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EMBALLAGE EN FILM DE MATERIAU SOUPLE, PERMETTANT UNE
OUVERTURE FACILE, ET SON PROCEDE DE FABRICATION
La présente invention a pour objet un emballage en film de matériau souple, notamment un pochon destiné à emballer un produit tel que des biscuits.
De tels pochons sont généralement réalisé dans une enveloppeuse tubulaire selon la technique désignée par le terme anglo-saxon de"flowpack"et ils présentent une tête et un fond présentant des régions de scellage transversales soudées ainsi qu'une bande de scellage longitudinale, également soudée, qui s'étend entre les deux régions de scellage transversales. La mise en oeuvre d'une enveloppeuse tubulaire permet une fabrication en continu, à cadence élevée, de pochons individuels dont chacun contient une quantité déterminée de produits.
Cependant, l'ouverture de tels pochons est en général problématique, en raison notamment du fait que les films, par exemple les films de polypropylène, qui sont employés dans cette technologie sont aisément déchirables et que l'ouverture des bandes de scellage constituées par des plis soudés s'accompagnent généralement d'une déchirure de l'emballage trop importante pour permettre une refermeture satisfaisante. Le problème se pose dans des termes semblables pour les emballages en aluminiuM, en papier ou en autres matières flexibles.
Le besoin se fait donc de plus en plus sentir de réaliser un pochon qui, tout en pouvant être
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fabriqué facilement en continu, puisse être également ouvert facilement sans détérioration de l'emballage.
Le but de l'invention est atteint par un emballage en matériau souple comprenant une tête et un fond présentant respectivement une première et une deuxième régions de scellage s'étendant transversalement, ainsi qu'une troisième région de scellage en forme de bande s'étendant longitudinalement sur une face principale de l'emballage entre la première et la deuxième région de scellage, caractérisé en ce qu'il comporte deux films scellés l'un sur l'autre, au voisinage d'un premier bord, pour constituer ladite troisième région de scellage et en ce qu'il comporte, sur une face principale de l'emballage une zone de recouvrement dans laquelle un deuxième bord du premier film recouvre un deuxième bord du deuxième film, ainsi qu'une quatrième région de scellage en forme de bande, s'étendant longitudinalement, dans la zone de recouvrement,
entre la première et la deuxième régions de scellage et qui est espacée du deuxième bord du premier film, pour former une patte de préhension constituée par la partie du premier film dont le périmètre est déterminé par son premier bord, ainsi que par les première, deuxième et quatrième régions de scellage.
La patte de préhension ainsi constituée permet à l'utilisateur d'amorcer l'ouverture de l'emballage par détachement progressif de la pal te de préhension, d'une part de la première et de la deuxième région de scellage, et d'autre part de la quatrième région de scellage de manière à réaliser l'ouverture facile de l'emballage ou pochon, puis de poursuivre l'ouverture au delà de la quatrième région de scellage, jusqu'à ce que les produits soient accessibles. En outre, la présence d'une zone en recouvrement entre le premier et le deuxième film, permet à l'utilisateur de
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disposer d'une languette de fermeture lu permettant une certaine refermeture de l'emballage avant le rangement.
Il est avantageux que la quatrième région de scellage soit disposée au voisinage du deuxième bord du deuxième film. ce qui confère à la patte de préhension une dimension maximale.
Les troisième et quatrième régions de scellage peuvent être disposées sur deux faces principales opposées de l'emballage, ce qui permet en particulier à l'enveloppeuse tubulaire de ne pas voir son fonctionnement influencé par la présence des zones en recouvrement qui sont, dans ce cas, situées en dehors de la zone dans laquelle l'ensemble constitué par les deux films est replié pour former un tube entourant les produits à conditionner, avant réalisation de la troisième puis de la première et de la deuxième régions de scellage.
Il est également avantageux que la troisième région de scellage et ladite zone de la région de préhension soient décalées transversalement l'une par rapport à l'autre. De la sorte, la jonction entre la troisième région de scellage et la première et la deuxième régions de scellage est espacée de ladite zone de la région de préhension, permettant d'améliorer l'étanchéité.
Selon une variante, le deuxième bord du deuxième film est situé au voisinage d'une extrémité de l'emballage, ce qui fait que, après son ouverture, la patte de préhension forme une languette qui s'articule avec une face latérale du pochon.
La présence de la quatrième région de scellage et le fait que celle-ci soit réalisée avant la fabrication de l'emballage proprement dit dans l'enveloppeuse tubulaire, permet de conférer à la
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quatrième région un état de scellage différent de celui des première et deuxième régions de scellage.
En particulier, et selon un mode de réalisa- tion préféré, la quatrième région de scellage est pelable et/ou, pour au moins une des première et deuxième régions de scellage, le premier film est pelable dans au moins une partie de ladite zone de la région de préhension.
Par définition, un scellage entre deux films sera considéré comme pelable s'il peut s'ouvrir sans déchirer l'une ou l'autre des faces composant le scellage
Il est arrachable si au contraire l'ouverture ne peut s'obtenir qu 1 en déchirant une au moins des parties scellées.
Selon une variante, au moins une des première, deuxième et quatrième régions de scellage n'est pas pelable, mais elle est par exemple arrachable. En effet, la disposition géométrique de la patte de préhension est susceptible de permettre, même dans ce cas, une ouverture de l'emballage avec un déchirement du premier film, qui est compatible avec une refermeture suffisante.
Selon un mode de réalisation préféré, le premier film présente, au moins au voisinage de la première et de la deuxième régions de scellage, une direction préférentielle de déchirement, qui est transversale, par exemple au ras des première et deuxième régions de scellage.
L'ouverture pourrait même être facilitée par deux encoches repérées pratiquées sur le deuxième bord du premier film, qui peut ou non présenter une direction préférentielle de déchirement, au voisinage de la première et de la deuxième régions de scellage.
L'invention concerne également un procédé de fabrication en continu d'emballages tels que définis
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ci-dessus caractérisés en ce qu'ils comportent les étapes suivantes : - a) assembler longitudinalement un premier et un deuxième film par une région continue de scellage en forme de bande, disposée dans une zone de recouvrement entre un des bords desdits films, la région de scellage étant espacée d'un bord du premier film :
b) former les emballages autour des produits à emballer dans une enveloppeuse tubulaire, en réalisant d'une part une région continue de scellage longitudinal, en forme de bande, au voisinage de l'autre bord desdits films, et d'autre part, pour' chaque emballage, deux régions de scellage transversales formant une tête et un fond, les emballages individuels étant séparés par découpe.
Ce procédé selon l'invention permet de conférer à l'emballage ou pochon une fonction d'ouverture facile grâce à la patte de préhension ainsi créée, tout en permettant une fabrication en continu sur une enveloppeuse tubulaire, sans modification substantielle du procédé.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les dessins ci-annexés, dans lesquelles : - : 3 figure 1 représente une vue en perspective d ur. mode de réalisation préféré d'un pochon selon la présente invention ; les figures 2a à 2c représentent respectivement en coupe verticale partielle, en vue de dessus et en \'-. e de dessous le pochon de la figure 1 ; - et. les figures 3a et 3b illustrent l'étape a) du procédé selon l'invention.
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Selon les figures 1,2a, 2b et 2c, un pochon, destiné par exemple à emballer des biscuits 50, comporte deux faces principales 40 et 46 comportant, pour la face principale 40, une région plane 42 et deux régions de raccordement 41 et 43, et pour la face principale 46 une région plane 48 et deux régions de raccordement 47 et 49, ces régions de raccordement se terminant deux à deux (41,47) et (43, 49) par des régions de scellage transversales 2 réalisées en général par soudure pour former une tête 51 et un fond 52 du pochon.
Comme le montre plus particulièrement la figure 2a, le pochon comporte deux films désignés par les repères généraux respectivement 10 et 20. Au voisinage de l'un de leurs bords respectivement 11 et 21, ces deux films sont raccordés par une ligne de scellage 3 généralement réalisée par soudure conformément à la technologie employée dans les enveloppeuses tubulaires c'est-à-dire soit par repli bord à bord comme représenté, soit, en variante, par
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soudure à plat. La face principale inférieure 46 est soudure à p-eure 46 est constituée pour sa plus grande partie par la région 19 cons, du film 10, constitue une des faces latérales 18 ainsi qu'une partie de la face principale 40 dans i laquelle il vient en recouvrement, dans une zone de recouvrement désignée par le repère général 14, avec le film 20.
Dans cette région 14 de recouvrement, il existe une région 15 du film 10 située entre son autre bord 12 et la ligne 16.1 qui sépare cette région 15 de la région 16 du film 10 qui est située au-dessus de la région de scellage 4 entre le film 10 et le film 20, cette région 4 étant délimitée de part et d'autre en 4.1 et 4. 2. L't région 16 est délimitée de part et d'autre par les lignes 16.1 et 16.2. En outre, le film 10 comporte, cars la région de recouvrement 14 une
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région 17 s'étendant entre la ligne 16.2 et l'aplomb du bord 22 du film 20. 22 du film 20.
Le film 20 présente une région 28 qui constitue l'autre face latérale du pochon et une région 29 qui s'étend pratiquement sur toute la longueur de la face supérieure 40 et qui est recouverte dans la zone
14, ainsi qu'on l'a vu ci-dessus, par le film 10. Bien entendu, le recouvrement pourrait être réalisé dans une autre région de la face principale 40, mais on remarquera que, étant donné que le bord 22 du film 20 est situé au voisinage de la face latérale 18, la zone d'ouverture du pochon ou du sachet, obtenue après relèvement de la zone en recouvrement 14, est située au voisinage de la face latérale 18 et délimite une fente 23 par laquelle les produits 50 peuvent être retirés un par un parallèlement à la face latérale 18 tout en procurant un effet d'articulation en 55.
Du fait de la réalisation en continu de l'emballage, la région de scellage 4 en forme de bande entre les films 10 et 20 présente une région 45 de jonction avec la région de scellage 2 qui lui est perpendiculaire, alors que la région de scellage 3 présente une région de jonction 32 avec les régions de scellage 2 qui lui sont perpendiculaires.
La région 15 du film 10 qui est délimitée par le bord 16.1 de la région de scellage 4, les bords intérieurs 25 des régions de scellage 2 et le bord 12 du film 10 définit une patte de préhension permettant l'ouverture du pochon.
D'autre part, la languette 1, constituée par les régions 15,16 et 17 et les régions 5 d'enlèvement du film 10 de la région de scellage 2, s'articule en 55 sur la face latérale 18.
Lors de l'ouverture de la patte de préhension, le premier phénomène est, si sa longueur est suffisante, le pelage du film 10 dans les zones 5
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situées au niveau de la région de scellage 2, ceci permettant le soulèvement complet de la patte 15, puis le pelage de la zone 16 prolongeant la patte 15 et du reste de la languette 1 dans la zone 1 i jusqu'au bord 18, donnant accès aux produits 50.
Il est avantageux que le film 10 soit pelable au niveau des régions 4 et 5. Cependant, les régions 4 et/ou 5 du film 10 peuvent être, soit pelables, soit simplement arrachables.
Le pochon tel que décrit ci-dessus possède ainsi une fonction d'ouverture et éventuellement de refer, eture, facile, tout en étant compatible avec une mécanisation aisée.
Le procédé de fabrication de ce pochon sera maintenant décrit en se reportant aux figures 3a et 3b.
Ce pochon est destiné à être confectionné sur une enveloppeuse tubulaire. Préalablement, on part de deux bobines 61 et 62 à partir desquelles sont déroulées les films respectivement 10 et 20, ces films étant décalés latéralement de manière que les bords 12 du film 10 et 22 du film 20 viennent en recouvrement et sont solidarisés par une région de scellage 4 longitudinale en forme de bande. On obtient ainsi un ensemble de deux films dont les bords sont le bord 11 du film 10 et le bord 21 du film 20. Ce premier scellage 4 est de préférence du type "cuir-chair., c'est-à-dire en anglais du type"lap-seal" donnant une soudure de type pelable de façon à obtenir en fin de parcours une ouverture réellement facilitée.
Le scellage peut être obtenu à cette étape par n'importe quel moyen mais, il est ici représenté corme étant procuré par un système classique de molettes 6 et 7 comprimant les deux films 10 et 20 l'un centre l'autre.
Le scellage ainsi obtenu soit par simple pression, dans le cas d'un scellage par soudure froide (selon la terminologie en anglais"cold seal"), soit par
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chauffage, dans le cas d'un scellage par soudure chaude (en anglais"hot seal").
Une fois que l'ensemble a reçu ce premier scellage 4, il peut être soit rebobiné pour être utilisé tel quel sur une machine conventionnelle de type enveloppeuse tubulaire, soit directement utilisé en continu en aval des molettes 6 et 7, comme s'il provenait d'une seule bobine mère. Le produit est alors emballé de la même manière que sur une machine standard.
La languette de préhension désignée par 1 est scellée sur les soudures 2 de tête 51 et de fond 52 du pochon, au niveau des zones 5, ces soudures étant perpendiculaires au sens de défilement du film dans la machine. On conçoit que le système sera d'autant plus opérationnel et facile à ouvrir que la soudure 2, de préférence du type"cuir-chair", sera plus facilement pelable.
La soudure longitudinale 3 parallèle au sens de défilement du film, c'est-à-dire au sens de la machine, sera préférentiellement effectuée de manière à obtenir une thermo-soudure totale c'est-à-dire de type "chair-chair"selon la terminologie anglaise de"finseal". Cette soudure est procurée classiquement par des molettes comprimant les deux faces de films l'un contre l'autre et au besoin les chauffant. Bien entendu, il n'y a aucun intérêt à ce que cette soudure soit pelable puisque la région de scellage 3 ne participe pas de l'ouverture du paquet.
Il est souhaitable, notamment du point de vue de l'étanchéité, que les éléments 5 et la région de scellage 3 ne se chevauchent pas.
L'ouverture du paquet selon l'invention permet normalement le repliage de la languette 1.
Celle-ci est de préférence suffisamment longue pour procurer une refermeture efficace, permettant de mieux
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conserver le produit que s'il restait un trou béant. Cette fermeture pourrait d'ailleurs être améliorée par l'utilisation du dispositif tel qu'un autocollant 5ó présentant éventuellement une languette de préhension 57 et permettant de tenir efficacement refermée la languette 1 après une première utilisation.
Le film 10 peut présenter, au voisinage des régions 2, une direction préférentielle de déchirement qui est transversale, ce qui permet l'ouverture de la languette 1 par déchirement le long des régions 2.
L'ouverture peut être facilitée par deux encoches repérées 58 pratiquées sur le bord 12 du film 10, au voisinage des régions 2, permettant d'amorcer un déchirement du film 10 le long des régions 2.
L'ouverture de la languette 1 par déchirement le long des régions 2 ne détériore pas l'emballage et est compatible avec sa refermeture satisfaisante.