Pierre Levée (La Jarne)
La Pierre Levée (La Jarne) | ||||
Vue générale de l'édifice | ||||
Présentation | ||||
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Type | dolmen | |||
Fouille | 1886 | |||
Visite | accès libre | |||
Caractéristiques | ||||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 07′ 41″ nord, 1° 04′ 18″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Charente-Maritime | |||
Commune | La Jarne | |||
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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La Pierre Levée est un dolmen situé à La Jarne, dans le département de la Charente-Maritime en France.
Historique
[modifier | modifier le code]À l'origine, le dolmen fut érigé sur une hauteur, au lieu-dit la Casse-Mortier, sur une parcelle dénommée la Pierre Levée, sur la commune voisine de Saint-Rogatien. En 1756, selon le père Arcère Louis-Étienne, l'édifice reposait encore sur quatre piliers. Endommagé par des chasseurs de trésor, et face à la menace d'un effondrement, G. Musset fouille l'édifice en 1886[1] et la Société des Amis des Arts de La Rochelle obtient en 1886 son déplacement et sa reconstruction dans le jardin ds plantes de La Rochelle. En 2001, le dolmen est transféré à La Jarne sur la place de la Liberté, près de l'église[2].
Description
[modifier | modifier le code]Le dolmen est composé de trois orthostates soutenant une monumentale dalle dont le poids est estimé à 4 tonnes. Cette reconstruction récente n'est pas conforme à l'architecture d'origine où la chambre était fermée[1]. Les fragments de céramique et les pointes de silex qui y furent découverts sont conservés au muséum d'histoire naturelle de La Rochelle[2].
Folklore
[modifier | modifier le code]Plusieurs légendes sont associées à ce dolmen. Selon la première, les passants y apercevaient régulièrement la nuit des apparitions animales. Après qu'un habitant de la commune voisine de Clavette se fût enquis auprès du fantôme de ses désirs, celui-ci lui répondit qu'il ne serait délivré qu'à la condition de dire une messe pour son âme en l'église Saint-Nicolas de La Rochelle et d'organiser une procession qui passerait devant la pierre. Ainsi fut fait et le fantôme disparut. Dans une seconde légende, les pierres furent perdues en cours de route par la fée Mélusine lors d'un transport aérien durant la construction du Château de Lusignan. Une troisième croyance affirmait qu'un veau d'or était caché sous le monument, ce qui contribua à la dégradation du dolmen par des chasseurs de trésor[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 67-68.
- Roger Joussaume, Palets et minches de Gargantua : Mégalithisme dans le Centre-Ouest de la France, Association des Publications Chauvinoises, , 388 p. (ISBN 979-1090534391), p. 220.