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NOUVEAUX DISPOSITIFS DE CONTROLE D'ACCES OU DE TEMPS D'OCCUPATION, APPLICABLES AUX AIRES DE STATIONNEMENT
La présente invention a pour objet de nouveaux dispositifs de contrôle d'accès ou de temps d'occupation, applicables en particulier au stationnement des véhicules, à l'utilisation d'équipements, à la distribution de produits, à l'accès à des lieux divers et autres opérations payantes en dehors de la présence sur place d'un préposé ou d'un appareil à prépaiement. Dans le cas du stationnement automobile, par exemple, les nombreux distributeurs de fiches nécessaires représentent un important investissement en personnel et en matériel. Dans ce qui suit, sans que cela soit limitatif des champs d'application, on se référera au stationnement automobile qui représente un domaine d'application particulièrement significatif.
Les dispositifs les plus fréquemment utilisés à la date de dépôt de la présente demande sont des parcmètres à prépaiement par pièces ou cartes de crédit délivrant des fiches mentionnant entre autres l'heure limite à respecter, que l'on placera dans le véhicule, de préférence derrière le pare-brise pour contrôle par les agents préposés à cet effet.
Les inconvénients en sont évidents notamment pour le conducteur que l'on contraint à une série d'opérations, et pour la commune du lieu qui doit investir en matériel coûteux et en personnel d'entretien et de perception des pièces encaissées.
Il existe aussi des dispositifs autonomes, également visibles derrière les pare- brise, réglés par l'automobiliste quittant son véhicule et à prépaiement par cartes à puces ou équivalents, mais ces dispositifs posent des problèmes complexes pour passer d'une localité à une autre ou lorsqu'on doit appliquer des tarifs préférentiels.
La présente invention a pour but, notamment, de simplifier les opérations à exécuter par le conducteur. de supprimer à terme les parcmètres, d'autoriser une modulation de la tarification et d'effectuer des paiements centralisés.
Pour schématiser, le conducteur d'un véhicule peut téléphoner à un opérateur de la compagnie téléphonique ou autre organisation équivalente ou spécialisée, lui
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donner les références et la durée de stationnement, ainsi que ses propres références, l'opérateur envoyant à un récepteur placé dans le véhicule les données codées validant le stationnement pour la durée prévue, qui seront décodées et affichées de façon à être accessibles à l'agent contrôleur. L'administration dont dépend l'opérateur ajoute alors sur la facture du demandeur le montant dû pour le stationnement et crédite le détenteur de l'aire de stationnement, généralement la commune. Cela sous-entend que cette dernière, sur le territoire de laquelle stationne le véhicule, a passé un accord avec l'administration ou la compagnie des téléphones.
L'usager voit donc sa facture de téléphone augmentée du montant correspondant. On peut également régler en donnant ses références de carte téléphonique, à puce ou de carte bancaire et débiter le compte périodiquement ou au coup par coup.
A cette fin, selon la présente invention, l'utilisateur automobiliste appelle, de son véhicule ou à proximité, par tout téléphone ou autre moyen automatique de télécommunication à sa disposition, un opérateur à qui il précise des références personnelles, le lieu de stationnement, et s'il la prévoit l'heure limite de stationnement ; s'il l'ignore, il y aura prolongation soit sur nouvel appel de sa part, soit automatiquement, dans des limites forfaitairement définies ou jusqu'à nouvel appel demandant l'arrêt des prolongations. Il est également possible que la demande soit effectuée par une personne autre que l'automobiliste, par exemple par un préposé d'un magasin prenant en charge le stationnement des clients.
Dans toute la présente demande, par opérateur on entend une intelligence humaine ou artificielle telle qu'un répondeur automatique répondant à l'appel et demandant d'envoyer grâce aux touches du clavier téléphonique ou équivalent, les données chiffrées relatives à l'aire de stationnement, à la durée de stationnement demandée et au demandeur, automobiliste ou autre.
L'opérateur envoie à un appareil récepteur placé dans le véhicule les données qui seront affichées de façon accessible à l'agent contrôleur. Ces données peuvent être affichées en clair, ou sous forme codée ou encore mémorisées de toute autre façon, dès lors que l'agent contrôleur dispose d'un appareil portatif lui permettant de vérifier l'information recherchée.
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L'invention comprend donc essentiellement un dispositif de contrôle d'accès ou de temps d'occupation qui enregistre les données relatives à la zone d'utilisation, les données relatives au demandeur et, éventuellement, à la durée d'utilisation demandée, caractérisé par le fait qu'un dispositif d'émission et de réception permet à l'utilisateur de communiquer ces données à un opérateur disposant d'un ensemble serveur enregistrant lesdites données, les traitant et émettant des données d'activation vers la partie réceptrice dudit ensemble émetteur-récepteur qui affiche les données de contrôle validées par l'ensemble serveur sur la base des données du demandeur.
Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif est caractérisé par le fait que l'ensemble serveur présente un composant totalisateur gérant les aspects comptables des opérations. Un tel calculateur inclut en mémoire toutes les données tarifaires dépendant entre autres des aires d'utilisation, calculant le prix à payer pour la durée d'utilisation demandée, et totalisant, d'une part, les montants successifs des durées d'utilisation à débiter sur le compte d'un même demandeur, et, d'autre part, à créditer le compte de la commune ou autre organisme détenteur de l'aire de stationnement.
Selon une autre caractéristique, le dispositif est caractérisé par le fait que les données relatives à l'aire d'utilisation sont constituées par un numéro d'identification, par exemple affiché sur place, que l'ensemble serveur traduit en une clef de codage d'aire selon les données d'une mémoire contenant les correspondances entre numéros et clefs. Les données ainsi obtenues sont codées par un premier dispositif de codage recevant des données en provenance d'une horloge après formatage, ledit dispositif de codage fournissant un message d'activation d'aire.
De même, les données relatives au demandeur sont constituées par un numéro d'identification que l'ensemble serveur traduit en une clef de codage de demandeur selon les données d'une mémoire contenant les correspondances entre numéros et clefs. Les données ainsi obtenues peuvent être éventuellement codées par un second dispositif de codage recevant les références du dispositif demandeur et le message d'activation d'aire en provenance du premier dispositif de codage,
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ledit second dispositif de codage fournissant un message d'activation du dispositif demandeur.
Ce second codage n'est cependant pas nécessaire si le réseau de transmission du message d'activation du dispositif demandeur est déjà sécurisé.
On remarquera par ailleurs que les références du demandeur peuvent être automatiquement détectées à la réception, ce qui est le cas pour le numéro téléphonique du demandeur. Il peut en aller de même pour les références de l'aire qui peuvent être localisées automatiquement.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le totalisateur assure la gestion comptable, totale ou partielle, des opérations : il reçoit le message d'activation de dispositif demandeur, la durée d'activation demandée et les données en provenance de l'horloge ; il traite ces données avec les tarifs extraits de la mémoire correspondant à l'adresse de l'aire considérée, puis, d'une part il additionne le montant calculé au total à débiter sur le compte du demandeur et à créditer sur le compte du détenteur de l'aire, d'autre part, il envoie séquentiellement à l'émetteur de messages codés le message activant le dispositif télé-afficheur.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif télé-afficheur reçoit, de l'émetteur de messages codés, ce message d'activation qu'il décode et affiche en clair ou non.
L'ensemble serveur peut comprendre un ou plusieurs des éléments constitutifs suivants :
EMI4.1
- un serveur d'appel recevant les données du demandeur, - un serveur distant du serveur d'appel qui comprend le totalisateur, - un serveur local traitant notamment les données d'aire.
L'opérateur peut être une intelligence humaine ou artificielle telle qu'un répondeur automatique demandant la transmission des données du demandeur à l'aide du clavier du dispositif d'appel et les distribuant aux éléments intéressés de l'ensemble serveur.
Selon certaines variantes, on prévoit du côté du demandeur des dispositifs d'aide à la transmission des données, d'authentification, de sécurité ou même de paiement. L'authentificateur peut être immatériel comme un numéro de code
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donné par le demandeur à l'opérateur ou être concret, par exemple en résultant de tout moyen matériel de contrôle comme un lecteur de code magnétique. Le code est envoyé à l'émetteur-récepteur et télé-afficheur qui le transmet à l'opérateur (s), lequel en tiendra compte dans ses opérations de validation. Un dispositif de décodage supplémentaire du dispositif de sécurité peut également communiquer dans les deux sens avec l'émetteur-récepteur et télé-afficheur. On peut également prévoir un dispositif de paiement qui inter-communique dans les deux sens avec le dispositif de décodage.
Un tel dispositif de paiement peut être un lecteur de carte à puce qui identifie la carte et en communique les références dans un sens, puis reçoit, dans l'autre sens, l'ordre de débit du montant calculé par le totalisateur.
L'ensemble du dispositif conforme à l'invention comprend donc essentiellement :
EMI5.1
- un premier dispositif émetteur d'appel du demandeur, - un premier dispositif récepteur par un opérateur au sens large défini ci-dessus, - au moins un dispositif de traitement des informations reçues faisant intervenir des codages propres au demandeur et à l'aire de stationnement permettant ainsi une identification non falsifiable des différents ordres reçus,
EMI5.2
- un deuxième dispositif émetteur envoyant les données codées ainsi obtenues, - un deuxième dispositif récepteur sur le véhicule desdites données codées, - un dispositif d'affichage des données de contrôle, en clair après décodage ou sous toute forme accessible à l'agent contrôleur, disposant, si besoin est,
d' - un dispositif d'affichage en clair des données pouvant comprendre les unités de réception et de décodage nécessaires.
On peut y adjoindre d'autres dispositifs d'aide à la transmission des données, d'authentification, de sécurité ou de paiement direct.
Selon l'invention, le conducteur d'un véhicule qu'il désire garer sur une aire de stationnement payant dispose à bord ou au voisinage de son véhicule d'un ensemble constitué essentiellement par des unités respectivement émettrice, réceptrice, décodeuse, afficheuse. et, selon des variantes ces diverses unités peuvent être réparties en plusieurs ensembles interconnectés.
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De son côté, l'opérateur dispose d'un ensemble constitué essentiellement par des unités respectivement réceptrice, émettrice, identificatrice de codes, codeusedécodeuse, et d'une horloge ; et, selon des variantes, ces diverses unités et cette horloge peuvent être réparties en plusieurs ensembles interconnectés, pouvant eux-mêmes être disposés en des lieux différents, comme on le montrera dans la description qui va suivre.
Il est évident que certaines de ces unités peuvent être de tout type adéquat et, en particulier classique, comme un émetteur et un récepteur téléphoniques ou une horloge ; on peut faire également appel à des banques de données de type nouveau ou classique, dans lesquels on enregistrera les données à emmagasiner en mémoire vive ou en mémoire morte.
On soulignera également le fait que l'invention trouve son application sur les aires de stationnement payant de tous véhicules terrestres, maritimes ou aériens, et dans tous les cas où un utilisateur doit verser un montant en fonction d'une durée d'utilisation. On peut ainsi concevoir des utilisations d'équipements, des distributions de produits, ou des accès à certains lieux, notamment en cas d'absence de personnel sur place, par exemple la nuit.
Pour mieux faire comprendre les caractéristiques techniques et les avantages de la présente invention, on va en décrire des exemples de réalisation, étant bien entendu que ceux-ci ne sont pas limitatifs quant à leur mode de mise en oeuvre et aux applications qu'on peut en faire.
On se référera aux figures suivantes qui représentent respectivement et schématiquement :, la figure 1, un diagramme synoptique du traitement des données conforme à l'invention, la figure 2, un schéma-bloc d'un premier dispositif conforme à l'invention ; la figure 3, un schéma-bloc d'un deuxième dispositif conforme à l'invention ; la figure 4, un schéma-bloc d'un troisième dispositif conforme à l'invention ; la figure 5, un schéma-bloc d'un quatrième dispositif conforme à l'invention ; la figure 6, un schéma-bloc d'un cinquième dispositif conforme à l'invention ; la figure 7, un schéma-bloc d'un sixième dispositif conforme à l'invention ; la figure 8, un schéma-bloc d'un septième dispositif conforme à l'invention ;
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la figure 9, un schéma-bloc d'un huitième dispositif conforme à l'invention ;
la figure 10, un schéma-bloc dun neuvième dispositif conforme à l'invention ; la figure 11, un schéma-bloc d'un dixième dispositif conforme à l'invention.
Si l'on se reporte à la figure 1, le numéro d'identification de l'aire de stationnement (NIA) est reçu en 1 à partir duquel une banque de données va déduire en 2 une clef de codage d'aire (CCA) ; celle-ci et les données en provenance de l'horloge 3, formatées en 4, sont traitées dans un premier dispositif de codage 5 qui fournit en 6 un message d'activation d'aire (MAA) ; de préférence, ce message (MAA) inclut, en plus du codage le numéro d'identification d'aire (NIA) en clair.
Par ailleurs, le numéro d'identification du dispositif demandeur (NID) est reçu en 7, à partir duquel une banque de donnée va déduire en 8 une clef de codage de dispositif (CCD), celle-ci et le message d'activation d'aire (MAA) issu de 6 sont traitées dans un deuxième dispositif de codage 9 qui fournit en 10 un message d'activation du dispositif demandeur (MAD). Ce dernier inclut, en plus du codage, le numéro d'identification d'aire (NIA) en clair issu du message (MAA) et le numéro d'identification du demandeur (NID), également en clair.
Les banques de données ci-dessus mentionnées contiennent des tables de correspondances numériques NIA1CCA et NID/CCD qui sont enregistrées au démarrage de l'installation et remises périodiquement à jour.
De plus, comme cela a été mentionné plus haut, on peut omettre le deuxième dispositif de codage, dès lors que la sécurité est suffisamment assurée.
La durée d'activation du dispositif demandeur (DAD) reçue en 11, conjointement avec l'horloge 3 et le message d'activation du dispositif demandeur (MAD), agit sur le totalisateur de durée d'activation du dispositif demandeur (TAD) 12 qui a essentiellement pour rôle de gérer les aspects comptables et de valider les ordres d'affichage. Pour ce faire, il additionne les montants des durées de stationnement calculés en appliquant à la durée demandée (DAD) les tarifs portés dans une mémoire où sont enregistrées les diverses tarifications des diverses aires de stationnement. et en particulier de celle dont les références (NIA) sont incluses dans le message (MAD).
Chaque montant est débité sur le compte du
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demandeur, qui n'est pas nécessairement l'utilisateur comme cela a été noté plus haut, et crédité sur le compte du détenteur de l'aire de stationnement.
L'émission du message d'activation du dispositif demandeur (MAD) est validée périodiquement, grâce à la commande périodique de validation issue du totalisateur (TAD) 12, qui fonctionne ainsi en séquenceur, et orientée vers le dispositif d'émission de messages codés (EMC) 13 qui connaît l'adresse de réception, c'est-à-dire le demandeur et son aire, grâce aux numéros d'identification respectifs (NID) et (NIA) inclus en clair dans le message (MAD).
Le message d'activation du dispositif demandeur (MAD) est ainsi émis vers le récepteur dont dispose le conducteur. Ce message (MAD) diffère du message (MAD non souligné) en ce qu'il peut ne plus inclure les numéros d'identification (NIA) et (NID), dès lors qu'ils ne sont plus nécessaires en aval, comme ce sera le cas dans tous les exemples de réalisations ci-dessous décrits. Comme on le verra ci-après, ce dernier message est décodé et affiché sous l'une des diverses formes énumérées ci-après.
Dans la description des figures suivantes, on utilisera les mêmes sigles que ceux utilisés ci-dessus, pour les mêmes éléments ou données.
A la figure 2 est représentée une première forme de réalisation de l'invention.
Le dispositif d'appel d'activation 20 qui permet au conducteur de demander l'activation de son récepteur télé-afficheur 21, peut être un simple téléphone, portable ou non. Le demandeur peut ainsi donner : - le numéro d'identification de l'aire (NIA), - le numéro d'identification de demandeur (NID) et - la durée d'activation demandée pour le stationnement (DAD), que le demandeur pourra éventuellement prolonger par un nouvel appel ; on notera que le demandeur peut ne pas fixer cette durée, auquel cas le renouvellement tacite de la durée sera automatique jusqu'à nouvel appel du demandeur mettant fin à ces renouvellements ; on notera également que le demandeur n'est pas nécessairement l'automobiliste, mais peut être un tiers, tel qu'un magasin prenant en charge le stationnement des clients.
Ces diverses données reçues par l'opérateur de réseau en 22 dans son serveur unique, sont donc essentiellement les suivantes :
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- le numéro d'identification de l'aire de stationnement (NIA) qui se trouve affiché sur chaque aire pour être lu aisément par les automobilistes, est transformé grâce à un dispositif mémoire de données (détenant toutes les correspondances NIA/CCA) en une clef de codage d'aire (CCA) transmise au premier dispositif de codage qui reçoit par ailleurs. après passage dans un dispositif de formatage, les données nécessaires en provenance de l'horloge et émet un message d'activation d'aire (MAA) incluant le numéro d'identification d'aire (NIA) en clair ; comme ce sera le cas dans tous les exemples de réalisation ci-dessous décrits.
- le numéro d'identification de demandeur (NID) est transformé grâce à un second dispositif mémoire de données (détenant toutes les correspondances NID/CCD) en une clef de codage de demandeur (CCD) transmise au deuxième dispositif de codage (non indispensable dans certains cas, comme on l'a indiqué plus haut et comme ce sera le cas dans tous les exemples ci-dessous), qui reçoit par ailleurs le message d'activation d'aire (MAA) et émet le message d'activation du dispositif demandeur (MAD) qui inclut les numéros d'identification d'aire (NIA) et de dispositif demandeur (NID) en clair, comme ce sera le cas dans tous les exemples de réalisation ci-dessous décrits.
- la durée d'activation demandée (DAD) est portée en mémoire et va permettre sous la commande de l'horloge de périodiquement incrémenter le compte totalisateur du prix de durée de stationnement (TAD) qui applique à la durée demandée le tarif extrait d'une mémoire dans laquelle sont enregistrés tous les tarifs de toutes les aires ; le signal de message d'activation du dispositif demandeur (MAD) est ensuite transmis à un dispositif d'émission de message codé (EMC), validant ainsi l'émission du message d'activation (MAD) pour un nouvel incrément de durée. Cette durée périodique peut être par exemple d'un quart d'heure ou d'une demi-heure.
Il y a donc prolongation périodique de la durée autorisée de stationnement jusqu'à épuisement de la durée demandée. Cela sous-entend qu'il n'est pas nécessaire d'afficher le délai limite prévu dès lors que la validation est indiquée, ce qui simplifie les opérations et ne tient informé, en dehors du demandeur, que l'agent contrôleur qui dispose d'un récepteur afficheur similaire à celui de l'automobiliste, ce qui augmente la sécurité du véhicule.
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Ces données sont transmises au télé-afficheur 21 qui comprend essentiellement un récepteur du message d'activation (MAD) qui le transmet à un dispositif de décodage sur la base de la clef de codage de demandeur (CCD) qui transmet au dispositif d'affichage du message d'activation d'aire (MAA) restitué par le décodage.
Ce dispositif peut afficher : - soit le délai limite de stationnement en clair, - soit la simple indication que la durée périodique en cours est bien validée, - soit une indication codée déchiffrable par l'agent contrôleur, - soit ne rien afficher de manière permanente, l'agent contrôleur disposant d'un appareil provoquant l'affichage ou la transmission du code.
Différentes techniques peuvent être utilisées pour réaliser le codage des informations et, en particulier dans le cas d'utilisation d'algorithme non symétrique, la clé de codage (CCD) au niveau du serveur 22 peut être différente de celle qui sera nécessaire au décodage par le télé-afficheur 21. Cette remarque est valable pour l'ensemble des exemples décrits dans ce document.
Comme on le verra plus loin en détail, on notera que le dispositif d'appel pour demander l'activation 20 et le télé-afficheur 21 peuvent être réunis dans un seul appareil qui peut être fixé dans le véhicule, pour autant que le dispositif d'affichage soit lisible de l'extérieur et que le conducteur puisse communiquer avec l'opérateur.
La figure 3 représente un deuxième exemple de mise en oeuvre de l'invention, variante du dispositif de la figure 2.
On retrouve ici les mêmes sigles qu'aux figures précédentes ; on va donc décrire ici ce qui diffère de l'ensemble du dispositif de la figure 2 dont le serveur unique 22 se trouve, à la figure 3, divisé en un serveur d'appel 30 et un serveur 31 pouvant être distant du premier ; par exemple, si l'automobiliste est abonné d'une région ou d'un opérateur différents de ceux du serveur d'appel 30.
Le traitement des données est le même qu'à la figure 2.
On notera que le message d'activation d'aire (MAA) issu du serveur d'appel 30 est envoyé au serveur distant 31, sous le contrôle du dispositif mémorisant la durée d'activation demandée (DAD), lui-même périodiquement déclenché par
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l'horloge, ce qui décrémente la durée demandée enregistrée en mémoire. Parallèlement au message (MAA), le numéro d'identification de dispositif demandeur (NID) est transmis au serveur distant 31.
On notera également que dans le mode de réalisation présent et dans tous les suivants où on recourt à plusieurs serveurs, il est prudent de prévoir un codage, en amont et un décodage en aval, des messages circulant sur les interconnections entre serveurs pour éviter fraudes et autres interventions extérieures perturbatrices.
Dans le serveur distant 31, le message d'activation d'aire (MAA) déclenche le fonctionnement périodique du totalisateur de durée d'activation du dispositif demandeur (TAD) et, d'autre part est transformé en message d'activation du dispositif demandeur (MAD). Dans ce même serveur, le totalisateur (TAD) reçoit les données suivantes : - le numéro d'identification (NIA) inclus dans le message (MAA) qui lui indique l'aire et donc l'adresse du tarif applicable, - la durée d'activation demandée (DAD) permettant ainsi le calcul des prix sur la base du tarif en mémoire dans le totalisateur (TAD), - et le message d'activation de dispositif demandeur (MAD) séquentiellement reçu qui commande les incrémentations successives.
Le message d'activation du dispositif demandeur (MAD) est ensuite transmis par le totalisateur (TAD) au dispositif émetteur de messages codés (EMC) du serveur d'appel 30 qui l'émet \ers le télé-afficheur 32 sous la forme (MAD) qui, comme précédemment ne nécessite plus d'inclure les numéros d'identification (NIA) et (NID) devenus inutiles en aval.
A la figure 4 qui représente un troisième exemple de mise en oeuvre de l'invention, les serveurs sont di\ risés en trois :
EMI11.1
- le serveur d'appel 40 qui reçoit l'appel et ses données (NIA), (NID) et (DAD), et émet le message (MAD) \ers le télé-afficheur, - le serveur local 41 et - le serveur distant 42 identique à celui de la figure 3.
On constate que le sen eur d'appel 30 de la figure 3 est divisé en deux à la figure 4 : le serveur local 41. à partir du numéro (NIA) reçu du serveur d'appel 40
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et des données de l'horloge formatées fournit, après codage, le message (MAA) au serveur d'appel 40.
Le reste de cet exemple de réalisation est équivalent au dispositif de la figure 3 : le dispositif d'appel d'activation 43 et le télé-afficheur 44 correspondent respectivement aux références 32 et 33 de la figure 3.
A la figure 5, le quatrième exemple de réalisation représenté est voisin de celui de la figure 4, mais dans ce cas : - le serveur d'appel 51 reçoit, du dispositif d'appel d'activation 53, les numéros d'identification (NIA) et (NID), qu'il envoie au serveur local 50 ; - le serveur local 50 transmet le message (MAA) incluant toujours le numéro (NIA), le numéro d'identification (NID) et les références du serveur d'appel (SA) directement au serveur distant 52 ; - le serveur distant 52 transmet le message (MAD) au serveur d'appel 51 qui émet (MAD) vers le télé-afficheur 54 comme à la figure 4.
La figure 6 représente un cinquième exemple de réalisation de l'invention qui est une variante du dispositif de la figure 3.
La fonction du serveur d'appel 30 est prise en charge par le serveur local 61, tandis que serveur distant 62, dispositif d'appel d'activation 63 et télé-afficheur 64 sont équivalents de ceux de la figure 3, respectivement 31,32 et 33.
La différence essentielle réside dans le fait que le serveur d'appel 60, selon le présent exemple, se contente de transmettre au serveur local 61 les numéros d'identification (NIA) et (NID) et la durée d'activation demandée (DAD).
Les figures 7 et 8 représentent des variantes de réalisations de l'invention selon lesquelles le ou les serveurs peuvent être ceux des divers exemples cités ci-dessus, mais où les différences portent essentiellement sur des variantes du côté du demandeur :
A la figure 7, selon un sixième exemple de réalisation, le télé-afficheur et l'émetteur d'appel ne font plus qu'une seule et même unité 70 pouvant être montée dans le véhicule. Le fonctionnement est le même que précédemment décrit selon le ou les serveurs choisis.
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A la figure 8, selon un septième exemple de réalisation, le télé-afficheur 70 de la figure précédente est divisé en deux parties, un télé-afficheur 80 et un émetteurrécepteur 81 : - la partie émission des numéros d'identification (NIA) et (NID), et de la durée d'activation demandée (DAD), - la partie réception du message d'activation du dispositif demandeur
Ces deux parties fonctionnent comme dans tous les exemples précédents.
La partie réception transmet le message (MAD) au télé-afficheur 80 qui décode et affiche comme dans tous les exemples précédents.
Les figures 9,10 et 11 présentent des variantes selon lesquelles on introduit du côté du demandeur des dispositifs d'aide à la transmission des données, d'authentification, de sécurité et même de paiement, dispositifs destinés à coopérer avec les ensembles serveurs conformes à l'invention schématiquement représentés sur ces figures sous le nom opérateur (s) du réseau .
A la figure 9, dans une huitième variante, on retrouve les éléments de la figure 7 auxquels est adjoint l'authentificateur 92 ; l'émetteur-récepteur télé-afficheur 91 est l'équivalent de l'ensemble 70 de la figure 7 et l'opérateur (s) du réseau 90 est l'équivalent de l'ensemble 71. L'authentificateur 92 peut être immatériel comme un numéro de code donné par le demandeur à l'opérateur ou résulter de tout moyen matériel de contrôle comme un lecteur de code magnétique. Cet authentificateur d'appel d'activation (AAA) 92 envoie son code à l'émetteurrécepteur et télé-afficheur 91 qui le transmet à l'opérateur (s) 90, lequel en tiendra compte dans sa validation du message final (MA. J2).
En variante, le dispositif d'authentification peut également comporter une interface destinée à faciliter l'envoi des données (NIA, NID, DAD, AAA) par le demandeur. Cette interface peut. par exemple, consister en un générateur de tonalités téléphoniques (standard DTMF), intégré ou non dans le télé-afficheur.
A la figure 10, dans une neuvieme variante, le dispositif est le même que celui de la figure 9, mis à part le décodage supplémentaire (CCD) du dispositif de sécurité 102 qui communique dans les deux sens avec l'émetteur-récepteur et télé-afficheur 101, recevant, d'une part. les données du récepteur du message
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(MAP) provenant des serveurs de 1" opérateur 100, et envoyant d'autre part ses données à l'affichage (MAA).
A la figure 11, dans une dixième variante, on retrouve le dispositif de la figure 10, avec toutefois un dispositif de paiement prévu dans le dispositif de sécurité et de paiement 112, qui communique dans les deux sens avec le dispositif de décodage (CCD). Le dispositif de paiement peut être un lecteur de carte à puce qui identifie la carte dans un sens puis la débite dans l'autre sens du montant calculé par le totalisateur-calculateur (TAD) de l'ensemble serveur 110 de l'opérateur de réseau. Dans certaines configurations, ce dispositif de paiement peut être pourvu d'une horloge interne.
Il est évident que, sans sortir du cadre de la présente invention, l'homme de l'art peut concevoir de nombreuses variantes équivalentes et d'autres applications des dispositifs conformes à l'invention.