Nun danket alle Gott
Cantate BWV 192 Nun danket alle Gott | |
Titre français | Maintenant, rendons tous grâces à Dieu |
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Date de composition | 1730 |
Auteur(s) du texte | |
Martin Rinckart | |
Texte original | |
Traduction de J-P. Grivois, note à note Traduction française interlinéaire | |
Effectif instrumental | |
Soli : S B chœur SATB Flûtes traversières I/II, hautbois I/II, violons I/II, alto, basse continue |
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Partition complète [PDF] Partition Piano/Voix [PDF] | |
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Nun danket alle Gott (Maintenant, rendons tous grâces à Dieu), (BWV 192), est une cantate de Jean-Sébastien Bach composée à Leipzig en 1730[1].
Histoire et livret
[modifier | modifier le code]La BWV 192 est une cantate chorale, probablement donnée pour la première fois à la fin de l'année 1730, mais la date exacte ( ?) et l'occasion sont inconnues[1],[2]. Cette cantate festive aurait été composée pour l'anniversaire de la Réforme ou pour un mariage[3]. La partition originale a disparu[2]. La partie de ténor, perdue, a été reconstruite par le compositeur Günter Raphael[4].
Le texte est celui d'un choral de Martin Rinckart de 1636[1].
Structure et instrumentation
[modifier | modifier le code]La cantate est écrite pour deux flûtes traversières, deux hautbois, deux violons, alto, basse continue, deux voix solistes (soprano et basse) et un chœur à quatre voix[5].
Il y a trois mouvements :
- chœur : Nun danket alle Gott
- duo : "Der ewig Reiche Gott", pour soprano et basse
- choral : Lob, Ehr und Preis sei Gott
Musique
[modifier | modifier le code]La cantate commence avec une fantaisie chorale. Exceptionnellement, la ritournelle n'est pas suivie par la mélodie du choral mais par un dialogue à quatre voix. La première phrase du choral apparaît dans la voix de soprano sur contrepoint imitatif dans les voix graves et des accords staccato dans l'accompagnement[2].
L'air de duo est introduit par une ritournelle « avec un double hiatus suggestif de pudeur ou de modestie ». Le mouvement est structurellement comme une aria da capo mais à laquelle manque une section centrale contrastante[2].
L’œuvre se termine avec une autre fantaisie chorale avec une « joyeuse mélodie de gigue ». Elle est en forme de ritournelle, avec la soprano portant la mélodie du choral[2]. Comme dans le premier mouvement, les voix basses chantent des lignes imitatives[3].
Enregistrements
[modifier | modifier le code]- Amsterdam Baroque Orchestra, Ton Koopman. J.S. Bach: Complete Cantatas Vol. 20. Antoine Marchand, 2002.
- Bach Collegium Japan, Masaaki Suzuki. J.S. Bach: Cantatas Vol. 51. BIS, 2011.
- Frankfurter Kantorei / Bach-Collegium Stuttgart, Helmuth Rilling. Die Bach Kantate Vol. 12. Hänssler Classic, 1974.
- Holland Boys Choir / Netherlands Bach Collegium, Pieter Jan Leusink. Bach Edition Vol. 12. Brilliant Classics, 1999.
- Monteverdi Choir / English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner. Bach Cantatas Vol. 10. Soli Deo Gloria, 2000.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Cantata BWV 192 Nun danket alle Gott », Bach Cantatas (consulté le )
- (en) Mincham, Julian, « Chapter 53 BWV 192 », jsbachcantatas (consulté le )
- « Cantata No. 192 », Allmusic (consulté le )
- Smith, Craig, « BWV 192 », Emmanuel Music (consulté le )
- « BWV 192 », University of Alberta (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gilles Cantagrel, Les Cantates de Jean-Sébastien Bach, Paris, Fayard, , 1665 p. (ISBN 978-2-213-64434-9, OCLC 690686903, BNF 42163695)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :