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Installation pour le teillage et la préparation du lin
EMI1.1
------------------------------------------------------ L'invention concerne une installation pour le teillage et la préparation du lin par un broyage du lin et par la séparation des parties ligneuses des fibres du lin.
De plus en plus la culture du lin est recommandée pour une variante de prodution végétale dans l'agriculture. Le lin peut être utilisé dans les domaines les plus différents.
Par exemple il peut être employé dans le secteur textile, par exemple pour la fabrication de toiles de lin, pour des cordes et autres. De plus sa mise en oeuvre en vue de remplacer l'amiante est recherchée. Des fibres de lin mélangées au papier permettent d'obtenir une augmentation correspondante de la stabilité et/ou une plus grande résistance à la rupture du papier.
Cependant la séparation des fibres de lin de la paille de lin est problématique et laborieuse. La technique connue jusqu'à ce jour pouur la récolte comprend les opérations comme arracher, retourner, égrener et presser. En premier lieu il est nécessaire de laisser le lin récolté pendant environ quatre à six semaines sur le champ pour obtenir le rouissage par la rosée du lin arraché. Le processus de rouissage par la rosée est dû à l'action de petits champignons toujours présents sous forme de mycélium dans
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la paille du lin. Sous l'influence alternée de la chaleur et de l'humidité les spores des champignons germent très rapidement et se nourrissent des matières pectiques des tiges de lin. Après environ deux semaines la paille de lin doit être retournée et le rouissage est seulement achevé après quatre à six autres semaines.
Cette longue période de stockage sur le champ est toutefois problématique, en particulier à cause des risques d'ordre météorologique.
Si, par exemple, il pleut vers la fin du rouissage, la paille ne peut être mise en grange au moment voulu car elle pourrirait à l'état humide. Cela signifie que l'opération du rouissage se poursuivrait et que les fibres seraient attaquées. Dans ce cas on parle d'un rouissage excessif. Avec des conditions météorologiques très mauvaises la totalité de la récolte de lin peut être même perdue.
Un autre désavantage du rouissage par la rosée est l'épaisseur des javelles fortement limitée du fait du procédé, laquelle ne peut pas toujours être respectée en cas de récoltes abondantes. Un autre inconvénient est que suite à la longue période de stockage les mauvaises herbes peuvent proliférer dans les champs en question et de ce fait les labours d'automne peuvent subir un certain retard.
La préparation ultérieure comprend le broyage et le
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vannage dans des vans ainsi que le peignage pour la préparation pour la filature.
Les vans connus sont étudiés pour le traitement du lin roui et fournissent à la sortie des poignées enlevées à la main, essorées et mises en balles. Avec ce procédé il s'ensuit un fort taux d'étoupe, c-à-d de courtes fibres entremêlées.
Le lin vanné ainsi collecté doit principalement être l'objet d'un peignage et d'opérations ultérieures pour pouvoir ensuite être utilisé, par exemple, dans le secteur textile. Jusqu'à ce jour l'alimentation du peigne avec les poignées se faisait manuellement et, avec le peignage, était une. des opérations les plus coûteuses sur le plan main d'oeuvre lors de la préparation du lin. Un autre désavantage est que ce procédé convient seulement pour l'obtention de fibres longues.
En conséquence la présente invention a pour but de simplifier le teillage et la préparation du lin, en particulier d'accélérer la séparation des fibres de lin et de la réaliser avec une mise en oeuvre moindre.
Selon la présente invention ce problème est résolu en amenant, après l'égrènement, les balles de lin à l'aide d'un dispositif d'alimentation à une broyeuse, composée de
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plusieurs rouleaux coopérant, le lin passant sur un secoueur intermédiaire ou final, et ensuite les fibres de lin sont alignées et liées sous forme d'un écheveau.
Avec le procédé selon l'invention il est possible de teiller en continu le lin vert sans le rouissage préalable qui demande beaucoup de temps et de le transformer en ruban pour le filage, ledit ruban étant ensuite déposé, par exemple dans des pots de filature, des sacs de transport, des rouleaux ou des bobines.
De cette façon une transformation industrielle est possible en l'espace d'un délai plus court et sans arand risque d'ordre météorologique et ce sans des dispositifs sophistiqués. Le ruban pour le filage ainsi obtenu peut être transporté de suite pour l'utilisation prévue.
Dans une exécution selon l'invention il peut être prévu que le dispositif d'alimentation est doté d'un dispositif d'égrènement en forme de peigne et mobile transversalement à la direction de l'avance du lin.
Vu le déplacement transversal du dispositif d'égrènement les graines sont pratiquement enlevées aux peignes.
Il peut être prévu d'une façon simple que le dispositif d'égrènement en forme de peigne présente une bande sans
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fin en rotation, une chaîne ou autre d'ou plusieurs chevilles disposées l'une près de l'autre à un faible intervalle font saillie vers l'extérieur.
Dans ce cas il est seulement nécessaire que la vitesse de rotation du dispositif en forme de peigne soit adaptée à la vitesse d'avance de traitement du lin.
Un simple dispositif d'alimentation et/ou de transport pour le traitement du lin peut être étudié pour que le dispositif d'alimentation présente au moins une paire de rouleaux d'entrée disposés l'un au-dessus de l'autre et dont les axes sont verticaux et/ou placés transversalement à la direction d'avance du lin, et qui coopèrent avec un dispositif de transport disposé transversalement au dispositif d'avance de traitement du lin dans l'installation.
D'une façon avantageuse deux paires de rouleaux d'entrée disposés l'un au-dessus de l'autre sont généralement prévues avec un faible intervalle dans la direction de l'avance, les axes des rouleaux disposés l'un au-dessus de l'autre étant éventuellement placés dans une faible position oblique vis-à-vis l'un de l'autre, à savoir pour que l'entrefer d'entrée entre les rouleaux se rétrécisse, ce pour une meileure entrée du lin sur le côté.
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L'entrée du lin est facilitée si au droit des rouleaux d'entrée, de préférence entre deux paires de rouleaux placées avec un intervalle, un dispositif de transport transversal est monté entre ces paires de rouleaux. Si nécessaire un dispositif de transport transversal, par exemple sous forme de vis de transport avec des axes en direction transversale à la direction d'avance de traitement du lin peut être installé en supplément ou en son lieu et place.
Par exemple, le dispositif de transport transversal peut, d'une façon avantageuse, comporter par exemple une bande en rotation, une chaîne ou autre dotée d'éléments en forme d'aubes qui sont déplacés transversalement à la direction d'avance de traitement et ainsi introduisent le lin entrant latéralement dans l'installation entre les rouleaux d'alimentation d'oû il est transporté à angle droit ou, selon la place disponible, en position oblique dans la direction d'avance de traitement.
La broyeuse peut se composer d'un grand nombre de rouleaux broyeurs placés par paires l'un au-dessus de l'autre et coopérant et installés les uns derrière les autres dans la direction d'avance. En vue d'une séparation optima et rapide des parties ligneuses des fibres de chanvre les surfaces des rouleaux peuvent être dotées de nervures axiales, ou en spirale ou en chevrons, réparties sur la
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circonférence, leur nombre pouvant augmenter en direction de l'avance et leur taille et/ou leur hauteur diminuant en même temps. Cela signifie qu'après un traitement grossier au début ledit traitement devient de plus en plus fin. Les parties ligneuses sont simultanément séparées.
Cette séparation peut être encore amplifiée si lors d'une autre exécution de l'invention un dispositif d'aspiration ou de soufflage est prévu dans la broyeuse ou bien en aval de cette dernière.
Ce dispositif peut comprendre, par exemple, un tambour perforé qui tourne danns la direction de l'avance pour assurer le transport du lin, un dispositif de soufflage, par exemple une soufflante, étant installé à l'intérieur dudit tambour perforé.
Un secoueur avec dispositif de transport peut être placé derrière la broyeuse pour amplifier la séparation des parties ligneuses des fibres de chanvre.
A cet effet il peut être prévu qu'un secoueur avec dispositif de transport est monté en aval de la broyeuse et doté au moins d'une bande sans fin en rotation, une chaîne ou autre sur laquelle des barrettes sont placées transversalement à la direction d'avance du lin.
Un transport impeccable est possible s'il est prévu que vu
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dans la section transversale les barrettes accusent une forme triangulaire, une pointe du triangle étant orientée vers le lin à transporter.
Un bon transport avec un secouement simultané et le cas échéant un broyage de finition est réalisé si deux bandes, chaînes ou autres sans fin en rotation dotées de barrettes sont prévues l'une au-dessus de l'autre, si le lin est tiré entre les deux bandes ou chaînes et si au moins une des deux bandes, chaînes est dotés d'un vibrateur.
Les fibres de chanvre peuvent être ensuite alignées et ordonnées dans un dispositif à aiguilles en aval.
Une exécution avantageuse du dispositif à aiguilles peut consister à doter ledit dispositif à aiguilles de deux bandes, chaînes ou autres sans fin en rotation placées l'une au-dessus de l'autre, avec des rangées d'aiguilles orientées vers l'extérieur et s'étendant au moins approximativement en sens travers sur la largeur de la bande, les aiguilles des deux bandes de transport étant placées les unes vis-à-vis des autres pour qu'elles se croisent alternativement.
Les nombreuses aiguilles placées les unes à côté des autres et disposées en plusieurs rangées les unes derrière les autres, lesdites aiguilles se croisant grâce aux
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bandes en face l'une de l'autre, permettent d'obtenir des fibres dûment alignées et ordonnées. A cet effet la vitesse de déplacement des deux bandes est généralement adoptée plus lente que la vitesse des rouleaux d'accélération en aval qui peuvent servir à aligner les fibres de lin parallèlement dans le sens de la longueur et à les affiner.
Le liage pour obtenir un écheveau peut être réalisé en prévoyant deux bandes de transport sans fin en rotation placées l'une au-dessus de l'autre et entre lesquelles les fibres de lin passent, les deux bandes de transport étant dotées de secoueurs qui engendrent des secousses transversalement à la direction d'avance du lin.
Les fibres de lin sont tirées à travers la fente étroite entre les deux bandes de transport qui, à cette fin, accusent des surfaces généralement lisses ou à profil fin, les fibres étant serrées et liées par les mouvements transversaux.
L'épaisseur et/ou le poids de l'écheveau peut être réglé exactement à l'aide d'un équipement de réglage en aval.
Par exemple, dans une exécution selon l'invention, il peut être prévu que l'équipement de réglage comporte des galets ou rouleaux placés les uns derrière les autres avec un certain intervalle et tournant à une vitesse de rotation
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différente. Les vitesses de rotation différentes adoptées pour les rouleaux de l'équipement de réglage permettent d'allonger l'écheveau de fibres et ainsi de diminuer son épaisseur.
La dépose de l'écheveau de fibres sortant en continu de l'installation peut se faire d'une façon connue en soi à l'aide d'une bande de transport dans un empoteur connu en soi. Des bobineuses ou enrouleuses peuvent être utilisées au lieu d'un empoteur.
Ci-dessous des principes d'exemples d'exécution de l'invention sont décrits à la lumière du plan dans lequel : - la fig. 1 représente le principe de l'installation vu de côté - la fig. 2 est une vue en plan de l'installation selon la fig. 1 - la fig. 3 est une vue latérale du dispositif d'alimentation pour une balle de lin - la fig. 4 est une représentation à une plus grande échelle d'une partie de la broyeuse avec un dispositif de soufflage.
Dans l'installation selon l'invention une balle de lin 1 à teiller et à traiter est placée sur un convoyeur oblique 2 et ensuite les ficelles de colisage généralement
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existantes sont enlevées. Un rouleau d'entraînement 3 sur lequel la balle de lin est posée sur une face est prévu à une faible distance de l'extrémité inférieure du convoyeur oblique 2. L'autre point d'appui de la balle de lin 1 se trouve sur le convoyeur oblique 2 et de ce fait la balle de lin 1 se trouve dans un genre de logement prismatique.
Si le convoyeur oblique doté de manetons et simultanément le rouleau d'entraînement 3 sont enclenchés, la balle de lin 1, les ficelles de colisage étant déposées, se déroule et le lin mis à plat est transporté vers le haut et arrive dans la zone d'entrée d'un dispositif d'alimentation 5 avec un dispositif d'égrènement 4.
Le dispositif d'égrènement 4 possède une bande 7 sans fin en rotation transversalement à la directionn d'avance de traitement (voir la flèche 6 dans la fig. 1) d'où plusieurs chevilles 8 disposées, comme les dents d'un peigne, l'une près de l'autre font saillie vers le haut et sont déplacées transversalement à la direction d'avance de traitement. Si la balle de lin 1 est déposée sur le convoyeur oblique 2 pour que les graines se trouvent sur le côté arrière, c-à-d sur le côté en direction du dispositif d'égrènement 4, les graines sont enlevées aux chevilles 8 lors du déplacement simultané vers l'avant dans la direction d'avance de traitement (voir la flèche 6).
A ce moment le lin se trouve déjà dans le dispositif d'alimentation 5 qui transforme la direction de transport
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du convoyeur oblique 2 en une direction d'avance de traitement transversale.
Le dispositif d'alimentation 5 présente deux paires de rouleaux avec les rouleaux d'entrée 9 et 10 qui coopèrent l'un au-dessus de l'autre. Les axes de chaque paire de rouleaux coopérant ne sont pas parallèles mais légèrement obliques l'un vis-à-vis de l'autre, à savoir d'une manière telle que l'entrefer d'entrée se rétrécisse (voir la fig. 3).
Les rouleaux d'entrée 9 et 10 s'étendent essentiellement sur toute la largeur de traitement.
Entre les deux paires de rouleaux avec les rouleaux d'entrée 9 et 10 se trouve un dispositif de transport transversal qui se compose d'une chaîne 11 portant des éléments en forme d'aubes 12. La chaîne 11 avec les éléments en forme d'aubes 12 se déplace transversalement à la direction d'avance de traitement et introduit ainsi le lin sortant en haut du convoyeur oblique 2 entre les rouleaux d'entrée 9 et 10.
Pour une meilleure introduction et pour l'alignement une ou, le cas échéchant, deux vis de transport 13, chacune avec un axe disposé transversalement à la direction d'avance, peuvent être installées devant la première paire
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avant de rouleaux.
Du dispositif d'alimentation 5 le lin parvient aussi régulièrement que possible dans une broyeuse 14. La broyeuse 14 comporte un grand nombre de rouleaux broyeurs 15 placés par paires l'un au-dessus de l'autre et entre lesquels le lin à teiller passe.
Un ou plusieurs dispositifs d'aspiration ou de soufflage 16 peuvent être prévus entre les paires de rouleaux broyeurs. La fig. 4 représente un exemple d'exécution avec les rouleaux broyeurs 15 et un dispositif de soufflage 16.
Selon la fig. 4 les rouleaux broyeurs 15 peuvent être dotés. de nervures 17 transversales ou en spirale ou en chevrons réparties sur la circonférence. Alors que dans la zone d'alimentation les nervures 17 sur les rouleaux broyeurs 15 sont grossières et placées avec un grand intervalle, leur taille et leur forme diminuent dans la zone de l'extrémité de la broyeuse et leur nombre augmente.
Egalement dans la zone d'alimentation les nervures finissent en pointe et/ou accusent une section transversale triangulaire alors qu'elles sont arrondies dans la zone arrière. Les rouleaux broyeurs 15 placés les uns au-dessuus des autres sont réglables quant à leurs
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entrefers pour qu'une séparation optima des parties ligneuses et un transport optimum du lin soient réalisés.
Le dispositif de soufflage 16 représenté dans la fig. 4 présente un tambour perforé 18 qui tourne à la. vitesse d'avance du lin. A l'intérieur du tambour perforé est fixé un organe de soufflage 19 (caisson de soufflage) avec une soufflante non représentée.
Un secoueur avec dispositif de transport 20 est placé derrière la broyeuse 14.
Le secoueur et/ou le dispositif de transport 20 possède deux bandes de transport 21 sans fin en rotation placées au-dessus l'une de l'autre et dotées de rouleaux de renvoi, lesdites bandes de transport 21 portant des barrettes 22 transversalement à la direction de l'avance (flèche 6). Un espace libre entre les barrettes est prévu où les parties ligneuses détachées du lin peuvent tomber.
Alors que la bande de transport inférieure 21 sert uniquement pour le transport, les barrettes accusant une section transversale de forme triangulaire et une pointe du triangle étant orientée en direction du lin à transporter, la bande supérieure de transport 21 est logée dans un cadre et soumise à des vibrations par le moteur 23. si nécessaire, les barrettes des bandes de transport
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placées l'une au-dessus de l'autre peuvent s'engrèner et être presque en contact.
En aval du secoueur avec dispositif de transport est implanté un dispositif à aiguilles 24 qui se compose également de deux bandes de transport 25 sans fin, en rotation, placées l'une au-dessus de l'autre et dotées de rouleaux de renvoi.
Chaque bande de transport 25 est dotée d'un grand nombre d'aiguilles les unes à côté des autres et en plusieurs rangées les unes derrière les autres formant une espèce de râteau.
Les aiguilles 26 et la vitesse d'avance des deux bandes de transport 25 peuvent être adoptées pour que les aiguilles d'une rangée fassent saillie dans les aiguilles de deux rangées de la bande de transport opposée. De cette façon un alignement des fibres de lin est obtenu. Derrière le dispositif à aiguilles 24 est prévue une paire de rouleaux 27 pour accélérer le lin qui traverse le dispositif à aiguilles 24 avec une vitesse d'avance moindre.
Après la paire de rouleaux d'accélération est placée un dispositif pour le liage des fibres de lin. Il comporte deux bandes 28 disposées l'une au-dessus de l'autre et mises en rotation sans fin à l'aide de rouleaux de renvoi.
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Les bandes 28 accusent un très faible intervalle à travers lequel les fibres de lin sont introduites. Chacune des deux bandes 28 est placée dans un cadre 29 lequel, à l'aide d'un excentrique 30, crée un mouvement transversal au mouvement d'avance des fibres de lin. Il s'ensuit une friction et les fibres de lin forment un écheveau.
Il est à remarquer qu'avec l'installation selon l'invention la longueur des fibres n'a pas une importance particulière. Au contraire les fibres de lin peuvent former un ruban de lin"sans fin", à savoir indépendamment de la longueur des différentes fibres.
Les bandes 28 sont suivies d'un équipement de réglage 31.
L'équipement de réglage 31. peut, par exemple, comporter deux paires de rouleaux 32 l'une derrière l'autre, entre lesquelles l'écheveau formé avec les fibres de lin est introduit. Si, par exemple, la paire de rouleaux en aval tourne à une vitesse supérieure à celle de la paire de rouleaux à proximité des bandes 28, le ruban de lin aura une longueur plus grande et son poids sera diminué. Ainsi le poids et l'épaisseur et/ou la largeur des fibres de lin peuvent être réglés. Du dispositif de réglage 31 l'écheveau de lin arrive à l'aide d'une bande de transport, des rouleaux de renvoi 33 et un dispositif de dépose 34 avec un bras se déplaçant en conséquence dans un emporteur 35 où il est enroulé en forme de spirale.
Le
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fonctionnement du dispositif de dépose 34 pour un dépôt en spirale est connu en soi.
L'installation selon l'invention fonctionne comme suit : La balle de lin 1 déposée sur le convoyeur oblique 2 et ouverte est introduite entre les rouleaux d'entrée 9 et 10 à l'aide des éléments en forme d'aubes 12 et de la vis de transport 13, ls graines étant ensuite éliminées en liaison avec la direction d'avance de traitement selon la flèche 6 et le dispositif d'égrènement 4. Lors du passage à travers la broyeuse 14 les parties ligneuses du lin sont éliminées, ladite élimination étant amplifiée par le dispositif de soufflage 16. Le passage suivant à travers le secoueur avec dispositif de transport 20 permet l'évacuation des parties ligneuses encore présentes dans le lin.
Les fibres de lin entremêlées et exemptes dans une large mesure de parties ligneuses sont ensuite ordonnées et alignées, c-à-d un peignage a lieu.
Les bandes 28 en aval, entre lesquelles les fibres de lin alignées sont introduites, lient, grâce à leur mouvement transversal, les fibres de lin et l'écheveau sans fin est déposé dans l'empoter 35 après un réglage de son poids par l'équipement de réglage 31.
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Il est évident que les composants représentés de l'installationn ne sont décrits qu'à titre d'exemple. Dans le cadre de l'invention tout élément peut, à tout moment, être remplacé par un autre élément qui remplit la même fonction.
A la place d'une alimentation du lin d'un côté transversal à l'aide d'un convoyeur oblique et si les conditions en hauteur le permettent, une alimentation d'en haut directement au dispositif d'alimentation 5 avec les deux rouleaux d'enttrée 9 et 10 peut être réalisée. Egalement une alimentation de l'arrière est possible le cas échéant.
Si nécessaire le dispositif d'égrènement 4 peut être aussi doté d'un couteau oblique 36 (fig. 3) placé sur le côté opposé au convoyeur oblique 2. Le couteau oblique 36 se trouve alors dans une zone peu avant le rouleau de renvoi pour la bande sans fin en rotation 7. Si les chevilles 8 faisant saillie vers le haut n'ont éventuellement pas enlever des graines, lesdites graines sont coupées dès qu'elles parviennent dans la zone du couteau oblique pendant l'opération d'introduction. En même temps un certain alignement du lin a ainsi lieu.
Pour mieux agencer les couches de lin tombant de la balle 1 et en même temps pour presser un peu le lin, un rouleau
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de circuit 37 peut être placé (fig. 3) à une faible distance au-dessus du convoyeur oblique 2.