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Philippe-René Soubzmain

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Philippe-René Soubzmain, né le à Nantes et mort le , est un négociant et un homme politique français, maire de Nantes de 1830 à 1832.

Philippe-René Soubzmain a participé à la traite négrière. Il arme quatre expéditions négrières illégales entre 1817 et 1822[1],[2],[3].

Origines et famille

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Le nom de famille "Soubzmain" apparaît bien représenté parmi les familles protestantes de Touraine au XVIIe siècle[4].

Philippe-René Soubzmain lui-même est répertorié comme membre d'une famille de Saint-Domingue[5].

Il est le fils de Philippe Soubzmain (1745-1822)[6], marchand à Nantes, et de Félicité-Elisabeth Bourgaud[7]. En 1813, Philippe Soubzmain est nommé adjoint[8] de François-Marie-Bonaventure du Fou.

Philippe-René épouse Marie Anne Désirée Rucher de La Bazelais[9] (1780-1800[10]) dont il a une fille[11], Elizabeth, née le . Celle-ci épouse en 1818 le négociant-armateur nantais Emile Edelin de La Praudière.

Carrière politique

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Négociant et président de la Chambre de commerce de Nantes, Philippe-René Soubzmain est nommé maire par une ordonnance royale du , à la suite de la chute de Charles X et des journées révolutionnaires qui ont lieu à Nantes du au , auxquelles il a participé dans la mesure où la Chambre de commerce et le Tribunal de commerce ont organisé une garde urbaine afin que l’ordre soit maintenu. À la même époque que lui, sont nommés un nouveau préfet, un nouveau commandant de la Garde nationale (général Dumontier) et un nouveau commandant de place (général d'Erlon[12], remplaçant le général Despinoy).

Les adjoints de Philippe-René Soubzmain sont nommés le (Louis Varsavaux) et le (4 autres, dont Louis-André du Coudray-Bourgault. Parmi les conseillers municipaux (eux aussi nommés), on note les noms de : Pierre-Martin Marion de Procé, médecin ; Joseph Colin, conserveur ; Joseph de la Brosse ; Pierre-François Maës (négociants) ; Louis-Prudent Douillard, architecte ; Charles Bertrand-Geslin, propriétaire ; Guillaume du Coudray-Bourgault, président de la Chambre de commerce ; Adolphe Billault, avocat (nommé le )[13].

Philippe-René Soubzmain a aussi été nommé membre du conseil général de Loire-Inférieure.

Décorations

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  • Chevalier de la Légion d’honneur

Bibliographie

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  • Alexandre Perthuis et Stéphane de La Nicollière-Teijeiro, Le livre doré de l’hôtel de ville de Nantes, Tome II, Imprimerie Grinsard, 1873, pages 87-88.
  • Yannick Guin, Le Mouvement ouvrier nantais, Editions Maspero, Paris, 1976.

Articles connexes

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Notes et références

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  1. a et b « Trans-Atlantic Slave Trade - Database », sur www.slavevoyages.org (consulté le )
  2. Philippe-René Soubzmain arme quatre expéditions négrières illégales entre 1817 et 1822. La première, celle de la Caroline, part de Nantes avec 33 marins en équipage en direction de la côte africaine, où le navire embarque 234 captifs. Le navire débarque 192 de ces captifs à Cuba[1]. La deuxième expédition est celle de l'Eliza, construit en 1816 à Nantes, qui part le 29 juin 1820 de la ville avec 12 marins sous le commandement de Gautreau. 234 captifs sont embarqués sur la côte africaine, 192 de ces captifs sont débarqués à Cuba le 25 octobre 1820. Rotation de 118 jours. La troisième expédition, encore avec la Caroline, part de Nantes en novembre 1820, avec 24 marins, sous le commandement de Pierre Gautreau. Sur la côte africaine, le navire embarque 240 captifs, parmi lesquelles 198 survivent et sont débarqués à La Havane. Le voyage finit à Nantes en août 1821. La quatrième expédition est celle du Colibri qui part de Nantes le 22 septembre 1822, avec 7 marins sous le commandement de Charles Boëtz. 234 captifs sont débarqués en côte africaine et 192 sont débarqués à la Martinique. Il rentre à Nantes le 6 février 1823.
  3. Serge Daget, « Long cours et négriers nantais du trafic illégal, 1814-1833 », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 62, no 226,‎ , p. 90–134 (DOI 10.3406/outre.1975.1821, lire en ligne, consulté le )
  4. Site Huguenots de France : [1]
  5. Site Généalogies de Haïti et Saint-Domingue : [2]
  6. Fils de Pierre Soubzmain, marchand, et d’Anne Migeon, tous deux de Châtillon-sur-Indre (Indre).
  7. Livre doré, II, page 87
  8. Décret du 4 novembre 1813.
  9. Le Livre doré indique « Marie Anne Rucher-Bazelais ».
  10. Le Livre doré indique seulement qu’il en était veuf.
  11. Le Livre doré parle de « plusieurs enfants » ; en tout cas, elle est décédée avant lui.
  12. Peut-être Jean-Baptiste Drouet d'Erlon
  13. Livre doré II, pages 87-88.