[go: up one dir, main page]
More Web Proxy on the site http://driver.im/Aller au contenu

Saidiya Hartman

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saidiya Hartman, née en 1961, est une écrivaine et universitaire américaine spécialisée dans les études afro-américaines.

Elle est actuellement professeure à l'Université de Columbia.

Diplômée de l'Université de Wesleyan (1984) et ayant obtenu un doctorat à l'Université Yale en 1992, elle a été professeure au département d'Anglais et d'Études africaines américaines à l'Université de Californie à Berkeley de 1992 à 2006. Ceci avant de rejoindre Columbia, où elle enseigne aujourd'hui au département d'Anglais et de Littérature comparée[1]. Saidiya Hartman a été directrice de l'Institut pour la recherche sur le genre et la sexualité[2] à Columbia. Elle a fait partie du comité éditorial de la revue universitaire Callaloo[3] et publié de nombreux articles dans les revues Small Axe[4], South Atlantic Quarterly[5], Brick[6], The New Yorker et The Paris Review[7].

Elle est l'autrice de Scenes of Subjection: Terror, Slavery, and Self-making in Nineteenth Century America[8] (Oxford University Press,1997)[9], Lose Your Mother: A Journey Along the Atlantic Slave Route (Farrar, Straus and Giroux, 2007) – traduit en français et préfacé par Maboula Soumahoro sous le titre À perte de mère, sur les routes atlantiques de l'esclavage[10] (éditions Brook[11], 2023)[12],[13]– et Wayward Lives, Beautiful Experiments. Intimate Histories of Riotous Black Girls, Troublesome Women, and Queer Radicals[14] (W. W. Norton, 2019).

D'après l'historienne Laure Murat, le livre À perte de mère de Saidiya Hartman est "un tour de force qui montre combien l'usage de la littérature en histoire permet de combler les béances de l'archive de l'esclavage" (Libération, 5 octobre 2023[12]). En 2024, Saidiya Hartman publie un essai, intitulé Vies rebelles, mettant en exergue la vie d’Afro-Américaines qui ont fui le Sud ségrégationniste pour le Nord, au XIXe et XXe siècles[15].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Saidiya V Hartman | The Department of English and Comparative Literature », sur english.columbia.edu (consulté le )
  2. (en-US) « Institute for Research on Women Gender & Sexuality », sur Incite @ Columbia University (consulté le )
  3. « Callaloo | Hopkins Press », sur www.press.jhu.edu (consulté le )
  4. « Small axe », sur read.dukeupress.edu (consulté le )
  5. « South Atlantic Quarterly », sur read.dukeupress.edu (consulté le )
  6. (en-CA) Saidiya Hartman, « The Terrible Beauty of the Slum », sur Brick, (consulté le )
  7. (en) Saidiya Hartman, « A Room with History », sur The Paris Review, (consulté le )
  8. (en) « Scenes of Subjection by Saidiya Hartman », sur Penguin Random House Canada (consulté le )
  9. (en-US) Keeanga-Yamahtta Taylor, « The Enduring Power of “Scenes of Subjection” », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  10. « Saidiya Hartman : À perte de mère - Les presses du réel (livre) », sur www.lespressesdureel.com (consulté le )
  11. « Brook ~ Saidiya Hartman, À perte de mère », sur brook.pm (consulté le )
  12. a et b Laure Murat, « «A perte de mère…» l’esclavage à bras-le-corps », sur Libération (consulté le )
  13. Maboula Soumahoro, « L'esclavage, un deuil éternel en héritage », sur Politis, (consulté le )
  14. (en) « Wayward Lives, Beautiful Experiments », sur wwnorton.com (consulté le )
  15. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Nos choix de lecture : « Vies rebelles », « Les Métamorphoses de la Terre », « Bruno et Jean »…#Histoire des Femmes. « Vies rebelles », de Saidiya Hartman », sur Le Monde,

Liens externes

[modifier | modifier le code]