Priva lappulacea
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Lamiales |
Famille | Verbenaceae |
Genre | Priva |
Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Asteriddées |
Clade | Lamiidées |
Ordre | Lamiales |
Famille | Verbenaceae |
Sous-famille | Priveae |
Priva lappulacea, espèce type du genre Priva, est une plante adventice rudérale pantropicale, appartenant à la famille des Verbenaceae.
On le connait aux Antilles sous les noms de Kolan, collant-gendarme, Djéri tout [guérit-tout], Zèb a lanjin [herbe-à-angine], Ti klara, Volè poul, Venkatrèr, Jandam, Ti dayi[3]. Les Créole guyanais la nomment vingt quatre heures (nom parfois également donné à Cyanthillium cinereum, Asteraceae)[4],[5].
Description
[modifier | modifier le code]Priva lappulacea est une plante herbacée vivace, parfois décombante à fleurs blanches, bleues, lavande, violettes ou roses[6]. Les fruits de cette plante zoochore sont entourés d'un calice membraneux, couvert de petits poils crochus, s'accrochant facilement au pelage des animaux et aux vêtements.
Répartition
[modifier | modifier le code]On rencontre Priva lappulacea du Mexique à l'Argentine en passant par l'Amérique centrale, les Antilles, la Colombie, le Guyana, le Suriname, la Guyane, l'Équateur, le Pérou, le Brésil, la Bolivie et le Paraguay. Cette espèce rudérale pousse dans les zones urbaines, les zones perturbées, depuis le niveau de la mer jusqu'à 500 m d'altitude[6].
Utilisations
[modifier | modifier le code]Les Créoles font de Priva lappulacea, un cataplasme pour soigner les entorses (démissures en créole)[5].
Priva lappulacea est utilisée aux Antilles, pour soigner les maux de gorge, les états grippaux, les diarrhées, coliques, ballonnements, la rétention d'urine, les rhumatismes et les coups[3].
Elle est employée en Bolivie, pour soigner les morsures de serpent, chez les Tacana[7].
Histoire naturelle
[modifier | modifier le code]En 1775, le botaniste Aublet rapporte ceci, à propos de cette plante, dans son « HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE »[8] :
« VERBENA (lappulacea) diandra ; calicibus ſubrotundis, erectiuſculis ; ſeminibus echinatis. Lin. Spec. 28.
Scorodonia floribus ſpicatis, purpuraſcentibus, pentapetaloïdibus, Sloan. Cat. 66. Hiſt. 1.p.174.t.110.f.1.
Cette plante ſe trouve aux environs de Loyola dans l'île de Caïenne. »
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 23 novembre 2021
- (en-US) « Priva lappulacea (L.) Pers. - synonyms », Tropicos, Saint Louis, Missouri, Missouri Botanical Garden (consulté le )
- Michel Galtier et André Exbrayat, FLORAMÉDICA : Plantes médicinales de Martinique, Guadeloupe et des Petites Antilles, Exbrayat, , 408 p. (ISBN 978-2-35844-354-8)
- Georges Cremers et Michel Hoff, Guide de la flore des bords de mer de Guyane française, IRD Editions, (ISBN 2-7099-1533-2)
- Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 665
- (en) Julian A. Steyermark (Eds.), Paul E. Berry (Eds.), Kay Yatskievych (Eds.) et Bruce K. Holst (Eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 9 - Rutaceae–Zygophyllaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 608 p. (ISBN 9781930723474), p. 434-435
- (en) Geneviève BOURDY, S.J. DE WALT, L.R. CHAVEZ DE MICHEL, A. ROCA, E. DEHARO, V. MUNOZ, L. BALDERRAMA, C. QUENEVO et A. GIMENEZ, « Medicinal plants uses of the Tacana, an Amazonian Bolivian ethnic group », Journal of Ethnopharmacology, vol. 70, , p. 87-109 (DOI 10.1016/S0378-8741(99)00158-0)
- Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, (lire en ligne), p. 16
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence BioLib : Priva lappulacea (L.) Pers. (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Priva lappulacea (L.) Pers. (consulté le )
- (en) Référence GRIN : genre Priva lappulacea (L.) Pers. (+liste d'espèces contenant des synonymes) (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Priva lappulacea (L.) Pers.
- (en) Référence NCBI : Priva lappulacea (L.) Pers. (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence The Plant List : Priva lappulacea (L.) Pers. (source : KewGarden WCSP) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Priva lappulacea (L.) Pers. (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Priva lappulacea (L.) Pers. (TAXREF)