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Tola Vologe

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Tola Vologe
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Anatole VologeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
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Sports
Distinction
Plaque commémorative

Anatole Vologe dit Tola Vologe, né le à Vilna dans l'Empire russe (aujourd'hui Vilnius en Lituanie) et mort le à Lyon, fusillé par les Allemands, est un sportif et un résistant français.

Il participa pour la France, à des compétitions internationales, dans trois sports différents : en athlétisme (relais 4 × 400 m), en tennis de table (double messieurs) et en hockey sur gazon[1].

Après son installation à Lyon (en 1940), il devient un membre très actif du Lyon olympique universitaire[1].

Tennis de table

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Associé à Raymond Verger, il fut champion de France en double messieurs, en 1928, lors de la première édition de ce championnat.

Athlétisme

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Il est triple champion de France du 4 × 400 m[2], avec le Stade français[réf. souhaitée].

Hockey sur gazon

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En hockey sur gazon, il fut trente-deux fois international français[1] à compter du , et a obtenu la 4e place aux Jeux olympiques de 1936[1] ; l'équipe de France perdant le match pour la médaille de bronze, l'opposant aux Pays-Bas. Il a joué les cinq matches de son équipe, lors de ce tournoi. À noter que Félix Grimonprez[Note 1] était alors un de ses coéquipiers. Tola Vologe était licencié au Stade français, et a remporté le championnat de France en 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1937, 1938 et 1939.

Tola Vologe, objets personnels conservés au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon

Le résistant

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Installé à Paris avec sa mère, d'origine juive nommée Strogoff, il quitte Paris, en juin 1940 pour s'installer à Lyon. Dans cette ville, outre son investissement dans le LOU, il devient membre du réseau Sport Libre ; il cache notamment, des réfractaires au service du travail obligatoire. Il est arrêté le [3] par des miliciens dans un bar appelé « Le Monde », rue Bellecordière à Lyon. Remis à la Gestapo, il est abattu quelques jours après, alors qu'avec deux détenus il tentait de s'enfuir des locaux de l’école de santé militaire.

Le centre Tola-Vologe, en 2012.

Le , les restes de Tola Vologe ont été transférés au cimetière militaire de la Doua[1] (il avait précédemment été inhumé au cimetière de la Croix-Rousse, le [1]). Loys Van Lee écrit à son propos le , dans L'Équipe :

« Tola est mort. Il y a autour de ce fait le silence qui suit les grandes choses, comme un réveil dans la nuit. »

— Loys Van Lee[1]

Aujourd'hui, l'ancien centre d'entraînement de l'Olympique lyonnais, un gymnase à Bron et la salle du club Vénissieux handball portent son nom. Il a également été honoré du titre de Gloire du sport.

Notes et références

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  1. Dont le nom participe à celui du Stade Grimonprez-Jooris à Lille.

Références

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  1. a b c d e f et g « Tola Vologe », sur Lyonzinho, blog consacré au football lyonnais, (consulté le ).
  2. (en) Profil olympique de Tola Vologe sur sports-reference.com (archivé), consulté le 22 septembre 2012.
  3. Gilles Dhers, « Tola Vologe, athlète au cœur de Lyon », .

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Articles connexes

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Liens externes

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