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Rue de Lobau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

4e arrt
Rue de Lobau
Voir la photo.
La rue en mai 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Saint-Gervais
Début Quai de l'Hôtel-de-Ville
Fin Rue de Rivoli
Morphologie
Longueur 180 m
Largeur 29,5 m
Historique
Dénomination 1838
Géocodification
Ville de Paris 5661
DGI 5722
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Lobau
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Rue de Lobau
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue de Lobau est une voie située dans le 4e arrondissement de Paris, en France, formant la limite entre le quartier Saint-Gervais et celui Saint-Merri.

Situation et accès

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Une des sorties de la station de métro Hôtel de Ville (lignes 1 et 11) débouche à l'extrémité nord de la rue.

S'y trouvent aussi une station Vélib' (no 4016) et un parc de stationnement souterrain (Vinci Lobau-Rivoli)[1].

Origine du nom

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Georges Mouton, comte de Lobau.

Cette rue porte le nom de Georges Mouton, comte de Lobau, maréchal et pair de France.

Démolition de l'église Saint-Jean-en-Grève en 1800 (Hubert Robert).

À l'emplacement de la rue se trouvaient l'église Saint-Jean-en-Grève (détruite entre 1797 et 1800[2]) et une partie de sa paroisse. Les rues suivantes étaient orientées nord-sud :

Et les rues orientées est-ouest :

La réunion des rues Pernelle, de la Levrette et du Tourniquet, après alignement des façades et élargissement de 6 mètres de large à 18 mètres en 1836[4], prend le nom de « rue Lobau » en décembre 1838.

Le nom est choisi d'après Georges Mouton, qui s'est fait remarquer lors de la bataille d'Essling (en 1809), et a été fait comte de Lobau par Napoléon, puis maréchal de France par Louis-Philippe. Il vient de mourir en 1838.

Le , le ministre de l'Intérieur, Camille Bachasson, comte de Montalivet, écrit à ce sujet au Préfet de la Seine, Claude Philibert Barthelot de Rambuteau, :

« Monsieur le préfet, vous avez proposé de profiter du moment où l'on s'occupe de restaurer et d'agrandir l'Hôtel-de-Ville, pour changer les noms bizarres et insignifiants que portent plusieurs des rues qui entourent ce monument et y substituer ceux d'hommes qui ont rendu d'éminens services à la ville, ou contribué à son embellissement, et parmi lesquels vous placez au premier rang l'illustre commandant de la Garde nationale, dont Paris et la France entière déplorent si vivement la perte. D'après le compte que j'en ai rendu au roi, sa Majesté a décidé, le 14 de ce mois, que le nom de “Lobau” serait donné à la rue bordant la façade orientale de l'Hôtel-de-Ville, et formée des trois rues actuellement dénommées Pernelle, de la Levrette et du Tourniquet[5]. »

Toutes les petites ruelles qui entourent la place de l'Hôtel-de-Ville sont rasées en 1850-1853 (avant la nomination comme préfet d'Haussmann) lors du percement de la rue de Rivoli ; la rue de Lobau est encore une fois élargie (à 30 mètres, soit la largeur des boulevards), avec, donnant dessus, la place Saint-Gervais (agrandie vers l'ouest), la caserne Napoléon (construite en 1853, occupée d'abord par la Garde puis maintenant par la Direction de l'information de la ville de Paris) et la caserne Lobau (maintenant occupée par la Direction des ressources humaines de la ville de Paris).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Station Vélib.
Panneau Histoire de Paris
« Hôtel de Ville ».

Notes et références

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  1. « Les stations Vélib », sur velib.paris.fr.
  2. Pierre-Antoine Demachy, Démolition de l'église Saint-Jean-en-Grève, 1797-1800, peinture à l'huile sur toile, musée Carnavalet. insecula.com.
  3. Dans l'ouvrage Supplément du théâtre italien, Arlequin donne au vieillard l'étymologie de la rue du Pet-au-Diable ainsi : « C'est que la Princesse en courant, cria, à Jean Pain-mollet, “Arrête de par tous les Diables” ; en criant elle s'efforça et fit un pet : c'est pourquoi on la nomme la Rue du Pet au Diable. » Supplément du théâtre italien, vol. 2, p. 170.
  4. Ordonnance royale du 24 août 1836. Voir l'article sur les servitudes d'alignement.
  5. Extrait d'une lettre du ministre de l'Intérieur du 22 décembre 1838.
  6. « La caserne Napoléon », canadp-archivesenligne.paris.fr.

Bibliographie

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Articles connexes

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