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Plounévez-Lochrist

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Plounévez-Lochrist
Plounévez-Lochrist
La chapelle de Lochrist-an-Izelvez.
Blason de Plounévez-Lochrist
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Communauté de communes Haut-Léon Communauté
Maire
Mandat
Gildas Bernard
2020-2026
Code postal 29430
Code commune 29206
Démographie
Gentilé Plounévéziens
Population
municipale
2 289 hab. (2021 en évolution de −1,89 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 03″ nord, 4° 12′ 40″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 96 m
Superficie 39,54 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-de-Léon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Plounévez-Lochrist
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Plounévez-Lochrist
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Plounévez-Lochrist
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Plounévez-Lochrist
Liens
Site web Site officiel de la commune de Plounevez Lochrist

Plounévez-Lochrist [pluneve lɔkʁist] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

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Communes limitrophes de Plounévez-Lochrist
La Manche
Anse de Kernic
Plouescat
Tréflez Plounévez-Lochrist Cléder
Plouider Lanhouarneau Saint-Vougay

La commune de Plounévez-Lochrist est située dans le nord du département du Finistère, fit historiquement partie de la seigneurie et de l'évêché de Léon (géographiquement désormais du Haut-Léon), et est littorale de la Manche, plus précisément de l'Anse de Kernic (ou Baie du Kernic), s'étendant aussi un peu vers l'ouest dans les dunes de Keremma, même si la majeure partie de ces dernières appartient à la commune voisine de Tréflez. La commune est limitée par deux petits fleuves côtiers, à l'ouest le Frout, qui la sépare de Tréflez[1] (sauf dans sa partie aval car le Frout traverse alors la partie nord de la commune de Tréflez pour se jeter dans le fleuve côtier la Flèche dont c'est en fait un affluent), et sur la rive droite duquel se trouve notamment le hameau de Lochrist et à l'est le Kerallé, qui la sépare des communes de Cléder et Plouescat, et sur la rive gauche duquel se trouve notamment le Moulin du Châtel ; son affluent de rive gauche, le Kerrus, traverse la partie orientale de la commune, servant même un moment au sud de limite avec Lanhouarneau ; un autre petit fleuve côtier, ar Rest, traverse le finage communal approximativement en son milieu, et tous trois se jettent dans l'Anse de Kernic.

Les altitudes les plus élevées se trouvent dans la partie sud de la commune, atteignant 92 mètres au maximum à la limite de Lanhouarneau (le bourg de Plounévez est vers 65 mètres d'altitude) et descendent progressivement vers le nord, devenant même très basses près du littoral qui était pour sa partie occidentale (qui se prolonge dans la commune voisine de Tréflez) un ancien palud aménagé au XIXe siècle par Louis Rousseau[2].

Le littoral de l'Anse de Kernic est formé de dunes basses (entre 4 et 7 mètres d'altitude) et cette anse, totalement asséchée à marée basse, est presque fermée à l'ouest par la flèche littorale de Ty an Aot, qui appartient aussi au finage communal. Ce littoral est peu habité, le seul hameau notable étant celui de Kernic. La chaussée de Kernic est établie sur un lai de mer naguère endigué afin d'y aménager des terrains agricoles fertiles.

La commune a un habitat dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées. Elle fait partie de la Ceinture dorée bretonne.

La commune a fait partie de la Communauté de communes de la Baie du Kernic, laquelle a fusionné le avec la communauté de communes du Pays Léonard pour former Haut-Léon Communauté[3].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Cadre géologique

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Carte géologique du Massif armoricain.
L'Ildut.

Plounévez-Lochrist est au nord-est du domaine structural de la zone de Léon qui constitue un vaste antiforme métamorphique de 70 km sur 30 km orienté NE-SW. Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un important plutonisme[4] : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909[5]), formant de Ouessant à Barfleur (Aber-Ildut, Saint-Renan, Carantec, Ploumanac'h, puis Flamanville et Barfleur) un alignement de plutons de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE), datés aux alentours de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien[6]. L’orthogneiss de Plounévez-Lochrist apparaît en deux fenêtres au cœur de l'antiforme du Léon : à Plounévez-Lochrist et à Tréglonou. Il est daté à 390,8 ± 7,1 Ma[7]. La monzodiorite de Plounévez-Lochrist forme un massif principal irrégulier d'environ 5 km sur 2,5 km au nord-est du bourg. Cette venue granitique est associée au fonctionnement du la faille de Porspoder[8].

Plusieurs amas d'éclogites cartographiés au sud-ouest du bourg (tout particulièrement à Coadic Sant Hervé, « le petit bois de Saint Hervé ») sont interprétés comme une subduction continentale postérieure à la subduction de l'océan Rhéique séparant le continent Avalonia au nord du supercontinent Gondwana au sud (plongement de la marge continentale amincie)[9]. Leur composition minérale et leur densité expliquent l'extrême dureté de la roche, si bien que les agriculteurs ont renoncé à les briser et les ont accumulées en bordure des champs, voire laissées sur place. D'après une tradition locale, saint Hervé aurait désiré bâtir une église au lieu-dit Coadic Sant Herve mais un conflit de légitimité éclate entre saint Pierre, patron de la paroisse, et Hervé qui se venge en durcissant « tellement les rochers […] que personne depuis n'a pu les entamer, ni, par suite, les utiliser pour quoi que ce soit ». La légende a ainsi un fondement géologique[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[12]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 9,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 014 mm, avec 16,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ploudaniel à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 146,8 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au , Plounévez-Lochrist est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48 %), zones agricoles hétérogènes (39,1 %), prairies (5,4 %), forêts (3 %), zones urbanisées (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones humides côtières (0,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploe Neguez vers 1330[25], Parrochia Nova en 1371, Plebs Nova ou Plebenova en 1387, Guicnevez en 1443[25], (« nouvelle paroisse »)[26].

Plounévez-Lochrist vient du breton ploe ("paroisse"), de nevez ("nouveau") et de [Lok (breton)|Lok]-Krist ("Lieu consacré au Christ")[25].

Son nom breton est Gwinevez[26].

Préhistoire et Antiquité

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Le calvaire de Menez-ar-Plour est un lech qui aurait été christianisé vers le IXe siècle par l'ajout d'une croix d'une croix à son sommet[27].

Buste décapité trouvé à Plounévez-Lochrist et datant probablement du second Âge du fer (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h)

Un buste décapité, datant probablement du second Âge du fer, a été trouvé à Plounévez-Lochrist. Il présente ses mains appuyées sur le ventre, pouces relevés à la verticale, comme s'il tenait quelque objet[28].
Le nom de Plounévez (Ploe neguez) est mentionné pour la première fois sur un rôle de taxe de l’archevêché de Tours en 1330. La paroisse de Plounévez-Lochrist faisait partie de l'archidiaconé de Léon relevant de l'évêché de Léon et était sous le vocable de saint Pierre. On faisait alors la distinction entre la paroisse (le bourg + les hameaux), appelée "Plounevez", et le bourg autour de l'église paroissiale, appelé "Guinevez". "Lochrist" était une trève de Plounevez.

Fragan fut le fondateur du château de Lesguen (cours de Guen, Guen ou Gwen signifiant "Blanche" en breton, sainte Gwenn étant l'épouse de saint Fragan), dit encore Lesven, dans l'actuelle commune de Plouguin[29] :

« Fragan et Guen, se retirèrent en leur gouvernement et bâtirent, en la paroisse de Ploukin (Plouguin), diocèse de Léon, un beau château qui, du nom de la dame, fut nommé Les - Guen où ils firent leur nécessaire résidence. (...) Un jour saint Gwennolé étant par permission de saint Corentin, allé voir son père qui était pour lors en Léon, certains pirates païens, que Fragan avait chassés de Léon, du temps du feu roi Conan, revinrent en plus grand nombre, résolus de prendre terre et s'y habituer. Leur flotte ayant paru en mer, l'alarme se donna à la côte et Fragan, ayant amassé une petite armée à la hâte, encouragé par saint Guennolé, marche vers le rivage de la mer pour empêcher l'ennemi de descendre et, étant en la paroisse de Guic-Sesni (Guissény), près Lavengat[30], ils aperçurent la flotte ennemie en rade, si épaisse que les mâts de navire semblaient représenter une forêt, ce qu'étant vu par le conducteur de l'avant-garde, il s'écria Me a vel mil guern, c'est-à-dire "je vois mille mâts de navires". En mémoire de quoi, après la bataille fut dressée en ce lieu une croix qui encore à présent s'appelle Kroaz ar mil guern... Après la victoire, Guennolé exhorta son père et les chefs de l'armée d'employer le butin pris sur les ennemis pour bâtir un monastère[31] en l'honneur de la Sainte Croix au même lieu où fut donnée la bataille qui s'appelait an Izel-Vez, en la paroisse de Plounévez, ce qui fut fait et fut nommé Loc-Christ[32]... »

Cette bataille se serait déroulée en 401 et les pirates vaincus seraient des pirates normands, qui durent abandonner leur butin et retourner à leurs barques, ancrées sur la grève de Kernic. Les richesses récupérées par les Bretons furent utilisées pour la construction du monastère de Lochrist-an-Izelvet[33].

Le prieuré de Lochrist

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Croix de bourg du XVIè siècle.

Un ancien prieuré fut construit sur le site probablement au VIe siècle (les archives anciennes ayant disparu, cela reste incertain) et connu sous le nom de ‘’Lochrist an Izelvez’’ ( ’’prieuré du Christ aux arbres bas’’), ce nom s’expliquant par le fait que les vents forts venus de la mer toute proche empêchent les arbres de croître normalement). L’église, parfois qualifiée de basilique (mais elle n'avait pas officiellement ce titre), était celle du prieuré de la Sainte Croix, et fut érigée au Moyen Âge, probablement au XIIe siècle ; une dalle armoriée d’Alain de Kermavan[34] (ou Carman)[35], mort en 1263, située près du chœur, prouve son existence à cette date. En 1331, un accord passé entre Hervé de Carman et Guillaume, abbé de Saint-Mathieu, fit passer le prieuré de la dépendance de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes à celle de l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre.

Le pardon de l’exaltation de la Sainte Croix, chaque , rassemblait dès le Moyen Âge une foule considérable chaque année. Le petit hameau de Lochrist voyait affluer des milliers de pèlerins, attirés par les effets de l’eau miraculeuse de la fontaine (de nos jours disparue), par le pardon lui-même et par la foire organisée au même moment.

Dans la seconde moitié du XVIe siècle les moines bénédictins abandonnent le prieuré dont le bénéfice est octroyé à un prieur commendataire, et l'église est desservie par un prêtre séculier[36].

Au XVIIIe siècle, l'épiscopat fit combler la fontaine de Lochrist car elle était un lieu où survivaient des pratiques religieuses pré-chrétiennes[37].

Le prieuré fut détruit par un incendie en 1778 et ne fut pas reconstruit ; Jean-François de La Marche supprima même le titre de ce prieuré par un décret du et fit détruire l’ancienne église de Lochrist, qui menaçait ruine, et fut remplacée par la chapelle actuelle en 1785 ; seul le clocher de l’ancienne église fut conservé (sa datation est incertaine, entre le XIe siècle et le XIIIe siècle, mais il est classé par les monuments historiques par un décret du ).

La base de la tour repose sur des arcades en ogives qui pourraient cependant, malgré leur forme, être romanes, car tous les autres éléments architecturaux de cette tour sont romans et datent probablement du XIe siècle ; la flèche, courte et trapue, date probablement du XIIe siècle, mais a subi des modifications par la suite (les lucarnes sont dans le style du XIIIe siècle ou du XIVe siècle et quelques ouvertures sont de style gothique).

Félix Benoist a écrit en 1865: « Du petit cimetière qui entoure cet édifice, on a extrait des sarcophages en pierre, datant des premiers siècles de l'Êglise. L'un d'eux (...) est taillé en forme d'auge, avec un trou rond marquant la place destinée à recevoir la tête du corps qui y était déposé. Sur quelques dalles funéraires plus modernes, nous avons relevé les armes des Kergournadec'h et des Kermavan. La plus curieuse de ces tombes existe dans le chœur du côté de l'épître. L'on y voit la figure gravée en creux d'un chevalier coiffé d'un heaume plat, vêtu d'une chemise de mailles, recouverte d'une cotte-d'armes armoriée (...). Sur un pilier du cimetière de Lochrist, un écusson timbré d'une crosse et d'une mitre (...) appartenait à Robert Cupif, prieur de Lochrist, doyen du Folgoët, archidiacre de Cornouaille, puis évêque de Léon, en 1637, transféré sur le siège de Dol en 1648 »[38].

Selon une légende, les derniers moines auraient enfoui le trésor de l’abbaye sous la croix de pierre qui domine l’étang, et nul chrétien n’oserait toucher à ces richesses placées sous la garde de la croix. Vers la fin du XIXe siècle, des gens de passage, ayant emprunté des outils à un paysan du voisinage, auraient voulu, une nuit, s’emparer du trésor, mais les chiens du hameau, entendant des bruits inaccoutumés, aboyèrent si fort qu’ils réveillèrent les habitants, lesquels mirent en fuite les chercheurs du trésor[39].

La seigneurie de Coëtseizploë et le château de Maillé

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Château de Maillé : la motte féodale de l'ancien château en bois de Coëtseizploë
Château de Maillé, vue d'ensemble de la façade sud

La seigneurie de Coëtseizploë (le bois des sept paroisses), était ainsi dénommée en raison du nombre de paroisses sur lesquelles s'étendait sa juridiction. Le château de Coëtszeizploë, initialement un simple château-fort en bois sur une motte féodale, appartenait au XIIIe siècle à Alain de Kermavan, qui fut inhumé dans l'église du prieuré de Lochrist. Ce château fut remplacé, probablement au XIVe siècle, par un château en pierre, le château de Maillé sous l’impulsion de Tanguy de Kermavan (ou Carman), agrandi ensuite par Maurice de Carman et Jeanne de Goulaine au XVIe siècle dans le style Renaissance.

L'époque moderne

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En 1594, pendant les guerres de la Ligue, François de Coëtnempren, seigneur de Kerdélégan[40], était capitaine des arquebusiers des paroisses de Cléder, Plouescat, Treffaouënan [Tréflaouénan], Guitevedé [Plouzévédé] et Plounéour [Plounévez-Lochrist][41].

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Guinevez [Plounévez] de fournir 69 hommes et de payer 452 livres et à celle de Lochrist de fournir 6 hommes et de payer 39 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[42].

La coupe et le ramassage du goémon : la dispute avec Tréflez

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La collecte du goémon a suscité pendant des siècles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé :

« Du Corréjou à l'anse de Kernic, nous sommes sur les lignes d'un littoral aussi fertile en discussions héroïques, en batteries classiques, en procès interminables, qu'en gros temps et mauvais temps. Les administrateurs, les juges, les agents vigilants de la douane et de la maréchaussée, furent bien souvent mis sur les dents par les disputes, maintes fois meurtrières, de Plounéour-Trez, Goulven, Tréflez, Plounévez-Lochrist, Cléder, au sujet des délimitations de territoires et de questions de propriété touchant cette question vitale de la récolte du goémon[43]. »

Augustin Bonnemez, recteur de Plounévez-Lochrist, dans une lettre du adressée à l'évêque de Léon Jean-François de La Marche en réponse à son enquête sur la mendicité, écrit (l'orthographe de l'époque a été respectée) :

« Par les ordonnances de la Marine, il est défendu aux habitants de recueillir ailleurs que dans l'estendue des côtes de leurs paroisses et de les vendre aux forains [étrangers à la paroisse] à peine de 50 livres d'amende et de confiscation des chevaux et harnois. Cet article cause beaucoup de querelle et de batterie [dispute violente] entre mes paroissiens et ceux de Tréflez, qui ont des Roches vis-à-vis de leurs paroisses sur lesquelles il croît du goesmon que mes paroissiens leur oppose d'aller couper, fondez sur ce qu'il y a une langue de terre de ma paroisse qui avance dans la mer et sépare la côte de Tréflez de la grande mer ou sont ces roches. Il y a deux ou trois ans que ceux de Tréflez firent signifier à mes paroissiens et à ceux de Goulven une défense de couper du goesmon sur les Roches, ce qui occasionna une baterie sur la grève. (...) Les notables de l'une et l'autre paroisse se donnèrent assignation pour terminer ce différent. (...) Il est certain que sur la gresve qui est du costé de Tréflez, la mer jette du gouesmon plus qu'il n'est besoin. La raison qui les porte à vouloir aller aussy à la couppe est pour en vendre aux forains, ce que font tous les habitants de cette coste, tant de la paroisse de Plounéour-Trez que de Goulven, Tréflez, Plounévez et Plouescat, et autres, et cela parce que le bois de chauffage manque beaucoup à la coste et que ceux qui vendent du gouesmon acheptent ordinairement du bois à ceux à qui ils le vendent. Je ne vois pas à quoy aboutit la défense de vendre du gouesmon aux forains (...)[44]. »

Cette querelle s'est poursuivie longtemps, comme en témoigne une délibération du conseil municipal de Plounévez-Lochrist en date de messidor an XII (l'orthographe de l'époque a été respectée) :

« Le Conseil municipal de Plounévez-Lochrist assemblé relativement aux troubles portés par les habitants de Tréflez à ceux de Plounévez-Lochrist; en la pocession et droits de ces derniers de couper des goémons sur différents rochers qui avoisinent les deux communes et qu'elles prétendent l'une et l'autre leur appartenir, observe que si, conformément aux anciennes Ordonnances non abrogées, les Rochers fréquentables à gué et qui se trouvent vis-à-vis d'une commune lui appartient, la presque totalité des Rochers dont Tréflez veut évincer Plounévez lui appartient (...) puisque les Rochers prennent source à Guévroc, cy-devant chapelle dépandant de Plounévez. Mais en accorant ces Rochers à Plounévez, ce serait priver la commune de Tréflez, très petite mais agricole, d'un engrais qui lui est nécessaire. Ça toujours été le motif qui a déterminé Plounévez à laisser jouir Tréflez en indivis avec elle des Rochers qui forment encore aujourd'hui la contestation ; mais si c'est faire un tort considérable à l'agriculture de priver Tréflez des Rochers vis-à-vis Guévroc, que seroit-ce donc si la demande extravagante de Tréflez lui était accordée, puisque Plounévez, quatre fois plus considérable en étendue que ne l'est Tréflez, est aussi plus agricole proportionnellement, et cependant Tréflez a la folie de prétendre à la totalité de ces rochers[45]. »

Les épidémies

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Une épidémie de fièvre typhoïde sévit, comme dans la plupart des paroisses voisines, à Guinevez (Plounévez-Lochrist) en 1775, y faisant cette année-là 114 morts[46].

La construction de l'église paroissiale

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Plounévez-Lochrist construit entre 1744 et 1767 l'église paroissiale Saint-Pierre qui possède l'un des derniers clochers à galerie et à flèche aiguë (du type de celui construit à La Roche-Maurice à la fin du XVIe siècle) et en 1768 le dernier grand porche léonard[47]. On allongea l'église précédente de 30 pieds dans sa partie orientale pour y placer le chœur ; toute l'église fut aussi élargie de 10 pieds et rehaussée de 6 à 7 pieds pour la pourvoir de fenêtres ; le clocher fut construit avec des pierres provenant du château de Kergournadec'h[48]. Cette église conserva de l'église précédente les enfeus des seigneurs de Coëtzeizploë entourés d'ornements gothiques et de la devise Memento finis. L'un de ces enfeus renferme la tombe de Jean de Kermavan, évêque de Léon, mort en 1514, fils de Tanguy de Kermavan, seigneur de Coëtzeizploë, et de Marguerite du Chastel[49]

Plounévez en 1778

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Jean-Baptiste Ogée décrit en ces termes Plounévez en 1778 :

« Plounévez, à quatre lieues à l'ouest-sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 44 lieues de Rennes et à 1 lieue de Lesneven, sa subdélégation et son ressort. On y compte 2 300 communiants[50]. La cure est présentée par l'évêque. L'ancien prieuré de Lochrist se voit dans ce territoire, bordé au nord par la mer, et très fertile en grains et lin[51] »

Le même auteur décrit ainsi le château de Maillé (qu'il place par erreur dans la paroisse de Plougoulm) :

« Ce château est très ancien : il appartenait jadis à la famille de Carman, comme le prouvent les armoiries qu'on remarque dans la grande salle qui est au premier étage. On lit cette devise au bas de l'écusson : Carman, Dieu seul avant[51]. »

Révolution française

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« Il existe dans le ci-devant district de Lesneven 70 prêtres réfractaires dont 6 à Plouzévédé, autant à Cléder, Plounévez-Lochrist et Plouguerneau » écrit le le commandant de la colonne mobile de Lesneven[37].

En 1818, le taux de mortalité atteint 57 pour mille à Plounévez-Lochrist ; on y compte 207 décès cette année-là, alors qu'entre 1803 et 1832 la moyenne annuelle est de 115 décès, ceci en raison d'une épidémie de typhus, surnommée « maladie de Brest »[52], particulièrement meurtrière cette année-là[53].

Le manoir de Lanzéon où naquit en 1826 l'abbé Lan Inizan (dessin de Louis Le Guennec, vers 1910).

En 1853, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plounévez-Lochrist :

« Plounévez-Lochrist (sous l'invocation de saint Pierre), aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Lochrist, Kéramès, Kergaradec, Kéringar, Kervagant, Langristin, Lescadec, Trofagan, Kermorvan. Manoirs de Kergaradec, de Maillé. Superficie totale 4 430 ha, dont (...) terres labourables 2 390 ha, prés et pâtures 282 ha, bois 187 ha, vergers et jardins 22 ha, landes et incultes 1 398 ha, étangs 6 ha, (...). Forges de taillandiers : 5. Moulins : 24 (du Châtel, Kervenner, de Coat-Lus, Kerjean, Tronus, Keriven, Kergornet, Kerhas, de Resgourel, de Châteaufur, de Lescoat, de Lochrist, d'Alm, à eau). Le territoire de cette commune est de qualité variable. Vers la côte, il est très bon, et dans les parties de l'intérieur, il est très médiocre. Les engrais de mer sont abondants, mais la plupart des cultivateurs aiment mieux aller les vendre au loin que de les employer. (...). Il y a foire le 14 septembre. Géologie : constitution granitique ; le gneiss se montre à l'ouest de la chapelle de Lochrist, se dirigeant vers Tréflez. On parle le breton[54]. »

À Plounévez-Lochrist en 1856, l'école est dans l'ossuaire désaffecté, dont le sol est un mètre au-dessous de celui du cimetière auquel il est adossé, c'est un « fétide cloaque (...) juste de niveau avec les fosses (...) », d'où des « suintements d'eau fétide » et « en été, une odeur cadavérique insupportable, cause (...) de vomissements fréquents »[55].

Le pourcentage de conscrits illettrés à Plounévez-Lochrist entre 1858 et 1867 est de 67 %[56].

En 1865, la chapelle de Pont-Christ est en ruines (elle l'était déjà en 1932); son pignon était décoré aux armes de François Le Bihan, seigneur de Kerhellon (le manoir de Kerhellon, qui date du XVIe siècle, se trouve non loin de là) et d'Isabelle de Canaber, mariés en 1657. Le calvaire situé à proximité date de 1676[38], érigé probablement par Isabelle de Canaber, dame douairière de Kerellon. Cette chapelle a été restaurée dans le courant du XXe siècle, mais est désormais notablement différente de son état initial[57].

En 1896, un document indique que les sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen assistaient et soignaient gratuitement les malades de Plounévez-Lochrist à domicile[58].

L'ossuaire de Plounévez-Lochrist servit un temps d'école[59].

Les cordelées

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« Le territoire de Plounévez était divisé, jusqu'en 1912, en cinq "cordelées" ou sections : Lochrist ; Pont-Christ ; Kermeur ; Keriann-vihan-al-liorziou ; Coat-Huet. Cette dernière cordelée perdit, le , treize de ses villages, annexées par ordonnance de Mgr Duparc à la paroisse de Lanhouarneau : il s'agit de toute la section de Trofagan, qui se trouve au sud-ouest du bourg, du côté de Plouider et de Saint-Méen. Depuis la perte de Trofagan, la cordelée de Coat-Huet s'appelle cordelée du Frédé, nom du village qui est au centre de la nouvelle circonscription"[60]. »

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plounévez-Lochrist écrit : « La presque totalité de la population ne pourrait suivre une instruction [religieuse] donnée en français ». Camille de Dieuleveult, maire de Plounévez-Lochrist, écrit en 1903 que s'il a été élu maire par ses administrés, « ce n'est pas pour faire le métier d'agent de police, mais pour m'occuper de leurs intérêts » et refuse en conséquence de préciser sur le certificat de résidence du curé qu'il doit signer tous les trois mois afin que celui-ci puisse percevoir son traitement[61] si celui-ci enseigne le catéchisme en français[62].

Le prêtre Hervé Péron, de Plounévez-Lochrist, fit venir à Saint-Laurent (Manitoba), entre 1904 et 1908, 110 personnes (13 familles complètes, plus une vingtaine de personnes seules), originaires de sa paroisse ou des environs. En 1948, la population d'origine bretonne de Saint-Laurent s'élevait à 115 personnes[63].

Camille De Dieuleveult, maire, écrit au préfet le  : « M. l'instituteur de ma commune ayant enlevé les crucifix des classes par ordre de M. l'inspecteur d'académie, j'ai l'honneur de vous faire savoir qu'ils ont été remis par moi-même à leurs anciennes places »[56].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Plounévez-Lochrist porte les noms de 177 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; six d'entre eux au moins (Jean Marie Goarant[64], Claude Marie Ollivier[65] et Jean Marie Ollivier[66] (deux frères), François Marie Paugam[67] et Jean Marie Paugam[68] (deux frères), ainsi que Jean-Pierre Quéguiner[69]) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Parmi ceux dont les circonstances du décès sont connues, cinq au moins (Allain Joseph Le Berre, Jean Pierre Peden, Yves Philip, François Postec, François Simon) sont des marins disparus en mer ; deux soldats au moins sont morts en Belgique (André Velly, Jean François Vezo) sont des marins disparus en mer. La plupart des autres sont morts sur le sol français[70].

Par ailleurs, un soldat (Tanguy Primel) est décédé le lors de la bataille d'Elhri.

Aux élections municipales de 1919, la gauche obtient 21 sièges sur 23 aux élections municipales[37].

L'instituteur en poste à Plounévez-Lochrist entre 1917 et 1921 nommait chaque soir, pour chacune des trois directions empruntées par ses élèves, un responsable chargé de dénoncer le lendemain ceux qui auraient parlé breton en cours de route. S'il ne désignait personne, c'est lui qui était puni[56].

Dans la nuit du 14 au , l'église paroissiale de Plounévez-Lochrist fut presque totalement détruite par un incendie : toute la toiture s'effondra, « ne laissant intact mais noirci que le clocher, les quatre murs et les colonnes »[48].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Plounévez-Lochrist porte les noms de 71 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux, six d'entre eux au moins (Henri Le Goulm, Jean Le Roux, Alain Le Vourc'h, Jean Léost, François Pengam, Jean Marie Roué) sont des marins disparus en mer ; Jean Dincuff est mort lors de la bataille de Mers el-Kébir ; Eusèbe Le Roux serait mort en Russie ; Gabriel Reungoat, prisonnier de guerre, est décédé le au Stalag VIII C situé à Sagan (alors en Allemagne, désormais Żagań en Pologne)[71].

Marcel Le Berre[72], boucher, résistant FFI, arrêté à Sainte-Sève, fut fusillé par les Allemands le à Saint-Brieuc[73]. Pierre Goaoc, futur maire fut Résistant FFI.[74], de même que Jean Créac'h[75], Joseph Porhel[76], François Simon[77] et bien d'autres. Le groupe de Plounévez-Lochrist était dirigé par Louis Larget, instituteur et directeur de l'école publique de garçons[78].

L'usine de produits chimiques de Pont-Christ est mitraillée par des avions alliés le . La toiture et des appareils sont endommagés[79].

Le à Plounévez-Lochrist, 14 personnes furent assassinées sans motif apparent dans le hameau de Kernic, dont un vieil homme de 78 ans et un enfant de 5 ans, par un adjudant-chef allemand. Dans sa folie meurtrière, il blessa par balles à bout portant une jeune fille et deux autres enfants[80].

Les apparitions de Kerizinen

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À Kerizinen, un hameau du sud de la commune de Plounévez-Lochrist, Jeanne-Louise Ramonet[81], une femme très pieuse revenue guérie en 1936 à la suite d'un pèlerinage à Lourdes, affirma, entre 1938 et 1965 avoir vu à 71 reprises des apparitions de Jésus et de Marie dans un champ proche de sa maison[82]. Ces événements ont fait l'objet d'une enquête de l'évêque André Fauvel qui conclut le et en à l'absence de caractère surnaturel, et de quatre interdits successifs (en 1956, 1961, 1973 et 1975) prononcés par les autorités épiscopales du diocèse de Quimper et Léon[83],[84]. La position des évêques successifs de Quimper a été approuvée par la Congrégation pour la doctrine de la foi le [85].

Malgré cela ces apparitions réelles ou supposées ont provoqué la naissance d'un pèlerinage qui nécessita la construction d'un petit oratoire en 1956, puis d'une chapelle plus grande, achevée en 1978[86]. Une association les Amis de Kérizinen est fondée en 1972.

Politique et administration

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Le monument aux morts 14-18.

La ville de Plounévez-Lochrist appartient à l'arrondissement de Morlaix et au canton de Plouescat. Elle fait partie de Haut-Léon Communauté.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Robert Debled URD-PRL Avocat
Conseiller général du canton de Plouescat (1945 → 1949)
1947 1963 Pierre Goaoc    
1963 1965 Millot    
mars 1965 mars 1971 Eugène Le Rüe RI puis UDF Agriculteur
Conseiller général du canton de Plouescat (1966 → 1979)
mars 1971 mars 2001 Pierre Chapalain[87] DVD Agriculteur, maire honoraire
mars 2001 mars 2008 Anne Le Bras DVD Agricultrice
mars 2008 En cours Gildas Bernard DVD Assureur
Conseiller général du canton de Plouescat (2011 → 2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Plounévez-Lochrist est jumelée avec la ville irlandaise de Mooncoin.

Population et société

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Démographie

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Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 6603 3684 7023 7084 3474 6104 6974 1464 562
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 2614 3754 3594 4044 4724 2954 1134 0404 041
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0804 0544 1393 7193 8173 8563 8583 7373 375
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 2913 0562 7442 5802 3562 2782 3672 3772 391
2017 2021 - - - - - - -
2 2912 289-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[88] puis Insee à partir de 2006[89].)
Histogramme de l'évolution démographique

Commentaire : La commune de Plounévez-Lochrist connaît un solde migratoire négatif de 1850 personnes entre 1846 et 1886[53].

Évolution du rang démographique

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Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[90] 1975[90] 1982[90] 1990[90] 1999[90] 2006[91] 2009[92] 2013[93]
Rang de la commune dans le département 50 59 67 85 89 92 92 93
Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

En 2017, Plounévez-Lochrist était la 97e commune du département en population avec ses 2 291 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Tréméven (96e avec 2 324 habitants) et devant Sizun (98e avec 2 265 habitants).

Enseignement

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L'école libre des Garçons (Skol an Aotrou Christ) fut ouverte en octobre 1939. Le directeur est l'abbé Kermoal arrivant de Scaër, et l'instituteur M. Keriel qui était auparavant surveillant au collège Notre-Dame du Kreisker.

L'école publique dont le directeur était Louis Larget, a fermé ses portes le 30 septembre 1948.

L'école privée Sainte Famille maternelle et primaire compte 149 élèves (91 en élémentaire et 58 en maternelle)[94].

Il y a également une Maison Familiale Rurale (MFR) sur la commune, établissement de formation par alternance (reconnu par le Ministère de l'Agriculture). La MFR propose des classes de : 4ème, 3ème, Seconde Pro services aux Personnes, Première et Terminale Bac Professionnel Services aux Personnes et aux Territoires (SAPAT). Elle forme aujourd’hui près de 150 jeunes[95].

Il y a une pharmacie, un médecin, plusieurs infirmiers(ères) ainsi que des kinésithérapeutes sur la commune . L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier Lesneven .

La commune est équipée de terrains et de salles de sport. Il existe de nombreuses associations sportives en 2022 sur Plounevez-Lochrist : Judo, Basket-Ball, Football, Handball...

Culture locale et patrimoine

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Langue bretonne

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  • L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
  • Le a été remis à la commune le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 1.
  • La chapelle de Lochrist-an-Izelvez, classée monument historique le [96]. Le clocher est le dernier vestige du prieuré de Lochrist An Izelvez. Lochrist n’est pas une fondation ancienne, les toponymes en Loc apparaissant au XIe siècle. Lieu de pèlerinage, l’établissement possédait un sanctuaire bien plus vaste que la chapelle actuelle et des bâtiments monastiques[97]. En 1331, le prieuré passe sous la dépendance de l’abbaye Saint Mathieu. Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, il passe en commande et il est desservi par un prêtre[98]. En 1778, la maison prieurale et ses dépendances sont détruits par un incendie. En 1781, La Marche, évêque de Léon, supprime le statut de prieuré et rattache l’édifice au Séminaire. En 1785, la chapelle est abattue à l’exception du clocher et reconstruite dans des proportions plus réduites[97]. Construit en grand appareil, le clocher est ouvert à sa base par quatre grands arcs en tiers-point à double rouleau, séparés des piédroits par un tailloir continu gravé par endroit. La tour est séparée en cinq niveaux par un cordon plat. Deux contreforts en légère saille encadrent chaque face sur les quatre premiers niveaux. Le cinquième niveau, en retrait, abrite la chambre des cloches. Il est percé de deux baies de plein cintre à l’est et à l’ouest, et d’une seule au nord et au sud. Il est surmonté d’une flèche gothique octogonale flanquée de huit lucarnes qui a remplacé la couverture d’origine, probablement en charpente. Une tourelle d’escalier cylindrique montant jusqu’à la chambre des cloches est encastrée dans le flanc sud. Faute de source écrite, sa datation est difficile, mais ses caractéristiques stylistiques font opter pour la fin du XIIe siècle ou le début du XIIIe siècle[99]. La tour abrite le portail ouest, datant du XVe siècle[98] dont le tympan figure un Christ en croix encadré par des anges[100]. Le clocher-porche de Lochrist est exceptionnel dans l’art roman breton[100], où les clochers surmontent presque systématiquement la croisée. Les clochers-porches connus en Bretagne sont ceux de l’abbaye Saint Mélaine de Rennes (profondément transformé au XVIIe siècle), de l’abbaye Saint Georges de Rennes et de l’église paroissiale de Redon (tous deux disparus)[101]. Le seul édifice roman breton comparable encore existant est la tour d'Hastings de la cathédrale de Tréguier[99], datant du XIIe siècle, qui est une tour de transept[102].
  • L'église paroissiale Saint-Pierre, surmontée d'une flèche datant de 1767, mais fut en bonne partie reconstruite entre 1871 et 1873. Incendiée en 1935, l'église a été à nouveau reconstruite et rouverte en 1936. Son ossuaire a été détruit[103].
  • Le château de Maillé (XIV-XVe siècle), construit sous l’impulsion de Tanguy de Kermavan (ou Carman) en lieu et place d’un ancien château fort, le château de Coëtseizploë (bois des sept paroisses). C'est Maurice de Carman, sans doute influencé par Philibert Delorme, qui lui donna sa forme actuelle et fit construire en 1555 la chapelle de Kermeur. Par la suite, les terres relevant de sa juridiction sont érigées en marquisat par Louis XIII et passent entre les mains des Maillé, riche famille tourangelle (1577), des Rohan-Chabot (1747), des Cadeville (1789), des Dein (1812), des Nielly (1900). La chapelle actuelle est une ancienne grange dans laquelle le mobilier de l'ancienne chapelle détruite en 1805 a été transféré[104].
  • La motte féodale de Tournus, ancien donjon d'une famille qui se targuait de descendre de Nuz, le fidèle compagnon de Saint Pol Aurélien qui l'accompagna à l'Île de Batz pour combattre le dragon et ne recula jamais (d'où son surnom : ar gour na dec'h).
  • Vestiges mégalithiques (deux allées couvertes, dolmen de Brétouaré, tombe sous tumulus de Kerandevez) et néolithiques (sépultures à Kerougan).
  • Manoirs (Kersabiec, Castel-Fur, Liorzou, Keraouel, Traonjulien) et ancien manoir de Traonboz).
  • Manoir de Kergaradec, ancienne résidence de la famille Le Jumeau de Kergaradec.
  • Moulins (en tout 24, dont le moulin à eau du Châtel).

Littérature

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Personnalités

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  • Emmanuel Le Ber (1884-1965) sera instituteur puis directeur de l'école publique de 1907 à 1939, date à laquelle il reçoit les Palmes académiques. Sa soeur Marie-Renée (1886-1976) épousera Louis Ogès[106], instituteur, écrivain et président de la Société Archéologique du Finistère

Naissances :

Décès :

Notes et références

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Au Moyen Âge le Frout séparait l'archidiaconé du Léon de celui de Kemenet-Ily
  2. « utl-kreizbroleon.fr/crconf/con… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Arrêté no 2016300-002 du 26 octobre 2016 portant création de la communauté de communes Haut-Léon Communauté
  4. Coupe du Massif armoricain
  5. C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (1re édit.), 1909.
  6. Louis Chauris, « Le granite porphyroïde de Porzpaul dans l'île d'Ouessant: un nouvel élément dans la ceinture des « granites rouges » du Massif armoricain (France) », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, iI, t. 313,‎ , p. 245-250.
  7. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) », Géologie de la France, no 1,‎ , p. 23-24 (lire en ligne).
  8. Marcoux, op. cit., p. 27-29.
  9. Damien Jaujard, Géologie. Géodynamique - Pétrologie : Études de terrain, Maloine, (lire en ligne), p. 254.
  10. Louis Chauris, « Hagiographie et géologie : saint Hervé et les éclogites de Plounévez-Lochrist (Finistère) », Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, t. CXIX,‎ , p. 167-168.
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  13. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  14. « Orthodromie entre Plounévez-Lochrist et Ploudaniel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Ploudaniel-Inra » (commune de Ploudaniel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Ploudaniel-Inra » (commune de Ploudaniel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  19. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  23. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a b et c infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plounevez-Lochrist » (consulté le ).
  26. a et b Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 96.
  27. « Calvaire de Menez-ar-Plour », sur Loomji.fr (consulté le ).
  28. José Gomez de Soto et Pierre-Yves Milcent, La sculpture de l’âge du Fer en France centrale et occidentale, "Chronique de Protohistoire européenne", consultable https://dam.revues.org/359
  29. Infobretagne
  30. Lieu-dit actuel de la commune de Guissény
  31. Il s'agit en fait du prieuré de Lochrist-an-Izelvet (ou Izelvez) en Plounévez-Lochrist, voir http://www.infobretagne.com/plounevez-prieure-lochrist.htm
  32. Albert Le Grand, La vie, gestes, mort et miracles des Saints de la Bretagne Armorique, ensemble un catalogue des évêques des neuf eveschés d'icelle, 1659, disponible sur Google Livres
  33. Journal La Croix, n° du 16 septembre 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411928t/f4.image.r=Fr%C3%A9gant?rk=772536;0
  34. Alain de Kermavan, né en 1220, époux de Jeanne de Rosmadec
  35. La famille de Kermavan était l'une des plus puissantes familles du Léon, son château (disparu) se trouvait à Kernilis
  36. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA00006462
  37. a b et c Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [ (ISBN 978-2-918135-37-1)]
  38. a et b Félix Benoist, "La Bretagne contemporaine", tome "Finistère", Henri Charpentier imprimeur-éditeur, Nantes, 1865
  39. Panneau d'information touristique situé face à la chapelle de Lochrist
  40. François de Coëtnempren était seigneur de Kerdournant en Tréflaouénan
  41. Anatole de Barthélémy, "Choix de documents inédits sur l'histoire de la Ligue en Bretagne", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110009t/f85.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4978565;2
  42. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
  43. Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux XVIIe et XVIIIe siècles), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f174.image
  44. Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux XVIIe et XVIIIe siècles), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f180.image
  45. Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux XVIIe et XVIIIe siècles), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f182.image
  46. A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle, revue "Annales de Bretagne" , novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f47.image.r=Kerlouan.langFR
  47. "Histoire de la Bretagne et des pays celtiques", tome 3, "La Bretagne Province", Skol Vreiz, 1986
  48. a et b Journal L'Ouest-Éclair, n° du 17 mai 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660164j/f5.image.r=Cl%C3%A9der?rk=17167466;4
  49. Félix Benoist, "La Bretagne contemporaine", tome "Finistère", Henri Charpentier imprimeur-éditeur, Nantes, 1865
  50. Personnes en âge de communier
  51. a et b Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, 1778, consultable https://books.google.fr/books?id=361CAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjazNfqrLXWAhUDPRQKHQetCkEQ6AEIODAD#v=onepage&q=Ploun%C3%A9v%C3%A9zel&f=false
  52. Car cette maladie contagieuse s'est propagée à partir du port de Brest
  53. a et b Louis Elegoët et Marthe Le Clech, "La vie des paysans du Léon de 1800 à 1950", éditions Bretagne d'Hier, 2006, (ISBN 2-9523019-0-5).
  54. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, tome 2, 1853, consultable https://books.google.fr/books?id=361CAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjazNfqrLXWAhUDPRQKHQetCkEQ6AEIODAD#v=onepage&q=Ploun%C3%A9vez&f=false
  55. Rapport d'inspection en date du 2 juillet 1856, cité par Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [ (ISBN 978-27373-3908-0)]
  56. a b et c Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [ (ISBN 978-27373-3908-0)]
  57. http://andre.croguennec.pagesperso-orange.fr/29/ptxt-pl.htm
  58. La France charitable et prévoyante : tableaux des œuvres et institutions des départements, numéro 1, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5802221d/f627.image.r=Bourg-Blanc.langFR
  59. Jean Rohou, Fils de ploucs, tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [ (ISBN 2-7373-3452-7)]
  60. Chanoine Henry Pérennès," Plounévez-Lochrist. Une belle paroisse du Léon", 1941
  61. Depuis le Concordat, les membres du clergé étaient payés par l'État.
  62. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902, Coop Breizh, (ISBN 2-909924-78-5).
  63. Marcel Le Moal, L'émigration bretonne, Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-583-3).
  64. Jean Marie Gorant, né le à Cléder, soldat au 265e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Estrées-Deniécourt (Somme)
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  66. Jean Marie Ollivier, né le à Cléder, soldat au 19e régiment d'infanterie, mort des suites de maladie contractée en service le à l'hôpital complémentaire no 10 à Amiens (Somme)
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  68. Jean Marie Paugam, né le à Plounévez-Lochrist, soldat au 219e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Saint-Christophe-à-Berry (Aisne)
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