8) shaped to fit tightly onto the outer periphery of the fixed table.
The two outer layers of the padding, namely the muslin layer 71 and the felt layer 72 are established to be ballooned or inflated outwardly (Fig. 16) by air circulating through the perforations 65 provided in plate 64 and through the padding in the peripheral perforations 66 (fig.8). This inflation or bloating operation which is one of the most important features of the invention will be explained more fully below.
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A movable ironing head 32 is placed above the fixed table 31 and cooperates with it. This ironing head, as best seen in figs. 9 and 10, comprises a molded metal part 80 having a polished face 81 on its underside surface and it is covered on its upper surface by an asbestos coating 82 held in place by a metal plate 83 (fig. .10) shaped to suit the configuration of the feeder head. The piece of cast metal is made hollow so as to allow the passage of a heating fluid, such as steam, through the piece. Steam is admitted to the interior of the ironing head through the inlet pipe 84 and leaves the hollow ironing head through an outlet pipe 85.
The steam is forced to follow a tortuous path through the ironing head by means of several baffles 86, 87, 88, 89 and 90 integral with the molded head 80 (fig.9). These baffles ensure uniform heating of the entire head by the steam passing through it.
The head 32 is supported by two spaced lever arms 92, 92. The intermediate part of each of these levers is articulated on an axis 93 (figs. 2 and 6) rotatably supported by a hub 94 which comes in part with an extension 95 of the base 30. It will be noted from fig.2 that the arms 92,92 diverge from the press towards the outside and that they each have their outer end provided with a tubular sleeve 97 and 98 respectively, which or pivotally mounted on an axis 99 (figs. 4 and 6).
A connecting rod 100 which will be explained more fully in the following, together with the articulated lever mechanism for raising and lowering
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the ironing head to bring it into and out of the position of cooperation with the fixed table, is placed between the sleeves 97 and 98 and it is pivotally supported by the axis 99 (fig.3).
The other ends of the levers 92 and 92 have console portions 101 and 102 which are resiliently held in contact and are bonded with the top of the ironer head 32 by means of bolts 10, nuts 104, and intermediate springs 105. The springs 105 surround the shanks of the bolts 103 and serve to urge the console portions 101, 102 of the levers 92 in cooperation with the top of the ironing head. Each of the parts 101, 102 comprises a part offset upwards, as best seen in FIG. 14, in order to provide a projection 96 forming a pivot intended to fit into the space provided between two spaced apart risers 96 'provided on the top of the ironing head 32.
This arrangement assures that the head 32 is properly aligned with the consoles 101 and 102 of the levers 92 and 92 and it also allows the head to take a pivoting movement about the protrusions 96 forming a pivot. The springs 105 are intended to allow the ironing head to adjust itself to the top of the stationary table during the stroke or pressing operation of the press of the invention. The two levers 92 and 92 are interconnected near the consoles 101, 102 by means of a cross member 106 (fig. 2) which causes these levers to move together during the raising and lowering of the head. ironer.
The steam pipes 84 and 85 serving to supply steam into the ironing head 32 (fig. 19) are connected to
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swivel couplings 109, 110 respectively, which allow pipes 84 and 85 to swivel with the ironing head during movement of the latter. The swivel joint 109 is connected by a pipe 111 to a T pipe fitting 112 and the swivel coupler 110 is connected by a pipe 113 to a T pipe fitting 114. The two T-fittings and the articulated fittings are arranged in axial alignment with the hinge pin 93, so that the articulated fittings 109 and 110 pivot about the same axis as the arms 92 and 92 carrying the ironing head (figs. 2 and 3).
From the T-fitting 112, a pipe 115 extends rearward; the T 116 is connected to a rising steam distribution pipe 117, which supplies steam for heating the two ironing elements of the press, as will become apparent from the remainder of the description. The distribution of steam to the ironing elements through the hose 117 can be controlled by a hand valve 118 connected to the hose 117 (fig.3). A pipe 120, which is connected to the inlet pipe 61 of the fixed table 31 (Figs. 3, 7 and 19) is also connected to the pipe 115 and descends therefrom.
The T 114 (fig. 19) is connected to a steam pipe 121 extending backwards, which in turn is connected to a down pipe 122 (fig. 3) connected at its lower end to a T 123, which in turn is connected to the outlet end 62 of the steam coil contained in the fixed ironing table 32. A steam outlet or return pipe 124, which discharges the spent steam from the two ironing elements, is also connected. at T 123.
In the articulated lever mechanism for moving the ironing head 32, as already indicated, the connecting rod 100 is connected to the pivot pin 99 at the end.
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posterior of the spread levers 92 and 92 and it is established to ensure the movement of these levers around the articulation axis 93, in order to raise and lower the ironer head. The connecting rod 100 (Figs. 3 and 6} comprises two elements spaced apart from one another 131 and 132 connected to a tensioner 133, intended to vary the total length of the connecting rod 100. The lower element 132 is articulated on an axis 134 mounted between two converging descending arms spaced apart 135 and 136, the upper ends of which are articulated on the axis 134.
The lower parts of the arms 135, 136 (fig. 3) terminating in a hub 137 in one piece with themselves and articulated on an axis 158, suitably carried by the lower part of the base 30.
The arms 135, 136 and the connecting rod 100 form an articulated system serving to actuate the mobile ironing head. This articulated system passes through a vertical opening 140 provided in the rear part of the base 30.
Two axially aligned pins 141, 141, also carried by the base 30 (as shown in Figs. 3, 6 and 25) are placed directly above the hinge pin 138 The free ends of two spaced arms 142, 142, to which is connected a counterweight 143 clearly shown in figs. 6 and 25, are articulated to these axes 141, 141.
To this counterweight are articulated two spaced connecting rods 144, 144, which rise while moving outward and each of which has its upper end articulated to a descending tab 145 of the sleeves 97 and 98 (Figs. 3 and 6). The role of this counterweight, as will be explained more fully in the description of the operation of the press is
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to pull the posterior ends of the arms 91 and 92 downwards when the press is not in use to keep the ironing head away from the fixed table and in its upper position.
A pivot pin 146 is connected to intermediate portions of the spread arms 135, 136; one end of a piston rod 147 (fig.6) engaging in a compressed air cylinder 148 (fig.2 3 and 6) is articulated to this axis.
This compressed air cylinder 148 is arranged in the hollow base 30 and contains two aligned pistons 149 and 150 (FIG. 18).
The piston 149 is connected to the rod 147 and the piston 150 is connected to the rod 151, the free end of which is articulated to a pin 152 (FIG. 6) carried by a console 153, fixed to the front of the base 30.
Before describing the compressed air mechanism for controlling the articulated lever system, attention is drawn to the fact that the motor 47 for operating the blower 40 is controlled by the switch 50 mentioned above. This switch is of the mercury type and is articulated on an axis 155 connected to a console 156 (figs. 2 and 6) which is secured to the hub 94 disposed between the spaced arms 91 and 92. A lateral lever arm 157, which carries a counterweight 158, is rigidly connected to the mercury switch 50.
This counterweight can be attacked by a spring 160, fixed to the upper end 131 of the connecting rod 100, so that when the system of articulated levers is brought into its extended or uncontracted position, the switch is tilted. because the spring or resilient arm 160 strikes the counterweight 158. This tilting of the switch 50 results in closing the circuit of the motor.
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which starts the inflation or drying operation. When the articulated lever system contracts, the spring 160 is lowered, which releases the counterweight 155; the switch is then tilted into the open position by gravity of the counterweight 158, opening the motor circuit.
In order to simplify the description of the compressed air control system of the press, this system has been shown more or less schematically in fig. 18, but, with reference to figures 5,6, 20, 21, 22 , 23, 24 and 26, the operation will be clearly understood.
As best seen in Figs. 1 and 6, the hand valve mechanism for controlling this compressed air control system is located on the front of the machine and mounted on a switchboard 170, removably attached to the front of the base 30.
A cap or cover 171 intended to enclose the valve mechanism is also removably attached to this switchboard 170. This cover 171 has three openings 172, 173 and 174 (fig, 1), through which pass the handles of the hand valves. .
There are four of these hand valves 175, 176 and 177 and 178 (fig. 20). These four valves are controlled by levers 179, 180, 181 and 182. The lever 179 passes through the opening 172, the levers 180 and 181 through the elongated vertical opening 173 and the lever 182 through the opening 174 of the cover 171 .
The valves 175, 177 and 178 are provided with pushers 184, 185 and 186, movable under the control of the levers 179, 180 and 182. These protruding pushers are connected in the same way
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usual to moving parts ensuring the opening and closing of the valves. That is, the valves 175, 177 and 178 are of ordinary construction and the protruding tappets are of the type pushed out by springs.
The valve 175, as shown in Figs. 18, 20 and 23, is in its closed position. The valve 177, as shown in figs. 18, 20 and 26, is in its opening position. The valve 178, as shown in figures, 18, 20 and 24, is in its open position.
Note that these three valves 175, 177 and 178 are connected to a combined pipe 1 =: a 190 placed directly behind the table 170 (figs.18, 20 and 21).
The handle 179, used to control the operation of the valve 175 (fig. 23), comprises an elbow piece articulated to a console 191, fixed on the front of the transom 170. The valve 175 is fixed on the rear face of the table 170 so that its projecting pusher 184 is disposed in the path of movement of the vertical branch of the angled lever 179, so that when the horizontal handle of this lever is lowered, the pusher 184 is pushed towards the inside the valve to open it.
The handle 182, used to control the valve 178, also comprises an elbow piece, an intermediate part of which of its vertical branch is articulated to a support bracket 192 (fig. 24) fixed to the front of the switchboard 170 The valve 178 can be controlled by the handle 182 and is attached to the back of the board 170, directly in front of the vertical leg of the handle, so that when the handle 182 is normally held, the pusher
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186 is in its depressed or extreme interior position, in order to keep this valve open.
The handle 182 is held in the position shown in fig. 24 by a spring 193, which surrounds a stud 194, fixed to the front of the transom 170. This spring is disposed between the transom and the lower end 195 of the vertical branch of the handle 182. This construction allows the compressed spring 193 to normally maintain the handle 182 in engagement with the pusher 186, to keep the valve 178 open.
The handle 181 for moving the lifter 185 of the valve 177 inwardly into the valve box to open that valve comprises an arcuate section hollow member established to operate the handle 180, as shown in dotted lines in Fig. 26 .
It is naturally evident that the two levers 180 and 181 are mounted to move around a common axis. The lever 181 is fixed to a hub 196 (fig. 20 and 26), which has a cam 197, intended to be brought taken with the pusher 185 to open the valve 17'7. This hub 196 is fixed to one end of a rotating shaft 198, journaled in consoles 199 and 200, fixed to the front face of the table 170.
The other end of the shaft 198 is attached to an arm 201, which extends inwardly through a suitable opening provided in table 170 and the inner end of which is hinged to the upper end. of a piston rod 202 of a timing regulator which will be explained more fully below (figs. 5 and 18).
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The actuating rotary part 205 of the valve 176 is placed in axial alignment with the shaft 198.
This part is set up to be rotated to open and close valve 176 and can be controlled by handle 180, including hub 6, attached to the outer end of member 205. The handle 180 is arranged to be pushed either into the open position or into the closed position by means of a spring 207, fixed at one end to the front of the board 170 and at the other end to the handle 180. The role of this spring is to prevent the lever 180 from being in the neutral position. Likewise, when the handle 180 is controlled, this spring tends to urge it in the direction in which it is moved after the handle has passed a predetermined axis.
For example, in Fig. 26, the handle is pushed to the lower position, in which the valve 176 is open. In order to close the valve 176, the operator or worker pushes the handle up and, once. lever has passed the axis, it is pushed upwards in the position indicated in dotted lines in the pin 26 by the spring. The movement bringing the handle 180 to the position shown in dotted lines results in the valve part 205 being rotated, opening the valve 176.
If, after that, the lever 181 is controlled, it drives the lever 180 downward, which opens the valve 176 and closes the valve 177. It is obvious that this lever 181 can be operated by hand or can be operated by shaft 198, as a result of running the governor in time, as will be explained later.
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As best seen in schematic figure 18, valve 175 is connected by piping 210 to one side of a four-way pipe fitting 21.1 In this piping 210 is an ordinary reducing valve 212 and a hand valve 208. The valve 176 is connected by a pipe 215 to another side of the connector 211 and a third side of this connector is connected by a pipe 214 to a compressed air distributor tank 215. A reducing valve 215 ' for regulating the high pressure fluid applied to the pistons 149 and 150, during the pressing stroke of the press, is disposed in the line 213, near the valve 176, as best seen in Figs. s18, 20 and 21. An ordinary pressure reducing valve 216 is provided in line 214.
Referring to FIG. 3, it can be seen that the distribution of compressed air in the reservoir 215 is completed by that made in the reservoir 217, connected by a U-shaped pipe 218 to the first reservoir 215. These two tanks are arranged on the sides of the base 30, directly under the tray or. bowl 33.
The fourth side of the connector 211 is connected by a pipe 219 to the timing cylinder 220.
A conventional valve 221 (Fig. 18), comprising a rotating valve member 222, operable by a lever arm 223, to which it is attached, is disposed in the pipe 219. The free end of the lever arm 223 is connected by a connecting rod 224, comprising a tension spring 225, to a pedal 226, articulated to a pin 227 (fig.6) and suitably carried by a console 928, which can be fixed to the floor immediately under the base 30.
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Valve 221 includes an emergency valve which the operator or worker can quickly open by simply depressing the foot pedal 226, which passes the compressed air directly from the distributor tanks to the control cylinder in time to actuate the udder. - tone 230 of this regulator by making it rise in the cylinder and thereby pushing the rod 202 upwards, which turns the shaft 198 and opens the valve 177 (fig. 18). Opening of this valve results in the air in omen cylinder 148 escaping to atmosphere because one side of valve 177 is open to atmosphere, as indicated at 231.
Turning now to the communications between the cylinder 148 and the control valve, the cylinder 148 (fig. 18) comprises two piston chambers 235 and 236, in which are arranged the pistons 149 and 150 which can separately take alternating movements. - tifs. One end of the piston chamber 235 is connected to an air exhaust valve 238 to allow movement of air in this chamber 235 when the piston 149 is moved to the left in Fig. 18. One end of line 240, the other end of which is connected to the discharge side of valve 178, is also connected to the same end of cylinder chamber 235 that has valve 238.
The other end of the chamber 235 is connected to one end of the pipe 241, the upper end of which is connected to the pipe 190 by means of a T-fitting 242.
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Chamber 236 is connected to one end of line 245, positioned to allow air to enter chamber 236 near bulkhead 246, in order to move the entire cylinder 148 as a whole on piston 150 , as will be explained more fully in the description of the operation of the press. The other end of line 245 is connected to the discharge side of valve 176. Both lines 241 and 245 must partly include flexible hoses, as shown in fig. 187 to allow cylinder movement. mentioned above.
The two pipes 241 and 245 are connected to a coupling sleeve 24'7, which serves not only to couple the two parts of the cylinder 148, but which also comprises, in one piece with it, the previously mentioned 246. mentioned.
Lines 241 and 245 are cross-linked by line 250, which contains a check valve 251 and a reducing valve or needle valve 252. The role of these two valves will be explained later.
This pipe 250 is also connected to a down pipe 254, the lower end of which is in communication with the two parallel pipes 255 and 256, connected to the upper end of a pipe 257, the lower end of which is in communication with the interior of the timing cylinder 220, under the piston 230. The upper end of the timing cylinder 220 is connected to a valve
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exhaust 260 to allow displaced air to escape when the regulator piston is pushed up into the regulator cylinder in time 220.
Line 255 contains a check valve 261 and line 256 contains a needle valve 262 for purposes which will be explained in detail below.
The press works as follows:
Assuming that the ironing head 32 is in its upper position shown in Fig. 1, the worker places the piece to be ironed or a "bed" of it on the stationary table, as preparation for the inflation or bloating operation. Then the worker puts a hand on the lever 179 and lowers it, thus opening the valve 175 and allowing the compressed air to pass from the distribution tank 215 through the pipes 214, 210, 190 and 241 (fig. .18) in the chamber 235 of the pressing cylinder, near the partition 246. However, this air does not push the piston rod 147 outwards because the compressed air is also passing through. through the open valve 178 into chamber 235 on the other side of piston 149, which blocks that piston and prevents it from functioning.
It is obvious that the blocking of this piston preventing it from moving also has the result of blocking the ironing head 32 to prevent it from moving, since the piston and the repeater head are connected by a system of articulated levers.
It therefore becomes necessary for the worker to put her other hand on the lever 182 of the
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valve 178 so as to close this valve and stop the distribution of air coming from the pipe 240. The piston 149 can then move under the action of the compressed air entering the chamber. 235 through the pipe 241, which forces the piston rod 147 to push the articulated lever system thereby lowering the repeater head 32 to the position shown in Figs. 11 and 14.
Obviously, for this outward movement of piston rod 147 to occur, the worker must keep both valve levers 179 and 182 lowered until the piston has passed the orifice d. The inlet through which the pipe 240 emerges, at which point, of course, all the compressed air would enter the same side of the piston 149 in the event that the worker released the two levers 179 and 182. This arrangement is greatly appreciated. desirable because it eliminates any possibility that the worker will put her hands between the ironing elements while lowering the ironing head to bring it into cooperation with the table.
Lowering the ironing head 32 results in closing the mercury switch 50, thereby closing the motor circuit and turning on the blower to circulate air through the heated table 31. This hot air has sufficient volume and is circulated under conditions of sufficient speed and flow rate to account for the leakage occurring through the pores of the muslin 71 of the infill placed on the table so that , regardless of these losses, the top layers of the padding are
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inflated or bloated by an air cushion, as shown in Figs. 11, 14 and 16. This air cushion is naturally elastic and presses the workpiece into contact with the heated surface 81 of the ironing head 32 .
All the irregularities in the room subjected to the ironing such as, for example, buttons, are drowned in the padding due to the reason that the latter is pushed upwards by an elastic air cushion and, consequently , the buttons and the extended part are not damaged in any way.
In the case of thin pieces, for example embroideries, the operation of inflating the press of the invention allows the embroidered parts to be ironed and flattened these embroideries. In fact, the parts leave this press in a soft state so that the embroidery is actually raised and not hardened.
In the case of silk and wool articles, it has been found that this inflation operation is sufficient to press and iron both sides of the articles without the need for further pressure to be applied to them. However, for other categories of ironing articles, for example flat parts, it is desirable to apply greater pressure to the article.
In such cases, the worker, after the inflation operation, actuates the valve lever 180 so as to bring it from its lower position to its position shown in dotted lines in fig. 26. This movement of the lever opens valve 176. Opening this valve allows compressed air to pass from reservoir 215 into the other chamber 236 against the head of piston 150. The air entering chamber 236 has a higher pressure than the compressed air which is allowed to flow into chamber 235. This condition is effected by reducing valve 212 and
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the hand valve 208 interposed in the distribution pipe going to the chamber 235.
The pressure reducing valve 212 is set in advance to allow less pressure air to enter pipe 190 relative to the pressure of compressed air passing through pipe 213. The valve 208 is manually controlled to regulate the flow of compressed air leaving the pipe 210. As a result, it is evident that when introducing high pressure compressed air into the chamber 236, the entire cylinder 148 slides itself forward on the piston 150 due to the fact that the chamber 235 is filled with air at a pressure lower than that of the air contained in the chamber 236.
This means that the pressure applied to the system of articulated levers to press the ironing head in cooperation with the fixed table, as shown in figs. 12 and 15, is proportional to that prevailing in the chamber 236.
Then the air passes through the needle valve 252 and the check valve 251 and the pressure in the chamber 235 gradually rises until it is equal to that in the chamber 236. The check valve has the role of preventing the passage of compressed air from line 241 into line 245, but it is arranged to let compressed air pass from the latter line to the first.
With the arrangement described above, the compressed air, during the pressing stroke, presses the ironing head in engagement with the fixed table with a pressure p-proportionate to that prevailing in the chamber 235 and it then gradually increases the pressure exerted on it. the
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ironing head until this pressure is proportional to that prevailing in the chamber 236, at which time the ironing head assumes a position such as that shown in fig.13.
During the press stroke, air also passes from line 245 to line 254 and through needle valve 262 into the lower part of the timing cylinder 220 by lifting the piston 230 until valve 177 is open to the atmosphere.
Air then immediately escapes from cylinder 148 through pipes connected to that cylinder in line 190 and thence to atmosphere through valve 177.
The compressed air contained in the timing regulator cylinder 220 leaves this cylinder through the check valve 261 instead of passing through the needle valve so that the air can be quickly discharged from the regulating chamber in time. It is of course quite evident that the needle valve 262 is arranged to regulate the amount of compressed air admitted to enter the regulating cylinder in time so as to regulate the moment at which it is necessary to lift the piston 230 to control the pressure. valve 177. However, since it is desirable to quickly return the system to its original position after the pressing operation has been completed,
Check valve 261 has been provided which is adjusted to allow air to escape from the regulating cylinder at time 220 more quickly than it could through needle valve 262. If, for some reason during the ironing operation, the worker wants to stop
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immediately remove the pressure which is applied to the ironing head, it can be done by simply pressing the foot on the pedal 226, which allows the high pressure air coming from the tank 215 to enter the chamber 220, thus quickly opening the valve 177 and releasing the compressed air system.
It is evident that once the compressed air has been allowed to escape from the chambers 235 and 236 of the cylinder 148, the counterweight 143 comes into action to return the system of articulated levers, thus lifting the ironing head out. cooperation with the fixed table.
It will be appreciated from the foregoing that, in the press of the invention, the table has a heated cushion of air circulating under its padding, this air having a sufficiently high temperature to immediately vaporize any moisture coming into contact with it. with the padding during operation of the press, so as to allow this vapor to easily escape from the press or to be entrained in the circulating air mass and thereby preventing this moisture from being dried in the padding.
This feature of the invention is advantageous with respect to the upholstery because it increases its durability because the moisture of the pieces which are ironed is not concentrated and dried out in the upholstery.
Another advantage of this feature of the machine is that moisture or steam escaping from the sides of the machine serves to prevent drying of the parts.
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or the non-ironed parts of the room which are adjacent to the part subjected to ironing.
The pressurized air cushion which is located under the padding in the fixed table is constituted by the hot air circulated under the padding at a high speed by the blower, this air having a volume and a predetermined force to hold account of the air leakage occurring through the pores of the padding.
In other words, the press is designed so that during the operation of the blower there is at all times a sufficient volume of air under the padding in the fixed table to allow this padding to be inflated. - flé for the purpose described above. The swelling or bloating of the padding placed on the stationary table is naturally advantageous in that it makes it possible to dry and iron articles made of silk, artificial silk or wool without applying a very sensitive pressure on these articles, which prevents their shrinking, their hardening and discoloration during ironing.
As already stated, an average room contains approximately 42% humidity. Of course, given that in the machine according to the invention the moisture is not dried in the room or in the padding, it necessarily follows that the energy previously expended by the presses to dry 1 (humidity of the workpiece is saved This means that, with the invention, it is possible to increase the efficiency of the machine by approximately 40% over that of ordinary presses or ironing machines.
Another advantage of the invention lies in the fact that in the machine both sides of the article
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are subjected to intense heat, so that the article is necessarily finished or polished on both sides in a single lay and passes the article, while heretofore this was not possible with an ironing machine ordinary.
It has been found that a press comprising the characteristics of the invention and having an ironing surface of cm25 is so much more efficient than an ordinary press that it is possible for a launderer or dyer to use four of the machines according to invention instead of six ordinary presses to do the same amount of work as was done by the six older presses.
Up to now the manufacturers of recoil presses have insisted in their advertising that by using intense pressure in their machines they have greatly increased the speed of these machines. To ensure the operation of these ordinary machines, it is usually necessary to supply the machines with a pressure of at least 5 kg, 25 of dry air and 7 kg of steam.
In the press of the invention, using the ventilation characteristic, it is found that at least 80% lower pressure is used per square centimeter than that used in the primary machines. In fact, with 3 kg, 5 of air it is possible, with the machine of the invention, to dry and iron more tons of goods in a given working period than is possible with the ironing machines currently on. the market.
Likewise, in the machine of the invention, in
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Due to the ventilation feature, one is able to considerably reduce the distance between the two ironing tables when the upper table or head is lifted out of cooperation with the lower table, or, in other words, when it is in operation. non-functioning position. In ordinary presses, it has not been possible to reduce the distance between the ironing elements to reduce it to a distance of less than 25 to 30 cm., For the reason that in these presses the ironing elements are ecxtrêmenet. hot and that the worker would burn her hands putting a coin on the table if the ironing elements were placed closer together.
The inflation of the padding placed on the machine table according to the invention reduces to a minimum as is clear, the possibility that the worker will burn her hands by placing a part on this table and it also allows the movable head to '' be hung at a considerably less distance from the table than is possible in an ordinary press.
When the movable head of the press of the invention is in its upper position, it has a temperature of about 121 C. At this time, the fixed table has a temperature of 110 C, while the padding placed on it. this table only has a temperature of 43 C and the item resting on the padding has a temperature of about 20 C.
In the second position of the press or, in other words, in the ventilation position, the repeater head is placed about 4 cm. above the fixed table. The lowering of the movable head naturally
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the blower in operation and as a result the padding and the workpiece are inflated on the table. Under these conditions, it is observed that the padding and the piece take a temperature of 98 C.
In a third pressing head position, at which point the head has just been lowered in its pressing stroke, temperatures were taken and the padding and article were found to have a temperature of about 100 C
The above-mentioned facts clearly indicate that when the movable head is lowered in cooperation with the fixed table, the temperature of the article and the padding increases.
In the experiments which were made with the press of the invention, it was found that by taking a part which normally weighs 425 grams and adding to this part 425 grams of water, this quantity of moisture was removed from this part. part while the operation of the press was developed on it. It was found that during the ventilation operation of the ironing process according to the invention, 112g, 5 of this moisture were removed in the first minute of the operation, then 112gr, 5 were removed in the second minute, which made a total of 225 grams. Then, during the pressing stroke of the press, it was found to take seven seconds to remove the remaining 200 grams of moisture from the part.
This moisture has been found to escape at the ends of the ironing elements into the atmosphere. As soon as we opened the press, the padding was found to be warm, dry and supple and looked new.
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The press of the invention can be easily adapted to moisten a piece subjected to ironing by introducing a jet of water into the machine to distribute as many drops of water per second in the air circulated by the blower as there are. is necessary. Therefore, the press of the invention can be used both in tailors and in laundries and dyers, since the moisture discharged into the circulating air would humidify the air and thereby moisten the room as well as the padding placed on the table, allowing to easily perform the work that is done in these companies.
Although a preferred embodiment of the invention has been described, it is not limited to the details described; the construction described is capable of receiving numerous modifications without departing from the scope of the invention.
CLAIMS --------------
1.- An ironing process consisting in shaping the pieces on a heated air cushion and in drying the piece by the air released from this air cushion.
2. An ironing process, according to claim 1, comprising using the air cushion to control the application of heat and pressure to the work.
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