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Portail:Tibet/Lumière sur

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modifierSélection 1

Nyatri Tsenpo (Wylie: gNya'-khri bTsan-po) est un roi du Tibet de la dynastie de Yarlung dont le règne débuta en l'an -127 au IIe siècle av. J.-C.

Selon l'histoire traditionnelle de l’empire tibétain, il fut le premier roi du Tibet. Il serait descendu du ciel sur la montagne sacrée Yalashangbo — ou serait venu d'Inde ou du Népal. En raison de particularités physiques étranges, comme des mains palmées et des paupières se fermant par en bas, il aurait été accueilli comme un dieu par les indigènes tibétains, qui le prirent sur leurs épaules pour l'introniser roi, ce qu'indiquerait son nom : souverain (Tsenpo) intronisé par le cou (nyatri).

Selon une légende de la religion Bön, au IIe siècle av. J.-C., le premier bâtiment tibétain, Yumbulagang, aurait été érigé pour le roi Nyatri Tsenpo.

L'année de son intronisation marque la première année du calendrier tibétain. C'est donc en l'honneur du premier roi du Tibet qu'est célébré le nouvel an tibétain, le Losar.

modifierSélection 2

L’Everest, en tibétain Chomolangma, en népalais Sagarmatha, aussi appelé mont Everest, est une montagne située dans la chaîne de l’Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine (Tibet).

Il est aperçu par des Européens pour la première fois en 1847 puis, après quelques années d’observations et de calculs, son altitude est établie à 8 848 mètres et il est identifié comme le plus haut sommet du monde au-dessus du niveau de la mer. Cette caractéristique lui vaut d’être baptisé de son nom actuel par les Occidentaux en 1865 et, dès les années 1920, de lui attirer l’intérêt des alpinistes qui se lancent à l’assaut de ses pentes. Plusieurs expéditions, en particulier britanniques, se succèdent depuis le nord. Toutefois, les conditions climatiques extrêmes font leurs premières victimes, parmi lesquelles George Mallory et Andrew Irvine, en 1924, dont on ne saura probablement jamais avec certitude s’ils ont atteint le sommet. En 1950, le Népal autorise l’accès à la montagne depuis le sud offrant des possibilités d’ascension par l’arête Sud-Est, moins périlleuse. Finalement, trois ans plus tard, Edmund Hillary et Tensing Norgay réussissent à vaincre l’Everest. Dès lors, les exploits en tous genres s’enchaînent, alimentant les fantasmes populaires ; mais, en 1996, une série d’accidents mortels vient rappeler les dangers liés à la montagne, portant de nos jours à plus de 200 le nombre de victimes.

modifierSélection 3

La ligne ferroviaire Qing-Zang (Qing pour la province du Qinghai, Zang pour la Région autonome du Tibet, appelée Xizang Zizhiqu en mandarin ; 青藏铁路/青藏鐵路 en mandarin) est une ligne de chemin de fer en République populaire de Chine inaugurée le 1er juillet 2006 par le président Hu Jintao.

Longue de 1 142 km, elle relie Golmud, à 2 800 m d'altitude placée sous la juridiction de la préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi de la province du Qinghai et Lhassa, à 3 650 m d'altitude, capitale de la région autonome du Tibet.

C'est la première ligne reliant la région autonome du Tibet au reste de la Chine. En effet, son relief et de son altitude en faisait la dernière région de Chine dépourvue de tout chemin de fer. Le coût de la construction est estimé officiellement à environ 3,5 milliards d'euros, 900 000 voyageurs par an sont attendus. Cette ligne pose cependant des problèmes d'ordre politique.

modifierSélection 4

Le drapeau au(x) lion(s) des neiges, communément appelé « drapeau tibétain » ou « drapeau du Tibet », créé à partir du drapeau militaire du Tibet, est devenu l'emblème officiel du gouvernement du dalaï-lama en 1913. Interdit par les autorités chinoises à partir de 1959, c'est aujourd'hui le drapeau du Gouvernement tibétain en exil, installé à Dharamsala en Inde.

Contrairement aux régions administratives spéciales (Macao et Hong Kong), mais à l'instar des autres régions autonomes, la région autonome du Tibet (Xīzàng) ne dispose pas d'un drapeau spécifique. Le drapeau officiel de la République populaire de Chine y est en usage.

modifierSélection 5

Padmasambhava (du sanskrit, né du lotus, ch. Liánhuāshēng 蓮花生) est un maître bouddhiste né dans la vallée de Swat au Pakistan, du VIIIe siècle, originaire du Cachemire ou de Kabûl, et fondateur du bouddhisme tantrique himalayen. Au Bhoutan et au Tibet actuels, où les membres de l'école Nyingma le considèrent comme le 2e Bouddha, il est plus connu sous le nom de Guru Rinpoché ("précieux maître"). Padmasambhava n'est pas seulement le fondateur du bouddhisme au Tibet, il est également à l'origine de la tradition terma ou "Trésors spirituels" transmis par ceux qui les découvrent, les Tertöns de l'école nyingmapa. À plusieurs reprises dans ses enseignements Padmasambhava prophétisa la venue au Tibet des Karmapas de l'école Kagyu.

modifierSélection 6

Tenzin Gyatso (en tibétain བསྟན་འཛིན་རྒྱ་མཚོ་, bstan 'dzin rgya mtsho), né Lhamo Dhondup le à Taktser au Tibet, est le 14e dalaï-lama, et le chef du Gouvernement tibétain en exil.

Moine bouddhiste de l'école Gelugpa, il est intronisé le 17 novembre 1950, un mois après le début de l'intervention de l'armée chinoise au Tibet. En 1959, il s'exile en Inde pour créer le gouvernement tibétain en exil, qu'il dirige depuis un demi-siècle. Vivant actuellement à Dharamsala, il est considéré comme le plus haut chef spirituel du bouddhisme tibétain et par la plupart des Tibétains comme une émanation de Tchènrézi, le bodhisattva de la compassion. Il plaide pour l'indépendance du Tibet jusqu'en 1973, puis pour l'autonomie réelle de l'ensemble du Tibet à l'intérieur de la Chine. Selon le Comité Nobel pour la Paix et d'autres, il a constamment œuvré à la résolution du conflit sino-tibétain par la non-violence et reçoit à ce titre le prix Nobel de la paix en 1989.

Il est souvent invité par des centres bouddhistes, des institutions ou des personnalités, et effectue de nombreux voyages à travers le monde pour enseigner le bouddhisme tibétain, et diffuser un message de paix et de non-violence. En mai 2008, le Time le classe premier sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde.

modifierSélection 7

Alexandra David-Néel à Lhassa en 1924
On dénombre un certain nombre d'Européens qui ont pu visiter le Tibet, relativement isolé du monde avant 1950. Les premiers visiteurs y arrivèrent au Moyen-Âge. Il s'agissait au départ surtout de commerçants et missionnaires chrétiens. Les explorateurs arrivèrent plus tard. À partir du milieu du XIXe siècle les autorités tibétaines eurent pour règle de refouler les Occidentaux, qui ne purent dès lors gagner Lhassa que par ruse, ou par la force.

modifierSélection 8

Tintin au Tibet est le vingtième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par le dessinateur belge Hergé. L'histoire est d'abord pré-publiée du 17 septembre 1958 au 25 novembre 1959 dans les pages du journal Tintin, avant d'être éditée en album de soixante-deux planches aux éditions Casterman.

Il est généralement considéré comme l'album le plus personnel d'Hergé, qui, de sa propre confession, le jugeait comme son travail le plus réussi. S'il évoque l'Himalaya et ses dangers, les traditions tibétaines en matière de religion ou l'existence du yéti, Tintin au Tibet est avant tout marqué par une dimension philosophique et spirituelle inégalée dans la série. Album apolitique, il est aussi la première aventure de Tintin dans laquelle les armes à feu sont absentes. Habitué aux enquêtes policières, le héros est cette fois porté dans une aventure désespérée qui prend des allures de quête du Bien. Alors que l'avion qui transporte son ami Tchang s'écrase dans le massif du Gosainthan, Tintin est le seul à le croire vivant en dépit des apparences, et se montre prêt à donner sa propre vie pour sauver celle de son ami, entraînant avec lui le capitaine Haddock, d'abord réticent. L'appel de Tchang, que Tintin reçoit en rêve, est ressenti comme un devoir irrépressible qui permet au héros de s'accomplir lui-même en faisant le bien.

modifierSélection 9

Drepung salle de prière
Le monastère de Drepung ou Drépoung situé au pied du mont Gephel, à 5 kilomètres de Lhassa, est une des trois grandes universités monastiques Gelugpa du Tibet. Drepung signifie « tas de riz », traduction en tibétain de son équivalent sanskrit. Les deux autres grandes universités monastiques sont Ganden et Séra.

Drepung est le plus grand de tous les monastères tibétains, et de fait à son apogée était le plus grand monastère au monde. Il a été fondé en 1416 par Jamyang Chojey, un disciple direct de Je Tsongkhapa, le fondateur de l'école de Gelugpa. Les 2e, 3e et 4e Dalaï-lama furent enterrés à Drepung. C’est aussi à Drepung que s'établit le 5e Dalaï-lama avant de s'installer au palais du Potala dont il ordonna la construction pour l'administration de l'État tibétain.

modifierSélection 10

Heinrich Harrer ( - ) est un alpiniste, explorateur et écrivain autrichien.

L'ascension de la face nord de l'Eiger en 1938, à l'âge de 24 ans, fit de lui une des figures de proue de l'alpinisme national-socialiste après l'Anschluss et lui valut d'être reçu par Hitler.

Membre de l'expédition allemande au Nanga Parbat dans l'Himalaya en 1939, il fut interné en Inde par les Britanniques au déclenchement de la 2e Guerre mondiale. Il s'échappa en 1944 et gagna le Tibet interdit arrivant à Lhassa en 1946, avec son compagnon Peter Aufschnaiter. Il devait y séjourner jusqu'en 1951, travaillant pour le compte du gouvernement local et fréquentant l'élite aristocratique du pays. Il devint même l'ami du jeune dalaï-lama, Tenzin Gyatso, et de sa famille. À son retour en Europe, il fit le récit de son odyssée dans Sept ans d'aventures au Tibet, livre qui fut un succès planétaire et popularisa le Tibet des dalaï-lamas.

modifierSélection 11

Le dzong (du tibétain རྫོང་, Wylie rdzong, traduit par « fort » ou « forteresse ») au Tibet servait de centre religieux, militaire, administratif et social au district qu'il commandait. Ces forts furent édifiés à différentes périodes des rois du Tibet, sous les dynasties Yarlung (IIe siècle av. J.-C.- IXe siècle), Phagmodrupa (1351-1642), Rinpungpa (1440-1565) et Tsangpa (1565-1642). Sous le régne du 5e dalaï lama (1642-1682), des dzongs ont également été construits, dont le célèbre palais du Potala. Le Yumbulagang, une forteresse de la vallée du fleuve du Yarlung Tsangpo, près de Lhassa, serait la plus ancienne construction du Tibet. Elle se dresse sur une colline sur la rive orientale du Yarlung Tsangpo dans le sud-est du comté de Naidong, à 9 km au sud de Tsetang dans la préfecture de Shannan.

modifierSélection 12

La Pétition en 70 000 caractères, dénommée initialement « Rapport sur les souffrances du Tibet et des régions tibétaines et propositions pour le travail futur du Comité central sous la direction du président ministre Zhou Enlai », est un document historique écrit en 1962 par le 10e panchen lama et adressée au gouvernement chinois. Cette pétition dénonce la politique draconienne et les actions de la République populaire de Chine au Tibet.

Depuis des décennies, le texte de ce rapport n'était connu qu'au niveau le plus élevé de la direction chinoise. En janvier 1998, à l'occasion du 60e anniversaire de la naissance du 10e panchen lama, une traduction réalisée par le tibétologue Robert Barnett et intitulée A Poisoned Arrow: The Secret Report of the 10th Panchen Lama, fut publiée par TIN. Lors de sa publication, son authenticité ne put être confirmée de façon indépendante et les responsables chinois s'abstinrent de tout commentaire. Cependant, quelques mois tard, Ngabo Ngawang Jigme, un ancien dirigeant tibétain critiqua officiellement la pétition sans mettre en doute son authenticité ni critiquer sa publication.

modifierSélection 13

Le lac Qinghai [tɕʰiŋ.xaɪ] ((青海湖, Qinghai Hu) EFEO Thsing-haï), « mer Bleue », historiquement connu sous son nom mongol lac Kokonor ou Koukounoor (« lac Bleu »), ou encore Tso Ngonpo en tibétain, est le plus grand lac de Chine.

Il est situé pour sa rive sud dans le xian de Gonghe de la préfecture autonome tibétaine de Hainan et pour sa rive nord dans les Xians de Haiyan et de Gangca de la préfecture autonome tibétaine de Haibei de la province éponyme de Qinghai, dont la capitale, Xining, est située à environ 180 km à l'est du lac.

modifierSélection 14

La réserve naturelle de la vallée de Jiuzhaigou est située dans le Xian de Jiuzhaigou placé sous la juridiction de la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba de la province chinoise du Sichuan. Elle doit son nom (ravin aux neuf villages) aux neuf villages tibétains qui y sont disséminés. Elle est particulièrement renommée pour la beauté de ses chutes d'eau et de ses lacs.

La vallée a été incluse dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992, et est devenue réserve de biosphère en 1997. La réserve protège 720 km² de ce que les Nations Unies considèrent comme « la forêt tempérée possédant la plus grande diversité biologique au monde ».

modifierSélection 15

Le yéti, ou « abominable homme des neiges », est une créature anthropomorphe du folklore du Népal, de l'Inde, du Bhoutan et du Tibet. Du fait de l'absence de preuve matérielle de son existence, la communauté scientifique le considère comme un être légendaire, un cryptide peut-être né de l'observation de fossiles de gigantopithèque par des populations himalayennes dépourvues de connaissances scientifiques. Des créatures équivalentes, grands primates ou « hommes sauvages », existent dans le folklore de plusieurs régions du monde, comme le Bigfoot en Amérique du Nord ou l'Almasty dans le Caucase.

modifierSélection 16

Les drapeaux de prières ou drapeaux à prières sont de petites pièces de tissu rectangulaires colorées et imprimées, suspendues au passage des cols, au sommet des montagnes, au croisement des chemins, sur le toit des maisons, sur les ponts, à l'extérieur des temples, dans la région de l'Himalaya (Ladakh, Tibet, Népal, Sikkim et Bhoutan). Selon les adeptes du bouddhisme tibétain, le vent qui souffle, caressant au passage les formules sacrées imprimées, les disperse dans l’espace et les transmet ainsi aux dieux et à tous ceux qu'il touche dans sa course.

modifierSélection 17

La réserve naturelle de la vallée de Jiuzhaigou (sinogrammes simplifiés : 九寨沟 ; sinogrammes traditionnels : 九寨溝 ; hanyu pinyin : jiǔzhàigōu) est située dans le Xian de Jiuzhaigou placé sous la juridiction de la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba dans la province chinoise du Sichuan. Elle doit son nom (ravin aux neuf villages) aux neuf villages tibétains qui y sont disséminés. Elle est particulièrement renommée pour la beauté de ses chutes d'eau et de ses lacs. Selon la tradition tibétaine, un dieu offrit un miroir à la déesse qu'il aimait. La déesse laissa tomber le miroir, qui se brisa en 118 morceaux, formant autant de lacs.

Dans cette région du plateau tibétain, le calcaire d'un ancien plancher océanique constitue l'élément géologique principal. Sa dissolution donne aux eaux leur nuance émeraude ou turquoise, au gré de la lumière du jour, ou renforce le miroitement dU ciel. Des avalanches ont interrompu le cours des rivières pour former les lacs.

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Le palais du Potala, à Lhassa, dans la région autonome du Tibet (Chine), est un dzong ( « forteresse ») du XVIIe siècle, situé sur la colline de Marpori (« la colline rouge »), au centre de la vallée de Lhassa. Construit par le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso (1617-1682), le Potala fut le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs et hébergea le Gouvernement tibétain jusqu'à la fuite du 14e dalaï-lama en Inde durant le soulèvement tibétain de 1959. Comprenant un « palais blanc » et un « palais rouge », ainsi que leurs bâtiments annexes, l'édifice incarnait l'union du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel et leur rôle respectif dans l'administration de la théocratie tibétaine.

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