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Sonnenallee (film, 1999)

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Sonnenallee

Réalisation Leander Haußmann
Scénario Thomas Brussig
Detlev Buck
Leander Haußmann
Acteurs principaux
Sociétés de production Boje Buck Produktion
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Comédie dramatique
Durée 92 minutes
Sortie 1999

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sonnenallee est un film allemand réalisé par Leander Haußmann, sorti en 1999, décrivant, sur un ton comique, la vie de jeunes habitants de la République démocratique allemande (RDA) pendant les années 1970.

La Sonnenallee (« allée du soleil ») est une rue de Berlin dont la partie sud était un point de passage entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Le film, qui a nécessité près de 3 ans de préparation, est la première réalisation cinématographique du metteur en scène de théâtre Leander Haußmann, qui a coécrit le scénario avec Detlev Buck d'après le roman de Thomas Brussig Am kürzeren Ende der Sonnenallee paru la même année. Cette œuvre est représentative de l'Ostalgie.

Ce film met en scène différents personnages habitant Sonnenallee, à proximité immédiate du Grenzgebiet (« zone frontière »), dans les années 1970. Le héros, Michael, dit Micha, est un adolescent dont la principale quête est celle du cœur de Miriam, une jeune voisine. Il évolue dans un monde hétéroclite, entre une mère obnubilée par le passage à l'ouest tentant d'usurper l'identité d'une touriste occidentale, un père jamais avare d'une critique envers le régime est-allemand, un oncle venant de l'ouest, une sœur changeant de fiancé toutes les semaines, un voisin membre de la Stasi, et une bande de copains dont les principales préoccupations sont les filles et le rock'n'roll.

Fiche technique

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Distribution

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 Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[1]

La chanson Du hast den Farbfilm vergessen (« Tu as oublié la pellicule couleur »), chantée par Nina Hagen en 1974, accompagne la dernière scène du film[2].

Accueil critique

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Le film a globalement reçu de bonnes critiques. Cependant, Marianne Wellershoff, journaliste écrivant pour Der Spiegel a jugé que le film glorifiait la République démocratique allemande et atténuait les aspects négatifs de la vie en Allemagne de l'Est sous Erich Honecker[3].

Références

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  1. « Sonnenallee », sur RS Doublage
  2. Matthias Steinle, La RDA et la société postsocialiste dans le cinéma allemand après 1989, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 358 p. (ISBN 9782757420638, lire en ligne), p. 48
  3. (de) Marianne Wellershoff, « Sonnenallee: Musik der Freiheit », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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