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Valérie Debord

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Valérie Debord
Illustration.
Valérie Debord en 2015.
Fonctions
Présidente du groupe Majorité régionale au conseil régional du Grand Est
En fonction depuis le
(7 ans, 1 mois et 9 jours)
Prédécesseur Jean Rottner
Vice-présidente du conseil régional du Grand Est[1]
En fonction depuis le
(8 ans, 10 mois et 25 jours)
Élection
Réélection
Président Philippe Richert
Jean Rottner
Franck Leroy
Porte-parole des Républicains

(1 an, 11 mois et 7 jours)
Avec Guillaume Larrivé
Guillaume Peltier
Brigitte Kuster
Président Nicolas Sarkozy
Laurent Wauquiez
Prédécesseur Sébastien Huyghe
Lydia Guirous
Successeur Lydia Guirous
Gilles Platret
Laurence Sailliet
Députée française

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 3e de Meurthe-et-Moselle
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Claude Gaillard
Successeur Hervé Féron
Biographie
Nom de naissance Valérie Andrée Yvette Debord
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Chaumont (Haute-Marne)
Nationalité Française
Parti politique UDF-CDS (1990-1995)
UDF-FD (1995-1998)
UDF (1998-2002)
UMP (2002-2015)
LR (2015-2024)
Conjoint Sébastien Huyghe
Diplômée de Université de Nancy

Valérie Debord (anciennement Valérie Rosso-Debord), née le à Chaumont (Haute-Marne), est une femme politique française.

Valérie Andrée Yvette Debord est née le à Chaumont dans le département de la Haute-Marne. Elle est la fille de Bernard Debord et de Simone Bilinski, attachée territoriale[2].

Après des études au lycée Frédéric Chopin de Nancy, elle suit les cours à la faculté de droit de Nancy et obtient une maîtrise de droit privé puis un diplôme d'études approfondies (DEA) d'histoire du droit[2].

Carrière professionnelle

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Valérie Debord commence sa carrière professionnelle en dirigeant l'Union régionale des associations de parents d'enfants déficients auditifs (Urapeda) Bourgogne à Dijon, de 1995 à 1998[2].

De 1998 à 2002, elle est déléguée territoriale chargée de la formation professionnelle, au conseil régional de Lorraine[2]. Elle est secrétaire générale de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) de Meurthe-et-Moselle de 2002 à 2004[2], puis est chargée de mission au conseil régional de Lorraine[2].

Parcours politique

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Son engagement politique commence en 1990 avec son entrée au syndicat étudiant CELF, elle adhère ensuite aux JDS (branche des jeunes du Centre des démocrates sociaux) dont elle devient la vice-présidente pour la Meurthe-et-Moselle en 1992.

Elle est ensuite présidente des Jeunes UDF de Meurthe-et-Moselle de 1998 à 2001. Élue adjointe au maire de Nancy, André Rossinot, en 2001, elle rejoint l'UMP en 2002 lors de sa création et est investie candidate pour les législatives de 2007 par ce parti, pour la 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle, prenant la succession de Claude Gaillard. Elle est élue députée au deuxième tour contre Pascal Jacquemin (PS) faisant ainsi son entrée à l'Assemblée nationale. Membre de la Commission des Affaires sociales, elle a présidé la mission d'information parlementaire sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes.

D'abord étiquetée comme proche du Premier ministre François Fillon, elle est par la suite approchée par le président du groupe UMP, Jean-François Copé, lequel œuvre pour lui confier plusieurs missions parlementaires. Elle est par exemple rapporteur de la réforme des universités. Alors que ce dernier est devenu secrétaire général de l'UMP, elle est chargée, le , d'animer le débat sur la laïcité qu'engage le parti. Elle profite désormais d'une certaine visibilité médiatique, devenant l'une des valeurs montantes de l'UMP tout en étant classée comme proche de Jean-François Copé[3].

Depuis 2011, elle est déléguée générale adjointe de l'UMP chargée du projet. Très présente dans les médias pour défendre le bilan et le projet de Nicolas Sarkozy, elle fait partie, selon le secrétaire-général de l'UMP, des « révélations […] de la campagne présidentielle de 2012, avec Salima Saa, Guillaume Peltier ou encore Franck Riester[4] ».

À la suite du redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, elle se présente lors des élections législatives de 2012 dans la 2e circonscription de Meurthe-et-Moselle. Au second tour, avec 45,85 % des voix, elle est battue, le par le député socialiste sortant Hervé Féron[5].

Elle est alors nommée au Conseil supérieur du notariat, en tant que chargée de mission, pour un salaire annuel brut d'environ 110 000 euros. En , elle signe une rupture conventionnelle avec son employeur, lui octroyant légalement et de plein droit, l'ouverture des droits à l'allocation chômage dans le cadre d'une création d'entreprise, en complément de ses revenus en tant qu’adjointe au maire, vice-présidente de la métropole et vice-présidence de la région, faisant l'objet de certaines critiques[6],[7].

Elle est membre du club Le Siècle[8].

À l'occasion du congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, elle soutient la candidature de Jean-François Copé. En , à la suite de l'accord entre Jean-François Copé et François Fillon visant à mettre un terme à la crise politique du congrès de , elle est nommée, avec le filloniste Bruno Retailleau afin d'assister Hervé Mariton, responsable du pôle projet[9].

Le , Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, la nomme secrétaire nationale de l'UMP chargée de la famille[10]. Le , elle est nommée porte-parole des Républicains, en tandem avec Guillaume Peltier, Guillaume Larrivé et Brigitte Kuster[11].

En 2014, elle devient adjointe au maire de Nancy puis vice-présidente de la communauté urbaine de la ville. En 2016, elle est élue vice-présidente du conseil régional.

Elle soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[12]. Dans le cadre de sa campagne, elle est nommée oratrice nationale chargé de la fonction publique. Au second tour, elle soutient François Fillon. Le , en vue de l'élection présidentielle, elle renonce à soutenir François Fillon, mis en cause dans des affaires judiciaires[13].

À la suite de la victoire de Xavier Bertrand aux élections régionales de 2021 dans les Hauts-de-France, elle le soutient ouvertement comme candidat à l'élection présidentielle de 2022 et fait campagne contre une primaire de la droite[14]. Elle devient ensuite l'une de ses porte-paroles[15]. Après la désignation de Valérie Pécresse comme candidate des Républicains, elle rejoint son équipe de campagne au sein de l'équipe de la riposte, chargée de la défendre dans les médias et sur les réseaux sociaux[16].

Vie privée

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Elle épouse, en 1996, Nicolas Rosso, principal de collège. De cette union, naît une fille, Noémie[2]. En , elle annonce qu'elle est redevenue « Valérie Debord »[réf. nécessaire].

En 2014, elle donne naissance à un garçon, Valentin, dont le père est l’homme politique Sébastien Huyghe[17]. Ils se marient en 2018[18].

Détail des mandats et fonctions

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Mandat parlementaire

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  • 2007-2012 : députée pour la 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle

Mandats locaux

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  • 2001-2008 : adjointe au maire de Nancy chargée des personnes âgées et des personnes handicapées
  • 2001-2008 : membre de la communauté urbaine du Grand Nancy
  • 2008-2014 : 3e adjointe au maire de Nancy, vice-présidente du CCAS, membre de la communauté urbaine du Grand Nancy
  • 2016-2017 : 4e vice-présidente du conseil régional du Grand Est (déléguée à la Démocratie territoriale et à l'Enseignement supérieur)
  • depuis 2017 : présidente du groupe Majorité régionale au conseil régional du Grand Est et 6e vice-présidente du conseil régional (déléguée à l'Emploi)

Fonctions politiques

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  • 1992-1998 : vice-présidente des JDS de Meurthe-et-Moselle
  • 1998-2001 : présidente des Jeunes UDF de Meurthe-et-Moselle
  • 2016-2017 : porte-parole des Républicains

Distinctions

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Notes et références

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  1. 2e vice-présidente du conseil régional (déléguée à l’Emploi, à la Formation, à l’Apprentissage et à l’Orientation) depuis le  ; 6e vice-présidente du conseil régional (déléguée à l'Emploi) du au  ; 4e vice-présidente (déléguée à la Démocratie territoriale et à l'Enseignement supérieur) du au .
  2. a b c d e f et g Who's Who in France, édition 2013, p. 1924.
  3. Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, « La revanche du collaborateur », in UMP - un univers impitoyable, pages 105-106, 2011.
  4. Jean-Baptiste Garat, « Copé, Fillon, Juppé, hommes forts de l'UMP », in Le Figaro, vendredi 4 mai 2012, page 4.
  5. Alix Bouyer, « Morano et Rosso-Debord sèchement battues », Metro,‎ (lire en ligne).
  6. « Est-il légal de cumuler indemnités d'élu et chômage, comme le fait Valérie Debord (LR) ? », sur Libération.fr,
  7. « Déclaration d'intérêts à la HATVP », hatvp.fr, 22 novembre 2018.
  8. Marion Mourgue, « Valérie Rosso-Debord, la relève de l’UMP », in lesinrocks.com, 9 janvier 2012.
  9. Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », in lemonde.fr, 15 janvier 2013.
  10. « Nominations », u-m-p.org, 9 décembre 2014.
  11. « Les nouveaux porte-paroles des Républicains », sur republicains.fr, (consulté le ).
  12. Pascal Salciarini, « Meurthe-et-Moselle : Valérie Debord choisit Nicolas Sarkozy pour la présidentielle », estrepublicain.fr, 3 mai 2016.
  13. Amandine Réaux, « Des élus de la droite et du centre lâchent en masse François Fillon », lelab.europe1.fr, 2 mars 2017.
  14. « Valérie Debord soutient ouvertement Xavier Bertrand, son ex-compagnon, comme candidat de la droite », sur blog.mediapart.fr, (consulté le ).
  15. « Xavier Bertrand présente une équipe de porte-parole « renouvelée », et très implantée dans les territoires », sur Public Senat, (consulté le )
  16. « Election présidentielle : Valérie Debord prête à la riposte pour défendre Valérie Pécresse », sur France 3 Grand Est (consulté le )
  17. « Carnet rose à l'UMP : Valérie Debord et Sébastien Huyghe parents », sur le site du quotidien Le Parisien, (consulté le ).
  18. https://www.estrepublicain.fr/actualite/2018/05/13/la-vice-presidente-de-la-region-grand-est-valerie-debord-s-est-mariee-ce-samedi-a-nancy-avec
  19. « Décret du 30 décembre 2016 portant promotion et nomination », legifrance.gouv.fr, (consulté le )

Liens externes

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