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Nicolas Koechlin (1838-1892)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Nicolas Koechlin
Fonction
Conseiller général du Doubs
Canton de L'Isle-sur-le-Doubs
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Famille
Père
Nicolas Koechlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Parentèle
Nicolas Koechlin (grand-père paternel)
André Koechlin (grand-père maternel)
Pierre de La Fouchardière (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Nicolas Koechlin, prononcé ke'klɛ̃, né le à Mulhouse et mort le à Paris, est un industriel et homme politique français.

Fils de Nicolas Ferdinand Koechlin (1812-1875) et de Julie Caroline Koechlin (1820-1875), Nicolas est le petit-fils de Nicolas Koechlin (aïeul paternel) et d'André Koechlin (aïeul maternel), tous deux d'importants industriels et hommes politiques mulhousiens sous la Monarchie de Juillet.

Le , il épouse Juliette Meiner (1844-1931), fille du maître de forges Louis Meiner, maire monarchiste[1] de L'Isle-sur-le-Doubs et conseiller général du Doubs. Le couple aura cinq enfants. L'aînée, Marie-Louise (1865-1913), épousera en 1887 le vicomte Raymond Decazes (1851-1916), petit-fils de Joseph-Léonard Decazes, et lui donnera sept enfants dont Cécile (1889-1981), mère de Pierre de La Fouchardière.

Associé depuis 1866 à l'entreprise André Koechlin & Cie, Nicolas Koechlin fonde une filature dans la ville de son beau-père après la Guerre franco-allemande de 1870 et l'annexion de l'Alsace. Pendant le conflit, il a mené un corps de volontaires dans les Vosges. Capitaine de cavalerie, il est l'officier d'ordonnance du duc d'Aumale quand celui-ci commande le 7e corps d'armée à Besançon (1872-1879).

En 1879, Nicolas Koechlin brigue le mandat de conseiller général du canton de L'Isle-sur-le-Doubs, vacant depuis la mort de son beau-père. Il est élu le , avec 1 353 voix, face au candidat républicain, Mouchet (965 voix)[1]. Réélu le et le , il bat à cette dernière occasion le député républicain Jules Gros par 1 416 voix contre 804[2].

Alors que sa circulaire électorale de 1879 l'avait présenté comme un monarchiste rallié à la République[1], Koechlin reste l'un des chefs du parti royaliste dans son département, aux côtés de Werner de Mérode. Ainsi, le , une forte majorité du comité « conservateur » du Doubs le choisit pour candidat aux élections sénatoriales du 25 janvier 1885 après le refus de l'ancien député Estignard, initialement pressenti[3]. Deux sièges étant à pourvoir, Mérode est candidat à sa propre réélection. N'ayant obtenu que 350 voix (soit 39% des 891 votants), Koechlin arrive en dernière position du scrutin, légèrement derrière Mérode (42%) et loin derrière les deux élus républicains, Gaudy (58%) et Oudet (59%)[4].

Dans la seconde moitié des années 1880, il préside plusieurs conférences et banquets royalistes, notamment à Besançon (), à Montbéliard () et à Pont-de-Roide (), avec pour orateurs respectifs Louis Calla[5], Cornélis-Henri de Witt - dont le discours est interrompu par des perturbateurs républicains[6] - et Adrien Maggiolo[7].

Lors des élections législatives de 1889, Koechlin est le candidat des conservateurs dans l'arrondissement de Montbéliard, face à un député sortant républicain, Jules Viette, et au boulangiste Louis-Honoré Petit. Avec 4 794 voix (28% des votants), il devance Petit (571 voix, soit 3%) mais est nettement distancé par Viette, réélu par 11 347 suffrages (67%). Troisième dans le canton de Montbéliard, le candidat royaliste n'est arrivé en tête que dans les cantons de Maîche et du Russey[4].

Atteint d'une fluxion de poitrine[8], Nicolas Koechlin meurt le dans son hôtel parisien du 10, rue Dumont-d'Urville[9]. Au lendemain des obsèques religieuses, célébrées par le pasteur Isaac Picard au temple protestant de l'Étoile , il est inhumé à L'Isle-sur-le-Doubs le [10].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Georges Koechlin, Tableaux généalogiques de la famille Koechlin, 1460-1914, Mulhouse, Meininger, 1914, notice no 338.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c Le Temps, , p. 2.
  2. Le Soleil, , p. 1.
  3. Le Moniteur universel, , p. 1.
  4. a et b Auguste Emonot, Les Élections politiques à Montbéliard et dans le département du Doubs : résultats pour la période de 1804 à 1898, Montbéliard, 1898, p. 24, 28 et 36.
  5. Le Moniteur universel, , p. 2.
  6. Le Moniteur universel, , p. 2.
  7. Le Soleil, , p. 3.
  8. Le Moniteur universel, , p. 3.
  9. Archives de Paris, état civil du 16e arrondissement, registre des décès de 1892, acte no 453 (vue 30 sur 31).
  10. Le Moniteur universel, , p. 1.