Paradores de turismo
Paradores de turismo | |
Création | 1928 |
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Forme juridique | Société par actions |
Siège social | Madrid, Espagne Espagne |
Direction | Raquel Sánchez Jiménez (depuis )[1] |
Activité | Hôtels |
Produits | Hôtel |
Effectif | Plus de 4000 |
Site web | www.parador.es |
Chiffre d'affaires | 260,8 millions de € (2017) |
Résultat net | 17,6 millions de € (2017) |
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Paradores de Turismo de España (abrégé en Paradores) est une entreprise publique hôtelière espagnole, fondée en 1928 et détenue par l'État. Le terme de parador désigne un établissement hôtelier.
Description
[modifier | modifier le code]Ces établissements trouvent leur place dans des châteaux, des forteresses, des couvents, des monastères et d'autres édifices historiques. L'équivalent portugais est le Pousadas de Portugal, fondé en 1942.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1910, le gouvernement espagnol charge le marquis de la Vega Inclán de créer un projet de réseau hôtelier. L'idée principale est d'offrir aux randonneurs une chambre d’hôtes de qualité tout en valorisant l’image de l’Espagne. En 1926, De la Vega Inclán supervise la construction d'un hôtel dans la Sierra de Gredos, qui deviendra le tout premier Parador d’Espagne. Après l'inauguration de ce site en 1928, est créé le Comité Paradores et auberges du Royaume.
Le succès rencontré avec le lancement du premier Parador et l’arrivée prochaine de l’exposition ibéro-américaine encouragent la construction de nouveaux Paradores dans des édifices monumentaux, tels que ceux inaugurés à Oropesa (1930), Úbeda (1930), Ciudad Rodrigo (1931) et Mérida (1933).
Durant les années 1960, l’organisation connait une importante expansion, faisant passer le nombre d’établissement de quarante à quatre-vingt trois.
La transition démocratique espagnole marque un changement de propriété de la chaine Paradores, qui devient un organisme géré par l'État. Dans les années 1980, quelques-uns des hôtels publics appartenant à Entusa rejoignent la chaîne Paradores, incluant des établissements symboliques tels que le Parador de Reyes Católicos (Saint-Jacques-de-Compostelle), le Parador de San Marcos (León) et le Parador La Muralla (Ceuta).
En 1991, Paradores devient la société Paradores d'Espagne SA. L'objectif est de rentabiliser Paradores pour en faire une entreprise autonome, tout en assurant la maintenance et le fonctionnement de la chaîne. La chaîne compte alors quatre-vingt cinq établissements et deux restaurants.
En 2003, l'organisme reçoit la médaille d'or du mérite des beaux-arts par le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[2].
En 2012, les difficultés économiques du réseau Paradores ont été rendues publiques et la nécessité de rechercher des mesures pour garantir son avenir. En janvier 2013, il a été décidé de fermer temporairement plusieurs établissements pour tenter d'améliorer la situation, après avoir conclu un accord avec les travailleurs[3].
Principes
[modifier | modifier le code]Les trois principes fondamentaux de Paradores :
- Contribuer à la valorisation, l’entretien et la découverte du patrimoine culturel historique, naturel et artistique national.
- Grâce à son image qualitative et novatrice, Paradores est une vitrine pour la politique touristique gouvernementale.
- Dynamiser la croissance économique dans les zones à faible fréquentation touristique.
Paradores aujourd’hui
[modifier | modifier le code]Paradores aujourd'hui est un réseau hôtelier de plus de dix mille places dans près de cent établissements, présent dans toutes les régions d’Espagne et emploie plus de quatre mille professionnels[4].
Début 2012, le gouvernement de Mariano Rajoy étudie la possibilité de privatiser une grande partie de ces établissements si caractéristiques du paysage hôtelier espagnol. Ce sont d'abord les « Paradores » les moins rentables qui seront proposés aux investisseurs privés. L'opération devrait rapporter deux milliards d'euros à l’État.
Pardores de Turismo a enregistré 17 millions d’euros de pertes en 2010 (24 millions d’euros en 2009[5]).
Après six ans de pertes continues, Paradores refait des bénéfices à partir de 2015[6].
Depuis, Paradores est une société en bonne santé : en 2017 elle a eu un revenu de 260,8 millions d'euros avec un bénéfice net de 17,6 millions d'euros[6].
L'État étant toujours propriétaire, il n'y a donc pas d'avantages distribués sous forme de dividende, l'argent étant réinvesti pour la conservation des établissements.
Galerie
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Parador de Cruz de Tejeda (Gran Canaria).
-
Parador de Cardona.
-
Parador de Arties.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://www.ccma.cat/324/lexministra-raquel-sanchez-nova-presidenta-de-paradores/noticia/3268446/ »
- (es) « Relación de premiados del año 2003 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].
- (es) Hosteltur, « Cierran temporalmente 14 paradores de los 25 afectados por la reestructuración », sur Hosteltur: Toda la información de turismo (consulté le )
- (es) administrador, « Paradores en cifras », sur www.parador.es, (consulté le )
- Francis Mateo, à BARCELONE, « Paradores _a8619.html L’État espagnol prépare la privatisation des « Paradores » », sur Econostrum | Toute l'actualité économique en Méditerranée (consulté le ).
- (es) Alejandro Suárez, « Así se ha salvado Paradores tras estar virtualmente quebrada », sur Merca2.es, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Parador » (voir la liste des auteurs).
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Parador » (voir la liste des auteurs).
Lien externe
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- Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :