Secteur sauvegardé de Lille
L’initiative de l’association Renaissance du Lille Ancien est à l’origine de la création du secteur sauvegardé de Lille.
L’association adresse en mars 1965 un dossier de demande de secteur sauvegardé au Ministère des Affaires culturelles accompagné d'un dossier utilisant les travaux de la commission de recensement constituée en son sein comprenant 3 rapports, historique établi par Louis Trenard, géographique par André Gamblin et esthétique par Michel Marcq. La demande de la Ville de Lille en s’appuyant sur cette étude obtient l’accord du Ministère en pour la création d’un secteur de 58 hectares de la Vieille Bourse à la rue Royale comprenant le noyau historique autour du parvis de la Treille et de la rue de la Monnaie et une partie du quartier créé après l’annexion de la ville au royaume de France en 1667[1].
Son périmètre a été étendu par arrêté préfectoral du à 170 hectares englobant l’ensemble de la Façade de l'Esplanade, le quai du Wault, les quartiers du centre autour de la place Rihour et de l’église Saint-Maurice jusqu’à la gare et la partie du Vieux-Lille qui n’était pas comprise dans le précédent secteur de 1967[2],[3]. Le nouveau secteur sauvegardé également nommé « Site patrimonial remarquable » correspond approximativement à la ville avant son agrandissement de 1858 à l’exclusion du quartier Saint-Sauveur rénové dans les années 1920 puis 1960 et incluant une partie de l’ancienne zone fortifiée autour des portes de Roubaix et de Gand.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis Trénard, « Du Lille ancien au Lille renaissant », Revue du Nord, 1988. volume 70 (lire en ligne)
- « Le secteur sauvegardé. Pourquoi le réviser ? », sur www.lille.fr (consulté le )
- Frédéric Lecluyse, « Lille : le secteur sauvegardé passe de 58 à 170 hectares », La Voix du Nord, (lire en ligne)