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Simone Couderc

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Simone Couderc

Naissance
Cruzy
Drapeau de la France France
Décès
Toulon
Drapeau de la France France
Activité principale Artiste lyrique
Mezzo-soprano
Style Musique classique
Activités annexes Professeur de chant
Lieux d'activité Opéra de Paris (RTLN)
Années d'activité 1944 - 2005
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Henri Saint-Cricq
Mme Cesbron-Viseur
Conjoint Stéphane Wolff

Simone Couderc est une cantatrice française, née à Cruzy (Hérault) le et morte à Toulon le [1].

Membre de la troupe de l'Opéra de Paris (RTLN), elle s'illustra particulièrement dans les grands rôles de mezzo-soprano du répertoire : Amneris (Aïda), Dalila (Samson et Dalila), Orphée (Orphée et Eurydice), Kundry (Parsifal), Carmen, Santuzza (Cavalleria rusticana), Baba la turque (The Rake's Progress), La Mère (Louise), etc.

Simone Couderc est très tôt attirée par toutes les formes d'expressions artistiques. Sa famille s'installant à Rouen, elle s'inscrit à l'école des beaux-arts pour y suivre des cours de peinture, sculpture et dessin, mais le hasard veut que Reynaldo Hahn l'entende alors qu'elle chante dans une église. Le compositeur attiré par la voix et la personnalité de la cantatrice en herbe lui conseille de prendre des cours de chant. Simone Couderc s'inscrit alors au conservatoire de Rouen dans la classe du ténor Henri Saint-Cricq. Après avoir obtenu ses prix, elle intègre le Conservatoire de Paris dans la classe de Mme Cesbron-Viseur.

À l'occasion d'une audition, le ténor Tito Schipa lui propose de chanter à ses côtés le rôle de Charlotte dans Werther. Ce projet n'a pu aboutir à cause du déclenchement de la guerre. Simone Couderc entre alors sous le pseudonyme de Simone Dercourt dans les chœurs de l’Opéra de Paris, où elle se voit confier quelques petits rôles comme dans Pénélope de Gabriel Fauré. Grâce à des permissions accordées par la direction de l'Opéra, elle peut aborder parallèlement les premiers plans sur les scènes des opéras de province.

À la suite du succès et des nombreux contrats qu'on lui offre, elle quitte l'Opéra de Paris et commence une carrière de soliste à part entière. Durant la saison 1944-1945 elle chante Werther (Charlotte), aux côtés de José Luccioni et Margared dans Le Roi d'Ys auprès de son ancien professeur Saint-Cricq à l'Opéra de Nice. Les grandes scènes lyriques de province lui proposent les grands rôles du répertoire : Dalila, Orphée, Azucena (Il trovatore), Léonore (La Favorite), Vénus (Lohengrin), etc.

Souvent comparée à la mezzo italienne Ebe Stignani pour la largeur et la longueur de sa voix (du do2 au contre-ré), elle se produit dans le monde entier : au Teatro Colón de Buenos Aires, en Belgique, à Athènes, à Alger et Oran, en Suisse, Copenhague, etc.

Retirée de la scène en 1976, elle se consacre à l'enseignement. Elle était mariée au critique et écrivain Stéphane Wolff.

Elle repose au cimetière de Narbonne.

Les productions auxquelles Simone Couderc a participé de 1943 à 1976 sont les suivantes :





Discographie

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Bibliographie et sources

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  • Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique (1900-1950), éd. André Bonne, Paris, 1953
  • Revue Le Guide du concert et du disque, années 1959-1960
  • Revue L'Entracte, années 1960-1961
  • Stéphane Wolff, L'Opéra au Palais Garnier (1875-1962), L'Entracte, Paris, 1962 ; Rééd. coll. Ressources, Champion-Slatkine, Genève, 1983 (ISBN 2-05-000214-9)
  • Jean-Philippe Mousnier, Albert Wolff – Eugène Bigot, coll. Univers musical, L'Harmattan, Paris, 2001 (ISBN 978-2747513678)
  • Erik Baeck, André Cluytens, itinéraire d'un chef d'orchestre, Mardaga, Wavre, 2009 (ISBN 978-2804700119)

Notes et références

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  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. En tant que soliste.

Liens externes

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