Utilisateur:Buff/Brouillon
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Le Stade rennais football club, couramment abrégé en Stade rennais, Stade rennais FC ou SRFC, est un club de football français.
Repères historiques
[modifier | modifier le code]Genèse du club (1901-1914)
[modifier | modifier le code]Les origines du club remontent à l'aube du XXe siècle, alors que la pratique du football prend peu à peu son essor à Rennes et en Bretagne[1], après s'être largement diffusé en région parisienne, en Normandie et en Nord-Picardie[2]. Le Modèle:Date sport, plusieurs anciens étudiants fondent un club omnisports qui prend le nom de Stade rennais. En plus du football, ses membres pratiquent l'athlétisme durant la saison estivale[3]. Le premier match est disputé deux semaines après sa création contre le Football Club rennais, et se solde par une défaite des Stadistes par six buts à zéro[4].
En avril 1902 la pratique du football s'organise en Bretagne avec la création du comité régional de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA)[5]. Le Stade rennais en est l'un des membres fondateurs, et dispute le premier championnat régional, dont le Football Club rennais est le premier lauréat[6]. Vainqueur de la seconde édition de la compétition[7], le Stade rennais fusionne le Modèle:Date sport avec le Football-club rennais pour devenir le Stade rennais université-club (SRUC)[8]. L'objectif est de contrer la concurrence de l'Union sportive servannaise, club malouin principalement composé de joueurs britanniques[1], et qui s'avère un redoutable rival[8]. Le SRUC adopte les couleurs rouges et noires rayées verticalement du Football-club rennais[9], le Stade rennais évoluant jusque-là en bleu ciel et bleu marine[4]. Stade rennais UC et US servannaise se partagent les titres régionaux jusqu'en 1914.
Le club se structure entre-temps, met en place des sections rugby à XV, cross-country et hockey[10], et engage avec le Gallois Griffith son premier entraîneur[11]. En septembre 1912, la section football quitte le terrain de la Mabilais, qu'elle utilisait jusqu'alors, pour emménager au Parc des sports du Moulin du Comte, futur Stade de la route de Lorient, du nom de la voie qui longe l'enceinte sportive[12],[13].
Affirmation sur la scène nationale (1914-1932)
[modifier | modifier le code]Après une courte pause due aux débuts de la Première Guerre mondiale, le club participe aux compétitions organisées par l'USFSA durant le conflit, et remporte en 1916 son premier titre national en battant le CST Lyon en finale de la Coupe des Alliés, ancêtre du championnat de France[14]. Peu de temps plus tard, le club participe à la première édition de la Coupe de France de football, mais échoue en quart de finale[15].
Alors qu'il domine les compétitions régionales, toujours en compagnie de l'US servannaise, le SRUC réalise également quelques belles performances en Coupe de France. Renforcé par les arrivées de quelques internationaux, comme François Hugues, il parvient en finale de l'épreuve en 1922, après avoir éliminé en demi-finale l'Olympique de Paris pourtant donnée favorite[16]. Opposés au Red Star tenant du titre, les Rennais doivent s'incliner (0 - 2)[17].
Lors des saisons suivantes, le club connaît quelques désillusions dans cette même compétition, plusieurs décisions fédérales ayant été en sa défaveur[18],[19]. En 1929, alors que la Ligue de l'Ouest (qui a pris la suite du Comité de Bretagne de l'USFSA après la Grande guerre) réforme son championnat et augmente considérablement le nombre de rencontres à disputer, le Stade rennais refuse de s'y soumettre en quittant le giron fédéral[20]. « Hors-la-loi » pendant trois saisons, le club dispute une centaine de matchs amicaux, dont vingt-neuf contre des équipes étrangères[21].
Débuts du professionnalisme (1932-1964)
[modifier | modifier le code]Sous l'impulsion de son président Isidore Odorico[22], le Stade rennais accède au professionnalisme dès son autorisation en 1932, et s'engage dans le premier championnat de France. Unique représentant breton à ce niveau, le club ne parvient pas à y briller, mais détient en la personne de Walter Kaiser le premier meilleur buteur de l'histoire de la première division[note 1].
Trois ans plus tard, le SRUC retrouve la finale de la Coupe de France. Privés de leurs deux buteurs Walter Kaiser et Walter Vollweiler blessés[23],[24], les Rennais doivent de nouveau s'incliner. Avec trois buts inscrits dès la première mi-temps, l'Olympique de Marseille s'impose facilement (0 - 3), et le Stade rennais repart de nouveau bredouille[25],[26]. Par la suite, la situation du club se dégrade : sportivement, il connaît une première relégation en Division 2 en 1937 ; financièrement, un déficit de 200 000 francs plombe ses comptes. Menacé, le statut professionnel du Stade rennais est sauvé grâce à une souscription publique et grâce à une subvention de la municipalité[27].
En 1939, le SRUC gagne le droit de retrouver la première division, mais la Seconde Guerre mondiale vient interrompre les compétitions. Au cours des six années que dure le conflit, le club navigue entre professionnalisme et amateurisme, participant de façon épisodique aux quelques compétitions organisées au niveau national. En 1945, alors que la Division 1 reprend ses droits, le Stade rennais y prend place, mené par François Pleyer au poste d'entraîneur-joueur[28]. Sous sa conduite, le SRUC obtient son meilleur classement depuis 1932, avec une quatrième place acquise en 1949[29].
Après trois saisons de lutte pour le maintien, Pleyer est évincé en 1952[30], et remplacé par Salvador Artigas. Un changement qui ne porte pas ses fruits, le Stade rennais étant relégué en deuxième division en fin de saison. Jusqu'en 1958, l'équipe fera l'ascenseur entre D1 et D2, enchaînant montées et descentes entre les deux niveaux. L'arrivée en 1954 de Louis Girard à la présidence enclenche cependant un vent de renouveau[31]. Sous son impulsion, le Parc des sports de la route de Lorient est rénové pour augmenter sa capacité d'accueil[32],[33]. Girard, qui souhaite faire du Stade rennais un club majeur sur la scène nationale[31], engage successivement Henri Guérin puis Antoine Cuissard au poste d'entraîneur, sans résultat malgré une demi-finale de Coupe de France atteinte en 1959[34],[35].
Double victoire en Coupe de France (1964-1972)
[modifier | modifier le code]C'est finalement l'arrivée de Jean Prouff aux commandes de l'effectif professionnel en 1964 qui permet au Stade rennais UC de franchir un palier. Ancien joueur du club, il impose un style résolument offensif à son équipe, qui tranche avec les mentalités plus défensives de ses prédécesseurs au poste d'entraîneur[37]. Dès la première saison, ce changement porte ses fruits. En championnat, le Stade rennais égale sa meilleure performance en terminant à la quatrième place[38], obtenant le titre honorifique de meilleure attaque de Division 1[39]. Surtout, l'équipe rennaise brille en Coupe de France, au point d'atteindre la finale de l'épreuve après avoir notamment surclassé l'AS Saint-Étienne en demi-finale (3 - 0)[40],[41]. Favoris face à une jeune équipe de Sedan[42], les Rennais peinent pourtant le jour de la finale, et se retrouvent rapidement menés deux buts à zéro. Deux buts marqués par Ascensio et Rodighiero rétablissent finalement l'équilibre, et Rennes arrache le droit de rejouer le match (2 - 2 a.p.)[43],[note 2]. Le Modèle:Date sport au Parc des Princes, le Stade rennais bat finalement Sedan, après avoir été une nouvelle fois mené au score, grâce à un but de Loncle et un doublé de Rodighiero (3 - 1)[43],[44]. Premier club breton vainqueur de la Coupe de France, le Stade rennais est reçu triomphalement par la population rennaise à son retour dans la ville le Modèle:Date sport[45],[46],[47].
Les années qui suivent, l'équipe ne parvient pourtant pas à confirmer sa victoire, et traverse même une mauvaise passe, aussi bien sportive que financière, à la fin de l'année 1969[48]. Entre-temps, le succès acquis en Coupe de France avait permis au Stade rennais de disputer pour la première fois une compétition continentale, mais dès le premier tour de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, les Bretons sont éliminés par le Dukla Prague et son ballon d'or Josef Masopust (0 - 2 au match aller à Prague, 0 - 0 au match retour à Rennes)[49].
En 1971, l'émergence d'une nouvelle génération de joueurs permet au Stade rennais de renouveler sa performance de 1965. Le parcours rennais est marqué par une demi-finale retour remportée à l'arrachée devant l'Olympique de Marseille, le gardien de but Marcel Aubour se montrant décisif lors de la séance de tirs au but censée désigner le finaliste de la compétition[50]. La finale de la Coupe de France, disputée au Stade olympique de Colombes le Modèle:Date sport, oppose les Rennais à l'Olympique lyonnais et ses internationaux Serge Chiesa et Fleury Di Nallo. La partie, pauvre en occasions, mais globalement dominée par les Bretons, bascule peu après l'heure de jeu. Déséquilibré dans la surface, le Rennais André Guy obtient un penalty qu'il se charge lui-même de convertir en but. Vainqueur sur la plus petite des marges (1 - 0), le Stade rennais remporte sa seconde Coupe de France en l'espace de six ans[51],[52].
Années noires (1972-1998)
[modifier | modifier le code]Après ce nouveau succès, le club subit quelques changements. Jean Prouff prend du recul en 1972 et devient directeur technique avant de quitter Rennes un an plus tard[53]. Le Modèle:Date sport, la section football du SRUC prend son autonomie vis-à-vis de la structure omnisports, et prend le nom de Stade rennais football club[54].
Deux ans plus tard, et malgré le renfort de l'attaquant ivoirien Laurent Pokou[55], le Stade rennais est relégué en deuxième division. En l'espace de quelques années, le club sombre totalement. Début janvier 1978, il est au bord de la faillite[56],[57], mais l'obstination de ses dirigeants Alfred Houget et Gérard Dimier permet de lui éviter une procédure de liquidation judiciaire[58]. Placé en redressement par le tribunal de commerce de Rennes, le SRFC est dans l'obligation de licencier ses plus gros salaires[note 3], et s'astreint à une politique d'austérité. Un an plus tard, la situation financière est meilleure et le club est sauvé de la disparition[59], mais l'équipe est tombée dans l'anonymat du milieu de classement de la deuxième division.
Le début des années 1980 voit le Stade rennais remonter peu à peu la pente sous la direction de son entraîneur Pierre Garcia, et redevenir un prétendant à la montée en Division 1. Soutenu financièrement par la municipalité[60], le club parvient à ses fins dès 1983 et semble enclencher une dynamique vertueuse en attirant les internationaux Pierrick Hiard et Yannick Stopyra[61]. Mais l'embellie est de courte durée, et le Stade rennais alterne montées en D1 et descentes en D2 pendant une décennie, voyant successivement défiler Jean Vincent, Pierre Mosca, Patrick Rampillon, Raymond Keruzoré et Didier Notheaux dans le costume d'entraîneur du groupe professionnel.
En 1993, Michel Le Milinaire succède à Notheaux. Son arrivée est suivie de celle du Groupe Pinault en tant que sponsor principal en lieu et place de la société Pfizer[62]. Avec une nouvelle génération de joueurs menée notamment par Sylvain Wiltord[63], le club remonte en Division 1 et parvient à s'y maintenir, obtenant même une qualification pour la Coupe Intertoto en 1996. Pour autant, le SRFC échappe de peu à la relégation en 1998, ne se sauvant que lors du dernier match de la saison, sur un but tardif de Kaba Diawara[64].
L'ère Pinault (depuis 1998)
[modifier | modifier le code]À la suite de ce sauvetage in extremis, la holding Artémis de François Pinault décide de se porter candidat au rachat du club[65]. La municipalité, majoritaire depuis 1987 dans le capital du Stade rennais FC[66], lui cède progressivement ses parts sur une période de trois ans[65],[67]. En parallèle, le club bénéficie d'une modernisation spectaculaire de ses infrastructures, avec la rénovation complète du Stade de la route de Lorient et la création du centre d'entraînement de la Piverdière[68]. Sur le plan sportif, ces changements semblent porter rapidement leurs fruits, avec une cinquième place en 1999[69]. Un an et une saison mitigée plus tard, le club concrétise ses ambitions par des investissements massifs sur le marché des transferts, avec les recrutements à prix d'or de joueurs sud-américains qui ne justifient pas le coût de leurs transferts[70]. Dans l'impasse, le Stade rennais ne convainc pas et se bat plusieurs saisons de rang contre la relégation.
L'arrivée en 2003 de László Bölöni au poste d'entraîneur amorce un tournant. Le Stade rennais commence alors à s'appuyer sur son centre de formation[71], et notamment sur la génération qui remporte cette année-là la Coupe Gambardella[72]. Combinée aux recrutements de joueurs comme Alexander Frei, Petr Čech ou Kim Källström, la jeunesse rennaise parvient à obtenir de meilleurs résultats, jusqu'à décrocher une quatrième place synonyme de qualification pour la Coupe UEFA en 2005[73].
Sous la conduite de Bölöni, puis sous celle de Pierre Dréossi, le Stade rennais se stabilise dans le haut du classement de Ligue 1 et devient un prétendant régulier aux places européennes. Le club ne parvient cependant pas à accrocher une place en Ligue des champions qu'il est pourtant très près d'obtenir en 2007[74]. Sa progression se concrétise cependant avec les sélections de plusieurs joueurs en équipe de France. Jamais descendu en dessous de la septième place en championnat entre 2004 et 2009[75], le Stade rennais ne parvient pourtant pas à enrichir son palmarès, et ce malgré une finale de Coupe de France, disputée, et perdue, face à l'En Avant de Guingamp en 2009[76].
Repères chiffrés
[modifier | modifier le code]Le Stade rennais football club compte à son palmarès deux Coupes de France et deux Championnats de France de Division 2. Il n'a en revanche jamais été sacré champion de France ni remporté la Coupe de la Ligue.
Le Stade rennais est l'un des vingt clubs qui disputent le premier championnat de France professionnel de l'histoire en 1932-1933. Hors période de guerre, il a depuis toujours évolué en Ligue 1 ou en Ligue 2, sans descendre dans les divisions inférieures[75]. Au total, le Stade rennais a disputé cinquante-deux saisons au plus haut niveau[note 4], ce qui le place parmi les dix meilleurs clubs français sur ce critère[77].
Palmarès
[modifier | modifier le code]Le tableau suivant liste le palmarès du Stade rennais football club, actualisé au 10 mai 2012, dans les différentes compétitions officielles au niveau national, international, régional ainsi que dans les compétitions de jeunes. Il ne prend pas en compte les compétitions saisonnières et amicales disputées par le club notamment en période estivale, ni les titres remportés par les équipes réserves du club dans les championnats amateurs.
Palmarès du Stade rennais en compétitions officielles
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Compétitions de jeunes |
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Compétitions régionales | ||
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Records et distinctions
[modifier | modifier le code]Joueurs et entraîneurs
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Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres officielles sous le maillot du Stade rennais est le défenseur Yves Boutet : il dispute 394 matchs entre 1955 et 1967[90]. Un autre défenseur, René Cédolin, détient lui le record du nombre de matchs disputés en Division 1 avec 322 rencontres[91],[note 14].
L'attaquant le plus efficace de l'histoire du club est Jean Grumellon, qui marque un total de 154 buts avec le Stade rennais de 1947 à 1952 et de 1954 à 1956[92], dont 107 buts en Division 1[91]. Il est suivi par Daniel Rodighiero, auteur de 125 buts durant la deuxième moitié des années 1960[93]. Quatre joueurs rennais obtiennent le titre de meilleur buteur du championnat de France : Walter Kaiser en 1933, Jean Grumellon en 1950, Stéphane Guivarc'h en 1997 et Alexander Frei en 2005. Olivier Monterrubio est lui sacré meilleur passeur de Ligue 1 trois saisons de suite, en 2004, 2005 et 2006[94]. Jérôme Leroy obtient lui aussi cette distinction, en 2008[95].
L'entraîneur ayant dirigé le plus de matchs du Stade rennais est Jean Prouff avec un total de 304 rencontres entre 1964 et 1972. Il devance François Pleyer, entraîneur du club entre 1945 et 1952, et qui totalise 266 matchs sur le banc de touche rennais[96].
Au terme de la saison 1960-1961, l'attaquant Khennane Mahi[note 13] est récompensé d'une « Étoile d'or » par le magazine France Football, ex-æquo avec Pierre Bernard, le désignant comme étant le meilleur joueur de la saison en Division 1. Dix ans plus tard, en 1971, l'entraîneur rennais Jean Prouff est choisi comme entraîneur français de l'année par le même magazine, ex-æquo avec Kader Firoud. Jocelyn Gourvennec est lui plébiscité conjointement par France Football et par l'UNFP comme étant le meilleur joueur de l'année en deuxième division en 1994. L'attaquant Shabani Nonda est désigné comme étant le meilleur joueur étranger de Division 1 en 1999. Enfin, le Tchèque Petr Čech reçoit l'Étoile d'or du meilleur gardien de Ligue 1 pour la saison 2003-2004[97],[98].
Championnat
[modifier | modifier le code]La plus large victoire obtenue par le Stade rennais en Division 1 est acquise à domicile face au Cercle athlétique de Paris le Modèle:Date sport sur le score de 8-2. À l'extérieur, le score record de 6-1 est atteint à deux reprises, le Modèle:Date sport sur le terrain du FC Metz et le Modèle:Date sport sur celui de l'En Avant de Guingamp[91].
Le score de 1-9, qui constitue la plus large défaite du Stade rennais en Division 1[99], est concédée par deux fois lors de matchs à l'extérieur lors de la même année 1951, le 2 septembre contre le Lille OSC, et le 18 novembre sur la pelouse du FC Nancy[100]. Lors de rencontres à domicile, la plus grosse défaite rennaise est concédée le Modèle:Date sport face au RC Strasbourg (1-6)[101].
En 2008-2009, le Stade rennais réalise une série de dix-huit matchs de Ligue 1 consécutifs sans défaite. Cette série est la dixième meilleure de toute l'histoire du championnat, loin cependant derrière celle du FC Nantes en 1994-1995 (trente-deux matchs consécutifs sans défaite)[102]. En 2005-2006, le club établit également son record de victoires consécutives en Ligue 1, avec huit succès d'affilée, à trois unités du record détenu par les Girondins de Bordeaux (onze victoires consécutives)[103].
Transferts
[modifier | modifier le code]C'est lors de l'été 2000 que le Stade rennais conclut les transferts les plus onéreux de son histoire. Le recrutement le plus cher est celui de l'attaquant brésilien Severino Lucas, dont l'indemnité de transfert atteint 140 millions de francs, soit plus de 21 millions d'euros, en provenance de l'Atlético Paranaense[104].
À l'inverse, la somme la plus importante perçue par le Stade rennais lors d'un transfert l'est dans le cadre du transfert de l'attaquant congolais Shabani Nonda à l'AS Monaco lors du même été 2000, avec une indemnité de transfert de 150 millions de francs, soit près de 23 millions d'euros. Deux ans auparavant, Nonda est recruté en provenance du FC Zurich contre une indemnité de transfert de 40 millions de francs (6 millions d'euros environ)[105].
Affluences
[modifier | modifier le code]La plus grosse affluence à domicile est enregistrée le Modèle:Date sport pour un match de Ligue 1 disputé contre l'Olympique de Marseille (victoire rennaise par trois buts à deux). 29 490 spectateurs garnissent alors les travées du Stade de la route de Lorient[106],[107]. Ce record fait suite à la rénovation du stade entre 1999 et 2004. Pendant près de quarante ans, entre 1965 et 2004, le record établi le Modèle:Date sport pour un match de championnat face au FC Nantes était de 28 148 spectateurs[108].
Le Modèle:Date sport, à l'occasion de la finale de la Coupe de France, le Stade rennais bat son record d'affluence tous stades confondus avec 80 056 spectateurs rassemblés au Stade de France[109],[110].
Personnalités du club
[modifier | modifier le code]Présidents
[modifier | modifier le code]Le président actuel du Stade rennais Frédéric de Saint-Sernin est le trente-deuxième président successif du club depuis la nomination du premier président en 1902[note 15]. Entre cette date et le Modèle:Date sport, lorsque la section football prend son indépendance de la structure omnisports, le président dirige l'ensemble des sections du Stade rennais puis du Stade rennais université-club. Joseph Dault, conseiller municipal à la Ville de Rennes[111] est le premier président du Stade rennais football club en 1972. Trois présidents occupent la fonction à deux reprises sur deux périodes distinctes. Ernest Folliard de 1909 à 1916 puis en 1928-1929, Jean-Raphaël Soucaret en 1987 puis entre 1988 et 1990, et enfin René Ruello dans les années 1990 puis entre 2000 et 2002.
Louis Girard est le président qui reste le plus longtemps en poste, sur une période de quinze ans entre 1954 et 1969. Sa période de présidence est marquée par une modernisation des infrastructures du club, en particulier du Parc des sports de la route de Lorient[112], et par la victoire en Coupe de France de 1965. Il démissionne en juillet 1969 alors que le Stade rennais est en proie à de gros problèmes financiers[113].
Avant la Seconde Guerre mondiale, deux dirigeants marquent l'histoire du club. En 1918, Ernest Folliard est l'un des éléments moteur de la création de la Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA)[114], qui supplante rapidement le comité régional de l'USFSA. Il en devient le premier président[115], fonction occupée jusqu'en 1927[116]. Quelques années plus tôt, c'est également à son initiative que le club emménage au Parc des sports de la route de Lorient[13]. Ancien joueur du club[117] et mosaïste renommé[118], Isidore Odorico en devient l'un des dirigeants dès 1925[119]. Il n'accède à la présidence que huit ans plus tard, mais son influence devient rapidement telle qu'il est à l'époque considéré comme le premier dirigeant du club, sans en porter le titre[120]. Avant-gardiste[22], Odorico est avec Georges Bayrou et Emmanuel Gambardella l'un des principaux acteurs de l'instauration du professionnalisme en France en 1932[119].
Nombre de présidents du club sont hommes d'affaires ou issus du monde politique. Jean Rohou, sous la présidence duquel le club remporte la Coupe de France 1971, est ainsi entrepreneur, maire de Carhaix-Plouguer et conseiller général du Finistère[121], tandis que Frédéric de Saint-Sernin est un ancien député et conseiller de Jacques Chirac[122]. Le sponsoring joue également un rôle dans la désignation des dirigeants du club : à la fin des années 1980, Jean-Raphaël Soucaret, président-directeur général de Pfizer, principal sponsor du club, accède à la présidence[123]. Après 1998, la prise de contrôle d'Artémis influence largement la nomination des présidents du club. Pierre Blayau est un ancien président du directoire du Groupe PPR[124], Emmanuel Cueff, directeur général adjoint d'Artémis, dirige en parallèle le magazine Le Point, Frédéric de Saint-Sernin occupe le poste de directeur des relations publiques du Groupe PPR[125], alors que Patrick Le Lay, ancien président-directeur général de TF1, est un ami de François Pinault[126].
Sauf indication contraire, les périodes indiquées dans le tableau suivant commencent et se terminent respectivement en début et fin de saison.
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Entraîneurs
[modifier | modifier le code]Depuis 1906, trente-six entraîneurs dont trente-quatre différents se succèdent à la tête du Stade rennais. Occupée de façon épisodique jusqu'en 1932, la fonction devient alors récurrente. Depuis cette date, les entraîneurs occupent leur poste en moyenne pendant près de deux ans et demi[note 16]. Les années 2000 sont celles où l'instabilité est la plus forte, puisque huit techniciens se succèdent de Paul Le Guen à Frédéric Antonetti.
L'entraîneur le plus titré avec le Stade rennais est Jean Prouff, sous la direction duquel sont gagnées les deux coupes de France remportées par le club en 1965 et 1971. En 2001, il est désigné « entraîneur du siècle » par le SRFC[128]. Les deux titres de champion de France de deuxième division remportés par le club en 1956 et 1983 le sont sous les directions respectives de Henri Guérin et Jean Vincent. Guérin, entraîneur du club entre 1955 et 1961, devient par la suite sélectionneur de l'équipe de France de football, qu'il conduit à la Coupe du monde 1966[129].
Jean Batmale est l'entraîneur ayant dirigé le Stade rennais pendant le plus grand nombre de saisons, huit au total, mais sur deux périodes distinctes. François Pleyer et Jean Prouff détiennent quant à eux le record de saisons consécutives à la tête de l'effectif professionnel, avec sept unités chacun. À l'inverse, le record de la plus courte présence est détenu par l'Écossais Philip McCloy, qui ne dirige l'équipe professionnelle que durant deux rencontres en 1933[96]. Plus récemment, Philippe Bergeroo reste en poste durant cinq mois entre juin et octobre 2002, le temps de diriger son équipe durant dix matchs de compétition[130].
Parmi les entraîneurs du club, neuf sont de nationalité étrangère. Il faut attendre 1936 pour que le club se dote de son premier entraîneur français, ses prédécesseurs étant tous britanniques ou originaires d'Europe de l'Est. Dans les années 1950, l'Espagnol Salvador Artigas est également nommé entraîneur, mais il faut attendre le début des années 2000 pour que le Bosnien Vahid Halilhodžić puis le Roumain László Bölöni rajoutent leur nom à cette liste. De 1933 à 1982, l'ensemble des entraîneurs du club ont pour point commun d'avoir disputé comme joueur des matchs pour le Stade rennais[note 17]. Cette tendance s'atténue fortement par la suite : parmi les dix derniers entraîneurs du club, seuls Christian Gourcuff[note 18] et Guy Lacombe ont le statut d'anciens joueurs du Stade rennais.
Sauf indication contraire, les périodes indiquées dans le tableau suivant commencent et se terminent respectivement en début et fin de saison.
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Joueurs
[modifier | modifier le code]Équipe du centenaire
[modifier | modifier le code]En 2001, à l'occasion du centenaire du club, le quotidien Ouest-France désigne une « équipe du siècle », présentant les meilleurs joueurs des cent premières années du Stade rennais[133].
Cette équipe comporte une majorité de joueurs ayant brillé lors des deux victoires en Coupe de France de 1965 et 1971. Les deux joueurs ayant remporté les deux titres, les défenseurs Louis Cardiet et René Cédolin, en font partie. Parmi les vainqueurs de 1965, sont également présents le défenseur Yves Boutet, les milieux de terrain Marcel Loncle et André Ascensio, et l'attaquant Daniel Rodighiero. Le latéral droit Alain Cosnard, vainqueur en 1971, complète la défense. Outre Rodighiero, l'attaque est formée par deux joueurs sacrés meilleurs buteurs du championnat de France, Walter Kaiser et Jean Grumellon, ainsi que par l'Ivoirien Laurent Pokou, régulièrement désigné comme le meilleur joueur de l'histoire du club[134],[135],[136]. Enfin, le poste de gardien de but est occupé par Pierrick Hiard, international formé au club, qui y réalise l'essentiel de sa carrière sportive entre 1973 et 1991 avant d'intégrer l'encadrement technique[137].
Plusieurs remplaçants sont également désignés : le milieu de terrain Raymond Keruzoré et le gardien de but Marcel Aubour, vainqueurs de la Coupe de France en 1971 ; l'attaquant Khennane Mahi, élu meilleur joueur du championnat de France par France Football en 1961[97] ; le défenseur François Pleyer, finaliste de la Coupe de France en 1935 ; l'attaquant yougoslave Silvester Takač, auteur de quarante-trois buts en deux ans et demi dans les années 1960[138] ; le défenseur Jean-Claude Lavaud, vainqueur de la Coupe de France en 1965 ; l'attaquant Shabani Nonda, fer de lance du club à la fin des années 1990[105] ; et enfin le milieu de terrain international Patrick Delamontagne, qui débute au club en 1974 et y prend sa retraite sportive en dix-sept ans plus tard[139].
Joueurs en équipe de France
[modifier | modifier le code]Vingt-et-un joueurs ont porté le maillot de l'équipe de France de football alors qu'ils évoluaient au Stade rennais, pour un total de 86 sélections. Le premier d'entre eux est le milieu de terrain François Hugues en 1922. Il totalise vingt-quatre sélections durant sa carrière, dont deux honorées lors de son unique saison au club[140]. Le joueur qui totalise le plus de sélections en évoluant au Stade rennais est le milieu de terrain Yann M'Vila, avec vingt-deux sélections[141]. Suivent dans ce classement Jean Prouff, avec treize matchs sur un total de dix-sept capes, qui est le capitaine de l'équipe de France lors de trois de ses quatre dernières sélections, honorées alors qu'il évolue au Stade de Reims[142], et l'attaquant Jean Grumellon, dont les dix sélections sont toutes obtenues pendant sa carrière rennaise[143].
Six des vingt joueurs concernés sont sélectionnés dans les années 1920 et 1930. Huit autres le sont dans une période allant de 1958 à 1970. Il faut alors attendre trente ans pour que Robert Rico, dernier joueur sélectionné en date, trouve un successeur en la personne de Bernard Lama, qui honore sa quarante-quatrième et dernière sélection alors qu'il vient de rejoindre le Stade rennais, en septembre 2000[144]. Huit ans plus tard, Rod Fanni[145] puis Jimmy Briand[146] portent à leur tour le maillot de l'équipe de France en match officiel. Ils sont rejoints en 2010 par Yann M'Vila, lequel devient le premier joueur rennais à participer avec les Bleus à une phase finale de grande compétition internationale lors de l'Euro 2012[147].
Le tableau suivant donne la liste actualisée au 23 juin 2012 des joueurs ayant joué en équipe de France durant leur carrière de joueur au Stade rennais, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections en incluant les périodes où le joueur évoluait dans un autre club. Les joueurs dont la carrière internationale est toujours en cours sont indiqués en caractères gras.
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D'autres joueurs fréquentent l'équipe de France avant ou après leur passage au Stade rennais. Le premier est Joseph Verlet, qui évolue au club de 1911 à 1919[149], et qui fait partie de la première équipe de France de l'histoire le Modèle:Date sport à Bruxelles[150]. Entre 1936 et 1937, le premier buteur de l'histoire de la Coupe du monde[151], Lucien Laurent, évolue lui aussi au Stade rennais[152]. Le joueur passé au club ayant obtenu le plus de capes internationales est Sylvain Wiltord, sélectionné à 92 reprises entre 1999 et 2006. Formé au club, il est sacré champion d'Europe en 2000 et est finaliste de la Coupe du monde 2006[153]. Cinq autres joueurs passés par le Stade rennais disputent plus de vingt-cinq matchs avec les Bleus : Mikaël Silvestre (40 sélections, de 2001 à 2006)[154], également formé au club ; Jocelyn Angloma (37 sélections, de 1990 à 1996)[155], dont le Stade rennais est le premier club professionnel[156] ; Yannick Stopyra (33 sélections, de 1980 à 1988)[157] ; Yoann Gourcuff (29 sélections depuis 2008)[note 23],[158], lui aussi formé au Stade rennais ; et enfin Antoine Cuissard (27 sélections, de 1946 à 1954)[159], qui rejoint ensuite le club.
Politique de recrutement
[modifier | modifier le code]Dans son ouvrage Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997)[note 24], Marc Barreaud traite de l'origine des joueurs évoluant dans trois clubs français entre 1945 et 1992. Dans son étude, il attribue au Stade rennais une position intermédiaire, mélange d'identité régionale forte et d'ouverture vers l'extérieur, à mi-chemin entre l'ancrage régional d'un club comme Sedan et le cosmopolitisme du Paris Saint-Germain. 32 % des joueurs évoluant au club durant cette période sont ainsi nés en région Bretagne, 44 % dans d'autres régions de France (y compris les DOM-TOM), et 24 % à l'étranger[160].
Dès les années 1920, le Stade rennais fait le choix de l'ouverture à des joueurs venus d'horizons divers. En 1921, cinq joueurs venus de clubs parisiens sont ainsi recrutés simultanément, dont les internationaux François Hugues et Maurice Gastiger[161]. Quelques années plus tard, sous l'impulsion d'Isidore Odorico, ce sont de nombreux joueurs issus de pays d'Europe de l'Est qui intègrent le club. En octobre 1929, Adolphe Touffait est chargé de se rendre à Prague pour y recruter plusieurs joueurs afin de renforcer l'équipe[20]. C'est ainsi que signe au Stade rennais le milieu de terrain Jaroslav Bouček, qui dispute par la suite les coupes du monde 1934 et 1938, cette dernière comme capitaine de l'équipe de Tchécoslovaquie[162]. D'autres joueurs, hongrois ou autrichiens suivent cet exemple. Recruté à Vienne en 1933, Franz Pleyer est naturalisé français sous le nom de François Pleyer en décembre 1936[163], et fait l'ensemble de sa carrière au club aussi bien comme joueur que comme entraîneur, recruteur ou secrétaire[164].
Pour autant, la base du Stade rennais reste longtemps régionale. Le statut de ville universitaire de Rennes y joue un rôle notable, permettant d'attirer de jeunes joueurs de tout le Grand Ouest[165], d'autant que le club est longtemps le seul de la région à avoir un statut professionnel et l'expérience de la Division 1[note 25]. Nombreux sont alors les exemples de joueurs venus à Rennes allier études et pratique du football, comme André Le Menn (étudiant en odontologie), Raymond Keruzoré (chimie) ou Philippe Redon (pharmacie)[166]. Ce pouvoir d'attraction estudiantin ne se limite cependant pas aux joueurs bretons. En 1930, c'est lors d'un match international universitaire qu'Adolphe Touffait, joueur au club et étudiant en droit[167], convainc l'attaquant allemand Walter Kaiser de venir étudier le français à Rennes, et de lui faire intégrer le Stade rennais par la même occasion[24].
La présence étrangère connaît un frein important au Stade rennais à partir de 1955, interdiction étant faite aux clubs français de recruter des joueurs étrangers[168]. En 1965, l'ensemble des joueurs de l'effectif qui remporte la Coupe de France sont ainsi de nationalité française[43]. Cette interdiction levée en 1966, comme beaucoup de clubs français, le Stade rennais recrute de nombreux joueurs yougoslaves[168] comme Silvester Takač ou Velimir Naumović, mais aussi africains, comme Laurent Pokou. À compter de l'application de l'arrêt Bosman en 1996, cette présence étrangère explose, dans la foulée de ce qui se fait ailleurs en France[169]. En 2009-2010, le Stade rennais compte ainsi dans son effectif professionnel des joueurs issus de quatre continents différents[note 26]. En parallèle, la perspective de bâtir une équipe à forte coloration régionale revient de façon récurrente sans se concrétiser réellement. Lors de sa première saison comme président du club, Louis Girard annonce en 1955 son intention de bâtir une équipe professionnelle composée essentiellement de joueurs bretons[170]. Un discours sensiblement identique est tenu en 1973, sous la présidence de Joseph Dault[171], puis à l'arrivée de François Pinault comme propriétaire du club en 1998[124],[172].
En 2000, le soutien financier du Groupe PPR se matérialise par une politique de recrutement onéreuse[104]. De nombreux joueurs sud-américains, comme Severino Lucas, Mario Turdó, Vander ou Luís Fabiano sont alors engagés, sans qu'aucun ne s'impose véritablement. Par la suite, le recrutement de joueurs étrangers devient plus sage et se porte sur des jeunes en quête d'un tremplin vers des clubs plus prestigieux. C'est le cas notamment du gardien Petr Čech[173], du milieu de terrain Kim Källström[174] ou des attaquants Alexander Frei[175] et Asamoah Gyan[176]. La présence de joueurs bretons devient quant à elle principalement le fait du centre de formation.
Effectif et encadrement technique actuels
[modifier | modifier le code]L'entraîneur de l'équipe première du Stade rennais est Frédéric Antonetti. Il est secondé par Jean-Marie De Zerbi (entraîneur-adjoint), Christophe Revel (entraîneur des gardiens) et Nicolas Dyon (préparateur physique)[177].
La liste des joueurs de l'équipe professionnelle du club, et leurs contrats en cours, s'établit comme suit[178],[179].
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Joueurs prêtés
- Le gardien de but Johann Carrasso, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2014, est prêté pour la saison 2012-2013 au Football Club de Metz[182].
- Le défenseur Yassine Jebbour, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2014, est prêté sans option d'achat pour la période de janvier à juin 2013 à l'AS Nancy-Lorraine[183].
- Le milieu de terrain Yacine Brahimi, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2014, est prêté avec option d'achat pour la saison 2012-2013 au Grenade CF[184].
- Le milieu de terrain Quentin Rouger, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2014, est prêté pour la saison 2012-2013 à l'En Avant de Guingamp[185].
- L'attaquant Frank Julienne, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2013, est prêté pour la saison 2012-2013 au Vannes OC[186].
- L'attaquant John Verhoek, sous contrat avec le Stade rennais jusqu'en 2015, est prêté pour la saison 2012-2013 au FSV Francfort[187].
Structures du club
[modifier | modifier le code]Structures sportives
[modifier | modifier le code]Stades
[modifier | modifier le code]Durant ses premières années d'existence, le Stade rennais évolue principalement sur un terrain situé dans le quartier de la Mabilais, sur la rive sud de la Vilaine[12],[note 36]. Au fil des ans, le terrain subit plusieurs aménagements pour améliorer le confort de jeu et celui des spectateurs, mais onze ans après sa création, le club déménage pour un terrain situé un peu plus loin à l'ouest, sur l'autre rive de la Vilaine, le long de la voie qui part du centre-ville vers Lorient.
Inauguré le Modèle:Date sport, le parc des sports de la route de Lorient est spacieux, et doté d'une première tribune en bois, située côté Vilaine[13]. En plus du terrain d'honneur, il comprend également plusieurs terrains annexes permettant la tenue d'entraînements et de matchs[188]. Ne connaissant que de légères modifications pendant plusieurs dizaines d'années, le stade est une première fois rénové juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale[189]. Il faut cependant attendre les années 1950 pour que le parc des sports connaisse une restructuration en profondeur, avec la construction de deux tribunes en béton armé, installations complétées par l'aménagement de gradins sommaires derrière les buts[32],[33]. Dans cette configuration, le stade bat ses records d'affluence, pour le porter à 28 148 spectateurs, le Modèle:Date sport à l'occasion d'une rencontre qui oppose le Stade rennais, vainqueur sortant de la Coupe de France au FC Nantes, champion de France en titre[108].
Lors des trois décennies suivantes, le stade connaît quelques aménagements. En 1975, une tribune en béton remplace les gradins situés derrière le but côté ouest. Elle devient populairement la tribune « Mordelles », du nom d'une commune située dans cette direction le long de la route de Lorient[190]. En 1986 une rénovation est mise en œuvre, visant à reconstruire l'ensemble des tribunes du stade pour lui donner une capacité d'accueil de 33 000 places. Les travaux débutent par la construction d'une nouvelle tribune en béton côté route de Lorient, abritée par de grandes toiles soutenues par une charpente métallique[191],[192],[193]. Du fait de la relégation du club en Division 2, la rénovation du reste du stade est par la suite abandonnée.
Entre 1999 et 2004, le stade de la route de Lorient est une nouvelle fois rénové pour prendre sa forme actuelle. Tour à tour, les quatre tribunes du stade sont rénovées ou reconstruites[194], suivant les plans de l'architecte Bruno Gaudin[195], déjà auteur du stade Charléty à Paris[196]. Le nouvel ensemble est inauguré à la fin de l'été 2004[197], et donne au stade une capacité d'accueil théorique de 31 127 places[198], mais de 29 778 places en pratique[199], faisant du stade de la route de Lorient le onzième stade français sur ce critère[200]. Dans cette configuration, le record d'affluence est porté à 29 490 spectateurs lors d'un match de championnat de France disputé contre l'Olympique de Marseille le Modèle:Date sport[201].
Le stade de la route de Lorient est la propriété de la ville de Rennes[202], qui le loue au Stade rennais pour un montant de 1 029 582 euros par an[203]. Ce dernier a également à sa charge l'ensemble des coûts d'entretien et d'exploitation, mais réalise un chiffre d'affaires moyen de 630 000 euros lors de chaque match[204], et y gère les partenariats publicitaires depuis 1973[205].
Centre d'entraînement
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 2000, les entraînements des joueurs ont lieu sur le terrain principal ou sur les terrains annexes du parc des sports de la route de Lorient[206],[207]. Le Modèle:Date sport, en même temps que la rénovation du stade, le conseil municipal de Rennes vote la création d'un centre d'entraînement réservé au Stade rennais au lieu-dit la Piverdière, dans la périphérie ouest de l'agglomération[208]. S'étalant sur une superficie de huit hectares[209], le centre est inauguré en juin 2000 par François Pinault[210]. Sept ans plus tard, après la construction d'un nouveau bâtiment de 1 000 mètres carrés, le centre devient également le siège social du club, abritant la majorité de ses services administratifs et commerciaux[211]. Comme le stade de la route de Lorient, le centre d'entraînement est la propriété de la ville de Rennes[202], qui le loue au club. Son nom officiel, centre d'entraînement Henri-Guérin, rend hommage à l'ancien joueur et entraîneur du club, devenu sélectionneur de l'équipe de France et dirigeant au sein de la Ligue de Bretagne[212].
Les installations comprennent plusieurs terrains et aires de jeu en gazon naturel et en synthétique, des bâtiments servant de lieu de vie à l'équipe professionnelle, des salles de soin, de musculation, ou encore une salle de conférence de presse[213]. Le centre d'entraînement est également utilisé pour les matchs de compétition officielle disputés par l'équipe réserve du club et par les équipes du centre de formation[214]. Il est homologué par la Fédération française de football sous le nom de stade de la Piverdière[215].
Centre de formation
[modifier | modifier le code]Le Stade rennais dispose à partir de la saison 1977-1978 d'une structure destinée à la formation des jeunes footballeurs. Son premier directeur est Loïc Kerbiriou, qui est cependant rapidement remplacé par Michel Beaulieu. Le centre de formation ne prend véritablement de l'envergure qu'à partir de 1987, date de la construction de l'école technique privée Odorico, structure dédiée à la scolarité et à l'hébergement des jeunes footballeurs[216]. L'année 1987 marque également l'arrivée à la direction du centre de Patrick Rampillon, ancien joueur et entraîneur du Stade rennais[217]. Les années 1990 voient plusieurs joueurs formés au club faire leurs débuts en équipe première, avant qu'ils n'atteignent par la suite le niveau international. C'est le cas de Sylvain Wiltord[218], Mikaël Silvestre[219], Ousmane Dabo[220] ou encore Anthony Réveillère[221].
À la suite de l'arrivée à sa tête du groupe Pinault, le Stade rennais lance en 2002 une politique de formation qui vise à obtenir un effectif professionnel composé à 50 % de joueurs formés au club[222]. Le budget alloué à la formation est alors quadruplé pour atteindre quatre millions d'euros annuels, soit environ 10 % du budget du club[223],[224]. L'application de cette politique est concrétisée par l'émergence des générations qui remportent la Coupe Gambardella en 2003 puis en 2008. Parmi ces deux générations, plusieurs joueurs intègrent rapidement l'équipe première, dont trois futurs joueurs de l'équipe de France : Jimmy Briand[225], Yoann Gourcuff[226] et Yann M'Vila[227]. Conséquence directe de cette politique, le centre de formation du Stade rennais obtient la première place du classement des centres de formation français en 2006[228], 2007[229],[230], 2008[231], 2009[232], 2010[233] et 2011[234],[note 37].
Toujours dirigé par Patrick Rampillon[177], le centre de formation du Stade rennais s'appuie sur un socle associatif. En 1987 est créée l'association ETP Odorico, qui gère l'hébergement et la scolarité des jeunes joueurs[235]. En tant qu'association, elle possède un président, Pierre Rochcongar[177], a sa propre personnalité juridique, vérifie et approuve ses comptes, procède à l'acquisition de mobilier et de matériel pédagogique, et peut modifier ses statuts[236]. Ce statut associatif lui permet de récolter diverses aides, et de développer ses propres partenariats[235]. Elle reçoit ainsi régulièrement un soutien financier du Crédit mutuel de Bretagne[237],[238],[239].
Aspects juridiques et économiques
[modifier | modifier le code]Statut juridique et légal
[modifier | modifier le code]L'équipe professionnelle est gérée par la société anonyme sportive professionnelle (SASP) Stade Rennais Football Club, dont le capital s'élève à 13 614 016 euros[240]. La société est liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901 Stade rennais football club, créée le Modèle:Date sport, qui est titulaire du numéro d'affiliation 500015 enregistré par la Fédération française de football, et qui gère la section amateur du club[241],[242]. Depuis 1998, la SASP Stade Rennais Football Club est la propriété de la holding Artémis, fondée en 1992 par François Pinault, et dirigée depuis 2003 par son fils François-Henri Pinault. D'abord actionnaire majoritaire du club, elle en détient la totalité des parts depuis [65],[243],[244]. Au niveau européen, le Stade rennais est membre de l'association européenne des clubs, association représentant les intérêts des clubs en Europe et reconnue par l'UEFA et la FIFA[245].
Créé quelques mois avant la mise en application de la loi du relative aux associations à but non lucratif, le club n'a, durant ses premiers mois, pas de statut légal bien défini, ce qui rend notamment floue l'identité de ses premiers dirigeants[4]. Suite à sa fusion avec le FC rennais, l'association Stade rennais université club est déclarée en préfecture d'Ille-et-Vilaine le Modèle:Date sport puis le Modèle:Date sport, et est enregistrée sous le numéro 28. Lorsque la section football prend son indépendance du club omnisports et prend le nom de Stade rennais football club, la nouvelle association est déclarée en préfecture le Modèle:Date sport sous le numéro 5 013[246].
S'il demeure officiellement sous statut associatif, le Stade rennais s'apparente déjà en réalité à une société commerciale. En , alors que le club est sous la menace d'une liquidation judiciaire, son président Alfred Houget obtient que ses grandes difficultés financières soient jugées par le tribunal de commerce de Rennes plutôt que par le tribunal de grande instance. Le jugement de mise en règlement judiciaire qui est rendu s'accompagne d'une reconnaissance que le statut du club s'approche de celui d'une société de fait[247]. Dix ans plus tard, le Stade rennais obtient officiellement ce statut en se transformant en société d'économie mixte (SEM). Votée le Modèle:Date sport par le conseil municipal, cette transformation est effective au Modèle:Date sport. La municipalité détient alors 47 % des parts de la société, le sponsor principal Pfizer 29 %, l'association Stade rennais football club 4 %, le reste étant partagé entre divers organismes, notamment des entreprises locales et les clubs de supporters[248]. Un état de fait qui demeure durant une décennie, jusqu'au rachat des parts par Artémis. La SEM devient alors une société anonyme à objet sportif (SAOS), puis une SASP[241].
Organigramme
[modifier | modifier le code]La SASP Stade Rennais Football Club est dirigée par un conseil d'administration qui compte cinq membres. Frédéric de Saint-Sernin occupe le poste de président du conseil d'administration et de directeur général de la société. Loïc Brivezac, Marc Lhostie de Kerhor, Dominique de Charrin et Jacques Delanoë occupent les postes d'administrateurs de la SASP[240]. Membre du conseil d'administration depuis , Jacques Delanoë est chargé de travailler sur l'ancrage territorial du Stade rennais. Quelques mois après son arrivée, il met en place l'assemblée des deux hermines, qui réunit des acteurs du monde économique, politique, associatif et culturel local, attachés au club et susceptibles de favoriser la mise en place d'actions allant dans le sens de cet ancrage territorial[249],[250].
Outre Frédéric de Saint-Sernin, la direction du club est assurée par Pierre Dréossi, qui occupe le poste de manager général[177]. Présent au Stade rennais depuis , il occupait durant les six années précédentes le poste de directeur sportif du LOSC Lille[251]. Ancien défenseur dans plusieurs clubs de Division 1, puis formateur à l'AS Cannes, il cumule entre et la fonction de manager général avec celle d'entraîneur de l'équipe professionnelle, mais abandonne la seconde suite à une série de mauvais résultats sportifs. Présenté comme l'une des pierres angulaires de l'organisation du club, il est en charge de la gestion des contrats et du recrutement, mais a également un rôle décisionnel dans les orientations prises pour le développement du club, par exemple sur le plan financier[252].
Parmi les membres de l'équipe dirigeante du club, Jean-François Creac'h Cadec occupe le poste de directeur des activités sportives, Élodie Crocq celui de directrice juridique et social, Olivier Tomine celui de directeur administratif et financier, Stéphane Niger celui de directeur marketing et commercial, et Jérôme Poupard celui de directeur de la communication[177].
Éléments comptables
[modifier | modifier le code]Budget prévisionnel
[modifier | modifier le code]Résultat
[modifier | modifier le code]Extrait du compte de résultat du Stade rennais en millions d'euros des huit dernières saisons
Saison | Championnat | Produits[note 38] | Charges[note 39] | Rés. expl. [note 40] |
Mutation [note 41] |
Rés. net [note 42] | ||||||
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Matchs | Spons. | Subv. | TV | Autres | Total | Rémun. | Total | |||||
2004-2005[253] | Ligue 1 | 5,5 | 9,0 | 0,5 | 16,6 | 1,0 | 33,0 | 16,4 | 32,5 | 0,5 | -6,0 | -6,1 |
2005-2006[254] | Ligue 1 | 7,1 | 9,1 | 0,1 | 24,2 | 1,2 | 42,2 | 21,2 | 38,4 | 3,8 | 2,3 | -2,4 |
2006-2007[255] | Ligue 1 | 6,1 | 8,9 | 0,1 | 28,4 | 2,6 | 46,3 | 24,0 | 42,7 | 3,6 | -0,9 | 0 |
2007-2008[256] | Ligue 1 | 6,7 | 9,9 | 0,1 | 28,1 | 1,8 | 47,0 | 30,3 | 51,2 | -4,2 | 4,7 | 0 |
2008-2009[257] | Ligue 1 | 7,2 | 10,3 | 0,1 | 30,0 | 2,2 | 50,5 | 29,2 | 49,6 | 0,9 | -2,1 | 0 |
2009-2010[258] | Ligue 1 | 6,1 | 9,2 | nc | 26,6 | 2,9 | 44,9 | 35,9 | 47,4 | -2,5 | 0,1 | 0 |
2010-2011[259] | Ligue 1 | 6,3 | 9,6 | nc | 31,2 | 3,4 | 50,7 | 36,1 | 48,1 | 2,6 | 0 | 0 |
2011-2012[260] | Ligue 1 | 6,9 | 10,1 | nc | 34,1 | 3,1 | 54,4 | 42,9 | 56,8 | -2,4 | -10,8 | 0 |
Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Rémun. = rémunération du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.
Sponsors, équipementiers et partenariats
[modifier | modifier le code]Le Stade rennais compte à ce jour dix partenaires officiels[261]. Le groupe Samsic, qui propose des services à l'adresse des entreprises, est partenaire du club depuis 2004[262]. Présent dans une position secondaire sur les maillots durant deux saisons, il devient sponsor principal en 2006, et verse un million d'euros par an au Stade rennais jusqu'en 2010[263]. Ce partenariat est prolongé pour trois saisons supplémentaires à deux reprises, portant l'engagement entre les deux entreprises jusqu'en 2013, puis jusqu'en 2016[264],[265].
L'équipementier du Stade rennais est la firme allemande Puma, qui avait déjà été le partenaire du club entre 1980 et 1987, puis entre 1990 et 1992. En , elle s'associe de nouveau avec lui alors qu'elle vient d'être intégrée au groupe PPR, après la réussite d'une offre publique d'achat menée par le propriétaire du Stade rennais, François-Henri Pinault[266],[267]. Deux autres entreprises sont également des fournisseurs officiels du club : le groupe Pigeon, spécialisé dans les BTP, ainsi que les grands magasins Printemps[261].
D'autres entreprises et organismes sont en partenariat avec le Stade rennais. Quatre d'entre eux possèdent une tribune à leur nom au stade de la route de Lorient : la banque coopérative Crédit mutuel de Bretagne, le journal Ouest-France, la coopérative de commerçants de grande distribution Système U via son enseigne Super U, ainsi que la ville de Rennes. Le groupe Launay, opérateur en aménagement urbain et en immobilier ; Breizh Cola, soda de production régionale ; ainsi qu'Orange, entreprise de télécommunications, sont également partenaires du Stade rennais[261]. Enfin, l'association ELA devient également partenaire du club en 2004. Depuis, ce dernier participe à plusieurs actions menées par l'association[268],[269],[270]. En , en présence du parrain de l'association Zinédine Zidane, le Stade rennais fait apparaître le logo d'ELA comme sponsor principal à l'occasion d'un match de Ligue 1 disputé face au Mans UC[271].
L'apparition de sponsors sur les maillots du Stade rennais, ainsi que les premiers partenariats du club avec des équipementiers, datent de la fin des années 1960 et du début des années 1970. En 1969, Le coq sportif est la première firme de tenues sportives à fournir des maillots au Stade rennais. Outre Puma, elle est suivie de nombreux autres équipementiers, notamment Adidas, Duarig, Asics, Uhlsport et Airness. Le premier sponsor maillot récurrent est la marque d'eau minérale Vichy Saint-Yorre durant la saison 1971-1972, remplacée en 1973 par la Banque populaire[réf. nécessaire]. Ces partenariats privilégiés reflètent et influent directement sur l'histoire du club. Président du Stade rennais entre 1973 et 1977, Bernard Lemoux devient ensuite le sponsor du club, dont il contribue à la survie financière, via un partenariat à hauteur de 400 000 francs[272]. Le logo des pavillons Bernard Lemoux s'affiche sur les maillots rennais entre 1979 et 1981[réf. nécessaire]. En 1987, l'arrivée de Jean-Raphaël Soucaret à la présidence du club est liée au partenariat qui lie celui-ci au groupe pharmaceutique Pfizer, présent sur les maillots rennais depuis 1982. Président-directeur général de Pfizer France, présent dans l'équipe dirigeante du club au titre de sponsor, Soucaret profite de l'éviction de Gérard Dimier pour accéder à son poste[273],[274]. En 1991, le départ provisoire de Soucaret du directoire du club a pour conséquence de voir Pfizer disparaître des maillots rennais durant quelques mois. Les farines Tréblec et Radio Nostalgie assurent l'intérim de la firme pharmaceutique[275].
Enfin, en 1993, l'arrivée du groupe PPR comme sponsor principal est le prélude à son rachat du club cinq ans plus tard. Plusieurs marques, propriétés du groupe, apparaissent sur les maillots rennais jusqu'en 2005, notamment Printemps, la société de crédit à la consommation Finaref, et les magasins de mobilier Conforama[réf. nécessaire].
Identité du club
[modifier | modifier le code]Couleurs
[modifier | modifier le code]Le Modèle:Date sport, pour le premier match qu'ils disputent dans l'histoire du club, les joueurs du Stade rennais arborent un maillot à rayures verticales bleues ciel et marines[4]. Trois ans plus tard, quand le Stade rennais fusionne avec le Football Club rennais, il adopte les couleurs du second, de création plus ancienne[note 43], avec un maillot rouge et noir, rayé verticalement[9]. Selon Claude Loire, historien du club, les couleurs rouges et noires reflètent une double identité, laïque avec le rouge de la République française, et catholique avec un noir qui rappelle les soutanes des curés[276]. Depuis, le Stade rennais évolue traditionnellement dans un maillot rouge à parements noirs, avec un short et des chaussettes noires, les équipementiers faisant régulièrement évoluer les motifs utilisés. Toutefois, en 2001, pour célébrer le centenaire du club, l'équipementier Asics réalise un maillot spécial à dominante noire, barré d'une diagonale rouge aux liserés dorés[277].
Involontairement, le Stade rennais inspire au club turc d'Eskişehirspor l'adoption des couleurs rouges et noires. Créé en 1965 par la fusion de trois clubs, Eskişehirspor doit alors choisir ses nouvelles couleurs. Ses dirigeants remarquent alors la couverture d'un exemplaire du magazine Paris Match, qui présente les joueurs rennais vainqueurs de la Coupe de France 1965. Leur maillot séduit les dirigeants turcs, qui donnent à Eskişehirspor les couleurs du Stade rennais[278].
Blasons
[modifier | modifier le code]Le Stade rennais a connu durant son histoire de nombreux blasons, faisant souvent référence à son identité bretonne. Au début du XXe siècle, le blason du Stade rennais présente ainsi une moucheture d'hermine, qui trouve son prolongement dans les années 1960 avec un blason reprenant partiellement les armes de la ville de Rennes. Depuis les années 1970, les différents blasons qui se succèdent reprennent plusieurs mêmes éléments, avec deux hermines blanches enserrant un ballon de football, sur un fond rouge et noir. Toutefois, ces blasons n'apparaissent de façon pérenne et systématique sur les maillots des joueurs que depuis 1996[279]. <gallery> Image:SRFC logo1900.jpg|<center>Début du XX{{e}} siècle</center> Image:Logob-028ce.png|<center>Années 1960</center> Image:Stade-Rennais@logo-60's.png|<center>Années 1970-1980</center> Image:Img152b-4bb18.jpg|<center>1994-1997</center> </gallery> <gallery> Image:Stade-Rennais@old-logo.png|<center>1997-2003</center> Image:Stade-Rennais@Centenaire.gif|<center>Centenaire</center> Image:Logo Stade Rennais FC.svg|<center>Depuis 2003</center> </gallery>
Références à la culture bretonne
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Outre la présence répétée d'hermines sur son blason, le Stade rennais multiplie dans son histoire les références à la culture et aux symboles de la Bretagne. Dans les années 1960 et 1970, il est identifié comme le club populaire de Bretagne, chaque match disputé à domicile voyant déferler des cars de supporters venus de toute la région[280]. Des bagadoù sont ainsi parfois présents dans l'enceinte du stade[281], tandis que des gwenn ha du font leur apparition dans les tribunes, notamment à l'occasion des deux victoires du club en Coupe de France[280], mais aussi le Modèle:Date sport, le groupe de supporters du Roazhon celtic kop en déployant un, grand de 270 m2, à l'occasion d'un match face au Paris Saint-Germain[282].
À partir des années 2000, sous l'impulsion de son président Emmanuel Cueff, le Stade rennais décide de multiplier l'utilisation d'éléments faisant référence à son identité bretonne[283]. Ainsi, les bagadoù de Cesson-Sévigné et de Rennes sont régulièrement invités à se produire à l'occasion des rencontres disputées à domicile, ainsi que lors des finales jouées au stade de France[284],[285],[286]. Dans le même registre musical, le club adopte, suite à la finale de la Coupe de France 2009 avant laquelle il avait été joué, le Bro gozh ma zadoù, présenté comme l'hymne de la Bretagne. Le chant est ainsi diffusé avant chaque rencontre à domicile depuis , le Stade rennais annonçant clairement vouloir mettre en avant son rôle de porte-drapeau régional[287],[288].
Le Stade rennais fait également un usage régulier des mouchetures d'hermine, que l'on retrouve ainsi sur les pylônes de l'une des tribunes du stade de la route de Lorient, rénovée en 2004[283], mais aussi sur les maillots des joueurs. Depuis le début des années 2000, ces mouchetures d'hermines sont souvent présentes sur les différentes tuniques portées par les joueurs rennais[283],[289], alors que le maillot utilisé lors des matchs disputés à l'extérieur, traditionnellement noir et blanc, reprend en 2010 un motif évoquant le drapeau gwenn ha du[290], puis en 2012 le drapeau kroaz du[289]. Depuis 2011, une mascotte utilisée par le club, dénommée Erminig, a également la forme d'une hermine au pelage blanc. Elle est présente durant les rencontres à domicile du club, ainsi que lors d'événements ponctuels auxquels participe le Stade rennais[291],[292].
Plus spécifiquement, le Stade rennais conserve quelques liens avec la culture gallèse, propre au pays de Rennes. En 2012, le club soutient la défense du Gallo à travers la diffusion, avant ses matchs à domicile, de petits sketchs interprétés dans cette langue de Haute-Bretagne[293]. Produit culinaire spécifique au pays rennais, la galette saucisse est également devenue un incontournable pour les supporters lors des matchs du Stade rennais[294]. Présente dans la plupart des marchés, fêtes de villages ou événements sportifs locaux, elle fait, depuis les années 1990, l'objet d'un chant de supporters, intitulé Galette saucisse je t'aime. Adaptation d'une chanson de supporters marseillais dédiée au pastis, elle a depuis été adoptée par le club[295],[296].
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Hermines sur les pylônes du stade de la route de Lorient -
Maillot « gwenn ha du », ici porté par Jirès Kembo-Ekoko -
Erminig, mascotte du club depuis 2011 -
Galettes saucisses
Origines universitaires
[modifier | modifier le code]Fondé par d'anciens étudiants, le Stade rennais garde durant de longues décennies un lien étroit avec l'université de Rennes, que l'on retrouve dans le nom utilisé par le club de 1904 à 1972. Toutefois, s'il accueille dans ses rangs de nombreux étudiants, le Stade rennais n'est pas à proprement parler un club universitaire. Peu avant la Première Guerre mondiale, l'association générale des étudiants de Rennes (AGER) met en place son propre club sportif, le Rennes Étudiants Club (REC), qui participe aux compétitions universitaires sur le plan national. Mais en 1925 et jusqu'en 1932, le REC disparaît et le Stade rennais redevient le club sportif des étudiants rennais. Ceux-ci obtiennent une représentation parmi les dirigeants du club, le président de l'association des étudiants devenant ainsi vice-président du SRUC. En 1932, alors que le Stade rennais adopte le professionnalisme, le REC reprend ses activités[297].
Avant la Seconde Guerre mondiale, sous statut amateur, puis alors que le professionnalisme reste balbutiant, la plupart des jeunes sportifs continuent leurs études universitaires en parallèle, afin d'assurer leur avenir hors football. Un raisonnement qui reste encore souvent valable après la guerre, malgré la structuration du club et la pérennisation des carrières sportives[298]. Ainsi, s'étalant sur des décennies, la liste des joueurs du Stade rennais passés sur les bancs universitaires reste innombrable[299]. Parmi ceux-là, Adolphe Touffait opte pour des études de droit, qui le conduisent à devenir procureur de la République de la Seine, premier président de la cour d'appel de Paris, puis procureur général près la Cour de cassation, et enfin juge à la Cour de justice des communautés européennes[300],[301],[302],[303], après avoir joué en équipe de France de football en 1932[304]. Marcel Cormier, joueur de 1920 à 1932[305], puis président du Stade rennais en 1943[306], réalise des études de pharmacie, et devient par la suite doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rennes[298]. Le Stade rennais compte également plusieurs joueurs ayant mené des études en odontologie comme André Le Menn ou Jacques Poulain, en éducation physique et sportive comme Henri Guérin, Jean Prouff ou Loïc Kerbiriou, en chimie comme Raymond Keruzoré, en médecine comme Yves Le Floch, en comptabilité comme René Cédolin, en pharmacie comme Philippe Redon, ou en droit comme Henri Combot et Jean-Michel Bellat, futur président de la Ligue de Bretagne de football[298],[307].
En 1973, alors que le club remporte la Coupe Gambardella, dix des treize joueurs utilisés lors de la finale mènent des études supérieures en parallèle, notamment le gardien Pierrick Hiard en comptabilité, et Christian Gourcuff, qui fera ensuite maths sup avant d'obtenir un CAPES de mathématiques[308],[309],[310]. Par le jeu d'une professionnalisation croissante, et suite à la création du centre de formation à la fin des années 1970, le nombre de joueurs à mener des études supérieures en parallèle à leur carrière sportive va en décroissant. Quelques exceptions subsistent toutefois, à l'image de Jocelyn Gourvennec, qui décroche un DEA en STAPS à l'université de Rennes 2[298],[311].
Soutien et image
[modifier | modifier le code]Affluences et abonnements
[modifier | modifier le code]Supporters
[modifier | modifier le code]Rivalités
[modifier | modifier le code]Relations avec les médias
[modifier | modifier le code]Popularité et notoriété
[modifier | modifier le code]La notoriété du Stade rennais est avant tout établie dans le grand Ouest de l'hexagone. Selon une enquête réalisée en , il est le club le plus supporté de la région Bretagne, devant le Stade brestois, mais n'apparaît pas parmi les deux clubs les plus supportés dans chacune des autres régions françaises[313].
En , un sondage de l'Ifop pour Ouest-France le place en tête des clubs de Ligue 1 préférés des habitants du grand Ouest, avec 17 % de citations, devant l'Olympique de Marseille (11 %), les deux autres clubs bretons de l'élite, le FC Lorient et le Stade brestois, réunissant respectivement 5 % et 4 % des citations. Au niveau national, il se place en revanche au huitième rang, avec 3 % des citations, derrière Marseille, le Paris Saint-Germain, l'Olympique lyonnais, les Girondins de Bordeaux, le LOSC Lille, le Montpellier HSC et l'AS Saint-Étienne[314].
Le public qui se rend au stade de la route de Lorient est majoritairement originaire de Bretagne et de la région rennaise. Durant la saison 1999-2000, une étude réalisée auprès des spectateurs se rendant au stade montre que 78 % d'entre eux habitent en Ille-et-Vilaine[315]. Un public complété principalement par des supporters venus du reste de la Bretagne : dans les années 1960 et 1970, ceux-ci sont acheminés en autocar pour voir les matchs, la zone d'attraction du Stade rennais dépassant déjà à cette époque les frontières départementales[280].
Section amateur
[modifier | modifier le code]Équipe réserve
[modifier | modifier le code]Équipes de jeunes
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- À égalité avec Robert Mercier, les deux joueurs étant crédités de quinze buts marqués.
- L'épreuve des tirs au but n'est mise en place qu'à partir de 1970 lorsque deux équipes demeurent à égalité au terme de la prolongation. Auparavant, les matchs nuls occasionnaient un match à rejouer ou une désignation du vainqueur par tirage au sort
- À savoir l'entraîneur Claude Dubaële, le directeur sportif Antoine Cuissard et le joueur Gérard Tonnel. Cf Loire 1994, p. 382
- Chiffre arrêté en juin 2009
- Performances en Coupe de la Ligue comptabilisées ici uniquement sous sa forme moderne, après 1994
- Le Stade rennais dispute le Challenge des champions face à l'Olympique de Marseille. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs.
- Compétition organisée au niveau national pendant la Première Guerre mondiale par l'USFSA.
- Compétition organisée au niveau national pendant la Première Guerre mondiale par la Ligue de football association. Le Stade rennais, affilié à l'USFSA est autorisé à participer en vertu de l'adhésion de l'USFSA au Comité français interfédéral en janvier 1913. Cf Loire 1994, p. 62 et 63.
- Disputée par le Stade rennais FC uniquement sous le nom de Coupe UEFA.
- Éditions de la compétition organisées par le comité régional de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques, disparu en 1919. La compétition reprend une dimension régionale restreinte à la seule Bretagne avec la dissolution de la Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA) au profit d'une nouvelle Ligue de Bretagne de football en 1990.
- La Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA) prend la suite du comité régional de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques, à l'initiative notamment du Stade rennais (cf Loire 1994, p. 73). La LOFA intègre non seulement des clubs bretons, mais des clubs de football de tout le Grand Ouest, moins la Normandie. La LOFA disparaît en 1990 pour laisser place en Bretagne à la Ligue de Bretagne de football.
- Coupe disputée entre les clubs affiliés à la Ligue de l'Ouest de football-association nouvellement créée et ceux restés affiliés au Comité de Bretagne de l'USFSA.
- De son vrai nom Mahi Khennane, son prénom ayant toujours été utilisé pour le désigner durant sa carrière de footballeur
- Yves Boutet ayant joué pendant deux saisons en Division 2 avec le Stade rennais, et René Cédolin ayant évolué pendant toute sa carrière rennaise en Division 1.
- Aucun président ne semble avoir été désigné à la création du club en mars 1901 (cf. Loire 1994, p. 12), la loi encadrant les statuts des associations n'étant apparue que le 7 juillet de la même année.
- Soit 33 entraîneurs successifs en l'espace de 78 ans, de 1932 à 2010.
- À l'exception cependant de Frédo Garel, intérimaire pendant deux rencontres en 1975.
- Christian Gourcuff n'évolue cependant que dans les équipes du jeunes du club, et n'y fait aucune apparition chez les professionnels.
- Secondé en 1936-1937 par Walter Kaiser qui reste cependant membre de l'effectif professionnel
- Secondé par Émile Scharwath qui est lui dans un rôle d'entraîneur-joueur. Cf Loire 1994, p. 203
- Secondé en 1971-1972 par René Cédolin qui reste cependant membre de l'effectif professionnel
- Michel Le Milinaire n'ayant plus le droit d'exercer en raison de son âge trop avancé, Yves Colleu devient entraîneur principal, mais reste conseillé par Le Milinaire
- Carrière internationale en cours, mise à jour du nombre de sélections au 30 mars 2011
- Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997), Paris, L'Harmattan, , 319 p. (ISBN 2-7384-6608-7)
- En région Bretagne, il faut attendre 1967 pour que le FC Lorient devienne le deuxième club breton à opter pour un statut professionnel (statut qui sera abandonné en 1977). Plus tard, le Stade brestois (1979), l'En Avant Guingamp (1984), le Stade briochin (1993) et le Vannes OC (2008) deviennent également professionnels. Dans le reste du Grand Ouest, le Stade Malherbe de Caen est professionnel entre 1934 et 1938 mais ne parvient pas à atteindre la Division 1, alors que le FC Nantes accède au statut professionnel en 1945 mais ne monte en D1 qu'en 1963.
- Outre de nombreux joueurs européens et africains, on retrouve dans l'effectif de la saison 2009-2010 le défenseur américain Carlos Bocanegra et le milieu de terrain japonais Jun'ichi Inamoto.
- Prêté en 2007-2008 à l'US Créteil-Lusitanos et en 2010-2011 au Paris FC
- Prêté la demi-saison précédent son transfert au KRC Genk
- Formé au club entre 1999 et 2002
- Prêté par les Heart of Lions lors de la saison 2008-2009
- Prêté par West Ham sans option d'achat pour la fin de la saison 2012-2013
- Formé au club entre 2000 et 2003
- Prêté par Aston Villa Football Club avec option d'achat pour la saison 2012-2013. Le Modèle:Date sport, le Stade rennais annonce que son option d'achat a été levée et que le joueur a signé un contrat de deux ans à compter de la saison suivante, portant son engagement avec lui jusqu'en 2015.
- Prêté en 2010-2011 à l'US Boulogne
- Prêté par les Enugu Rangers avec option d'achat pour la fin de la saison 2012-2013
- Non loin du boulevard Voltaire, à l'Ouest du centre-ville. Localisation indicative : 48° 06′ 20″ N, 1° 41′ 45″ O
- Établi par la Direction technique nationale, ce classement est établi selon une notation évaluant plusieurs critères :
- Nombre de contrats professionnels signés
- Nombre de matchs joués avec l'équipe première par des joueurs formés au club
- Nombre de sélections dans les équipes de France
- Résultats scolaires
- Statut des éducateurs
- Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
- Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
- Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
- Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
- Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
- Le Football Club rennais est créé en , un peu plus de deux mois avant le Stade rennais.
Références extraites de Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991
[modifier | modifier le code]Références extraites de Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir
[modifier | modifier le code]Références extraites de La grande histoire du football en Bretagne
[modifier | modifier le code]Références
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole .
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- Collectif, Stade rennais football club, Issy-les-Moulineaux, L'Équipe, coll. « Un club à la une », , 27 p. (ISBN 2915535396)
- Benjamin Keltz, Supporters du Stade rennais : 100 ans de passion Route de Lorient, Saint-Thonan, Les Éditions du coin de la rue, , 181 p. (ISBN 9782954252100)
Ouvrages sur l'histoire du football breton
[modifier | modifier le code]- Georges Cadiou, Les grandes heures du football breton, Paris, Ouest-France, , 222 p.
- Georges Cadiou, La grande histoire du football en Bretagne, Le Faouët, Liv'Éditions, , 381 p. (ISBN 2-910781-69-0)
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Ouvrages généraux sur le football
[modifier | modifier le code]- Thierry Berthou, Dictionnaire historique des clubs de football français, Tome 2 : Mulhouse - White Rovers, Créteil, Pages de Foot, , 505 p. (ISBN 978-2-913146-02-0)
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